Tous les articles par United States Of Paris

L’ART DU JARDIN au Grand Palais : une nouvelle expérience végétale et printanière sous la verrière de la Nef

Le Grand Palais accueille depuis vendredi un immense jardin pour la première fois, du point de vue grand public, avec L’ART DU JARDIN.
Car certains se souviennent encore du jardin à la française reconstitué pour un défilé Chanel grandiose avec fontaines et gravier blanc.

Pour cette célébration du printemps, la Nef se transforme, exceptionnellement et pour quelques jours, en serre géante où il n’est pas rare de faire des découvertes cocasses, ingénieuses et tendances.

Le jardin se décline sous la verrière historique dans différentes ambiances, sages, exotiques ou glamour.

Parmi cet ensemble composé de tableaux végétaux, de mobiliers de jardin – avec lumière en galet du plus grand chic – notre oeil a été attiré par les propositions végétales de You talking to me, Vegetal Identity concept créé par les designers Antoni Bellanger & Bertrand Reguron.
Le stand a été pris d’assaut depuis l’ouverture si bien que ce dimanche, les cartes de visite sont faites main.
Et il faut avouer qu’imaginer ces typos et autres  cerfs végétaux dans son intérieur design inspire.

Pour apprécier les différents point de vues sur ce jardin éphémère, une tour en bois offre un cadre intime pour une vue unique sur la Nef.

Les amateurs de bonnes idées shootent avec délectation, imaginant les réaménagements possibles dans leur bout de jardin.

Autre ambiance, le rhododendron est à la fête !
Cet arbre à fleurs très apprécié par votre grand-mère, va certainement vous taper dans l’œil avec ce chatoyant décor.

Cette parenthèse green dans le tumulte parisien offre aussi des petits espaces de détente, comme ce café de huttes en bois.
Idéal pour une discussion enflammée sur la météo moribonde de ces derniers jours. Alors que d’autres partagent leur désolement: “mon hortensia a crevé!

A quelques pas de là, sur un autre stand, une quinqua pleine d’esprit compare une sculpture de gorille à son ex-mari.
L’esprit est décidément à la légèreté.
Il n’est donc pas étonnant non plus de croiser la mèche drue de l’artiste italien Arturo Brachetti.

 Enfin, mention spéciale à cette visiteuse so fashion qui a choisi dans sa garde-robe une combinaison treillis en accord parfait avec l’ambiance du lieu.

 L’ART DU JARDIN, nouvelle expérience végétale

au GRAND PALAIS

Entrée Winston Churchill
avenue Winston Churchill 75008 PARIS

jusqu’au lundi 3 juin 2013

Share

Live-report TEXAS en concert à la Gaîté Lyrique avant le Zénith à Paris et la tournée

On attendait TEXAS au New Morning, pour célébrer le tout premier concert qui avait eu lieu dans cette salle, il y a un peu plus de vingt ans, maintenant. Trop étroit sans doute pour répondre à la demande des fans et des journalistes accrédités.
Ce lundi, la Gaité Lyrique a finalement accueilli le retour du groupe mené par l’infatigable Sharleen Spiteri.

21h. Sourire aux lèvres, la chanteuse-égérie du groupe arrive sur scène pour entonner un nouveau titre du dernier album The Conversation. Avec Detroit City, le groupe évoque ses inspirations et influences américaines qui n’ont cessé de le nourrir.
Retour ensuite aux tubes avec le premier de la soirée: Halo.

Ainsi, le band de Glasgow va alterner, tout au long de ce concert, de nouveaux morceaux et des classiques comme Summer Son, When we are together – titres que l’on retrouve sur le CD bonus live du dernier opus.

Sharleen lâche la guitare sur certains airs pour mieux prendre la mesure des intentions de son chaleureux public. Et en profite pour faire signe à un vigile trop strict de “lâcher” un fan qui photographie avec flash. Puis elle blague avec Ally, sur la guitare de ce dernier qui a perdu quelques cordes au passage. Quelques mots en français, en espagnol et le reste en anglais.

Elle s’étonne d’un cri de guerre d’une fan au devant de la scène, très Speedy Gonzales et lance un généreux: “please, educate-me!“Le titre éponyme de l’album The Conversation emporte le public déjà conquis par ce tube en puissance. Au final, le groupe nous offre un set de 13 titres pour donner un avant-goût de la tournée européenne à la rentrée.

On entendait un petit plus, un vieux titre qui se fait plus rare sur scène, comme cette demande entendue dans le public: So called friend.

Une dernière blague avec une fan qui demande si la chanteuse la reconnait. Réponse de l’intéressée: “bien sûr, à supposer que je reconnaisse ta main dans le noir!

 Pour cause de rendez-vous radio à 7h du mat, le lendemain, le band clôt la soirée avec une interprétation toute particulière de River deep, Mountain High, à la hauteur d’une Tina Turner.

Tournée française de Texas du 12 au 23 octobre 2013:
Nancy, Grenoble, Toulouse, Caen, Lille et le Zénith de Paris le 21 octobre.

Nouvel album The Conversation
Pias

Share

Exposition N°5 CULTURE CHANEL au Palais de Tokyo: Coco, Marilyn et Catherine

Vous n’avez pas pu manquer l’autre événement de Cannes avant Leonardo Di Caprio et son The Great Gatsby. 2 minutes 20 de sensualité diffusées juste avant la Cérémonie d’ouverture du Festival, sur Canal.
La dernière pub Chanel N°5 rend hommage à Marilyn Monroe et à sa célèbre réponse entrée dans l’histoire, à partir d’un enregistrement inédit de l’actrice américaine.

Le parfum devenu mythe au même titre que les égéries qui l’ont conçu et porté, est célébré au Palais de Tokyo jusqu’au 5 juin à travers un parcours-expo foisonnant, N°5 Culture Chanel.

© Lipnitzki/Roger-Viollet

Coco Chanel, celle qui imaginé cet écrin de senteur avant-gardiste est à l’honneur dans la première et vaste salle de l’exposition, après être entré côté jardin. Œuvres d’art, lettres, photos viennent témoigner du contexte artistique, cadre propice et véritable terreau de ce parfum. Cocteau, Picasso, Apollinaire, Reverdy, Modigliani, Man Ray sont convoqués dans ce retour aux sources d’une inspiration.
Les sources se dévoilent aussi dans le détail, prenez donc votre temps pour tout appréhender.

© Salvador Dali, Fundacio Gala-Salvador Dali, Figueres/ADAGP © Courtesy Royal Feldman Gallery, New York

Viennent ensuite les œuvres ayant pris pour sujet le N°5. Un dessin de Salvador Dali, deux sérigraphies de Andy Warhol.
Le parti-pris ici n’est pas d’accrocher les œuvres, mais de se pencher sur elles, pour mieux les découvrir, et savourer une certaine intimité avec des pièces majeures.

© 1972, The Richard Avedon Foundation

Viennent ensuite, les premières publicités, comme autant de preuves d’une époque.
Le charme sulfureux de Marilyn Monroe, immortalisée avec son flacon dans une pause glamour, par Ed Feingersch.
La beauté glacée de Catherine Deneuve, en exclusivité pour le marché américain.

Le parcours se poursuit à l’étage avec une séance olfactive et sensorielle.
Le parfum se dévoile à travers 7 blocs de bibliothèque représentant 7 matières premières pour le parfum, 7 lieux traversés par Coco Chanel et autant de tonalités visuelles distinctes.
Écrans de l’artiste Ange Leccia, livres, fleurs séchées viennent donner corps à la légende N°5 pour mieux apprécier cet effluve surnaturel pour certaines.

Véritable objet de passion pour de nombreuses femmes à travers le monde, l’espace offre le plus grand confort pour une observation aiguë.

Un atelier accueille aussi les visiteurs, pour une initiation. Les places sont toutes réservées.
Mais il n’est pas rare de trouver une place ou deux à la dernière minute.
N’hésitez à vous approcher de cet espace.

Exposition N°5 CULTURE CHANEL

jusqu’au 5 juin 2013

De midi à minuit tous les jours, sauf le mardi
Entrée libre

Commissaire de l’exposition:  Jean-Louis Froment

Au Palais de Tokyo
Entrée par le 2, rue de la Manutention
75116 PARIS 

Share

Pièce JE SUIS DROLE de Fabrice Melquiot avec Claude PERRON au Théâtre Le Lucernaire

Attention: petit bijou d’humour noir et vachard actuellement au Théâtre du Lucernaire!

JE SUIS DROLE de Fabrice Melquiot est une courte pièce d’une irrésistible vitalité portée par une comédienne incroyable.

Le texte est comme cousu à même la peau de Claude Perron – culte dans la série WorkinGirls sur Canal + –  tant elle donne pleine mesure au perpétuel malaise d’une comédienne vouée à l’expression de l’humour.

Et pas facile de vivre avec une mère comique! Rico, ado de 17 ans en fait les frais à longueur de journée.  Parce que sa vie ne tient qu’à un seul fil: le rire des spectateurs, Claire Moulin est comme désemparée face à la petite musique du quotidien et à la torpeur de son fiston qui squatte le canap’ de son appartement de banlieue.

Si bien que le rire est proscrit à son fils pour éviter toute concurrence, ou toute mollesse de style.

Alors elle se trouve une activité pour passer le temps entre deux dates d’une tournée calamiteuse. Elle rêve de voyage pour récompenser Rico d’avoir atteint ses 17 ans, non sans douleur… pour elle. La petite famille se prépare au grand saut avec les Îles Galápagos.

Pendant ce temps, les excès d’humeur de cette mère sont de véritables montagnes russes. Ses saillies sont inouïes – on suspecte certaines mères de vouloir, ne serait-ce qu’une fois en lancer une petite à leur progéniture qui l’aura au fond bien mérité. On pense aussi à certaines actrices-diva capables de faire endurer à leur entourage les pires humiliations.

Ce tableau désopilant ne souffre pas de moments sensibles.
La poésie vient aussi illuminer cette petite symphonie pour actrice majeure.

JE SUIS DROLE

Auteur : Fabrice Melquiot
Mise en scène : Paul Desveaux
Avec : Claude Perron et Solal Forte

au Théâtre du Lucernaire
53, rue Notre-Dame des champs
75006 PARIS

Du mardi au samedi à 20h et dimanche à 15h
jusqu’au 2 juin 2013

Share

Master Class : Levy, Chattam, Frain, Dicker et Bourdin, auteurs de nouvelles inédites pour la Galaxy Note 8

Ce mercredi, fans de littérature et bloggers avaient rendez-vous avec 5 auteurs de romans qui se sont récemment prêtés au jeu de la nouvelle: Irène Frain, Françoise Bourdin, Marc Levy, Maxime Chattam et Joël Dicker.

Une Master Class conviviale prend place aux Café Restaurant Les Éditeurs au carrefour de l’Odéon, fermé pour l’occasion.

Un dialogue à plusieurs voix – rappelant les grandes heures d’un Pivot au temps d’Apostrophes – débute autour des 5 nouvelles conçues exclusivement pour la tablette Galaxy Note 8.0.

5 écritures sont célébrées ce soir.
Chaque auteur explique son inspiration. Irène Frain évoque la découverte de lettres entre ses parents, à l’origine de sa nouvelle. Joël Dickers a lui voulu s’attaquer à un monde qu’il ne connaissait pas: le sport, se posant la question de savoir comment parler de sport à des lecteurs qui n’aiment pas ou ne connaissent pas. Un double défi car l’écriture d’une nouvelle est “un exercice très difficile, car on n’a qu’une seule chance!

Alors que Maxime Chattam évoque en 3 pages le crime parfait, confiant qu’après lecture, nous ne verrons plus un stylet comme avant, Marc Lévy ne sait toujours pas comment vient une idée. Il a donné son accord à Samsung après avoir écrit la nouvelle. La trouvant à son goût après une semaine d’écriture, il a accepté de la publier, ajoutant dans un rire: “je ne suis pas courageux!”

Chacun n’oublie pas de citer quelques références de nouvelles qui l’ont passionné. C’est l’auteur H.P. Lovecraft qui a marqué l’imaginaire de Maxime Chattam, sans omettre la nouvelle de Stephen King: Brume, “un chef d’oeuvre du genre.” Françoise Bourdin évoque Edgar Allan Poe, Stefan Zweig et surtout La Sonate à Kreutzer, rare nouvelle de l’auteur russe Tolstoi.
Et non sans un brin de provocation, Irène Frain déclare que le plus grand auteur de nouvelles est certainement Shérazade. Chacune de ses aventures est une nouvelle à part entière.

La répartie et la bonhommie de Marc Levy surprend le côté de l’auditoire qui n’a pas l’habitude de se jeter sur son dernier opus.

Mais c’est à Maxime Chattan que revient la meilleure conception du thème de la soirée : “une nouvelle, il faut enlever le gras! Pour un roman, j’autopsie un corps en entier. Pour une nouvelle, j’autopsie un organe seulement.”

Après la Master Class, séance de dédicaces et rencontres au premier étage, pour poursuivre l’échange avec les auteurs.

Marc Lévy passe une tête et puis repart. Ce jeu du dialogue avec ses lecteurs ne lui plait sûrement plus.

Irène, Françoise, Maxime et Joël, quant à eux ne boudent pas leur plaisir de partager avec leurs lecteurs.
Françoise Bourgeois nous avoue qu’elle aurait aimé écrire un blog. Sur quoi? lui demandons-nous. Réponse: “mes coups de gueule!”, dans un éclat de rire. Mais elle a toujours craint que le temps lui manque.

De son côté, Joël  Dicker s’autorise ce qu’il ne fait sans doute jamais sur son livre: La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert. C’est à dire des dédicaces dessinées. De futurs collectors très certainement.

Quand nous nous rapprochons d’Irène Frain, l’auteure partage avec jovialité son histoire, et surtout celle de son prénom.

Autre surprise, Maxime Chattam prend le temps du dialogue avec chaque lecteur venu à sa rencontre. Avec nous, il parlera de sa passion récente pour Ron Mueck qu’il a découvert à la Fondation Cartier, tout en s’intéressant à notre blog:”envoyez-moi l’adresse via Twitter!

On parle idées. Comment viennent-elles? Il dit s’en vouloir parfois de perdre 2 heures de sa vie à cause d’un mauvais film. Tout en ajoutant: “mais le plus étonnant c’est que tout me stimule même les pires films peuvent avoir des résonances 6 mois, voire 1 an plus tard.

Les 5 nouvelles inédites de Maxime Chattam, Marc Lévy, Françoise Bourdin, Irène Frain et Joël Dicker sont à retrouver sur le site Samsung.

Share

Exposition: Rudy RICCIOTTI, ARCHITECTE inspiré et déroutant à La Cité de l’Architecture

Grande gueule, provocateur, macho, hors norme, animal…
Ce que l’on peut percevoir de la personnalité de l’architecte Rudy Ricciotti à travers les médias peut surprendre, voire dérouter.

Ce constat ne doit pourtant pas nous détourner de la valeur de ses nombreuses réalisations.
La dernière en date a marqué le coup d’envoi de l’événement Marseille Provence 2013 avec l’ouverture en avant-première du MuCEM que l’architecte a conçu non sans quelques prouesses techniques.
Le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée apparaît comme une sorte de vaisseau perforé, organique, posé en dessous du niveau du port. Conçu sans joints de dilatation alors qu’il est sur une zone sismique, il est un vrai défi architectural qui n’a pas manqué de faire réagir les marseillais.
Alexandre Goulet, un des scénographes de l’exposition Ricciotti, architecte actuellement à la Cité de l’Architecture se souvient du commentaire d’un visiteur découvrant l’édifice: “Marseille a retrouvé de l’honneur !
En cette journée particulière, Ricciotti n’a pas caché son émotion devant le premier accueil réservé par le public.
Émotion rare pour cet homme qui se dérobe le plus souvent.

Que nous réserve donc cette exposition à la Cité de l’Architecture?
Une sélection de 30 projets autour de 4 thématiques fortes ayant ponctué la carrière de l’architecte.
Dans cet ensemble, aucun plan de créations, ni de maquette de travail ne viennent tirer le regard vers l’infini petit.

Les pièces exposées, les tirages photos se déploient comme autant de preuves qu’esprit audacieux les a initiés.
Ricciotti pousse les techniciens à aller au delà de leurs limites” précise le scénographe.
Ce propos donne encore plus d’ampleur aux prototypes et aux autres éléments que l’on peut découvrir. Ils sont des indices et de traces des recherches accrues poussées par les équipes sur la matière.
Une matière que le concepteur aime tant travailler.

Le département des Arts de l’Islam au Musée du Louvre, le Centre chorégraphique national Preljocaj à Aix-en-Provence, le Musée Cocteau à Menton.
Chaque nouveau projet est une nouvelle expérience pour ses collaborateurs qui ont parfois bien du mal à se projeter face au caractère parfois irréaliste de certains grands projets.

Et ce qui étonne avant tout, c’est le caractère lumineux des bâtiments. Le concepteur n’aime rien tant que de jouer avec le soleil et ses nuances.

C’est intriguant aussi. Il n’est pas toujours évident de comprendre l’enjeu de telle pièce ou prototype quand nous n’avons pas la chance d’être accompagné  par un guide dans ce parcours épuré.

En complément de cette exposition, le film de la réalisatrice Laetitia Masson projeté en fin de parcours donne quelques clés sur la recherche incessante de Ricciotti.

Pour l’anecdote, l’architecte voulait intituler l’exposition: “Ricciotti, architecte provençal“. Un pied de nez à l’establishment parisien qui l’accueille pourtant avec cette exposition manifeste. La conception même de cette dernière ne s’est pas faite sans douleur. Alexandre Goulet nous confie que les dernières photographies sont arrivées une semaine avant le vernissage et que les projections photos ont été finalisées la veille.

 Un regret persiste pourtant, pour l’équipe chargée de la scénographie et le commissaire d’exposition: ne pas avoir pu montrer certains des plus beaux éléments de construction. La majorité a été détruite, comme un prototype spectaculaire placé dans les douves du Musée du Louvre ayant servi lors des travaux pour l’aile du nouveau Département des Arts de l’Islam. Mis au rebut à la fin du chantier.

A la fin du parcours, le visiteur peut se demander, comme nous, quelle a été la réaction de l’architecte face à cette exposition. La réponse: “Ah c’est bien!“. Peu habitué aux compliments, il préfèrera toujours le silence quand tout va bien mais ne se privera pas de “gueuler” quand ça n’ira pas.

Un personnage complexe donc, mais dont les projets ne peuvent que réveiller notre imaginaire, réinventant notre rapport à l’urbain et à la création contemporaine.

 Exposition RICCIOTTI, architecte
jusqu’au 8 septembre 2013

Lundi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 11h à 19h 
Nocturne le jeudi jusqu’à 21h

à La Cité de l’Architecture et du patrimoine
 1 Place du Trocadéro et du 11 Novembre
75016 Paris

Commissaire : Francis Rambert, avec Christine Carboni et Martine Colombet.
Scénographie et graphisme : GCG architectes (Alexandre Goulet, Olivia Charpentier, Dev Gupta) avec Félix Bulcourt, designer et Clarisse Podesta, graphiste.

Share

PHOTO DU MOIS #14 : l’eau

Chaque mois, les bloggers et bloggeuses qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème.
Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Pour ce mois, le thème est: l’eau.
Et à Paris, les beaux jours de retour, tous les regards se tournent vers la Seine.
Apercevant cette péniche approchant, j’ai pensé à la photo de Willy Ronis, La Péniche aux enfants, datant de 1959.
Le célèbre photographe s’était alors penché au dessus d’un pont parisien et avait découvert deux enfants jouant dans la cale de la péniche.
Il avait juste eu le temps d’un déclic pour immortaliser une scène, poétique.

Vous ne trouvez pas que cette péniche 2013 ne manque pas de charme au milieu du fleuve parisien ?
La noirceur de son chargement offrant un contraste parfait entre l’eau et le ciel.

Surfez pour découvrir toutes les autres propositions à travers les blogs participants :
Chat bleu, La Nantaise, scarolles-and-co , Cekoline, WolverineZaza, Karoll art, LaureThalie, Alban, LisaDeParis, Petite Cuillère CharentaisesCocosophie, Nie, Akaieric, Viviane, Carole In Australia, Claire’s BlogLavandineOriIsaquarel, La Fille de l’Air, GuillaumeXavier Mohr, Calamonique, Louiki, Sephiraph, Caro JulesetMoaA bowl of orangesUne niçoiseELes voyages de Seth et LiseMeyiloGilsoubTestinauteLaulineaJosiane, Angélique, Emma, Céline in ParisRenepaulhenryJulie, Hypeandcie, Les bonheurs d’Anne & AlexFrédéric, Isa ToutSimplement, Lucile et Rod, Raphaël, Alexinparis, CocoEl PadawanJ’adore j’adhèreDame SkarletteMclwKrn, Champagne, Stephane08Xoliv’A’ichaCaterineflechebleuSolveigLa Messine, Christelle, Galinette, La voyageuse comtoiseCricriyom from Paris, La Papotte, Ferdy Pain D’épice , Cathy, BestofavaChristeav, N, ChristopheDelphineFLouisiannePilisiEurydice
Filamots
AnneLyonelkCherrybee, Leviacarmina, La Flaneusemagda627, Mamysoren, Happy UsBiGBuGS, Kob, Caro from London Tambour MajorL’AzimutéeDjoulNickyHomeos-tasieTuxanaDr. CaSoMThe MouseThib, Carnets d’images, Agrippine, Giselle 43, Photo Tuto, Fanfan RaccoonCarnet d’escapades, Sinuaisons, Hibiscus, Un jour, une vieMarmotteMimireliton, Karrijini, CaraArwenCath la CigaleM.C.OFrançois le NiçoisAlice Wonderland, La Parigina, Lau* des montagnesLes voyages de LucyGizehMorgane Byloos Photography, The Parisienne, AkromaxBlogoth67VioletteCaroline, Ava, Laurent NicolasChloé

Vous êtes férus de « pictures » et souhaitez participer à La Photo du Mois ?
VITE connectez-vous sur Facebook et rejoignez-nous.
Une question ? Contactez Anne

Share

DE SI TENDRES LIENS de Loleh Bellon, mise en scène de Benjamin Castaneda au Théâtre Darius Milhaud Paris

Belle découverte au Théâtre Darius Milhaud d’une auteure sensible: Loleh Bellon. Portée par deux actrices lumineuses, la pièce De si tendres liens scrute avec délicatesse la relation mère-fille sur plusieurs années.

Nous suivons ainsi les années d’enfance de Jeanne (Véronique Martin) dont les parents ont divorcé. Elle vit avec sa mère, Charlotte (Françoise Levesque). Il lui arrive de prendre le train pour rejoindre son père en week-end. Sa mère, elle, tente de masquer la solitude avec des petits instants de légèreté, de sorties qui la font rentrer tard. Elle refait sa vie avec un homme.

Ce semblant d’équilibre se trouvera bouleversé par la Seconde guerre mondiale.
Après tout s’accélère, le départ de Charlotte aux États-Unis, l’émancipation de Jeanne.

Les temporalités se chevauchent comme pour mieux éclairer les failles, les petits maux de l’existence et les variations de tonalité au sein d’une relation familiale.
Jeanne, petite fille avec son ours renvoie à l’image d’une mère affaiblie avec l’âge. Les frasques passées de cette dernière rappelleront ceux de sa fille devenant grande.

La mise en scène de Benjamin Castaneda joue la pleine proximité avec ses actrices et la sensibilité. Pas de superflu dans cette proposition, aucune possibilité non plus pour les deux interprètes de jouer de tours de passe-passe émotionnels. Des indices en musiques et quelques accessoires pour nous éclairer sur la période où se situe l’action.

Tout est propice aux changements de sentiments tout au long de la pièce.
Baigne ainsi des moments de joie, de rupture et de douleurs. La partition d’une vie en sorte, mais avec l’attachement à une histoire et à un contexte.

DE SI TENDRES LIENS

de Loleh Bellon
mise en scène: Benjamin Castaneda
avec Véronique Martin et Françoise Levesque

du 21 avril au 9 juin 2013
Tous les dimanches à 15h 

Au Théâtre Darius Milhaud
80 Allée Darius Milhaud
75019 Paris

Share

HUMOUR : one woman show décapant de Bérengère Krief au Grand Point Virgule

Après s’être échauffée avec le “petit” Point Virgule du Marais la saison dernière, Bérengère Krief se tape le Grand depuis septembre 2012.
Avantages public: le spectacle gagne une bonne quinzaine de minutes et les genoux peuvent se déplier un peu plus !
Avantage artiste: un rideau rouge. Idéal pour se faire désirer pendant le rappel.

L’autre star de la série Bref, aux côtés de Kyan Khojandi, reçoit avec une fraîcheur non simulée dans cet ancien ciné devenu nouvelle scène de l’humour parisien. Et s’imaginer que chaque soir, elle rejoue avec une totale candeur, ce premier sketch décomplexé de la culotte est la preuve d’un réel talent.

Et ne nous voilons pas la face plus longtemps. Ce petit bout de blonde nous ferait presque oublier une autre comique lyonnaise: Florence Foresti. Car Bérengère a un truc en plus. Un truc imparable.

Elle est a un sens inné de l’imitation. Que ce soit des vedettes télé comme Cristina Cordula (Nouveau Look pour nouvelle vie), et William Carnimolla (Belle Toute Nue); Laurent son meilleur pote gay ou encore un homme un peu trop sûr de sa masculinité.
C’est de la maîtrise parfaite de personnages, sans fausse note. Impressionnant.

Et dans sa ravissante robe cupcakes, qu’est-ce qu’elle balance !
A chaque situation, une solution imparable.
Vous avez un problème avec votre copine dépressive ? Envoyez-lui une grosse tacle dans la gueule.
Un dragueur relou ? Et un plan répartie de la mort à mettre en pratique dès la sortie du théâtre.
Vous êtes passionnés de l’Amour est dans le pré ? Conseil: accrochez-vous à votre siège.

Faut savoir aussi qu’avec Bérengère, vous ne regarderez plus les Schtroumpfs, Batman et Robin, Tintin et Milou ou François Hollande comme avant. Surtout si vous associez ce dernier avec Emmanuelle Béart.
Parole de bloggers !

Bérengère Krief, cette fille-là, elle est vraiment plus forte que ton meilleur pote !
Pas vrai Jérôme ?

Bérengère KRIEF

one woman show !

du mardi au samedi à 20h

au Grand Point Virgule
8 bis rue de l’Arrivée
75015 PARIS

Textes : Bérengère Krief et Grégoire Dey
Mise en scène : Grégoire Dey
Collaboration artistique : Nicolas Vital

Share