CONCOURS Humour : Des invits à gagner pour Louis-José HOUDE au Point Virgule à Paris le 25 avril !

Besoin de vous détendre les zygomatiques ? L’équipe du blog vous propose un saut sans parachute de l’autre côté de l’Atlantique mais en restant sur la rive droite de Paris. Après avoir triomphé au Grand Point Virgule la saison dernière, Louis-José Houde, le Québécois qui asticote les clichés français, s’offre 9 représentations exceptionnelles à partir de cette semaine.

Ce comique aux 1 millions de spectateurs dans son pays – passionné de l’écrivain Philip Roth dont il conseille la lecture – ne va pas lâcher son accent pour nous. Bien au contraire !
Il va combler tous les amoureux de la gouaille outre-Atlantique pour croquer les scènes de la vie, partager quelques-uns de ses sketchs cultes ou nous balancer quelques jokes concoctées tout spécialement pour le public de frenchies.

CONCOURS !

 

Des invitations sont à gagner pour la représentation de ce vendredi 25 avril 2014 à 21h25. Vous pourrez ainsi découvrir qu’il n’y a pas les chanteuses à voix qui s’exportent bien !

Pour participer, envoyez-nous VITE votre prénom et nom (avec LJ Houde en objet) à: usofparis@gmail.com
Les plus rapides gagneront leur invit pour deux. Un mail de confirmation leur sera envoyé.

Dates limite limite de participation jeudi 24 avril à 14h

Bonne chance à tous et toutes !

Louis-José Houde
du mercredi au samedi à 21h25

jusqu’au 3 mai 2014

au POINT VIRGULE
7, rue Saint-Croix de la Bretonnerie 75004 PARIS

 

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DISQUAIRE DAY 2014 : The Doors & Metronomy en dédicace – Texas – Miossec & We have band en concert à la Gaité Lyrique

Grosse journée ce samedi pour le Disquaire Day ou Record Store Day (in english) à Paris avec course de fond pour trouver le 45 tours de Bowie, le maxi coffret live de LCD SoundSystem ou le picture disc christique de Asgeir, séances de dédicaces et concerts à gogo au Fargo, au Point Ephémère et à la HELLO™.

Vous étiez où samedi ? Un membre fondateur du band THE DOORS ait venu des States pour rencontrer son public français. A l’occasion de la sortie de son livre : The Doors, Les portes claquent aux éditions Le Mot et le Reste, John Densmore, le batteur du groupe mythique s’est offert deux bains de foule aux Gilbert Barbès et Saint-Michel. Un timing ultra serré pour approcher une légende de la musique, exceptionnel musicien mais aussi songwritter. Tous les âges étaient représentés.
Il y avaient les chasseurs d’autographes un peu collants et les autres, les vrais fans comme cette dame qui avait vu Jim Morrison “bouffi” lors de son dernier concert à Paris. Echange très rapide avec John qui prend pourtant le temps de serrer la main de chaque personne qu’il l’approche. Les équipes du Gilbert Barbès ne se remette pas d’une telle affluence.

Pendant ce temps, deux membres de Metronomy excitaient les djeunes au cours de deux séances de dédicaces. Des rencontres certainement épuisantes, le groupe ayant déclaré forfait un peu plus tard, via twitter, pour son live acoustique – totale exclu – à la Gaité Lyrique.

Au Point Ephémère, les concerts s’enchainent toute la journée et en entrée libre, svp. Un bon son du moment a capté notre attention Natas loves you, en tout début d’après-midi. Un groupe de frenchies qui a eu aussi les honneurs d’une édition spéciale Disquaire Day pour son single Skip Stones.

Après avoir fait le plein de belles trouvailles avec Grace Jones, la K7 audio de Breton – vintage à mort ! – le 33 tours de David Lynch – que l’on n’écoutera certainement jamais mais qui est un bel objet de déco -, un picture disc de London Grammar, nous prenons la route pour le concert de clôture de la journée à la Gaité Lyrique.

Plateau de choix et varié pour tout public avec Texas, Miossec, Perez, We have band et le DJ set de Hercules and the love affair.

Encore une fois, c’est Texas qui remporte la mise avec une Sharleen Spiteri qui déchaine le public. Les trentenaires et quadra s’étonnent au passage que le tube I don’t want a lover soit connu des plus jeunes présents devant la scène. La chanteuse mieux que personne sait impulser une complicité dès le premier titre, en l’occurrence Detroit, extrait du dernier album. 5 titres en acoustique et des fans avec la banane pour toute la soirée. Summer Son et Black Eyed Boy ne se sont jamais aussi bien portés qu’avoir cette tonalité inédite sur une scène Paris. Une vraie bonne redécouverte.

Il faut dire que l’on avait commencé la soirée mi-figue mi-raisin avec le chanteur Perez. Les textes ont démotivé certains auditeurs. Un couple a même quitté la salle excédé: “c’est quoi ces rimes pourries ? ” alors qu’un autre s’embrasse à grandes bouches. C’est vrai que “Viens embrasse-moi, sois pas comme ça” a de quoi refroidir nos émotions. Il y a pourtant un potentiel musical que l’on pourrait rapprocher d’un Lescop.

Retour en grâce de Miossec à la timidité maladive – son regard bleu à la fin d’une chanson cherchant l’assurance de ses musiciens ne trompe pas – mais au charisme intact malgré le poids de quelques excès.

Première chanson, On vient à peine de commencer, premier extrait du nouvel album Ici-bas, Ici même : on a du mal à reconnaître sa voix. On est plus près d’un Daniel Darc que de notre Christophe Miossec. Il faut juste un peu d’échauffement, la voix s’éclairci sur les titres suivants.

En sept titres live, on retrouve la poésie mélancolique de l’artiste, moins fougueux sur scène mais à l’orchestration plus assurée sans doute avec 5 musiciens à ses côtés. Les textes ne sont pas des plus heureux : comme avant, quand on sera crevé ou toucher n’est pas couler, mais les images évoquées sont fortes et universelles. Tonnerre de Brest nous rappelle les belles années et combien le chanteur nous avait manqué. Miossec est à suivre en tournée.

Quelques minutes après, autre style, avec les anglais survitaminés de We have band. L’electro pop dansante et trippante du trio est efficace. Le charisme de Darren Bancroft, le clavier-chanteur ne laissant personne indifférent.

La soirée se finira avec deux DJ set pour ceux qui ne veulent décidément pas rentrer chez eux.

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Humour : Louis-José HOUDE, retour du comique québecois à Paris pour 9 représentations au Point Virgule

Vite vite Louis-José Houde est à Paris à partir du 23 avril pour 9 dates seulement au Point Virgule ! L’humoriste québécois a épaté un million de spectateurs, de son coté de l’Atlantique.

Wake up l’Hexagone !”
La grisaille de Paris vous donne envie d’un bol d’air frais ? Voire d’un sérieux dépaysement ? Testez donc le pouvoir d’attraction de Louis-José Houde !

Tout d’abord, son accent va vous envoyer direct dans un autre espace. Et faut bien dire qu’à partir de cette semaine, va souffler un vent étranger revigorant du côté du Marais. Il n’est pas rare de croiser quelques-uns des compatriotes de l’humoriste devant les théâtres français où se produit l’artiste.

Des visiteurs que vous n’aurez pas de mal à repérer. Car saviez-vous que le Français et le Québécois n’ont pas le même rire ? C’est en tout cas, une des nombreuses découvertes que vous allez faire au cours de ce stand-up relevé, énergétique des plus grands moments du comique. Un best-of spécialement conçu pour Paris. On en demandait pas autant.

Notre voisine, américaine à Paris et francophile ne s’est toujours pas remise de la tornade scénique. Vous n’aurez pas le temps de respirer entre 2 histoires hilarantes et quelques bruitages sonores bien à lui.

Les sujets, ensuite, sont désopilants. On passe allègrement de Marco Polo, au rendez-vous avec une “blonde”, tout en faisant un retour à 180 degrés sur la bonne vieille K7 audio ou à Dolores O’Riordan, la chanteuse de The Cranberries avec qui il a pris l’avion.

Dernier point, si vous en avez marre de rire des autres. Rassurez-vous vous allez en prendre pour votre grade quand Louis-José viendra à parler des accueillants français et des incompréhensions que nous suscitons pour tout visiteur étranger.
Certains même en redemande, comme ce spectateur à la sortie, qui confiait hilare: “Il me fait trop rire quand il se fout de la gueule des Français, putain !ou Geneviève sur Twitter qui remercie le comique avec un trop beau :Merci pour ces fous rires, je suis “racké” des abdos !– désolé on n’a pas la trad.
Ça se passe de tout commentaire, vous ne trouvez pas ?

Notre conseil : ne vous laissez pas tromper par l’affiche un peu trop sage. Ce comique est, de l’avis des spectatrices dans la salle, plus beau en vrai qu’en photo. Nous vous laisserons le soin de comparer, en live.

Il y a déjà une date supplémentaire, mais il n’est pas prévu qu’il repousse son billet de retour pour les retardataires ! Alors faites vite !

Louis-José Houde à Paris jusqu’au 3 mai
du mercredi au samedi à 21h25

 

au POINT VIRGULE
7, rue Saint-Croix de la Bretonnerie 75004 PARIS

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COUP DE ♥ pour le dandy sensible : Julien Doré en concert aux Nuits de Fourvière à Lyon le 27 juin – CONCOURS des places à gagner

Le chanteur-dandy-sensible Julien Doré, apprécié tout autant des jeunes filles en fleurs que des trentenaires barbus (nous) et de leur maman (la mienne), affiche complet pour sa première fois au Théâtre Antique, dans le cadre des Nuits de Fourvière, le vendredi 27 juin. 

Julien Doré c’est plusieurs rendez-vous ratés pour notre équipe. Le dernier en date : les Folies Bergère sold out. Et pourtant, ses chansons nous prennent la tête, dans le bon sens du terme. Kiss me forever, Winnipeg… et son Paris-Seychelles qui n’a toujours pas fini de nous charmer depuis la première écoute.

Comme il le chante dans son dernier titre, On attendra l’hiver, “que c’est long d’attendre…”, mais, que ce sera bon de nous trouver enfin !

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À l’annonce de son nom dans le programme des Nuits, il était évident que la soirée en plein air sous les étoiles lyonnaises était taillée pour lui, pour toi, pour nous. L’euphorie sera contagieuse. Nous on sautille déjà derrière notre ordi.
Pas étonnant donc qu’en moins de 2 semaines, le beau trentenaire affiche complet. Les râleuses diront que c’est moins fulgurant que Stromae – archi comble le jour même de l’ouverture de la billetterie – mais tout aussi efficace que le groupe Portishead ou Damon Albarn en solo, autres têtes d’affiche du Festival.

Il est fort à parier que les dieux romains suivront de très près la performance endiablée de ce showman qui trace sa voie avec un talent sidérant. Aucun écart, ni même une faute de goût. Y’aurait bien ce bichon dans les bras et ce minou sur l’épaule. Mais c’est à croire que tout ce qu’il touche est doté d’une aura romantique et tendre. Certainement à cause des bras tatoués du chanteur, une imagerie entre force et vulnérabilité. Tout est assumé : la fougue, le kitsch et la chanson pour sa belle.

Forcément ça touche plus qu’on ne le pensait qu’au tout début, quand Julien bombait le torse en direct sur M6.

Ca ne doit pas nous faire oublier pour autant que la soirée est double avec le concert de Maissiat. Ca nous emballe aussi.

CONCOURS !
Concert de Julien Doré à Lyon le vendredi 27 juin 2014 à 21h30

 

Bonne nouvelle ! Blog partenaire des Nuits de Fourvière, nous avons 4 invitations (2×2 places) à offrir à toi, toi ou vous.

Pour cela, il suffit de répondre à la question suivante :
Quel artiste photographe est l’auteur de l’affiche des Nuits de Fourvière 2014 ? Indice

Envoie-nous ta réponse avec tes nom et prénom avec (Julien Doré en objet) à : usofparis@gmail.com

Un tirage au sort parmi les bonnes réponses déterminera les deux gagnant(e)s.
Ils recevront directement un mail leur confirmant leur lot.

CONCOURS TERMINE ! BRAVO à Émilie et Maguy !

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CHRISTINE AND THE QUEENS t’attend à la station Saint Claude avant la sortie de Chaleur Humaine

Sortie de Saint Claude, premier single incandescent de Christine and The Queens, annonçant l’album à venir Chaleur Humaine, le 2 juin.

Christine-and-the-Queens-chanteuse-concert-privé-live-galerie-Saint-Claude-single-album-Chaleur-Humaine-photo-by-United-States-of-Paris-Blog

De son propre aveux, n’en pouvant plus d’attendre depuis la sortie du studio – de l’autre côté de la Manche – Christine a réservé, ce lundi, une surprise à ses fans pour présenter Saint Claude en version chair et os.”

Rendez-vous est donné à 18h à l’arrêt de bus Saint Claude.
Boulevard Beaumarchais, lieu même où la chanson ait née. Christine et ses paillettes attend ses fidèles pour leur montrer le chemin d’une galerie où les attendaient posters au mur, micro, enceintes, ingé son et champagne pour un mini-concert très très privé et arty.

Attente fébrile des retardataires, une fois la petite foule arrivée au 7 de la rue. On reconnaît les Queens-danseurs de l’artiste parmi l’audience. Les œuvres de l’expo en cours n’en croient pas leurs cimaises d’une telle affluence.

Un journaliste évoque son interview fleuve de la chanteuse. Au total une heure, alors qu’il s’attendait à passer une vingtaine de minutes en tête-à-tête avec l’audacieuse. Réponse de son amie : “Oui mais elle avait des choses à dire !

Christine-and-the-queens-concert-privé-et-surprise-Galerie-Saint-Claude-single-album-Chaleur-Humaine-chanteuse-pop-photo-by-United-States-of-Paris-blog

Arrivée discrète de la nouvelle vedette de la frenchie electropop, obligée de toucher les épaules d’un fan étourdi, ne l’ayant pas vu arriver… sur lui. Les premières notes et premier couplet : “Souffle saccadé Voilà qui laisse deviner que tout se décide…”, le coeur s’envole avec la voix angélique de C&TQ.
On la sent rougir, peu habituée, sans doute, à une telle proximité avec ses fidèles. Le titre “beau à en crever” dixit Romain sur Twitter, préféré à West Coast de Lana Del Rey pour un autre auditeur, et simplement “fragile et envoutant” pour Camille, suspend le public. Certains en ont leur portable tout ému.

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L’artiste évoque la naissance de cette chanson. Une rencontre improbable d’un homme dans un bus. Un homme à la silhouette gracile et bien habillé, qui parlait seul. Elle est fascinée, presque charmée. Mais elle doit le quitter pour descendre à l’arrêt Saint Claude.

Au cours de ce court mais intense rendez-vous complice, elle en profite pour nous gratifier à nouveau de bons mots – un autre de ses talents – : “est-ce que tu sais que je suis myope ?

On enchaine sur un autre tube sensible Nuit 17 à 52. Pour le premier inédit, Science fiction, C&TQ propose “je vais danser parmi toi, toi et toi…”.
Au centre de l’attention, elle réalise soudain : “Tout le monde est très beau, ça me stresse !

Un deuxième et dernier inédit pour faire danser. On aimerait un bis. Mais son aplomb à nous inviter à boire l’emporte : “maintenant, je vais vous servir du champagne et du jus de fruits”.

Christine and The Queens et ses fans concert privé et surprise single Saint Claude galerie Album Chaleur Humaine photo by United States of Paris Blog

Depuis, Christine & The Queens est retournée à la HELLO™ pour sa résidence qui prendra fin le 18 juin, jour de son concert sold out.
Si tu n’as pas ta place, tu peux te rattraper en allant au Printemps de Bourges, Solidays, aux Vieilles Charrues ou encore aux Francofolies de la Rochelle !

Retrouve le portrait vidéo réalisé par la team ici –> Image de prévisualisation YouTube

 

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Musique : Interview de Cléa VINCENT pour son EP NON MAIS OUI – la nouvelle French Pop

Je retrouve Cléa Vincent devant le Pop In en fin de journée et Denis arrive en même temps pour lever le rideau de fer. Cléa a joué plusieurs fois dans la cave de ce bar, y compris lors des sessions libres du dimanche soir. Elle nous a accordé une interview qui lui ressemble : sincère, directe, légère et fantaisiste.

Cléa Vincent chanteuse singer EP Non mais oui Midnight Special Records Paris french pop music musique photo by Franck Juery

Cléa Vincent : Déjà, merci de m’avoir donné rendez-vous ici au Pop In. C’est vraiment un endroit important pour moi. C’est là que j’ai commencé : j’y ai fait mon premier concert en juin 2010. J’ai également participé aux scènes ouvertes du dimanche. C’est la première fois que je fais une interview ici, ce lieu évoque beaucoup de choses. Et tous mes potes artistes jouent là aussi : Kim [Giani], Natas Loves You, Baptiste W. Hamon, My Broken Frame. C’est plutôt en anglais, sauf pour Baptiste – même s’il avait commencé ici au Pop In avec des morceaux country en anglais – et plutôt pop indé. Le Pop In est comme une maison d’artistes, un repaire pour se rencontrer, monter des groupes. Le dimanche soir, pour les scènes ouvertes, tu peux avoir dix ou douze groupes qui passent à la suite ; ensuite il suffit de repérer les siens, ses frères, pour former sa petite famille. D’ailleurs, je me souviens qu’à la fin de ma première scène ouverte, Kim est venu me voir, et il m’a dit que ma musique lui faisait penser à Dick Annegarn, un chanteur belge qui est plutôt connu de nos parents. Ce n’est pas une référence évidente, et le fait qu’il me compare à ce chanteur que j’adore nous a permis de commencer à écrire des chansons ensemble très vite après cela.

Baptiste : Que penses-tu de l’étiquette « Gnangnan Style » [cf article de Libération] que certains voudraient te coller ?
CV : J’ai bien aimé que l’article mette l’accent sur la musique légère. Evidemment, ma musique est légère, je mets même un point d’honneur à ce que ma musique soit véritablement légère, easy, et un peu décalée. En revanche, les textes expriment des sentiments assez profonds. Alors « gnangnan » oui peut-être parce que je dis ce que j’ai sur le cœur. Après, forcément, si on compare la nouvelle génération French Pop à Jacques Brel et tous les chanteurs à textes, on écrit comme des brelles ! Mais on ne veut pas rivaliser avec cette scène-là. On est plus ouverts sur l’international. Les groupes qu’on écoute chantent en anglais. Alors on essaie probablement de mélanger nos influences : chanson française, musique anglo-saxonne, et musique brésilienne en ce qui me concerne. C’est clair qu’on ne fait pas du Edith Piaf !

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Magic t’a référencée dans les singles du mois d’avril et te compare à Lio et Chagrin d’Amour.
CV : Je trouve ces comparaisons très pertinentes ! Un tube comme Banana Split est bourré de sous-entendus, le texte est très provocateur. Un morceau comme Le Méchant Loup est un peu dans cet esprit-là : cela ressemble à un conte, une fable, mais un peu louche. Et puis j’ai une adoration pour Lio. Son histoire personnelle me touche beaucoup : son rapport avec sa sœur [Helena Noguerra], qui a été très présente quand Lio a eu des problèmes avec son ex-mari. Ce sont des filles très classes, avec beaucoup de profondeur.

Tu crois à un succès populaire de la French Pop dans les prochaines années ? Peut-être avec des groupes comme La Femme et Mustang par exemple ?
CV : Je souhaite de tout mon cœur que des groupes comme Mustang ou La Femme marche aussi fort que Stromae. J’ai vu Mustang à la Machine la semaine dernière, je les ai trouvés incroyables. Les textes sont magnifiques. Ils ont aussi beaucoup de charisme… Ça compte beaucoup le charisme. Le chanteur de Lescop est monté sur scène à un moment, et pareil. Il a une vraie présence, il a une gueule. Vraiment, ces gens-là m’impressionnent. Ce que je me dis aussi c’est que ces groupes sont assez jeunes, et que leurs amis qui peuvent être dans les médias vont finir par occuper des postes clés. En fait, c’est toute une génération qui va arriver et qui va probablement mettre la lumière sur ces nouveaux groupes et sur la French Pop. En tout cas, jusqu’à présent, je me reconnais dans aucun groupe qui passe à la télé. J’espère qu’il va y avoir une prise de pouvoir, un putsch (rires) de ces nouveaux groupes. Et ça commence à bouger : La Femme a obtenu une Victoire de la Musique cette année. Il y a vraiment une nouvelle scène pop française de qualité, de vrais talents, avec des groupes très attachants qui nous font un peu rêver, qui nous emportent.

Tu participais avec Mustang et The Pirouettes (entre autres) à la soirée Colette organisée le 14 février dernier, comment cela s’est-il fait ?
CV : Colette, ce qui les caractérise c’est l’avant-gardisme. Alors ils repèrent pas mal de groupes, parfois même des groupes étranges. Ils mettent un point d’honneur à prendre le risque de diffuser des formations parfois même « chelou ». Ils sont très sélectifs pour les artistes qui participent à leurs soirées. En ce qui me concerne, il y a trois ans, j’avais enregistré des reprises de bossa nova avec le label Midnight Special Records, et ils nous avaient intégré dans une de leur music box. Le Directeur artistique musical de Colette, qui est un type qui a les oreilles partout, hyper cultivé, a repéré le petit label de Victor [Peynichou, directeur du label Midnight Records] et il nous a découverts via ces reprises de bossa nova. C’est un vrai chercheur de groupes.

Tu viens d’achever une petite tournée européenne, c’était comment ?
CV : Ce qui est génial avec ce label, c’est qu’on est une toute petite équipe : on s’occupe ensemble de la production, de l’enregistrement, des tournées. Victor et moi-même avons donc tous les deux passé des coups de fil à des salles, à des programmateurs…, pour organiser cette tournée. Il y a un côté multi-task dans ce label que j’adore. Au final, on a tourné environ un mois entre février et mars, en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, et en France bien sûr, dans des équivalents Pop In en fait ! On a choisi des bars un peu comme ici, avec de la bière à foison (rires) et des groupes sympas avec lesquels on a partagé le plateau.

Une anecdote sur un concert au Pop In ?
CV : J’en ai même plusieurs des anecdotes, car le dimanche soir tu vois défiler un paquet de personnes ! Parfois, tu as des gens qui viennent et qui font des « performances », au lieu de venir chanter une chanson. Ça peut être bizarre, il y aurait des choses glauques à raconter ! Après, tu as des moments intéressants, quand une personne monte sur scène et capte tout de suite l’attention, les regards. Ces différences de charisme sur scène sont cruciales.

Cléa Vincent chanteuse singer EP Non mais oui Midnight Special Records french pop music musique Artwork Lou Benech

Qu’attends-tu de cette année 2014 ? Quid de la sortie de la deuxième partie de cet EP Non Mais Oui  ?
CV : Pour le prochain EP, ce sera effectivement la deuxième partie de Non Mais Oui, que je ferai avec Midnight. Et ensuite j’aimerais bien auto-produire mon album, mais je n’y suis pas encore, ce sera plutôt pour 2015. Malgré tout, j’ai des idées précises sur la façon dont je veux le faire, probablement dans un plus grand studio, avec la participation de Midnight.
Pour ce qui est du premier EP, j’ai eu beaucoup d’encouragements, beaucoup plus que ce que j’aurais imaginé. C’est comme si j’avais été un peu repérée et que maintenant certaines personnes attendaient de voir ce que je vais devenir. Y’a un côté carrément pressurisant ! Tu peux plus te permettre de faire des bêtises. On commence à être joué en radio, à être invité à des soirées concerts, à faire des interviews. C’est génial, ça encourage à continuer de travailler.

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Il y a un regain d’intérêt pour la pop en français depuis quelques années. En ce qui te concerne, pourquoi avoir choisi de chanter en français ?
CV : Ce n’est pas seulement parce que mon accent est mauvais (rires), si c’était que ça, ce ne serait pas bien grave. C’est plutôt une question d’aisance dans l’écriture. J’ai toujours été nulle en anglais. D’ailleurs je me rappelle d’un truc : lors de ma première année de fac d’économie, on m’a rendu mon premier devoir d’anglais, et j’ai eu 4/20. J’ai appelé ma meilleure amie limite en pleurs et je lui ai dit : « Cécile, je suis dégoutée, je ne comprends pas, j’ai eu 4/20 ». Et là elle me fait : «  Mais Cléa t’as toujours été nulle en anglais ! ». Il y a une complexité quand même, je suis désolée, dans cette langue ! Je suis plus à l’aise en espagnol. Les temps en anglais… Je me paume complètement.

Il y a All That She Wants tout de même sur ton EP.
CV: Oui c’est vrai. Mais ma meilleure pote qui est américaine m’a quand même dit : « Cléa c’est quoi cet accent ?! ». Bon, depuis elle l’écoute en boucle, ça va. Je pense qu’on s’habitue à l’accent. J’ai repris ce morceau en écoutant les conseils du batteur avec qui je travaille. C’est un morceau suffisamment ancien pour être repris, mais en même temps il est dans le coup.

Tu as donc arrêté la fac pour te consacrer à la musique ?
CV : J’ai fait une licence d’éco, après je me suis inscrite en master. Et j’ai abandonné, j’ai complètement craqué. J’étais ailleurs. J’étais entourée de bosseurs de “ouf” qui voulaient être dans la finance, banquiers… Moi, j’étais dans la musique, je me sentais top différente, complètement à l’ouest. C’était compliqué à vivre pour moi.

Tu peux nous parler un peu de ton background musical ?
CV : Je ne joue que du clavier. Et je compose aussi un peu sur logiciel, qui est un type d’instrument comme un autre, finalement. J’ai commencé à faire des chansons parce que j’ai redoublé ma licence, j’ai donc eu six mois sabbatiques, c’était en 2007. J’étais seule chez moi, et pendant un semestre, j’ai complètement badé, en plus j’étais en plein chagrin d’amour ; l’horreur quoi. J’ai passé mon temps à écrire des chansons tristes. Mais c’est un peu hors-temps maintenant, j’ai du mal à me revoir à cette période-là. Ceci dit, à l’époque je vivais une vraie course-poursuite de l’amour (rires), c’était l’échec ! Ça me faisait beaucoup écrire. J’aimais – j’aime toujours d’ailleurs – le jeu amoureux, la séduction. J’adorais – j’adore toujours ! – l’amour impossible. J’adore courir après des trucs que je n’atteindrai jamais. Et ça, ça m’inspire plein de chansons. Je me suis trop ‘attaquée’ à des personnes qui ne s’attachaient pas, qui pouvaient courir dix-huit lapins en même temps. C’est un peu ce que j’appelle des muses : ce sont des personnes qui n’appartiennent à personne !

Et il y a eu Cléa et les Coquillages aussi ?
CV : C’était un projet parallèle à ce que je faisais en solo. C’était un groupe de reprises de chansons en français des années 60 et 70, plutôt en bossa nova. On était six sur scène, on a beaucoup joué ensemble. On avait même joué au carnaval Colette dans le Jardin des Tuileries. C’est un groupe qui n’est pas fini.

Cléa Vincent chanteuse singer EP Non mais oui french pop music musique photo de Benjamin Henon

Tu adores la bossa, non ?
CV : C’est à cause du Brésil – même si je n’y suis jamais allée ! Leurs chanteurs me fascinent : Gilberto Gil, Jorge Ben Jor, Caetano Veloso. Ce sont des songwriters géniaux. Je pense que ce sont les meilleurs du monde. C’est pour cela que je suis si captivée. Ils montent sur scène comme on va se brosser les dents ! Ils sont toujours en marcel-tongs, et ils viennent exploser une chanson devant des milliers de personnes.

Quels ont été les rencontres et les moments décisifs de ta jeune carrière ?
CV : Il y a le Pop In, bien sûr. Tout est parti d’ici. Il y a eu aussi ma rencontre avec Jan Ghazi, un excellent directeur artistique. Il m’avait fait signer chez Polydor. C’est quelqu’un qui me suit, et qui me donne des conseils. Et puis ma rencontre avec Victor Peynichou, qui me délivre d’excellents conseils. Je pourrais aussi parler de mon père. Je le voyais un week-end sur deux. Et il me faisait des cassettes audio de jazz pour patienter. Ces cassettes constituaient une sorte de lien affectif…

Le titre de ton EP Non Mais Oui peut être compris de plusieurs manières : obstination, indécision et caprice. Ou bien c’est un mélange des trois ?
CV : Non Mais Oui résume bien ce qu’est l’insouciance : je ne réfléchis pas à ce que je ferai demain. « Non », parce que cela peut sembler déraisonnable de faire de la musique, mais « Oui » parce que je m’en fou, c’est ce que j’ai décidé de faire de ma vie. Non mais oui c’est aussi l’indécision. On est face au doute tous les jours quand on fait de la musique. Ce qui ressort de mes chansons c’est donc l’insouciance, mais aussi une sorte de sensualité. La sensualité, ça m’intéresse (rires) ! C’est toute la vie, on est tous là pour ça je pense… Enfin peut-être pas tous (rires). Après, quand je parle de sensualité, je pense plus à l’amour. L’amour c’est mon objectif n°1 dans la vie ! C’est hyper beau, et j’ai envie que ça marche, j’ai envie de tout donner pour ça ! Et en ce moment je me pose une question : concrètement, la vie de famille est-elle compatible avec le fait de faire de la musique ? Est-ce possible de faire les deux correctement ? Je crois que je me pose ces questions aussi car dans ma famille il n’y a pas d’artistes. Je suis la première à avoir suivi cette voix, faut être un peu zinzin quand même. En même temps, je ne sais même pas si se poser ces questions sert à quelque chose…

Interview « Dernier coup » :

Dernier coup de cœur ?
CV : La musique de Ricky Hollywood. C’est une bête de scène en plus. Bref, il déboîte !

Dernier coup de blues ?
CV : Après la tournée européenne, vers mi-mars. C’était affreux ! On a joué tous les soirs pendant un mois. En rentrant, j’ai eu deux jours off, et je les ai passés à pleurer !

Dernier coup de fil ?
CV : C’est Victor, on s’appelle toutes les cinq minutes.

Dernier coup de gueule ?
CV : J’en ai beaucoup en ce moment. Mais il y en a un que je regrette : je me suis énervée avec un vigile récemment, pour rien en plus. C’était pendant mon concert aux Trois Baudets : il ne m’a pas laissé passer alors que je jouais le soir même. Du coup ça m’a beaucoup énervée. Mais après, je me suis senti minable, et j’ai pleuré (rires) !

Dernier coup de rouge ?
CV : Au Cosmo, à Arts et Métiers. J’étais avec mon amie la plus proche, qui m’a fait des confidences incroyables… !

Cléa Vincent est en concert avec Luciole et Zaza Fournier aux Trois Baudets du 1er au 26 juillet pour la soirée Garçons

 

by Baptiste PETITJEAN
ljspoplife.eklablog.fr

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Photo du mois #25 : expression favorite en photo

Chaque mois, les bloggers et bloggeuses qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Le sujet du mois proposé par Champagne est : une de vos expressions favorites en photo.

C’est sûrement la première fois que l’on a vraiment sécher devant un thème et qu’il a fallu réviser nos classiques.
Et la liste des expressions françaises est inépuisable.

Notre expression est donc : Chat échaudé craint l’eau froide.
Cette expression colle parfaitement à notre actu toute récente : la découverte du pays de Björk, Sigur Ros et Asgeir. La bien nommée Islande ou Niceland pour les intimes.
Face au Blue Lagoon, l’attraction qui attire à elle seule des centaines de visiteurs-pataugeurs par jour, un constat :  la chaleur supposée de l’eau VS le vent, la pluie et le froid extérieur.
Et à l’approche du bassin, on en vient à douter que l’on puisse réellement trouver pleine sérénité, considérant le froid ambiant, et le courant d’air qui glace le sang avant de vous lancer.
Ce ne serait pas la première fois que l’on nous fait de belles promesses !

Pourtant le charme opère à pendre les sens. Sensations fortes garanties.

Et c’est parti pour le tour des autres blogs pour connaître les idées de nos ptits camarades :

Chloé, Aude, Xoliv’, Pixeline, Morgane Byloos Photography, Fanfan Raccoon, Mimireliton, Testinaute, Cekoline, Sailortoshyo, Alban, Claire, Marmotte, La Fille de l’Air, Arwen, KK-huète En Bretannie, Un jour, une vie, Joane, Tuxana, Louisianne, Isaquarel, Laurent Nicolas, Nana, Gizeh, Mère débordée, Lavandine83, Annick, Céline in Paris, Cécile Atch’oum, Angélique, Thalie, J’adore j’adhère, The Singapore Miminews, Frédéric, Guillaume, Lavandine, Nie, Cécile – Une quadra, El Padawan, Laulinea, Trousse cadette, Agathe, Agnès, BiGBuGS, MauriceMonAmour, FloRie, Cara, Sephiraph, Crearine, Marie, Hypeandcie, Tataflo, E, Elodie, Cricriyom from Paris, InGrenoble, La Berlinoise, Viviane, Les bonheurs d’Anne & Alex, Giselle 43, magda627, Une niçoise, hibiscus, Oscara, Galinette, Nicky, Mamysoren, Mahlyn, La Dum, Dame Skarlette, DelphineF, Philae, Renepaulhenry, A chaque jour sa photo, Josiane, A’icha, Akaieric, Laurie, CetO, Bestofava, The Parisienne, Homeos-tasie, MissCarole, Sylvie, Champagne, Elsa, Vanilla, Calamonique, Pilisi, Blogoth67, Chat bleu, Rythme Indigo, Cynthia, Les Filles du Web, Dr. CaSo, Isa de fromSide2Side, Claire’s Blog, Ava, La Nantaise à Paris, Krn, Maria Graphia, François le Niçois, Alice Wonderland, Lucile et Rod, Christophe, Stephane08, Proserpinne, princesse Emalia, Anne, Lau* des montagnes, Filamots, Gilsoub

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Réunion de préparation TEDx Women 2014 – une tribune pour les femmes qui changent le monde

“Bouger les lignes” c’est la mission des 200 conférences TEDx Women qui ont lieu un peu partout dans le monde. A l’occasion du “kickoff” de la 2ème édition parisienne, nous avons rencontré la chef d’orchestre de cet évènement Béatrice Duboisset et une de ses protégées, Sarah Sauquet, intervenante 2013.

Béatrice Duboisset est de ces femmes élancées, hyperactives qui vous donne envie d’entreprendre. Elle a pris la tête de l’organisation de cette conférence d’un genre nouveau l’année dernière et se targue désormais d’avoir fait bouger la place des femmes dans la société.

Son objectif ? Sélectionner des expertes peu connues du grand public pour les inciter à parler de ce qu’elles savent faire. Le TEDx propose une tribune aux femmes “qui veulent changer le monde”. L’expression semble galvaudé mais en y réfléchissant bien, elle convient assez bien aux participantes du TEDx Champs Elysées Women. “Nous voulons que les femmes parlent de ce qu’elles savent faire, de ce qu’elles vivent car contrairement aux hommes elles ont tendance à entreprendre mais rarement à communiquer sur leurs actions”.

Parmi des réseaux d’entreprise, de grandes écoles auprès des grands prix ou encore dans la vie de tous les jours elle cherche des jeunes femmes de toutes extractions sociales, de toutes origines capables d’assurer ces fameux “talks” et de transmettre les valeurs de TEDx.

(Photo Olivier Ezratty)

Béatrice insiste sur le fait qu’elle souhaite un public mixte. “Plus valorisant pour ces femmes qui viennent délivrer un message que de rester entre soi”. Pour assister à cet évènement un peu élitiste une billetterie est ouverte, mais TED compte tellement de fans accro à cette université pour esprits brillants que le public est souvent composé d’habitués.

Passionnée par les histoires hors normes, Béatrice est toujours en quête de femmes qui font évoluer les situations, qui ont une prise sur leur environnement. Elle a les yeux qui brillent en évoquant ses “poulains”. Parmi elles, Dorine Bourneton qui, à l’âge de 16 ans, est la seule survivante d’un accident d’avion dont elle sort paraplégique. Lorsqu’elle a découvert qu’elle ne pourrait pas devenir pilote professionnelle – car la profession était interdite aux personnes handicapées – “Dorine a remué ciel et terre et fait évoluer la réglementation au bout de 8 ans !”

Parmi les autres membres de l’écurie féminine sélectionnée comme intervenantes du TEDx Champs Elysées Women, nous avons eu l’opportunité de discuter avec Sarah Sauquet. Ce petit bout de femme qui ne paie pas de mine, de prime abord, en a véritablement sous le capot. Du haut de ses 30 ans, cette professeure de français qui enseigne au Lycée Charles de Foucauld dans le 18e arrondissement de Paris est une bosseuse invétérée. En octobre 2012, elle a créé avec le soutien de sa maman une application Iphone Un texte, un jour – première application sur l’Apple Store dans la catégorie littérature. Au départ, cette fana de littérature n’entendait rien à Twitter, encore moins aux serveurs et aux bases de données mais sa véritable force semble être l’opiniâtreté puisqu’il n’a pas fallu longtemps pour que cette collaboration mère-fille aboutisse. Issue d’une famille de scientifiques, Sarah fait un peu figure d’OVNI or la littérature est pour elle une passion absolue et c’est avec beaucoup de finesse qu’elle a constitué vaillamment la base de données de l’appli.

Repérée par Corinne Dillenseger, journaliste spécialiste de la question des femmes, elle a eu plusieurs entretiens téléphoniques et physiques avant d’apprendre sa “nomination” en novembre 2013 au TEDx Champs Elysées Women.

Son message pourrait se résumer à “il faut sauver la littérature classique.” C’est ainsi qu’elle a interpellé non sans humour les spectateurs du TEDx l’année dernière pour leur faire prendre conscience de la cruelle réalité. Quand elle parle d’ouvrage de littérature classique ses élèves la regarde souvent avec des yeux de merlan frit signifiant ” Quoi tu veux me faire lire un livre alors qu’il y a un film ?” Sauf que Sarah est une femme 2.0 et que les constats pessimistes ce n’est pas son truc.

De son propre aveu le TEDx a été un véritable catalyseur. Grâce au coaching extrêmement pointu d’Alexandre Kouchner de Brigthness, société fondée par Michel Lévy Provençal et Nawal Hamitouche, lui-même créateur du TEDx Paris, Sarah a gagné une véritable confiance en elle et une petite notoriété : quelques articles de presse, Libération, L’Express, Le Point, des invitations à des conférences. Désormais, elle n’hésite pas à parler de ses qualités sans que jamais cela ne passe pour un péché d’orgueil.

Elle confie : “avant le grand jour, je me suis entraîné devant mes élèves et par la suite j’ai perçu de la fierté dans leur regard. J’ai senti que j’étais inspirante !”  La jeune femme est souvent là où on ne l’attend pas. Quand on lui demande qui sont ses modèles, elle cite parmi d’autres Romy Schneider ou encore Alessandra Sublet “qui semble d’une telle bienveillance à l’écran qu’elle ne peut être différente en réalité.”

Érudite et peu versée dans le pathos, au détour d’une phrase, elle raconte une histoire familiale tout à fait hors du commun. Sarah est atteinte d’une maladie digestive grave mais avec une infinie pudeur, elle refuse d’en dire plus et explique qu’elle préfère aux histoires personnelles trop émouvantes, les parcours enrichissants. Le TED lui a aussi permis de créer des amitiés solides avec d’autres jeunes femmes aussi étonnantes. Audrey Neveu qui a établi un programme pour faire coder les enfants ou Capucine Trochet qui vient de traverser l’océan Atlantique à bord d’un petit voilier de pêche.

L’équipe est sortie galvanisée de ces rencontres, preuve que ça marche !

Cette année, la date du TEDx n’est pas encore fixée mais devrait se tenir dans le courant du mois de décembre. Nous sommes impatients de découvrir les 7 nouveaux parcours et les personnalités hors normes qui constitueront la conférence 2014.

By Hermine Mauzé

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La bière d’abbaye ST STEFANUS sublimée par la brasserie Van Steenberge dévoile tous ses secrets à Gand

St Stefanus, la bière belge unique qui garde toute sa saveur en bouteille comme le meilleur des vins, dévoile ses origines et ses secrets de fabrication à travers deux passionnés : un brasseur et un moine Augustin. 

C’est bien connu, les journées d’un blogger ne se ressemblent pas. Vous ne vous étonnerez donc pas que l’équipe a pris, ce vendredi, un train en direction de Gand. Cette fois, l’équipe vous propose de partager son expérience autour de la bière St Stefanus brassée en Belgique, par les moines et ensuite par une famille de maîtres brasseurs depuis six générations.

Avant de commencer notre visite, saviez-vous qu’à la différence des autres bières que l’on peut trouver dans le commerce, la St Stefanus décuple ses qualités gustatives une fois mise en bouteille ? Si comme nous, vous n’aviez pas connaissance d’une telle qualité, bonne nouvelle : la réponse est ici !

Toute initiation à cette bière singulière débute par la rencontre de Jeff Versele, brasseur de père en fils. Un incroyable passionné, généreux dans l’accueil et qui pourrait passer des journées entières à accueillir le visiteur individuel ou en groupe pour partager son goût pour la bière racée et de qualité.  Son rêve est d’ailleurs de créer un gîte avec chambres d’hôtes pour proposer des séjours en immersion totale dans la culture bière, avec modération.

Armoiries-Brasserie-Van-Steenberge-Ertvelde-Meetjesland-Gand-Gend-Bière-St-Stefanus-St-Augustin-belgian-beer-belgium-photo-United-States-of-Paris-blogJeff est donc la 6e génération de la brasserie Van Steenberge, la seule qui ait résisté dans une région de Flandres qui a vu disparaître les brasseries les unes après les autres, pendant la Seconde guerre mondiale – 365 avant la guerre et 22 après. Son intention est de perpétuer les valeurs des bières qu’il brasse comme la St Augustin et surtout la St Stefanus. Des valeurs héritées de son père et grand-père qui l’avaient mis en garde de ne jamais vendre l’entreprise familiale pour des raisons bassement mercantiles.

La St Stefanus arrive dans le giron familial en 1978, quand les moines Augustins acceptent de sous-traiter la fabrication de leur bière. Un monastère qui brasse depuis l’année 1295 – date de sa construction – et dont on situe sur le plan d’origine le lieu même de brassage. Cette boisson était destinée, dans un premier temps, à la consommation des moines.

L’ingrédient indispensable de la bière est l’eau. L’eau publique contenant des ions chlorites, l’eau de la brasserie est extraite du sous-sol à 25, 60 et 75 mètres de fond. Ensuite, le malte, deuxième ingrédient, fait son entrée. Jeff va le chercher en France – en Lorraine très exactement – car il est le meilleur et est riche en protéines. Moins connu certainement, le riz joue aussi un rôle important pour son apport de sucre et l’avantage qu’il ne colore pas la bière.
La St Stefanus est une bière vivante, car non pasteurisée. Si bien que grâce à la refermentation, le CO2 qu’elle contient est naturel et ne cause aucun mal de cerveau. Ce dernier étant dû à la saturation de CO2 habituelle pour d’autres marques de bières.
Et c’est donc par cette refermentation aussi que la bière belge est meilleure en bouteille et évolue en goût de 3 à 18 mois.

Les atouts de Jef ? L’oeil concentré sur les détails et la passion. “Ces deux éléments font toute la différence entre un brasseur moyen et bon.” Avant de rajouter que “la bière, il faut la traiter avec autant d’attention qu’un enfant.”

Après la visite de la brasserie, direction le Monastère des Pères Augustins, au centre de Gand, pour un déjeuner copieux offrant l’occasion de goûter à la spécialité de la ville : le waterzooi. Avec les plats, il nous est donné de savourer les différents goûts de la St Stefanus, selon son millésime, comme un grand cru de vin. Et il faut dire que le voyage gustatif est assez rare. L’initiation de Jef est une vraie révélation sur les propriétés de la bière belge. Celle-ci n’est commercialisée qu’après avoir attendue 3 mois depuis sa mise en bouteille. Avec le temps, elle se patine de saveurs délicates et ceci jusqu’à 18 mois – âge de pleine maturité. Pour vous aider à apprécier la révélation de ses différentes notes, l’étiquette porte la date de sa mise en bouteille, accompagnée de la signature du maître brasseur, gage de qualité.

Le Père Paul, hôte du monastère, prend part à la fin du repas, rompant son carême car “le visiteur est plus important que Jésus.” Il retrace les grandes heures de ce monastère qui a vu naître la bière. Le voyage à travers ce sublime décor est aussi passionnant que la découverte de la brasserie. Le moine est généreux en explications et descriptions, transmettant avec générosité l’histoire de ce lieu.

St Stefanus fait référence à la chapelle qui avait été construite en l’honneur de St Etienne, en français.

Le moine rappelle aussi combien la brasserie en abbaye était source de stabilité car les moines se transmettaient la recette de génération en génération, l’améliorant au passage.
Le parcours dans ce haut lieu de la ville de Gand – la bibliothèque, le cloître, l’église, le jardin – aide à apprécier aussi la singularité de l’enseignement de Saint-Augustin qui voyait en chaque chose et en chaque être un don venant de Dieu. Ce qui induit que tout ce qui nous entoure est bon. Mais en considérant que tout nous est donné avec un ordre et une limite.

Et quel serait donc le rapport entre et la bière et la spiritualité ? Pour le Père Paul, cela se situerait au niveau de la levure qui est affirmée et inaltérable, comme la foi.

Rappelons que les bénéfices de la commercialisation de la St Stefanus ne reviennent pas au Monastère directement mais sont destinés à l’aide en Afrique.

Pour vous initier à cette bière, des dégustations sont organisées régulièrement à Paris. L’agenda des rendez-vous est à retrouver dans la section actualités sur le site officiel : www.st-stefanus.com/fr

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Live Report Musique : Le S-Crew en concert à Poitiers a fait monter la température !

L’équipe d’USOF était au concert de S-Crew au Confort Moderne, salle importante de la scène culturelle pictavienne. Parmi les membres de ce groupe qui monte, il y a l’inénarrable Nekfeu. Ce niçois d’origine est l’un des MC de 1995 qui fidèle en amitié revient au côté de son premier groupe, du collectif L’Entourage. Le rappeur au flow incroyablement rapide était donc accompagné de Framal, Mekhra, 2zer Washington et Dj Elite ses acolytes et fêtait une occasion un peu spéciale… son anniversaire !

Visiblement, le public était constitué de connaisseurs et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils étaient en forme. Chaque morceau était rapé par toute la salle d’une même voix. Le public s’est même lancé dans un pogo général final. Au premier rang, des lycéens à la dégaine de petit rappeur, casquette vissée sur la tête -et pour certains un petit joint dans la bouche- mimaient le « S» de S-CREW en levant les mains.

Dans une salle surchauffée – la climatisation était inexistante- les rappeurs ont assuré le show jusqu’à minuit. L’un d’eux, pectoraux apparents sous son t-shirt trempé a confié qu’il n’avait jamais autant transpiré. Finalement nous avons même eu le droit à une petite douche d’eau fraîche pour réhydrater tout le monde !

Le S-crew ce sont les anti rappeurs américains. Ni colifichets bling autour du cou à la Roy Jones, ni dents en or. En jean et T-shirts noir et blanc, sobres ils sont de purs rappeurs de leur génération, avec des textes travaillés caractéristiques de ceux formés à l’école de l’open mic. Pas du gros rap qui fait peur donc, ils s’autorisent même le second degré comme dans La danse de l’homme soul,le premier extrait de Scène Zoo, leur premier album. Pour ce son ils alternent français et anglais sur un rythme un peu plus funky. Ca fait du bien.

Seul petit regret nous avons attendu impatients la toute fin pour entendre ces titres phares comme notre préféré les Parisiennes, amusante description des manies et habitudes des filles de la capitale. Il faut dire qu’à l’instar des twittos nous avions adoré le clip de ce morceau qui révèle, un sens aigu de l’observation chez les rappeurs.

Pour les parisiens, qui ont raté leur passage à la Cigale, le S-crew sera au Bataclan, le 10 octobre 2014.

Mais surtout l’actu majeure c’est le premier album du collectif L’Entourage, Jeunes entrepreneurs, déjà dispo en pré-commande et qui sera dans les bacs le 26 mai.

BLouis-Clément Mauzé

 

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