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PHOTO DU MOIS #19 : Victoire

Chaque mois, les bloggers et bloggeuses qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème.
Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Ce mois-ci, le thème proposé par Mamysoren est: victoire.

Réussir une photo s’apparente bien souvent à une petite victoire.
Parfois, on aura beau shooter en rafale, le résultat restera à désirer. Et la déception encore plus grande d’avoir raté la photo sinon de sa vie, celle pouvant immortaliser l’événement vécu.

Lors du tournage de l’émission musicale Alcaline pour France 2 au Trianon à Paris, avec Matthieu Chedid – M –, j’ai bien cru que j’allais faire un flou.
Pris de surprise lors de son concert, j’ai eu juste le temps de dégainer mon appareil bien enfoui dans mon sac. Même pas le temps pour bouger la molette en mode manuel pour palier la vitesse.
Mise en point laborieuse. Rafale.
Et l’unique photo impressionnante de la série que je partage avec vous.

Il est temps de faire un tour de la blogosphère et de découvrir toutes les propositions:

A’icha, Agathe, Agnès, Akaieric, Alban, Angélique, Ann, Anne, Anne Laure T, Arwen, AurélieM, Ava, Béa, Bestofava, BiGBuGS, Blogoth67, Calamonique, Cara, Caro from London, Caterine, Cathy, Cécile – Une quadra, Cekoline, Céline in Paris, CetO, Champagne, Chat bleu, Cherrybee, Chloé, Christelle, Christophe, Claire’s Blog, Coco, Cocosophie, Cricriyom from Paris, Dame Skarlette, DelphineF, Djoul, Dr. CaSo, dreamtravelshoot, E, El Padawan, Elodie, Eurydice, Fanfan Raccoon, Filamots, François le Niçois, Frédéric, Galinette, Gilsoub, Giselle 43, Gizeh, Guillaume, Happy Us, Hibiscus, Homeos-tasie, Hypeandcie, InGrenoble, Isa de fromSide2Side, Isa ToutSimplement, Isaquarel, J’adore j’adhère, Joane, Josiane, Julie, KK-huète En Bretannie, Krn, La Dum, La Messine, La voyageuse comtoise, Lau* des montagnes, Laulinea, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Les bonheurs d’Anne & Alex, Les voyages de Lucy, Leviacarmina, LisaDeParis, Louisianne, Lucile et Rod, Lyonelk, magda627, Mamysoren, Maria Graphia, Marie, Marie-Charlotte, Marmotte, Mathilde, MauriceMonAmour, Mes ptits plats, Meyilo, Mimireliton, MissCarole, Morgane Byloos Photography, Nicky, Nora, Ori, Oscara, Photo Tuto, Pilisi, Piolo, Pixeline, Pomme d’Happy, Renepaulhenry, SecretAiko, Sephiraph, Shoesforgirls, Sinuaisons, Sophie Rififi, Stephane08, Tambour Major, Testinaute, Thalie, The Parisienne, The Singapore Miminews, Thib, Tuxana, Un jour, une vie, Une niçoise, Violette, Viviane, Wolverine, Xoliv’, Zaza

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Journée d’hyperparisien avec ZoomOn Paris : speedboat sur la Seine – restaurant Pirouette – cellograff & cocktail au Mary Céleste

Un journée VIP de parisien avec ZoomonParis

Ce samedi, l’équipe est tirée du lit un peu tôt pour participer à une journée d’hyperparisien ! Ça tombe plutôt bien : Paris est notre terrain de jeu favori, et le challenge étant de toujours pouvoir nous surprendre.

Premier rendez-vous à deux pas du Batofar. Avec le speed boat: une embarcation made in England, conçue initialement pour les débarquements.

Piloté par un policier de la brigade fluviale, le boat file plein gaz sur la Seine, offrant de vraies sensations sur un fleuve que l’on pensait sage.

Face à face avec l’imposant hôtel Huatian Chinagora et son architecture spectaculaire. Quelques beaux virages. Un peu de calme pour shooter des vestiges de l’architecture industrielle.

Back to reality
Deuxième tour, plus calme, mais tout aussi trippant. Un petit bateau avec canapé pour le confort et champagne.
Calme et points de vue étourdissants sur les quais de la capitale. On rêverait d’une traversée de la Seine une journée entière dans ces conditions très privilégiées.

Les sorties en mer donnent faim, c’est bien connu. Cap sur le restaurant Pirouette.
Bel accueil et service attentionné. Cette adresse food des Halles affiche déjà plus d’une année au compteur.

Et ça se sent dans l’assiette.

Exercice pratique l’après-midi avec un atelier en plein air. Sous le pont Birk Hakeim, le spot pour shooting photo avec mariés venus de loin pour s’unir dans la ville indétrônable dans le cœur des amoureux.

C’est aussi un décor parfait pour une séance de graff sur cellophane avec le duo Astro et Kanos du collectif Cellograff.
Défoulement et euphorie à s’exposer au regard des badauds. Le coup de main n’est pas évident pour dessiner avec précisions les contours de lettres.

Dernier spot pour nouvel exercice manuel: Le Mary Celeste, le bar à cocktails de l’équipe du Candeleria.

Passage derrière comptoir pour mettre les mains dans le shaker. Et c’est la belle Carina Soto-Velasquez qui nous donne une leçon: parfait dosage et maîtrise des ingrédients, appréciation du nombre exact de glaçons et shake jusqu’à ce que vous ne sentiez plus vos doigts.
Joie ensuite de savourer votre breuvage accompagné de quelques tapas dans une ambiance feutrée, éclairée à la bougie.

Fin des réjouissances. Légère nostalgie de quitter la bande de bloggeuses qui nous accompagnait.

Cette journée était l’occasion de nous présenter l’appli parfaite pour rendre jaloux vos amis et les rouler dans la farine.
Allez sur la page de l’application FB Hyperparisien pour vous concocter un programme d’enfer de publications sur votre mur.
A vous les plus beaux spots et les meilleures soirées. Et c’est vos amis qui n’en croiront pas leurs yeux.
En bonus, vous gagnerez peut-être une superbe journée VIP.

Merci à Fanny du blog Paris Pêle-mêle

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La société des loisirs avec Stéphane Guillon & Cristiana Reali au Petit Théâtre de Paris

La société des loisirs ou la douce mélodie du démon de midi. 

En fait, on ne sait pas trop où on tombe. Face à nous un couple qui semble uni, assis dans un appart design et coloré: Marie et Marc, Cristiana Reali et Philippe Caroit. Un poupon dans le berceau et un petit chinois en cours d’adoption.
Ils ont arrêté de fumer. Mais ils s’en grillent une dernière, en duo. Ils ont arrêté de boire aussi.

Pour une raison un peu trouble, ces charmants quadras décident de passer une dernière soirée avec un de leur proche ami dans l’idée de ne plus jamais le revoir.

La montée de l’humour, du mauvais esprit et du relâchement contagieux va se faire progressivement au cours de la soirée. À l’arrivée du pote campé par un Stéphane Guillon bien dans ses shoes et de sa très jeune amie Lison Pennec – plus sexual friend que compagne – le basculement s’amorce.
Les esprits s’échauffent avec le vin et le marmot qui chiale dans l’autre pièce. Les dialoguent sont caustiques, les sous-entends latents et les revirements sans appel.

Le cocktail est au final aussi troublant que cocasse.

Cristiana Reali au charme indéniable – telle une Isabelle Adjani qui aurait accepté les quelques marques du temps sur son visage – belle, perdue, frustrée de toutes parts, tire pleine mesure de la partition de François Archambault.

Le plaisir est aussi de retrouver Guillon dans une comédie à plusieurs, après des années de scène accompagné de sa seule verve incisive. Il interprète un homme divorcé et désormais coureur de jeunes et jolies femmes. Le bon copain qu’on ne veut plus voir va initier le trouble dans toute la maisonnée au point de modifier pour longtemps les desseins de chacun. Les secrets entre amis partant du même coup à vau-l’eau.
Un délice de mauvais esprit.

 La société des loisirs
de François Archambault
mise en scène de Stéphane Hillel

 

 Avec Stéphane Guillon, Cristiana Reali, Philippe Caroit et Lison Pennec

 

au Petit Théâtre de Paris
15, rue Blanche
75009 PARIS

 

du mardi au samedi à 21h
matinées: samedi à 17h et dimanche à 15h

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COCOTTE POWER le collectif de créatrices, designers & bloggeuses survitaminées en interview

Cocotte Power est Le collectif de girls euphoriques.
Une association de plusieurs personnalités féminines archi, créatrices, artistes qui se décline en blog et créations qui excitent la rétine.

Rencontrées à l’occasion du Now ! le off – Paris Design Week à la Cité de la Mode et du Design, Stéphanie, May et Clotilde ont de l’empathie à revendre.
Interview-Photomaton

United States of Paris: Quelle est la genèse de Cocotte Power ?
Stéphanie alias Mops: On trouvait qu’il n’y en avait que pour les mecs: Wilmotte, Starck et compagnie…

UsofParis: Vous vous mettez à leur niveau?
Stéphanie: Tu devrais aussi ! (rires) Il faut viser l’excellence dans la vie, ça aide à avancer ! Notre envie était de débuter avec des designers femmes et d’écrire des articles pour notre blog sur ces femmes créatrices. Et on s’est rendu compte que c’étaient des femmes épanouies et qui sont devenues designers sur le tard comme une avocate, qui est maintenant designer. Et au final, cette motivation s’est transformée progressivement en une énergie créative féminine.
Mais notre concept est devenu plus large et il y a plein de garçons dans notre bande.

UsofParis: D’où viennent les cocottes ?
Stéphanie: Notre leitmotiv: c’est la  créativité et la rencontre de personnes qui font leur coming-out de créa. Moi, suis archi d’intérieur mais je n’ai travaillé que dans des agences – j’ai eu la chance de travailler chez Putman. Avec ce collectif, je m’épanouie enfin. May qui est laqueuse a toujours travaillé pour les autres. Avec nous, nous avons aussi des chefs d’entreprises. Le dernier article qu’on a publié était le portrait d’un mec qui a créé un site de rencontres basé sur le sport. Son idée était géniale !

UsofParis: Quelle est votre touch ?
Stéphanie
: C’est le sourire et la positive attitude. On aime “cocottepoweriser” tout ce qu’on touche! On fait des partenariats pour dépoussiérer les marques. Le blog avec nos coups de coeur. On fait des bijoux pour gagner un peu d’argent aussi.
On met de l’émotion dans les choses, à l’heure d’internet où tout est anodin. A chaque fois que je visite un blog, je me demande qui est derrière et je ne trouve pas. Nous on fait le contraire: on prend d’abord l’humain avant le concept. Et on a remarqué que quand on rencontre une créative et que l’on ne sait pas ce qu’elle fait, on aime ce qu’elle fait une fois qu’on la découverte elle.

UsofParis: Ca marche pas à chaque fois ?
Stéphanie: Si. Mais c’est peut-être aussi notre instinct féminin. On joue beaucoup avec. Mais les mecs ont de l’instinct féminin aussi, faut pas croire ! (rires)

UsofParis: La plus belle histoire de cocottes?
Stéphanie: Le fauteuil Brahma ! C’est un truc de malade! Une aventure de 2 ans.  Je cherchais quelqu’un pour le prototype et un jour je reçois un mail de pub, sorte de spam qu’on jette illico. Et le mail débutait par Bonjour, je m’appelle Marie-Lena. Je me suis dit: il y a quelqu’un derrière ce mail! J’ai sauté dessus et j’ai découvert une nana qui faisait l’intermédiaire entre créateurs et artisans de Roumanie. J’ai trouvé ça politiquement magnifique! La Roumanie c’est un pays qui rame. Et ce fauteuil est arrivé il y a une heure, juste avant l’ouverture de Now ! Le Off. Il a été conçu par 3 artisans roumains.
Ce fauteuil représente la chaîne de la solidarité, la chaîne des cocottes. La synergie, le partage: “that’s us!”

Aux côtés de Stéphanie alias Mos, Clotilde Fraile, la Lilloise du groupe, présente des cages d’escalier qui viennent substituer les boules ornementales d’un garde- corps.

UsofParis: D’où vous est venue l’inspiration ?    
Clotilde: Totalement par hasard ! Lors d’une exposition, il y avait un espace à investir au centre duquel : un escalier.  On travaille beaucoup sur la cocotte qui nous inspire. Je l’ai donc déclinée avec l’oiseau. L’idée c’était l’envolée, l’échappée.

May, laqueuse, a travaillé sur la ribambelle et le retour à l’enfance avec un paravent 4 feuilles. Une composition faite de papier découpé et de laque rose, noire et de feuilles d’argent.

Et la dernière, Rebecca (!) Fabulatrice, archi d’intérieur de Grenoble, travaille autour du thème de la bonneterie qui ferme. Elle récupère des stocks de bretelles de soutien-gorge et les décline en coussins, tabourets. A noter qu’elle est aussi artiste et réalise des films où elle se met en scène.

 

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CONCOURS Humour : des invitations à gagner pour ZIDANI et son spectacle La rentrée d’Arlette à la Comédie de Boulevards

Zidani, vous la connaissez certainement tous et toutes!
L’humoriste belge, talentueusement remarquée dans l’émission de France 2 On ne demande qu’à en rire,
dévoile sa nouvelle galerie de personnages à Paris à la Comédie des boulevards depuis le 29 septembre 2013.

Le pitch de ce “one Woman chaud” qui promet d’être très déjanté :

Arlette Davidson reprend la direction du collège Ste Jacqueline de Compostelle. Mais très vite, l’enthousiasme de la rentrée s’estompe face aux nombreux problèmes quotidiens : pénurie de profs, absentéisme du corps enseignant, vétusté du bâtiment etc
De la prof sadique et élitiste à celle qui entame sa troisième année de dépression chronique c’est clair, l’année scolaire promet d’être « fatigante, fatigante, fatigante ».

Si vous ne connaissez pas Zidani ? Nous vous proposons de découvrir un de ses sketches diffusé sur France 2.

Image de prévisualisation YouTube

CONCOURS

DES INVITS sont à gagner pour le spectacle de ZIDANI, le dimanche 20 et lundi 21 octobre à 20h à la Comédie des boulevards.

ENVOYEZ-NOUS vite un mail avec votre prénom et nom accompagnés de la date de votre choix (avec Zidani en objet) à : usofparis@gmail.com

Les heureux gagnants seront les premiers à nous répondre. Ils recevront un mail de confirmation.

Bonne chance à tous et toutes!

ZIDANI, La rentrée d’Arlette

 Les dimanches et lundis à 20h

à la Comédie des Boulevards
39 rue du Sentier
75002 PARIS

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MENSONGES D’ETATS avec Samuel Le Bihan et Marie-Josée Croze au Théâtre de la Madeleine

Fortitude est une opération militaire de propagande la plus secrète jamais mise en place.

Fortitude est l’opération qui a permis aux alliés de prendre une avance stratégique pour le débarquement.
Fortitude
est la trame de la pièce Mensonges d’États, l’histoire de cette opération d’envergure.

Dans un bureau de l’État Major des alliés à Londres, un groupe d’hommes se réunit pour lancer la plus grande opération d’intoxication informative de notre époque. Le but: faire croire aux Allemands que le débarquement du 6 juin 1944 n’est qu’une diversion.

Le premier problème, pour le Colonel Bannerman (Samuel Le Bihan) faire accepter au Général Patton, à son grand regret, le commandement de cette armée de plastique.
Anglais, Américains et Européens de l’Est sont les protagonistes de cette pièce.
Une opération qui se déroulera dans le secret le plus absolu.

 

Dans le drame de l’Histoire, cette pièce de Xavier Daugreilh nous éclaire sur les recoins et les interstices de ce qui fût l’acte final d’une des pages les plus sombres du XXème siècle.
Agents doubles (telle Marie-Josée Croze), généraux allemands, résistants ou militaire en mal d’action (Aurélien Wiik), tous sont partie prenante de ce mélodrame qui se déroule sous nos yeux.

Porté par des acteurs toujours justes, et magnifiés par une mise en scène au cordeau,
la troupe actuellement au Théâtre de la Madeleine nous rend pleinement les enjeux qui lient les protagonistes à ce projet hors norme.

Décor, lumières, jeu d’acteurs et projection vidéo réussissent à nous porter dans cette ambiance particulière nous permettant de prendre la mesure du drame qui s’est joué lors de cette opération.

Point de fausse note dans cette production, tous les acteurs sont à l’unisson. Chacun d’eux nous transmet la teneur de l’enjeu, ainsi que les tensions qui se développent entre les différents États à l’approche du dénouement de ce conflit international.

La dramaturgie de la pièce laisse transparaître la futur Guerre Froide.

Rien ne nous est épargné des sacrifices humains qui ont été nécessaires pour cette victoire.
Des raids de bombardements dévoilés à l’ennemi jusqu’aux résistants volontairement envoyés au supplice.

Xavier Daugreilh et Nicolas Briançon nous livrent une pièce parfaite avec une mise en scène moderne.
Parfait récit d’une histoire qui dépasse chacun de nous et surtout chacun des protagonistes.
Comment ne pas succomber à l’émotion de ce qui nous est montré ?

Mensonges d’Etats est une des pièces pour lesquelles il faut se précipiter.
Un exemple supplémentaire prouvant que cette saison 2013 est motivée par la maitrise en matière de mise en scène et d’émotions scéniques.

Mensonges d’États

Une pièce de Xavier Daugreilh
Mise en scène Nicolas Briançon

Avec Samuel Le Bihan, Marie-Josée Croze, Michaël Cohen, Jean-Pierre Malo,
Bernard Malaka, Aurélien Wiik, Pierre Alain Leleu, Eric Prat

Théâtre de la Madeleine

19, rue de Surene
75008 PARIS


Du mardi au samedi à 21h00

matinées : le samedi à 16h et le dimanche à 17h

 

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Evénément Cinéma BD : SNOWPIERCER – Le Transperceneige de Bong Joon Ho avec Chris Evans & Tilda Swinton

SNOWPIERCER ou le premier rôle de (Ken) Chris Evans qui n’impose pas sa plastique.

Une projection au dernier festival de Deauville et une avant-première à Paris avec journalistes et bloggers ciné assoiffés, le film de Bong Joon Ho, Le Transperceneige, n’en finit pas de susciter les plus passionnants pronostics, Next de Libération y est allé du sien, bien avant d’avoir vu le film.

Trop tard pour se faire l’intégrale BD avant la séance ciné !

Il faut dire que les arguments – les plus favorables – sont en ordre de bataille pour en faire un objet culte: adaptation d’une BD française sortie en 1984 – qu’il ne faut absolument pas lire avant de voir le film – apocalypse, cinéaste sud-coréen vénéré et nouvelle performance de l’actrice Tilda Swinton.

Et à coup sûr, vous ressortirez moite de ce train qui file à plein régime traversant des paysages grandioses mais gelés par la nouvelle ère glacière.
En parallèle, une autre course débute et retentit dans les bas-fonds de ce train recréant une parfaite inégalité terrestre pour les quelques survivants-élus n’ayant pas sombré.
Certains ont payé cher le confort de leur première classe – le créateur de cette machine future, en premier lieu – alors que d’autres zonent, attendent et se soumettent au bon vouloir d’une force militaire.

Il est donc tout naturel qu’une révolte gronde à nouveau, après des tentatives avortées, un enlèvement d’enfants et un bras sectionné.  Les wagons vont devenir un oppressant et passionnant cadre d’action pour une épopée digne d’une chevauchée dans le Far West, en compartiments inconnus.

Un peu à la manière du premier Cube, chaque wagon recèle non pas une énigme, mais une révélation plus ou moins rassurante. Et votre coeur a intérêt à être bien accroché, car l’ouverture de chaque porte est un moment d’anthologie. Sachant que le confinement de l’espace participe à ce malaise.

Aussi à l’aise dans le registre de l’horreur que de l’humour – depuis le film qui l’a révélé en France, Memories of Murder  – le cinéaste Bong Joon Ho  a une pleine maîtrise des éléments visuels. Scénographie de génie mais aussi burlesque, marques de fabrique du réalisateur, font toujours bon ménage. A notre grand étonnement.

Ce film fait peur mais pas au sens gore, comme on peut l’éprouver avec la série des Saw.
La frayeur est plus subtile et psychologique. Elle est ensuite vite balayée avec l’introduction d’une situation décalée. Puis nouveau rebondissement.

Et surprise: il nous aura fallu attendre la direction d’un cinéaste étranger pour que le beau Chris Evans range sa panoplie de beau gosse et nous fournisse pleine mesure de son talent.

SNOWPIERCER
Le Transperceneige

 

de Bong Joon Ho
avec Chris Evans, Tilda Swinton, John Hurt, Jamie Bell, Ed Harris et Song Kang-ho
Scénario: Jacques Lob, Jean Marc Rochette, Bong Joon Ho

sortie le 30 octobre 2013

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CONCOURS Humour : de NOUVELLES invitations pour Etat des lieux de TEX au Théâtre de Dix Heures

On aurait trop tendance à l’oublier mais TEX n’est pas que le présentateur des Z’Amours sur France 2, il est aussi humoriste.
Et il a pris ses quartiers de rentrée au Théâtre de Dix Heures depuis le 1er octobre.

Mieux que des états d’âme, Tex dresse un état des lieux.

Tex se met dans tous ses états pour nous faire état de ses réflexions. D’un regard acerbe mais toujours rieur, il décortique l’actu pour une revue de presse ciselée. On le retrouve dans une galerie de personnage. Au delà de l’humain- humoriste, humoriste-humain qui se livre, ce sont tour à tour, un prêtre, un flic, un bobo qui viennent l’habiter et prendre la parole. Mais quelques un de ses vieux démons, “état dans l’état”, ne sont pas très loin… et se manifesteront.
 Dans ce subtil mélange entre le stand-up et l’incarnation de personnages, Tex vous embarque avec lui dans un délire plein d’imagination un monde parallèle où tout n’est que drôlerie, humour tendre et clins d’œil.

Un état des lieux qui se transforme très vite en de nombreux « états de rire ».
Vous n’en ressortirez pas indemne !!!

CONCOURS

Des invits pour 2 sont à gagner pour découvrir le show TEX.
Choisissez une date: le mardi  15 ou le mercredi 16 octobre 2013  à 21h30
Et envoyez-nous un mail avec votre nom et prénom, la date de votre choix 
(en mettant Tex en objet) à:  usofparis@gmail.com
Les plus rapides recevront un mail de confirmation !

 Etat des lieux avec TEX
au Théâtre de 10 Heures
36 boulevard Clichy
75018 PARIS

les mardis et mercredis à 21h30

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Mon beau-père est une princesse au Théâtre du Palais Royal – Critique & interview de Claire Nadeau

Mon beau-père est une princesse au Théâtre du Palais Royal : un petit bijou de tendresse avec un Michel Aumont sous un tout autre jour, étonnant.

Ce pourrait être le début d’un week-end agréable. Mais Rémi est prêt à tous les risques pour déclarer sa flamme à la personne la plus rétive qui soit au sujet de l’amour entre hommes: son beau-père, Michel.

En revanche, ne croyez pas que l’annonce est l’enjeu de la pièce. Le basculement opère dans l’insidieuse parade amoureuse qu’opère le gendre sur le père de sa femme. On est face à un flagrant-délit de manipulation: le but étant de piéger le patriarche à chaque occasion pour le faire céder à un peu plus de sensibilité. L’éveil des sens est en jeu. Et Rémi est prêt à tous les arguments – de belles trouvailles – pour arriver à ses fins.

L’écriture est très bien menée. Les situations permettent des scènes d’anthologie entre un Didier Bénureau jouant la séduction face à Jean-Pierre Aumont dont la carapace semble se fissurer.

Mon beau-père est une princesse renouvelle le genre en matière d’histoires d’hommes que tout oppose.
Et, avouons, nous pensons plus à Tenue de Soirée de Blier qu’à La Cage au Folles de Poiret.

Mais les femmes ne sont pas en reste dans cette histoire. La fille de Michel, Aude, est hilarante dans sa tentative d’interprétation des éclats de son père. Alors que Micheline, son épouse est plus tolérante et complice qu’il n’y paraissait.
Claire Nadeau offre une belle interprétation tout en malice et légères provocations.

Nous avons saisi l’occasion au vol pour poser à l’inoubliable interprète de La Divine Miss V quelques questions sur la pièce.

INTERVIEW de CLAIRE NADEAU

 

United States of ParisQu’est-ce qui vous a incitée à accepter le rôle? La pièce ou Bénureau ?
Claire Nadeau: Les deux, mon capitaine ! En fait, j’admire beaucoup les spectacles de Bénureau. Ils sont grinçants, insolents. Quand il m’a proposé faire des lectures pour qu’il puisse trouver un théâtre qui accueillerait la création, j’ai accepté volontiers. D’autant que je trouvais le thème très drôle, originale et décalé comme son auteur. Au fil des lectures et une fois la pièce acceptée par le Théâtre du Palais Royal, je me suis dit que c’était naturel de participer à cette jolie petite aventure. Donc, j’ai accepté principalement pour Bénureau, ensuite pour la pièce et enfin pour le lieu qui est fort joli.

UsofParisMicheline, votre personnage, semble avoir été taillée pour vous. Est-ce le cas ?
Claire: Elle ne l’est pas ! (rires) C’est le miracle des acteurs. En fait, il y a certains aspects que je ne comprenais pas dans mon rôle.
Je demandais à Bénureau ” pourquoi elle fait ça ? ” et il me répondait: “ma belle-mère est comme ça !” (rires) Donc, ça devait être cohérent au juste.

UsofParisEst-ce qu’une scène a été plus difficile pour vous à jouer ?
Claire: Oui, le solo de danse, par exemple, n’est pas ma spécialité (rires). J’ai beaucoup peiné.

Beaucoup peiné pour ce petit mambo, qui est l’expression de ma fantaisie. Mais qui est surtout nécessaire pour permettre à Michel Aumont de changer de costume. C’est une sorte d’intermède dans un ciné. Pas le truc le plus glamour… Mais au fil des représentations on s’y fait.

UsofParis: Vous allez finir par y prendre goût !

Claire: Allez savoir ! (rires) Si j’arrive à le faire en rythme sur la musique, ce sera déjà un gros point d’acquis. Et ce n’est pas le cas tous les soirs…

UsofParisA partir de quel moment prenez-vous du plaisir sur scène ?
Claire: J’aime quand les représentations commencent. Surtout pour une comédie, la fin des répétitions peut être pénible, car on joue dans le vide, sans les rires. Et nous sommes seuls.
Mais on a toujours l’impression lorsque l’on débute un spectacle que l’on est au maximum de ce que l’on peut faire à ce moment-là. Et puis petit à petit, on s’aperçoit que l’on peut s’améliorer.
En fait, je suis toujours contente. (rires).

Et au bout de plusieurs, on peut se dire: “pourquoi je ne l’ai pas fait plus tôt?”

UsofParis: Quel message en sortie de scène vous a amusée ? 
Claire: Côté public, nous rencontrons des spectateurs hilares, avec un large sourire, qui nous attendent à la sortie des artistes. C’est vrai que ceux qui se ne sont pas amusés, sont partis. Ils ne nous attendent pas.
Côté perso, une remarque récurrente m’est faite: je devrais garder la dernière robe que je porte sur scène pour mon profit personnel ! (rires) Beaucoup me disent qu’elle me va bien, sans doute parce qu’on n’a pas l’habitude de me voir avec des voiles vaporeux.

 

MON BEAU-PERE EST UNE PRINCESSE
de Didier Bénureau
mise en scène : Didier Bénureau avec la complicité de Catherine Hosmalin et Dominique Champetier
Avec Michel AumontDidier BénureauClaire Nadeau et Gaëlle Lebert

du mardi au samedi à 21h
matinées: le samedi à 17h et le dimanche à 15h30

au Théâtre du Palais Royal
38, rue Montpensier
75001 PARIS

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MYTHIQ 27 livre & exposition événement autour du Club 27 à l’Espace Cardin du 3 au 8 décembre 2013

27 – C’est un âge maudit.
C’est aussi un âge qui a malheureusement fait passer nombres d’artistes dans la légende.

Elles s’appellent Amy Winehouse, Janis Joplin, Mia Zapata.
Leurs noms est Jim Morrison, Jean-Michel Basquiat, Brian Jones ou encore Jimi Hendrix.
Ils ont tous et toutes, en plus d’un talent inouïe, la particularité de faire partie du Club 27; le club de ceux qui n’auront jamais fêté leurs 28 ans.

Depuis leur disparition, ils suscitent toujours autant de fascination.
Un mythe est né le jour où ils ont quitté notre orbite et un culte a débuté systématiquement autour d’une image de jeunesse figée à jamais.

 Une initiative propose une interprétation artistique toute particulière autour de ces visages et personnalités qui n’ont jamais quitté nos mémoires et nos écrans.
Mythiq 27 est le nom de code d’un livre mais aussi d’une exposition regroupant l’ensemble des propositions d’écrivains et de plasticiens invités à interagir avec les légendes.

Chacun proposant non pas un portrait réaliste mais plutôt une déclinaison en mots comme l’écrivain Sorj Chalandon se frottant à Jimi Hendrix ou Alexi Jenni se fantasmant en Amy Winehouse, faisant un parallèle entre sa vingtaine et celle de la chanteuse anglaise choucroutée.

Côté toiles, de grands noms de l’illustration et du street art transfigurent les 27 légendes.
Jim Morrison ayant à lui seul inspiré à la fois 3 artistes de la scène artistique urbaine: les frenchies Invader, Rero et Blek le Rat.

Les inspirations risquent fort de vous étonner par leurs audaces.

Le livre édité par Gotham-Lab est sorti en librairie.
Il faudra attendre décembre pour découvrir les oeuvres grandeur nature.

Exposition MYTHIQ 27
du 1er au 8 décembre 2013

Espace Cardin
1, avenue Gabriel
75008 PARIS

tous les jours de 10h à 19h
Nocturne le vendredi jusqu’à 21h

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