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Expo MOTION FACTORY : gros plan sur les talents et artisans du cinéma d’animation à La Gaité Lyrique

“Avec des plateformes comme Vimeo, la tendance actuelle est au raccourcissement des contenus. Le summum sera atteint le jour où quelqu’un lancera un GIF capable de nous tirer une larme…” Johnny Kelly

Alors que l’exposition Star Wars n’en finit plus d’attirer les foules pour dévoiler les secrets de tournage de la saga, un autre voyage aussi spectaculaire vient de débuter à la Gaité Lyrique : Motion Factory, les ficelles de monde animé ou les incroyables inventions de réalisateurs de courts et moyens métrages d’animation.

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La palette informatique – qui prévaut pour les effets spéciaux de tous les gros blockbusters américains et pour les dessins animés de made in Disney – n’est ici qu’un outil parmi d’autres pour concevoir des petits bijoux de cinéma. Les techniques varient d’un réalisateur à un autre, d’un projet à l’autre : pâte à modeler, mousse, bois, tissu, papier… D’échelle imposante tel cet adorable monstre aux pattes palmées à taille humaine (créé pour le clip Lilies de Bat for Lashes par Peter Sluszka) ou une série de personnages aussi petits qu’une tête d’épingle (Dot de Sumo Science), sans parler du film conçu en atomes, dans un laboratoire. Bluffant.

Image de prévisualisation YouTube

Le commissaire de l’exposition également réalisateur, Yves Geleyn – rencontré lors du vernissage – porte en lui ce projet depuis 5 ans. Pour parvenir à son rêve, réunir les plus grands artisans de l’animation actuelle, il a initié une véritable chasse au trésor. A la manière d’un “paléontologue”, il a eu pour dessein de retrouver décors, personnages et autres éléments de création à l’origine d’oeuvres qu’il considère comme des références du genre. Certaines pièces n’étaient pas sortie de leur carton depuis 2 ou 3 ans. Et pour certains projets, nous ne savions pas s’il restait quelque chose.”

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Alors que Michel Gondry – qui a présenté en avant-première son dernier film Conversation animée avec Noam Chomsky, en écho à l’exposition – réalisait des courts métrages et clips d’animation pour accéder au long, cette nouvelle génération de créateurs illuminés et passionnés vit du format court.

Alors que certains, comme Andrew Thomas Huang se servent du visage d’illustres chanteurs, Tom Yorke ou Björk. D’autres se suffisent de petits riens pour créer comme Mikey Please qui articule des morceaux de mousse blanche et concevant ses films non pas en studio mais dans une cave.  Il a d’ailleurs gagné un BAFTA, prix anglais récompensant le cinéma et la télévision. Son dernier film Marilyn Myller est un vrai chef d’oeuvre sur le travail de création.

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Mais il ne faut pas croire que les cinéastes d’animation sont systématiquement enfermés chez eux ou dans un studio. Le duo Sumo Science (Will Studd et Ed Patterson) a réalisé, par exemple Gulp, un film en stop-motion sur une plage avec une grue et équipé d’un téléphone portable. On vous conseille vivement de voir le résultat juste en dessous.

Cette exposition est une vraie plongée dans des univers de créations tous plus différents les uns que les autres et tous passionnants. Vous découvrirez que l’animation est un véritable sacerdoce qui aboutit à des films emprunts de la personnalité de chacun de leur réalisateur, tantôt poétique, tantôt surréaliste et toujours aussi inspirant.

Le plus interactif : l’équipe de la Gaîté a implanté un studio d’animation dans une de ses salles de projection. Vous pourrez participer, si le temps vous le permet, à la création d’un film en stop-motion. Vous maitriserez la patience mais aussi la joie d’un résultat émerveillant petits et grands. L’imaginaire est décidément partout. Il faut juste prêter de l’attention et exercer son cerveau à rêver.
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Attention : la principale difficulté que vous rencontrerez dans ce parcours, c’est bien de pouvoir tout voir, tout apprécier : les projets, les making of, les films bien sûr. Tout s’entrechoque pour le plus grand plaisir de nos mirettes. Il est donc possible aussi bien de picorer, de fonctionner en zappeur fou ou de suivre le rythme de sa ou son partenaire. So romantic !

Exposition MOTION FACTORY, les ficelles du monde animé

jusqu’au 10 août 2014

à la Gaité Lyrique
3 bis rue Papin
75003 Paris

du mardi au samedi de 14h à 20h
et le dimanche de 14h à 18

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Festival de la BD d’Angoulême 2014 : Jacques Tardi “Putain de Guerre”, une putain d’expo et une intégrale !

L’exposition majeure et incontournable du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, cette année, c’est Tardi et la Grande guerre. C’est la première fois et sans doute la dernière que l’intégralité des 600 planches (version noir et blanc et version couleur) de l’album Putain de guerre est présentée dans une exposition.

Auteur de BD le plus célèbre de France, Jacques Tardi n’a pas souhaité venir inaugurer son exposition – comme il n’a pas souhaité recevoir la légion d’honneur qui lui a été attribuée en 2013 – ce qui donne quelques indices sur la personnalité de ce grand travailleur, très peu mondain.

Cela fait 40 ans que Tardi travaille sur la guerre de 1914. Un épisode historique qui le hante suite à une histoire familiale douloureuse. Et pour cette exposition il a phosphoré en étroite collaboration avec un ami de longue date, l’historien Jean-Pierre Verney. Le thème du Festival d’Angoulême 2014 est Un regard sur le monde et c’est exactement ce qu’on découvre dans ces planches si travaillées : le regard sans jugement d’un auteur contemporain sur cette sale guerre dont le dernier survivant s’est éteint il y a 4 ans à peine.

Aucune prise de parti, ici. Il ne juge ni les français, ni les allemands. Il dépeint simplement des scènes avec une précision presque clinique. Comme dans Le démon des glaces ou Nestor Burma tout est reproduit avec exactitude ; le fusil utilisé par l’armée australienne, le type d’avion employé dans les bombardements aériens, le nombre de galons des gradés à la table des tribunaux militaires…

Et surtout cette précision n’empêche pas une émotion palpable en se promenant dans les couloirs de cette exposition.

Sur des panneaux de bois, dans la pénombre qui rappelle les baraquements des tranchées on retrouve les dessins classés par date.

En 1914 les minots qui partent la fleur au fusil ; en 1915 les secours qui s’organisent sur le front et l’attente dans cette monstrueuse tranchée ; en 1917 ces petits jeunes qui préfèrent mourir plutôt que d’y retourner.

A la fin du parcours on arrive dans une salle où est reconstitué un cimetière militaire avec des croix blanches. Au mur de grandes planches incitent au recueillement. Mieux qu’une exposition photo, Tardi réveille les consciences et nous entraîne dans un voyage dans le temps mémorable.

Exposition Tardi et la Grande Guerre

du jeudi 30 janvier au dimanche 2 février 2014 de 10 h à 19 h
Site Castro, 121, rue de Bordeaux – Angoulême


Putain de guerre ! 
(intégrale 2014)

avec Jean-Pierre Verney (Casterman)

 

By Hermine Mauzé

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Exposition événement THE ROLLING STONES 50th en photos – Galerie Nikki Diana Marquardt Paris jusqu’au 12 janvier 2014

Après Londres et New York, les 50 ans de carrière des Rolling Stones s’exposent en grands formats à la Galerie Nikki Diana Marquardt.
THE ROLLING STONES 50th fait halte à Paris pour un petit mois seulement.

Ce jeudi, soirée de vernissage de l’expo où il fallait être, les nombreux invités – parmi lesquels Philippe Manoeuvre, Patrick Bruel, Amanda Sthers et Jennyfer Ayache chanteuse de Superbus – retiennent leur souffle devant les visages ultra photogéniques des légendes du rock.

De grands noms de la photo les ont suivis tout au long de leur spectaculaire ascension.
Exceptionnellement, ici l’on retient la candeur des débuts, la complicité de Mick Jagger et Keith Richards, la blondeur éclatante d’un Brian Jones alors âgé de 23 ans shooté à l’arrivée du groupe aux Etats-Unis en 64. Sur les murs blancs de la galerie, des situations cocasses (Mick peu inspiré devant une tasse de thé, une séance photo dans une boutique de fringues), des descentes d’avion, un portrait intime de Keith assis sur une poussette, pieds nus dans un jardin bordélique.

La visite du mythe Rolling Stones se fait à travers de grands tirages photographiques et historiques tels un JFK largement célébré cette année ou une Marilyn Monroe.
Leur présence, leur charisme, les déplacements ont aussi bien marqué les esprits que la pellicule.

Le noir et blanc racé des débuts où chaque membre donne de son aura, brille par son style et impose une nouvelle vision du glamour masculin, fait face aux couleurs des grands stades mondiaux, scènes de shows maitrisés.

Alors que le groupe mythique vient d’annoncer les nouvelles dates (à Dubaï et en Asie) de sa tournée mondiale, ce retour en images offre une occasion de découvrir des photographies rares qui rappellent au combien le talent des Rolling Stones en termes de musique, de look et de buzz. Lady Gaga et U2 n’ont décidément rien inventé !
De quoi inspirer le plus hype des fashionistos. Pas vrai, monsieur ?

THE ROLLING STONES 50th, une expérience photographique et musicale

 

à la Galerie Nikki Diana Marquardt
10, rue de Turenne
75004 PARIS

Exposition ouverte au public du mardi au dimanche, du 13 Décembre 2013 au 12 Janvier 2014, de 11h à 19h
Fermeture exceptionnelle le 25 Décembre 2013 et 1er Janvier 2014

Entrée libre

exposition soutenue par Black XS de Paco Rabanne

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THE HAPPY SHOW à la Gaîté Lyrique Paris : l’artiste – graphiste Stefan Sagmeister à la poursuite du bonheur

The Happy Show à La Gaité Lyrique ou l’ultime tentative de psychothérapie d’un Woody Allen, sous extasie.

Le bonheur : beaucoup en parle (Pascal Bruckner, Frédéric Lopez) mais peu arrivent à lui mettre une laisse autour pour éviter qu’il ne se barre. Rajoutez-y les paroles d’une chanteuse qui aime la vie (“le bonheur, lui me fait peur !” Mylène F.) et vous vous dites que les Français n’ont peut-être pas le monopole de l’euphorie collective, mise à part quand il s’agit de Coupe du Monde de Foot.

L’artiste, graphiste, performeur, conférencier Stefan Sagmeister assume tout et partage au plus grand nombre ses interrogations, ses expériences et autres pérégrinations pour atteindre le Saint-Graal.

Après tout : si le bonheur était aussi simple qu’une bulle de chewing-gum, que de téléphoner à sa mère pour lui parler de l’expo ou que d’interpeller un(e) inconnu(e) dans la rue (sans sous-entendu de plan drague à la con) ?

Les trois moyens d’y parvenir pour l’artiste autrichien-américain sont : la méditation, la thérapie cognitive et les drogues.

La mise en pratique est quotidienne. Et le résultat est à découvrir en photo, vidéo, graphiques en relief et aussi à lire sur les murs, dans tous les recoins du parcours. Autre preuve de son engagement pour une démarche originale et généreuse : l’artiste a écrit sur les murs de la Gaité de sa main et en Français, une langue qu’il ne maitrise pas.

Les expériences sont aussi loufoques, incroyables que graphiques. Car n’oublions pas que Stefan a fait sa renommée en réalisant des pochettes d’albums pour Lou Reed (dont on croisera le regard animal), Talking Heads ou les Rolling Stones (amusante anecdote autour des couilles du lion assyrien de la pochette de Bridges to Babylon).

TENIR UN JOURNAL CONTRIBUE AU DEVELOPPEMENT PERSONNEL
SI JE NE DEMANDE PAS JE N’AURAIS RIEN
TOUT CE QUE JE FAIS M’AVANCE TOUJOURS A QUELQUE CHOSE

Les conseils qui ponctuent l’espace – qu’ils soient de purs clichés ou de profondes évidences, concasses ou philosophiques – font aussi bien sourire, rire que réfléchir.
Et seront à n’en point douter à l’origine de nombreuses intenses discussions entre amis ou ses collègues de boulot.

En fin de parcours, après la dégustation d’un chocolat, on se prend à penser que l’on pourrait faire siens certains conseils. Et on se demande si notre cœur ne va pas se dérober au moment d’approcher un inconnu à la sortie de la Gaîté.
En tout cas, pour ceux qui manquent d’allant faites donc le pari de suivre à la lettre la recommandation inscrite sur la carte distribuée à l’entrée de l’expo.
On ressort de la visite ragaillardi et enclin à partager ce moment de bonheur ! Une visite indispensable en ce début d’hiver.

THE HAPPY SHOW
de Stefan Sagmeister

jusqu’au 9 mars 2014

à HELLO™3 bis rue Papin
75003 PARIS

du mardi au samedi de 14h à 20h
et le dimanche de 13h à 18h

 

A suivre le tumblr de The Happy show

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Exposition : Pixar 25 ans d’animation dévoile des trésors dans le tout nouveau Musée Art Ludique @ La Cité de la Mode & du Design

Les films Ratatouille, Toy Story, 1001 pates, Cars, Là-haut n’auront bientôt plus de secrets pour vous.
L’exposition PIXAR 25 ans à l’affiche du tout nouveau Musée Art Ludique vous révèle les secrets du cinéma d’animation du plus célèbre studio américain. 

 Après que Walt Disney ait reçu les honneurs des Galeries du Grand Palais, en 2006-2007, l’art de l’entertainment made in USA provoque à nouveau une ébullition qui va bien au-delà du cercle des enfants ou des geeks.
Rendez-vous est pris cette fois à la Cité de la Mode et du Design.

La Galerie Arludik qui fait le bonheur des bédéphiles et passionnés de films d’animation avec des expos marquantes (Moebius, Giger, Taniguchi, Dean Yeagle, Peter de Sève) – depuis plusieurs années sur l’Ile Saint-Louis – pousse les murs et s’installe dans un 1 200 m² avec vue sur la Seine.
Un musée prend place depuis novembre au rez-de-chaussée du vaisseau futuriste avec la promesse d’expositions et de rendez-vous à haute teneur artistique et régressive.

Le premier rendez-vous en date est donc un focus géant, documenté et passionnant sur le cinéma d’animation dont la figure charismatique n’est autre que John Lassenter, directeur artistique, producteur des Studios Pixar et réalisateur de plusieurs chefs d’oeuvre du genre : les deux premiers volets de Toy Story, 1001 pattes et Cars.

 Dans ce parcours foisonnant, la première surprise vient du fait même de la présence en nombre de dessins, crayonnés et aussi pastels.
Depuis plusieurs années maintenant, les techniques anciennes du dessin animé et du celluloïd – qui ont fait les belles heures des grandes productions Disney, entres autres – ont laissé place à l’écran d’ordinateur, le clavier et la souris.
On pensait alors que le moindre papier à dessin, le crayon et la gomme avaient été poussés au rebut.

Pourtant l’artisanat d’antan est loin d’avoir totalement disparu. Les études de personnages se font encore au crayon comme peuvent en témoigner la vitrine dédiée à la Princesse Atta de 1001 pattes.
Le Studio a aussi compris que pour entrer dans la légende, il se devait aussi de garder matérielles certaines étapes de conception.

Il n’est donc pas rare dans cette exposition largement documentée de rencontrer et de tomber sous le choc d’un pastel à l’origine d’un décor de Cars, par exemple.

Des épreuves d’artistes autour de célèbres figures comme Buzz l’éclair viennent aussi montrer la formidable ébullition qui règne dans les ateliers de création.

En parallèle, des écrans vidéo à mi-parcours présentent les étapes propres au cinéma d’animation comme le mouvement d’un personnes, le doublage…

 Cependant le talent du Studio Pixar ne tient pas qu’à la qualité des dessins et des personnages créés mais aussi et surtout à l’imaginaire d’auteurs, de scénaristes qui renouvellent le genre du dessin animé pour embarquer aussi bien un enfant sage, qu’un grand-père grincheux (Là-haut), un père étourdi qu’une mère lassée par sa journée de travail.

 A la fin du parcours, une étonnante machine à rêver va sécher plus d’un curieux.
Le Zootrope créé une séquence animée en directe et sous vos yeux. Un véritable hommage aux origines mêmes du cinéma.

Art Ludique-Le Musée
Cité de la Mode et du Design 

34, quai d’Austerlitz 75 013 Paris

 

Lundi au vendredi : de 11h à 19h (nocturne vendredi 22h)

Samedi et dimanche : de 10h à 20h

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Georges BRAQUE exposition rétrospective du peintre cubiste au Grand Palais – divines décompositions

Georges Braque : divines décompositions aux Galeries Nationales jusqu’au 6 janvier 2014

Au cœur du parcours du Grand Palais, la surprise première est finalement de ne pas reconnaître d’oeuvre emblématique de Braque.

Autant les toiles de Picasso fonctionnent comme des madeleines de Proust qui nous renvoient à tel musée, telle exposition, tel détournement. Autant les œuvres de Braque se sont imposées dans la discrétion.
Leur qualité n’est pourtant pas à renier ni même sujet à débat.

Les premières toiles du parcours réveillent l’œil de mille couleurs avec notamment : l’Estaque, Le Port de la Ciotat, Nu assis.

Progressivement, le style se radicalise dans l’abstraction.
Les figures familières se délitent. Les visages perdent tout lien à leur modèle. Les paysages n’imposent plus leur évanescence.

Pour autant, l’exigence de Georges Braque captive et tient en haleine.
Le pinceau de l’artiste nous révélant sous un autre jour des sujets connus, comme le Sacré-Coeur.

Toutefois, notre œil a été également frappé par les portraits photo réalisés de l’artiste. Des photographies noir et blanc qui ponctuent les salles d’exposition et offrent des points de vue touchant sur le peintre.
Se mettant en scène devant l’objectif des photographes qui l’ont suivi, Braque se fait joueur, saltimbanque.
Il se révèle bien sûr moins fantasque qu’un Salvador Dali.

Ces portraits offrent des contrepoints saisissants à la rigueur de l’art cubiste.
Nous laissant entrevoir sur papier glacé une personnalité attachante, moins sulfureuse comme pouvait l’être le mythe Picasso.

Le petit bonus de l’expo est à retrouver dans votre smartphone en téléchargeant l’application La Fabrique Cubiste, pour customiser vos portraits et photos à la manière d’un Braque ou d’un Picasso.

Exposition Georges BRAQUE
jusqu’au 6 janvier 2014

Tous les jours de 10h à 20h, sauf le mardi
Nocturnes jusqu’à 22h du mercredi au samedi

au Grand Palais
Avenue Winston Churchill
75008 Paris

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Exposition ETRUSQUES, un hymne à la vie – passionnante redécouverte au Musée Maillol

La Grèce Antique, l’Egypte des Pharaons n’ont de cesse de vous fasciner. En revanche, la civilisation étrusque vous apparaît avec moins d’évidence.
Nous vous conseillons un cours magistral au Musée Maillol dès aujourd’hui avec l’exposition Étrusques, un hymne à la vie.
Les vrais trésors en provenance directe d’Italie, dont certains du Saint-Siège, ne vont pas manquer de vous éveiller à une histoire riche d’influences, de raffinement.

Aussi raffinée que les autres illustres civilisations, la culture étrusque est moins connue, de part le manque de figures mythiques, d’une part.
La Grèce a son Zeus, l’Egypte Toutankhamon, et l’Étrurie (actuelle Toscane) une réputation sulfureuse – la femme étrusque était jugée comme légère par les Grecs mais aussi un goût prononcé pour le banquet, moment de fête et de célébration du corps, en musique.
Et d’autre part, sa redécouverte tardive grâce à de découvertes archéologiques, alors qu’elle a marqué de son influence la Méditerranée à travers huit siècles de prospérité, du XIe au Ier siècle avant J.-C.

Pour le contexte, les Étrusques surgissent lors de fouilles privées au cours de la Renaissance.
Les Médicis en s’accaparant leurs ancêtres prestigieux vont asseoir leur réputation. Le mythe va débuter jusqu’à son apogée dans les années 80.

Pour vous inciter à ce voyage unique, nous proposons une sélection de 4 objets aussi énigmatiques que passionnants témoignages d’un savoir-faire et d’une culture rayonnante.

Le premier set issue de la cité de Chiusi. Il s’agit d’une urne cinéraire anthropomorphe, impressionnant vase qui accueillait les cendres d’un défunt.
Il est à rapprocher des urnes cabanes également présentées dans cette exposition.
Les rituels sont nombreux autour de la pratique de la religion. Tombes, ex-voto, urnes viennent nourrir le culte des morts, renseignant sinon l’identité de leurs occupants tout au moins leur statut social.

Un second objet nous a particulièrement fasciné : ce motif décoratif représentant un animal légendaire: le griffon.

La Grèce nous a accoutumés à des représentations d’hommes barbus au corps d’athlète.
Ici, point de corps mais un visage parfait surmonté d’une couronne.
Cette tête a été retrouvée dans les fouilles menées à Orvieto, cité d’un sanctuaire dédiée à Voltumna, divinité archaïque de la fertilité.

Finissons par cette tête masculine en bois, choisie pour figurer sur l’affiche de l’exposition.
Elle surprend tout à la fois que le regard de cet homme se dérobe à nous.

Et finalement, l’on sait peu de chose d’elle.
Seule certitude : cette tête était recouverte de feuilles d’or et d’une chevelure en bronze.
De part le contexte de sa découverte, il pourrait s’agir du portrait d’un prince.

En tout, plus de 250 objets vont vous faire revivre la culture Étrusque, et ses influences reçues de la Grèce.
A noter, la présentation d’un cabinet érotique non conseillé aux plus jeunes visiteurs, qui surprendra plus d’un visiteur par la légèreté et singularité du traitement des jeux charnels.

Exposition Étrusques, un hymne à la vie


jusqu’au 9 février 2014

 

De 10h30 à 19h00
Nocturne le lundi et le vendredi jusqu’à 21h30

Musée Maillol
59/61, rue de Grenelle
75007 PARIS

 

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Fashion Week au Hard Rock Café Paris avec Madonna – Katy Perry – Michael Jackson – Elvis Presley – exposition événement

HARD ROCK COUTURE – TREASURES OF THE HARD ROCK 

Exposition événement au Hard Rock Café Paris de pièces cultes, véritables pièces de musée venues tout droit des Etats-Unis où elles sont habituellement exposées.
Elles ont donc traversé l’Atlantique dans leur caisson d’exposition avec lumière intégrée, à l’occasion de la Fashion Week.

Parmi les costumes de scène originaux présentés dans l’ensemble du restaurant, l’incroyable corset porté par Madonna, conçu par Jean Paul Gautlier. Depuis le Blonde Ambition Tour, cet habit de scène ultra sexy est devenu un véritable objet de culte de la pop music.
Le plus troublant est le spectacle qu’offre cet écrin à la table pour deux, pour amoureux, situé juste en face.
Difficile de tenir une discussion sans évoquer la Ciccone.

Autre vêtement iconique par excellence: le blouson rouge de Michael Jackson pour le clip de Beat It.

Difficile aussi de ne pas admirer la ligne parfaite de Freddie Mercury, leader du groupe Queen, à la découverte de cet autre tenue de scène datant des années 70.

Beaucoup d’autres pièces vous attendent. Elton John, Katy Perry, Lady Gaga, John Lennon, AC/DC ou encore Brandon Flowers, leader de The Killers, sont convoqués pour évoquer les grandes heures du rock, de la pop et de la mode.

La dernière pièce que nous vous dévoilons est cette paire de lunettes du King: Elvis Presley.
Le mythe du rock est à votre porte.

HARD ROCK COUTURE
Du 27 septembre au 06 octobre 2013
Exposition gratuite et ouverte à tous de 9h30 à 1h du matin

 

Hard Rock Café Paris
14 boulevard Montmartre
75009 PARIS

 

 

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Exposition TITANIC embarquement immédiat pour découvrir ses vestiges exceptionnels à Paris – Porte de Versailles – PROLONGATIONS !

Plus de 200 000 visiteurs accueillis – PROLONGATIONS jusqu’au 29 septembre !

Paquebot mythique, le RMS Titanic s’est amarré à Paris – Porte de Versailles.
C’est une des expositions les plus attendues de cette année, tant la tragédie, mais aussi le romantisme généré par le film de James Cameron, imprègnent l’histoire de ce navire et de ses passagers, fascinant le plus grand nombre.

L’équipe d’Us of Paris vous propose donc de saisir votre carte d’embarquement et de visiter les vestiges de ce géant des mers.

Car géant, il le fût en ce début de XXème siècle.
Et cette exposition retrace l’histoire du Titanic du point de vue de l’exploit technologique mais surtout en donnant pleine lumière aux histoires humaines.
Car les passagers sont au cœur de l’histoire qui nous ait contée.

D’une longueur quasi équivalente à la hauteur de notre Tour Eiffel, ce palace flottant a nécessité l’emploi de techniques de pointes pour l’époque, comme le rivetage hydraulique.
Les premières salles nous permettent de saisir le contexte historique des années 1910, un cadre propice à la médiatisation de cette construction maritime.

Mais il est temps d’entrer au coeur du mythe Titanic.

La scénographie – qui évolue des cabines de luxe aux cabines de 3e catégorie – nous plonge donc d’emblée dans l’univers ouaté de la première classe.
Et nous pénétrons cette univers par les coursives luxueuses, reconstituées.
Elles donneraient l’envie de se projeter en un instant dans l’immensité du bateau recréé dans son intégralité.
Mais ce serait un projet titanesque.

Au bout du couloir, nous pénétrons dans le raffinement que la White Star Line avait déployé pour ses passagers fortunés.
Des suites tout confort avec salle à manger privative.

Mais surtout. Un plus inédit pour l’époque: la salle d’eau avec de l’eau chaude à profusion.
Le prix à payer pour les voyageurs fortunés est l’équivalent de 57 200 € !
Cela valait bien un lavabo en marbre….

Ces hôtes particuliers, de diverses origines, embarquaient donc avec des devises provenant de leur pays d’origine – France ou encore Belgique,
mais aussi avec celle de leur de leur destination.

Billets-devises-dollar-franc-belgique-Titanic-RMS-Exposition-Porte-de-Versailles-15-avril-1912-naufrage-film-archive-trésor

Hormis les espèces trébuchantes, ces voyageurs  des hautes sphères emportaient avec eux tous les effets nécessaires
à leur confort : fer à friser de poche, flacons de parfum, rasoir à main, montres, horloges,
ou en encore des pots de dentifrice parfumé à la cerise.

Voyager en 1ère classe, c’est aussi avoir accès à des espaces exclusifs : bains turc, salle de sport.
Et pouvoir donner rendez-vous à ses amis au pied mythique escalier menant à tous les ponts supérieurs.
Cette œuvre architecturale est identifiable à sa  sculpture d’angelot.

Escalier Centrae Art Chef oeuvre White star Epave RMS Titanic exposition Porte de Versailles 15 avril 1912 naufrage film

Voyager à bord du Titanic nécessite une très bonne organisation de la restauration.
Les passagers les plus riches ne manquent pas d’attention. Notamment avec le Café Parisien.
Charme, volupté et accès à un pont promenade privé!

Café Installation 1ère classe Première  RMS Titanic exposition Porte de Versailles 15 avril 1912 naufrage film

Les 2ème et 3ème classes ne sont pas en reste, pour autant.
Et les cuisines du paquebot leur concoctent aussi des menus particuliers.


Et même s’ils sont moins bien lotis que les autres, les voyageurs de 3ème classe ont droit à une vaisselle digne.

Entrons maintenant dans les tréfonds du géant des mer.
Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, la compagnie exploitant le Titanic, la White Star Line, a voulu choyer ses clients de 3ème classe.
Les cabines étaient considérées comme les plus modernes et les plus confortables de l’époque.
Notamment avec les deux salles de bain qui leur étaient réservées et la qualité de literie des chambres de 4 à 8 lits.

A se demander même si l’équipage travaillant sur le bateau n’était pas moins bien loti que ces “sous voyageurs”.
Et que pensez des conditions de travail,  des hommes affectés aux taches de remplissage des chaudière?

Sachez que ce navire consommait 1,5 kg de charbon pour parcourir 1 mètre.
Il fallait pour cela de vrais forçats.
Le passage par la salle des machines permet d’un coup de plonger au cœur de la catastrophe qui a rendu célèbre ce navire.

Images du temps passé, les témoignages des survivants éclairent d’un manière inédite les impressions du choc avec l’iceberg.

Et une émotion particulière nous saisit face à ces jumelles remontées des profondeurs de l’Océan Atlantique.

Si elles avaient été accessibles cette nuit du 14 au 15 août, Frederick Fleer, la vigie du navire, aurait pu voir l’iceberg beaucoup plus tôt,
et donc éviter la catastrophe.

Une fois le naufrage retracé, le spectateur est plongé dans la réalité de la conservation des objets remontés du lieu de l’échouage.
A l’image de ce banc, figé dans le temps au fond de la mer en photo et qui nous apparait en réalité.

Et en ultime hommage à cette histoire tragique, il nous est proposé de toucher un des vestiges.
Un conseil, n’hésitez pas et plongez votre doigt dans l’espace prévu.
Ce bout de cornière de coque n’attend que votre visite !

Cornière-de-la-coque-en-fer-à-toucher-RMS-Titanic-exposition-Porte-de-Versailles-15-avril-1912-naufrage-film

 

Titanic l’exposition

 

Prolongations jusqu’au 29 septembre 2013
Porte de Versailles – Hall 8
Paris 15ème

Ouvert tous les jours de 10h à 19h
Nocturnes les samedi 21 et samedi 28 septembre jusqu’à 22h
Audio-guide inclus dans le prix du billet

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Exposition : DOZE GREEN chez Openspace Galerie 11e – première à Paris du peintre & street artiste

Evénément à Paris.
Le peintre américain Doze Green présente ses New Works à la Galerie Openspace.

Lors du vernissage ce samedi, l’artiste reconnu dans le milieu du street-art et du breakdance (via le collectif Rock Steady Crew), s’est prêté à une séance de dédicaces improvisée sur le comptoir de la galerie.
Chaleureux, il dialogue facilement et surtout n’hésite pas à échanger quelques motes en français.
Il demandera aussi des nouvelles de son “pote” Akhenaton, chanteur du groupe IAM, se demandant s’il habite toujours Marseille.

Plus étonnant, il a satisfait la demande originale d’un admirateur enthousiaste et arrivé à Paris après 3 heures de train.
Ce dernier souhaitait un dessin original de l’artiste pour en faire ensuite un tatouage.
Le dessin sur la première photo de ce billet devrait donc se retrouver sur un mollet ou bras.
Ouvrez l’oeil !

Quelques minutes après l’ouverture de l’exposition, les premières pastilles rouges confirmaient l’attente des connaisseurs pour les oeuvres de Doze Green et surtout des acheteurs.

A noter que des sérigraphies à prix légers – dont une “For U” inédite et en exclu pour la galerie – feront le bonheur des amateurs.

Exposition New Works by DOZE GREEN
jusqu’au 31 juillet 2013

 

Galerie Openspace
56, rue Alexandre Dumas
75011 PARIS

du mardi au samedi de 14h à 20h

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