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CONCOURS 2 places à gagner pour la pièce L’ETUDIANTE ET MONSIEUR HENRI au Petit Théâtre de Paris

C’est la rentrée théâtrale à Paris et l’équipe d’United States Of Paris est heureuse de vous proposer de gagner deux places pour la pièce L’étudiante et Monsieur Henri, portée par un monstre sacré du théâtre français: Roger Dumas.

Dans le tumulte des nouvelles pièces à l’affiche cette saison, cette œuvre originale est l’une des plus jubilatoires.

Pour tenter de gagner 2 places pour la représentation du mardi 2 octobre 2012 à 21h, répondez à la question suivante:

Quelle pièce interprétée par Roger Dumas a été chroniquée sur notre blog la saison dernière? Indice

Envoyez votre réponse par mail avec vos nom et prénom à: usofparis@gmail.com

Le ou la gagnant(e) des 2 places sera tiré au sort parmi les bonnes réponses et prévenu par mail.

Jeu terminé. Bravo à Pauline!

Petit théâtre de Paris
15, rue Blanche
75009 Paris

Merci à MOTEUR!
et
Jeux concours gratuits

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WE LOVE GREEN Festival – dimanche – Electric Guest, Cody ChesnuTT, Breakbot & C2C

Dernier jour d’euphorie green au Parc de Bagatelle.

Première séquence à sensation avec la tentative de soulèvement d’une Smart mal garée, bloquant une navette We Love Green bondée.
Avantage pour la voiture pourtant légère, qui a résisté aux assauts de jeunes hommes motivés à en découdre.

Pendant ce temps, de jeunes filles content fleurette avant l’arrivée de La révélation du festival.

Mister Cody ChesnuTT a fait groover les festivaliers de sa voix tutoyant les montées aériennes d’un Marvin Gaye, couplé au charme d’un Lionel Richie mixé à Lenny Kravitz.

En véritable show-man l’artiste a sauté dans la fosse pour communier avec le public.
D’une générosité rare, les beautiful people ont fait la rencontre du week-end avec un chanteur doué des plus beaux accords rythmiques.

Changement d’ambiance et de visages aux premiers rangs. Avec l’arrivée de groupies prépubères toutes préparées au charme d’Asa Taccone, leader du groupe sensation-du-moment: Electric Guest.

Passons rapidement sur une faute de goût vestimentaire, vite rattrapée avec la chute de cette veste au bout du 3e titre.

Ce qui impressionne avant tout le trentenaire électro-pop présent en nombre dans le public: c’est le plié de genoux exceptionnel du chanteur. Capable de belles acrobaties et surtout de chanter les genoux à une main du sol, Asa, a le rythme qui lui parcourt le corps en son entier.

Sensual healing
Jumpons dans la nuit, pour faire la rencontre d’un DJ qui a fait les belles heures du coming next du Grand Journal: Thibaut Berland aka Breakbot. Sur scène, un artiste chevelu et masqué par la pénombre, caché derrière sa platine bouche.

Un mix entre Daft Punk – dont il cite quelques accords – et la dégaine d’un Sébastien Tellier.

Et en dessert, vous prendrez bien un bon coup de C2C à la place de Charlotte Gainsbourg qui a lâchement déclaré forfait dans la semaine?

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Petit Théâtre de Paris: L’ETUDIANTE ET MONSIEUR HENRI avec Roger Dumas – PROLONGATIONS

Vieux cabot!
Nous avions quitté Roger Dumas, la saison dernière, sage et complice dans la pièce Je ne serai pas au rendez-vous. Cette rentrée, nous le retrouvons en double de Tatie Danielle, dans L’Etudiante et Monsieur Henri.

Mauvais esprit, envie d’en découdre avec la jeune génération et son entourage proche, Henri, 78 ans, vit seul. Jusqu’au jour où il reçoit la visite d’une étudiante toulousaine en quête de la perle rare: une chambre pas chère à Paris.

Après un dialogue intense, sous tension et un questionnaire désopilant, Henri finit par accepter de partager son domaine privé, sous la pression d’un fils inquiet pour sa santé.

Va débuter alors une colocation savoureuse et le plan machiavélique et jubilatoire du retraité pour forcer la jeune fille a séduire son fils. Car, stupeur: il ne veut plus de sa belle-fille, véritable grenouille de bénitier, car dit-il, les optimistes le fatiguent!

A partir d’une situation simple, Ivan Calbérac, réalisateur du film Irène et auteur de théâtre, tisse de la dentelle autour de ce patriarche dont le sale caractère et les salves sont hilarantes. Le râleur et vieil homme aigri nous apparaît pourtant touchant au fil des bons mots.

Dans le public, un spectateur souffle à sa voisine: “il a 80 ans!“. Il ne s’agit plus du personnage mais bien de l’acteur dont il est question. Un Roger Dumas exceptionnel de malice, qui fait le nouveau pari de jouer une pièce originale.

A ses côtés, la jeune première, Claudia Dimier, révèle un jeu subtil et le couple improbable formé par Sébastien Castro et Lysiane Meis est un vrai régal.
Ne cédant jamais à la caricature, l’auteur nous offre d’un côté un fils comptable, pas doué pour le bonheur car étouffé par la personnalité du père et de l’autre, une épouse, dévouée aussi exceptionnellement excessive que naïve.

“A 40 ans, on est responsable de la tête qu’on a!”
Les répliques fusent, aucune baisse de régime en vue; la mise en scène de José Paul ne manque pas d’atouts pour donner du corps à ce bijou d’écriture.

L’étudiante et Monsieur Henri
au Petit Théâtre de Paris

Du mardi au samedi à 21h
Samedi à 17h et dimanche à 15h

15, rue Blanche 75009 PARIS

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WE LOVE GREEN Festival – samedi – Camille, Beirut, Klaxons et Micachu & The Shapes

Deuxième journée de musique au Parc de Bagatelle.

Alors que les sonorités des anglais de Micachu & The Shapes surprennent plus d’un festivalier.
Certains ont déjà fait le choix des charmes gastronomiques que We Love Green propose.

La qualité des prestations est donc aussi à trouver côté assiettes. Pas de grosses plâtrées de nouilles, pâtes ou autres tartiflettes, de pizzas indigestes ou de burgers dégoulinants que l’on peut trouver à Rock en Seine ou aux Eurockéennes de Belfort.

Dans le Parc de Bagatelle, nous avons droit à de fines propositions. Salade tout tomate, tartes salées, soupe de concombre menthe, ou autres fromages goûteux.
En échange de plusieurs jetons recyclables, seule monnaie autorisée sur le site, vous aurez droit à un large choix de produits.

Let us introduce you: la tarte salée blettes et chorizo du restaurant Les 400 Coups.

Et côté dessert, céderez-vous au carot cake sans gluten de La Guinguette d’Angèle?

Dans la catégorie tatouage original, l’équipe souhaite partager sa découverte. Une carte du monde sur avant-bras. Fin et discret. Une belle invitation au dépaysement.

Reprise des réjouissances sonores avec Camille qui marque son engagement écolo avant d’entrer sur scène.
La chanteuse choisit, en effet, de mettre en lumière une association de préservation des semences.

Le couché de soleil illumine le teint de la chanteuse à son entrée sur scène. Pieds nus, elle se lance dans un tour de chant sans artifice.
Habituée aux jeux de lumière lors de ses concerts en salle, l’artiste joue de sa voix tout en délicatesse et nuances.

Camille – Strike a pose!

A l’invitation de la chanteuse espiègle, un couple d’amoureux se forme avec deux régisseurs scéniques lors de la chanson: La France.

A noter la séquence décalée qui s’est jouée au premier rang de la fosse.
Aux premières notes de “Ta douleur“, une nuée de photographes et cameramen est venue mitrailler ferme la chanteuse tout en proximité avec ses 3 musiciens.

Tombée de la nuit sur le Parc et nouvel univers musical avec le Beirut.
Le sex-appeal de cette soirée a quelque peu baissé d’un niveau avec les 6 membres du groupe mais les échappées sont joyeuses.

Les airs de fanfares procurent toutes vibrations aux festivaliers commençant à se couvrir.
Au bout de 4 titres, un papa vient récupérer ses filles au milieu du public pour les ramener à la raison.

Le titre phare Santa Fe en point d’apothéose pour un tour de chant plutôt sage et raisonnable.

Mais c’est sans compter l’énergie juvénile de Klaxons, tout en force et électro dense.

La suite dimanche pour We Love Green avec: Herman Dune, Electric Guest, C2C, Cody Chesnutt et Breakbot

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Photo du mois #6 : Jeux de mains

Chaque mois, les bloggers et bloggeuses qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème.
Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.

Cette fois c’est du côté du Palais de Tokyo, lors de la Triennale très précisément, que nos deux se sont fixés. Une séquence joyeuse jouait un pied de nez audacieux face à des oeuvres déroutantes, un peu trop prétentieuses ou carrément hors jeu.
Un rayon de soleil est venu rajouter son grain de sel pour cet effet de perspective.

S’il vous plait, ne nous demandez pas le nom de l’artiste. Nous l’avons égaré en route.
Peut-être se reconnaîtra-t-il sur cette page.

Pour découvrir toutes les autres propositions, surfez sur les blogs et partagez vos commentaires:

El Padawan, Viviane, DorydeeMarmotteLaGodicheGilsoub, Agrippine, Une niçoise, Mgie les bons tuyaux, Tambour MajorLesegarten, Emma, Céline in ParisCherrybeeDreamteamLouikiTestinauteDr CaSoLhiseMarianneBatilouOryannMLa PapoteN, Karrijini, Laurent NicolasLes petits supplices !François le NiçoisAkaiericCessna, oui !Stéphie&lesCacahuètes100driiineDame SkarletteLes voyages de LucySébastienLost in LondonCarnet d’une RéunionnaiseJ’adore j’adhèreLe Mag à lirejen et dam, Melting Pot, La Fille de l’Air, AnneGizeh, Sephiraph, Lucile et Rod, VioletteCarole In EnglandCynthiaPilisiDelphineF, Titem, Ava, NickyM.C.OArwenStephane08BerliniquaisJean Wilmotte, Champagne, Anne Laure TPat Québec, Véro Beramelo, Vanilla, Alice WonderlandLisa adore, Mamysoren, Un été Sans Fin , LavandineCélianoLes voyages de Seth et LiseOù trouver à Montréal ?, Cathy, FilamotsELa MessineBestofava, Leviacarmina, The MouseCocoCaro, Sophie Rififi, LaureAnnickNathalieClara, Manola, Café créole, Carnets d’images, Lo, Elapstic, A&G, La Parigina, Alban, La Nantaise, La Flaneuse, Olivier, Skipi, Anita, Cocosophiemagda627, Nataru, Galinette, Les zinzinsChris et NanouLouisianneNarayan, Tsuki, Kyoko, Kob, LaFamilleD , Ori, Un jour une rencontre, CaraFanfan RaccoonLyonelk, Hibiscus, Maïder, David et MélanieCricriyom from ParisAndré(eric)FernandesCindy Chou, Escapade en Tunisie, Renepaulhenry, Vickie in the sky, Xoliv’AlexanneSinuaisonsXavier Mohr, Cekoline, KrnFrédéricLaurianeMistinguettAnneSoPhotosAnne-CécileGuillaumeBlogoth67DanMon p’tit boudoir.

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Une question ? Contactez Olivier

 

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WE LOVE GREEN Festival – vendredi – Norah Jones, James Blake, Kindness et Django Django

Parc de Bagatelle. Paris. Vendredi fin d’après-midi et derniers jours d’été.
Deuxième édition du Festival We Love Green.

Alors que certains n’ont toujours pas compris où se trouvait l’arrêt pour la navette gratuite, non VIP à la sortie du métro, d’autres festivaliers étaient arrivés à l’heure pour le premier set avec le groupe guilleret et électro Kindness.

Le leader, Adam Brainbridge impressionne par son déhanché et sa longueur de cheveux.
Alors qu’en fin de concert, il s’offre une danse-bain de foule très champêtre, une image pourtant nous dévie de son charisme. Celle de l’une de ses choristes.

Dans le public, quelques prémices à l’automne qui nous rafraîchit déjà le cou, avec une collection de bonnets.

 L’attente de la déflagration Django Django est palpable parmi les festivaliers. Les quatre membres du groupe au dress-code parfaitement homogène emporte les festivaliers.
C’est rugueux, nerveux et révélé.

Django Django band music singer concert show paris We love green festival Bagatelle

Il n’y a pas que des jeunes filles en fleurs au We Love Green Festival. Les garçons savent aussi partager un peu de légèreté capillaire pour séduire leur belle.

21h. Norah Jones entre en scène, discrète pour présenter son dernier opus Little Broken Hearts. Sa timidité est troublante, adressant quelques sourires sur les instru.
Son charme ne tarde pas à réchauffer le coeur des amoureux. Mais l’exubérance des groupes précédents a du mal à se faire oublier totalement.

On attendrait un peu plus d’audace. Reste un charme délicieux. Une silhouette aux couleurs en accord parfait avec l’événement du week-end.
Et quelques tubes enchanteurs: Chasing Pirates, Miriam…

La suite, samedi avec Camille, Klaxons, Beirut, La Femme.

On vous a prévenu que Charlotte Gainsbourg avait annulé sa venue dimanche?

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Humour : CONSTANCE – la princesse devient mère de famille à la Comédie de Paris PROLONGATIONS

“Et Dieu créa Constance.” Thank God!

Après Je suis une princesse bordel, Constance, la révélation de la jeune scène comique et de l’émission On n’demande qu’à en rire de Laurent Ruquier est à l’affiche de la Comédie de Paris, avec Les mères de famille se cachent pour mourir.

Que ça soit dit: “Les moches n’ont pas le monopole de l’humour.”
La preuve avec Constance, qui nous revient toujours plus glamour et démoniaque avec un second spectacle sous forme de galerie de portraits.
Des visages de femmes tous plus insensés les uns que les autres.

Fini cette fois, les grosses cuillères de Nutella en pyjama et les baguettes magiques.
Mais pour autant pas de maturité en vue. Non. La jeune humoriste revendique une insolence d’adolescente. Un étendard porté par une fougue désarmante.

Constance a pris la place laissée vaquante par Julie Ferrier, celle d’une performeuse capable des plus grands sauts périlleux pour atteindre sa cible: vous charmez jusqu’à vous faire oublier toutes ces filles fades que vous avez rencontrées dans votre petite vie.

La jolie princesse plaintive est donc devenue une femme au foyer gémissante, qui finit par être raisonnable, un peu trop d’ailleurs. Si bien que la bienséance finit par se fissurer pour ne laisser entrevoir que la face obscure des travers les plus hilarants de ces figures féminines à double tranchant.

Le talent de Constance est de savoir malmener avec merveille les plus beaux clichés qui ont la vie dure sur la gent féminine. Court-circuitant l’ensemble de petites trouvailles jubilatoires. Comment ne pas être séduit par Cynthia?  Sidérante ingénue, qui propose un cours d’éducation sexuelle accéléré à une classe de collégiens.

Sensations fortes en vue également quand la belle se transforme en employée de bureau mal fagotée, un verre de lunette opaque, mug à la main. Dans la salle, une jeune spectatrice lance à sa voisine: “c’est vache”. Ça l’est forcément quand vous trouverez à ce personnage une ressemblance avec votre boulangère ou gardienne d’immeuble, ayant pour rictus nerveux un maladroit: “Voilà voilà“.

 Pour le moment, aucune chienne de garde n’est venue réclamer un droit de réponse à cette jeune fille effrontée qui balance un sacré coup de vieux à l’humour de grand-mère Roumanoff.

Attention toutefois à ne pas vous endormir sur vos lauriers et à ne pas rire frénétiquement pour un rien. Car chaque soir, Constance part à la recherche de son “chaton”. Ayant croiser son regard lors de sa quête, la minute qui dure une éternité n’est que frissons et sueurs froides.
Aux dernières nouvelles, Jason, le chaton de mercredi dernier ne s’est toujours pas remis de sa prestation.
Et si la prochaine fois c’était vous?

Constance: Les mères de famille (et les chatons) se cachent pour mourir 
à la Comédie de Paris
42, rue Pierre Fontaine 75009 PARIS

Reprise pour cause de succès!!!
Du mardi au samedi à 21h30

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Evénement Zep, 400 dessins chez Arts Factory, Galeries Kamel Mennour et Arludik en vernissage le Jeudi 6 septembre @Paris

Le jeudi, Paris est ultra vernis.

Retour de vacances oblige, de nombreuses galeries ont choisi le jeudi 6 septembre pour présenter leur exposition de rentrée.
Le blogger, être humain anormalement doué d’une curiosité illimitée, va devoir trouver un plan d’attaque affuté s’il souhaite livetweeter et blogger sur l’actu artistique toute récente.

Petite sélection de la rédaction d’United States of Paris :

Zep passionnément à la Galerie Barbier et Mahon

Carton d’invitation vernissage exposition ZEP Passionnément

Le dernier album des aventures de Titeuf, A la folie, est en vente depuis le mois d’août. L’occasion d’une présentation exceptionnelle de planches originales de son auteur.
Exit la Galerie Bd Artistes de la rue Condorcet. Place à la Galerie Barbier et Mahon qui frappe un nouveau coup de maître après un vernissage royal avec les têtes d’affiche de la BD actuelle.

Cette nouvelle expo va faire le bonheur des spéculateurs qui ont décidé de banquer sur l’action Zep qui ne devrait pas perdre de valeurs d’ici les prochaines années.

Les autres, moins fortunés, pourront se contenter de deviner quels dessinateurs seront présents à la soirée. Un trombinoscope réel des plus beaux crayons de la BD. Et en prime, un catalogue en édition limitée signée de l’artiste en vente.

Enki Bilal fera-t-il l’honneur de sa visite ?

Vernissage le jeudi 6 septembre à partir de 19h00 en présence de l’artiste.

Galerie Barbier et Mahon
10 rue Choron 75009 Paris
Expositio jusqu’au 10 octobre 2012

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United Dead Artits – 400 dessins à vif par 69 artistes @ Arts Factory

 

C’est La Galerie itinérante que l’on suit jusqu’à Nantes et que l’on pourrait pister jusqu’à Vénus.

D’une part pour les ambiances bon enfant, conviviales de ses soirées d’ouverture. D’autre part, par les mille et unes découvertes que l’on y fait à chaque rendez-vous.

Les stars d’Arts Factory seront présentes grâce à l’invitation du dessinateur et éditeur Stéphane Blanquet. De l’irrévérencieux et attachant Tom de Pékin, au cultissime Loulou Picasso, En passant par des petits nouveaux subversifs: George Tourlas, Namio Harukawa ou encore Ion Birch.

Bref 69 artistes. Vous trouverez bien une œuvre à la hauteur de votre bourse.
Chips, vins en cubi et fraises Tagada en apéro. Vous êtes prévenus, l’ambiance est décontract!

Vernissage le jeudi 6 septembre de 16h à 21h, en présence d’une brochette d’artistes.

Arts Factory @ Galerie Lavignes-Bastille
27, rue de Charonne 75011 Paris

Expo du 7 septembre au 6 octobre 2012
Du mardi au vendredi : 12h30 à 19h30. Le samedi de 11 à 19h30

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Grégory Mardon, dessinateur de bande dessinée @ Arludik

 

Direction d’Ile Saint-Louis pour croiser, au hasard, le commissaire-priseur Pierre Cornette de Saint-Cyr ou Michel Edouard Leclerc, deux fins passionnés de 9e art qui ont leurs habitudes chez Arludik.

Les invitations sont en tout cas lancées pour l’expo rétrospective de l’artiste Grégory Mardon. Auteur du récent Cycloman, réalisé avec Charles Berbérian, ce jeune dessinateur talentueux reconnu pour les albums Le dernier homme ou Les Poils, a donc les honneurs d’une première exposition dans ce décor qui a vu passé de grands noms comme H.R Gigher ou feu Moebius.

Les plus : l’accueil charmant de Diane, les discussions qui se poursuivent sur le trottoir et les punchs avec ou sans alcool.

Vernissage le jeudi 6 septembre de 18h30 à 21h30, en présence de l’artiste.

Galerie Arludik
12, rue Saint-Louis en l’Ile 75004 PARIS

Exposition jusqu’au 22 septembre 2012

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Camille Henrot @ la Galerie Kamel Mennour

Liatris sec, choux de décoration, pétales de roses et tuyau en plastique
Dimensions variables

La question posée par l’artiste Camille Henrot est implacable : Est-il possible d’être révolutionnaire et d’aimer les fleurs ?

Le Che n’aurait-il pas préféré la compagnie d’une fleur plutôt que celle d’un cigare, s’il avait pu assumer à l’époque?

La curiosité étant insoutenable, il n’est pas envisageable d’attendre plus pour découvrir le fin mot de cette proposition artistique. Une bonne occasion de nous interroger sur la jeune garde de l’art contemporain.

Vernissage le jeudi 6 septembre de 19h à 21h30

Galerie Kamel Mennour
47, rue Saint-André des arts 75006 PARIS

Exposition jusqu’au 6 octobre 2012

La Vogue Fashion Night

Pour la 4e édition, les fashionistas ont rendez-vous avec un nouveau quartier.

Exit l’Avenue Montaigne et le triangle d’or. Et welcome au quartier Saint-Honoré.
Les maisons Gucci, APC, Miu-Miu, Anne Fontaine ou encore Zadig & Voltaire vous réservent des lives fashion surprenants.
Parmi les fidèles, citons tout de même Chanel qui a le bonheur de suivre le nouveau parcours grâce à ses boutiques des Rues Cambon, Royale et Faubourg Saint-Honoré. Ça s’appelle la classe, tout simplement.

Festivités à partir de 19h

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Expo: JOANA VASCONCELOS, l’artiste portugaise à l’épreuve du Château de Versailles

Après avoir systématiquement et lâchement râté toutes les expositions monographiques à Versailles – de Jeff Koons à Xavier Veilhan, en passant par Takashi Murakami et Bernar Venet – la fine équipe a attendu qu’une femme expose en ces lieux, pour enfin célébrer l’union de l’art contemporain avec l’histoire de France.

Force est de constater que la rencontre avec l’œuvre de Joana Vasconcelos est loin d’être anecdotique, surtout quand vous avez pris le temps d’oublier tout ce que la presse avait choisi de vous présenter.

Armé de votre seule patience pour affronter la foule, le visiteur venu pour les installations de l’artiste portugaise est à contre-courant des touristes qui l’entourent. Il ne s’arrête pas sur les premières salles relevant de l’histoire du lieu, ignorent certaines toiles anciennes pour ne chercher que le Saint-Grall.

Première confrontation : un cœur en suspension à l’entrée de la Galerie des Glaces. Alors que pour certains la simple vue de ce corridor fait de dorures enthousiasme, le spectacle de Corrazon noir d’un côté et rouge de l’autre offre un instant de contemplation à l’écart car le regard porté par les hauteurs.

Entre les deux cœurs, une paire de chaussures à talon composée de casseroles amuse. D’autant qu’elle rappelle l’affection de l’artiste indien Subodh Gupta pour les ustensiles de cuisine.

Après un couple de homards plutôt anecdotique, une vision impressionne la cornée : la salle de gardes accueillant deux statues de lion – les gardes – recouvertes de dentelle. L’imposant dialogue de ces deux bêtes silencieuses pousse à la contemplation discrète.

Un peu plus loin plus loin, revers d’une tapisserie. La lumière qui la frappe offre un troublant jeu de couleurs. Plus marquant encore que la dernière vision en bout de parcours.

Jeux de suspensions dans les salles où trois œuvres monumentales faites de tissus se succèdent. La lumière de la verrière au-dessus irradie les prises de vue. Le jeu de volumes, de couleurs rappellerait des tentures d’apparat, des textures d’un autre siècle, celui de Louis XIV.

Trouble face à toute recherche de sens. Le spectacle est avant toute chose ascensionnel, l’hélicoptère à plumes en est la preuve ultime.

Joana Vasconcelos

au Château de Versailles
jusqu’au 30 septembre 2012

Grands Appartements et Jardins

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Exposition PANORAMA au Centre Pompidou Paris : le peintre Gerhard RICHTER en 4 oeuvres

L’affiche vous intrigue depuis plusieurs jours, voire quelques semaines.
Vous ne savez pas tout à fait si le peintre Gerhard Richter joue dans un figuratif évanescent ou si sa palette artistique n’est vouée qu’à l’abstrait.

Pour vous inciter à rencontrer l’oeuvre de l’artiste allemand âgé de 80 ans, nous avons sélectionné pour vous 4 tableaux présentés dans le parcours de l’exposition Panorama au Centre Pompidou.

La toute première toile à avoir accroché notre regard fait partie de la série 6 panneaux verticaux (6 Standing Panes), réalisée entre 2002 et 2011. Ce tableau pris individuellement n’a donc pas de titre. Et pourtant à lui seul vous pénétrer un espace-temps infini de possibilités car dans le détail se dessine un paysage. Un paysage fait d’une foison de strates. Il y a comme un parallèle à observer avec les espaces composés par Salvador Dali. Ici, par contre, aucune forme figurative. Tout est dans la projection que peut faire le visiteur. Quel univers pouvons-nous inviter, imaginer à partir de cette proposition plastique forte?

Deuxième proposition. Cette Peinture abstraite, comme elle est dénommée par son créateur et peinte en 1992 est une huile sur aluminium.
Et ce détail a toute son importance dans la perception de la matière sur son support que l’on peut avoir en se rapprochant.
Car des griffures, éraflures et autres coulures naît un dialogue étrange et hypnotique avec la surface en relief.

Poursuivons avec Strip, impression numérique sur papier récente (2011) et absorbante. La sensation est intense et marquante. D’un procédé original à partir d’une de ses oeuvres, l’artiste a joué sur la division des couleurs via un logiciel informatique.
Le résultat, spectaculaire, tendrait à rendre le visiteur silencieux, pour le plus grand bonheur de ses voisins.

Détail de l’oeuvre photographié avec l’application hipstamatic

 


Pour finir et rassurer certains lecteurs sur la diversité de l’oeuvre de 
Gerhard Richter. Vous l’avez sans doute reconnue: il s’agit de Betty reproduite sur l’affiche de l’exposition. Un portrait troublant de la fille de l’artiste.
L’une de plus belles rencontres artistiques qu’il nous soit donné de faire car simplement impossible avec ce visage détourné, dérobé à tout échange.
Au seine de l’exposition, ce portrait apparaît presque comme un pied de nez attendrissant face à  des visiteurs fascinés.

GERHARD RICHTER

PANORAMA

Exposition jusqu’au 24 septembre 2012
Au Centre Pompidou / Beaubourg – Paris
de 11h à 21h
nocturne le jeudi jusqu’à 23h

A noter l’exposition satellite au Musée du Louvre
Jusqu’au 17 septembre 2012

Gerhard Richter, dessins et aquarelles de 1957 à 2008
Aile Denon, salles 9 et 10

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