Spectacle : SWAN LAKE ou le Lac des cygnes en ballet subversif au CASINO DE PARIS en octobre prochain

On a tous en nous une version, plus ou moins joyeuse et plus ou moins sensationnelle, du Lac des Cygnes ou Swan Lake, pour la version anglaise.
Pour beaucoup, elle est très classique et avec tutus.
Pour d’autres, la version qu’ils ont en mémoire est totalement décalée, que ce soit avec les facétieux Ballets Trockadero de Monte-Carlo ou la version sulfureuse du chorégraphe britannique Matthew Bourne avec un cygne… masculin.
Ou encore sombre et surnaturelle avec le souvenir de l’interprétation oscarisée de Natalie Portman pour le film Black Swan.

A partir du 1er octobre au Casino de Paris, les amateurs de subversif ne vont pas en croire leurs yeux avec la nouvelle vision du mythe du cygne blanc et de son prince revisitée par le chorégraphe suédois Fredrick Rydman. Les puristes vont, quant à eux, en avaler leur faux col et pour cause.
Oubliez ballerines et autres pointes, le cygne et ses complices font le trottoir en talons hauts et fourrures.

C’est provoquant à souhait et déconseillé au jeune public.
Amoureux de sensations fortes, il semblerait que le plus gros risque que vous preniez serait celui de ne pas réserver vos places dans les meilleurs délais.
Ce Swan Lake n’est pas prêt de se faire oublier. Berlin et Stockholm – où le spectacle a été présenté précédemment – n’en reviennent toujours pas !

A suivre sur le blog, l’interview du chorégraphe.

SWAN LAKE

de Fredrik Rydman
Créateur, metteur en scène et chorégraphe

Au Casino de Paris
16, rue de Clichy
75009 PARIS

A partir du 1er octobre 2013
du mardi au samedi à 20h
matinée samedi et dimanche à 15h30

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City Tour India in Paris – visite du PARIS INDIEN: Ganesh, Bollywood et épices

Dimanche matin – Métro la Chapelle Ligne 2.
Un seul mot peut vous faire sortir de votre lit un jour de grasse matinée: Inde.
Et il n’est pas nécessaire d’y associer deux autres mots: Aishwaria Rai, l’actrice inoubliable du film Devdas ou Bollywood, pour vous décider à vous lever.

Rendez-vous est donc pris pour un tour du Paris indien.
Dans quelle mesure ce city tour pourra-t-il nous offrir dépaysement et ravissement pour la modique somme de 12€ ?

Pour débuter, le sourire et la bonhomie de notre guide Senthil, né à Pondichérie, réchauffe l’âme et nous laisse présager si ce n’est de visions subliminales au moins d’un trip intérieur planant.
Une Mona Lisa version indie par l’artiste Kentachi pour nous faire patienter avant que la visite débute par un lieu (de) culte.

Pour les parisiens aware, le doux nom de Ganesh ne leur est pas indifférent. Et pour cause, il fait référence à une fête qui se déroule fin août – début septembre, selon avis favorable de la Mairie de Paris. Une fois par an, un long cortège porte un dieu à tête d’éléphant. Cette célébration est l’occasion d’un mélange coloré entre parigots bobos et indiens à l’accueil communicatif.

Une fois les chaussures ôtées et la porte ouverte, une bouffée d’odeurs capiteuses s’engouffre dans vos narines. Un mélange d’épices, de fruits et d’autres parfums qui vous semblent inconnus.
Est-ce la même sensation quand on descend de l’avion à Bombay ?

Ici, on apprend que chacun prie pour soi. Il n’y a pas de célébration ou de rassemblement comme pour les catholiques ou les musulmans.
Dieu placé au centre du Temple est l’objet de toutes les attentions, d’autres représentations l’entourent.

Ce lieu bas de plafond est chaleureux et déroutant. On se laisse bercer par les couleurs qui recouvrent l’ensemble des icônes.

Retour sur le bitume, et rencontre d’un fleuriste indien, l’unique en Europe, depuis 1999. Sa spécialité: confectionner des colliers de fleurs de jasmin uniques tout en proposant des valeurs sûres pour votre intérieur comme ces roses.

Cours d’habillement devant une des vitrines de magasins spécialisés en sari. L’occasion de réviser notre carte de l’Inde avec notre guide.

L’enseigne Les Délices de Ganesh nous réserve son lot de curiosités. Il faut un initié pour oser s’aventurer dans ce lieu de saveurs inconnues. Les couleurs ne manquent pas de vous marquer la rétine, et gâteaux et autres pâtisseries – bien loin de la sophistication de Pierre Hermé – vous feraient presque regretter que votre grand-mère n’ait pas eu quelques origines indiennes. Elle aurait pu alors vous initier à ces objets de tentation gustative.

 Autre ambiance et autre palette de couleurs au marché indien.
Et une découverte qui nous laisse encore perplexe: un concombre amer qui aurait comme vertu de lutter contre le diabète. Recette de sorcier ? Pas si sûr à en croire les consommateurs remplissant leur panier.

Dernier arrêt au vidéo club du quartier. Ici les larges rayons, comme autant de remèdes à la morosité, proposent des DVD de films bollywoodiens en version française.

L’Inde, le Japon, la Chine ou la Martinique ont un effet d’attraction insoupçonnable sur vous ? Mais prendre un avion dans le quart d’heure vous est difficile ?
Allez jeter un oeil sur le site 1dayinparis.com pour organiser votre trip avant le 24 mars, pour des visites dépaysantes en partenariat avec la Mairie de Paris et à l’occasion du Salon Mondial du Tourisme.

Il se murmure que le partenariat devrait reprendre à la rentrée. Alors gardez l’oeil!

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Livre: ANGELS OF PARIS, visiter Paris à travers ses anges – Interview de ROSEMARY FLANNERY

Au Ciel, un ange n’a rien d’exceptionnel. 

de George Bernard Shaw

Vous recherchez une visite de Paris originale, inattendue ? Et si vous parcouriez le bitume à la recherche des anges de Paris. Angels of Paris est un petit livre – par son format – plein d’esprit et d’images aussi étonnantes que réjouissantes qui invitent au voyage. On doit cette découverte à une Américaine installée à Paris.

Rosemary Flannery, ancienne mannequin, artiste, écrivain et guide, s’est consacrée à cette initiation à l’architecture parisienne à travers une figure aussi discrète que touchante: l’ange. Et le lecteur a de quoi avec de sérieuses sources d’étonnement en perspective. Nombre de ces petits êtres, pourtant attentionnés, passent totalement à côté de notre regard. Il fallait une femme pour nous les révéler. Et après 17 ans passés dans le New Jersey, 18 ans à New York et finalement plus d’années passées à Paris, son regard aiguisé sur la ville ne pouvait que nous intéresser.

Alors que son livre va faire l’objet d’une application pour smartphones, rendez-vous était pris à La Maison Rouge pour une séance photo dans un des rares photomatons vintage que comptent Paris. Histoire d’en savoir un plus sur ces figures qui font aussi Paris et sur celle qui nous les révèle.

United States of Paris: D’où vient cet amour de Paris ? Et de la France ?
Rosemary Flannery: A l’adolescence, j’étais passionnée de mode et j’étais abonnée à American Vogue. Paris était à l’époque, encore plus que maintenant, la référence en matière de mode.
Tout ce que j’aimais était liée à la France: la gastronomie, la haute couture, la littérature, Zola, Victor Hugo. Mais je lisais aussi la littérature russe, traduite en anglais. Et chose très étonnante, dans les livres de Tourgueniev et Tolstoï, certains dialogues des personnages étaient en français. Et il n’y avait pas de notes en bas de page ni de traduction. Je me suis, tout naturellement, dit que pour comprendre la littérature russe, il fallait apprendre le français. Tout ce que j’aimais, ça me menait vers la France. Le plus fascinant aussi, c’est que des artistes très importants comme Van Gogh, Picasso, Modigliani, se sont installés dans cette ville et sont finalement morts ici. Pour moi, c’était très intriguant. Vivre à Paris était lié à mon destin.
Pour l’anecdote, j’ai vécu mon enfance au New Jersey. Quand je voyais les gens se marier, par exemple, je me disais que ce ne serait jamais pour moi. Je disais à ma famille que je ne mourrais jamais dans ce pays. Je savais que je vivrais ailleurs.

UsofParis: Quel a été le déclic pour ce livre ? Quel ange est à l’origine de cette aventure ?
R. Flannery: Quand je me suis installée à Paris en 1992, j’habitais dans le 14e. Et j’ai pris l’habitude de faire mon footing dans le Parc Montsouris. A l’entrée du parc, il y a une magnifique colonne avec un grand ange au-dessus. Finalement, avec mes recherches, j’ai découvert que ça n’en était pas un. C’est en fait une allégorie pour la Paix, après la guerre franco-prussienne. Sans inscription, toutes les interprétations sont possibles. Toutefois, je n’étais pas la seule à croire que c’était un ange. Quand je prenais des photos, les gens m’interpellaient et me disaient: c’est Saint-Michel, c’est un Archange

Et après, j’ai découvert beaucoup d’autres anges. J’ai commencé à les prendre en photos. Mes amis aussi m’en indiquaient d’autres. Comme l’ange du 57, la Rue du Turbigo dans le 3e et qui fait 3 étages. Un ange discret volontairement car né en pleine époque Haussmannienne. Beaucoup de gens du quartier me disaient: “je n’avais jamais vu cet ange !” Il faut toujours regarder en l’air.

UsofParis: Quelle figure vous impressionne le plus parmi cet ensemble de portraits ?
R. Flannery: Certainement les anges du Moyen-Age. Ce sont les plus touchants, les plus émouvants. Peut-être parce que la foi était plus intense à cette époque. Quelque part, on ressent une vérité, même si ces anges peuvent être souriants, comme ces musiciens, entourés d’éléments architecturaux (au 51, rue de Montmorency, 3e). La beauté résident aussi dans le décor qui accompagne ces figures. Il y a aussi cette scène impressionnante, où des anges assistent à la mort de Marie (sur la Cathédrale Notre Dame de Paris). Quand on les regardent, ils sont pleins d’émotions.

UsofParis: Quelle image renvoient-ils de Paris ?
R. Flannery: Je ne sais pas si c’est une image, car les gens ne les remarquent pas forcément. Ce sont plutôt des petites images. Y’a quelque chose de subliminal. Une présence visible mais aussi quasiment cachée. Mais ils protègent la ville. Quand j’ai appris l’histoire de Paris, j’étais très étonnée que cette ville ait été épargnée. Pour moi, elle est bénie. Même si l’on est pas croyant, on peut penser que quelque chose à protéger la ville.

 

UsofParis: Est-ce que vous avez raté un ange ?
R. Flannery: Il y a au moins encore une vingtaine d’autres anges. Le livre en contient 70 en tout. Il fallait m’arrêter dans cette aventure. Et puis, pour certains, il est très difficile d’en dire plus, faute de documentation. Au 5 avenue de la Paix, il y a un ange fabuleux, au dessus d’une porte. Il est tout en bois, sculpté et en très bel état. J’ai cherché sa trace partout, dans les archives, dans les bibliothèques. Et encore maintenant, je n’ai pas rien trouvé.

UsofParis: Une anecdote au cours de l’écriture d’Angels of Paris ?
R. Flannery: Ces anges ne sont pas dans le livre. Ils sont sur l’horloge du Palais sur la Conciergerie. C’est la plus ancienne horloge de Paris installée en extérieure. 
Au début de cette aventure, je n’étais pas bien équipée en terme de matériel photo et de zoom. Et j’ai dû m’installer de l’autre côté de la rue pour avoir du recul. Pour cela, je me suis armée d’un escabeau, que j’ai ensuite beaucoup promené. Je le transportais avec moi de manière naturelle !
Un jour, j’étais en train de photographier ces anges, installée sur mon escabeau avec un imperméable noir. Quand je suis redescendue, un vieil homme, très gentil et aussi très curieux m’a interpellée en me demandant: est-ce que vous êtes dans l’espionnage ? Je lui ai répondu: non, je suis dans le business des anges !

UsofParis: Est-ce que les anges ont été bienveillants avec vous ?  
R. Flannery: J’ai trouvé qu’ils m’ont beaucoup assistés. Ils étaient avec moi dans mes recherches.
Un jour, j’ai pris le mauvais bus, j’étais un peu distraite. Je me suis arrêtée pour changer de bus. Il m’a fallu marcher sur le quai de l’Hôtel de Ville.
Les anges savaient que j’étais à leur recherche. Et ils m’envoyaient des indices, ils me faisaient signe. J’en étais convaincue. Et au détour d’une rue, j’ai découvert mon premier ange sur un porte, en fer forgé (
au 78, qui de l’Hôtel de Ville, 4e). Une sorte d’ange-sirène qui nourrit un écureuil  Et grâce à lui, j’en ai trouvé un autre.

UsofParis: Dans quel lieu aimez-vous vous ressourcer ? R. Flannery: J’ai besoin de la nature pour me ressourcer et donc de quitter Paris. Mais ça peut-être aussi le cadre dans lequel j’ai travaillé pour l’écriture de mon livre: un café italien de la rue Auber. Il y avait de “good vibrations” tout le temps. Et c’était vraiment inspirant. 

 

UsofParis : Quel est votre dernier coup de coeur ?
R. Flannery: L’exposition de la créatrice Eileen Gray au Centre Pompidou. C’est lié au souvenir de mon premier job après mon diplôme de French langage and litterature. J’étais “executive secretary” du Président du siège Yves Saint Laurent à New York. J’ai menti pour avoir ce job ! Il fallait connaitre la dactylo, chose que je ne maîtrisais pas. Je l’ai apprise dans un livre. Il fallait que je travaille là, parce que c’était Yves Saint Laurent, parce que c’était la France.Et dans l’impressionnant bureau du Président pour qui je travaillais, il y avait aux côtés des deux portraits de Monsieur Saint Laurent par Andy Warhol et des créations d’Andrée Putman, un tapis et une chaise transat en cuir créés par Eileen Gray. C’était ma première rencontre avec l’oeuvre de cette artiste, considérée comme une des plus influentes du XXe siècle. Je n’ai jamais oublié…

ANGELS OF PARIS
An Architectural Tour through the History of Paris
de Rosemary Flannery

with photographs by the author
Editions The Little Bookroom
New York

A retrouver à la librairie parisienne Skakespeare and Company
ou sur Amazon

Thanks John Agee !

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CONCOURS HUMOUR: des invits à gagner pour La troupe à Palmade à la Comédie de Paris

Vous avez passé l’âge de mater Harry Roselmack dans 7 à 8 le dimanche ou de vous tailler une bavette devant Top Chef  le lundis soir?
Nous vous proposons une contre-programmation à faire saliver votre petite soeur. Foncer vous plier de rire avec LA TROUPE A PALMADE en direct de la Comédie de Paris, notre dernier coup de coeur humour du moment!

Au programme: 15 comédiens sur scène, une écriture originale, de la nouveauté et un thème en fil conducteur.
Actuellement : l’entreprise.

Une soirée que vous ne regretterez pas d’autant plus que nous vous offrons des invitations !
Il y a 3×2 places à gagner pour le lundi 25 mars 20h.
Tentez donc votre chance. Mais attention: on vous attendra pour un débrief complet après spectacle.

Pour assister à ce spectacle, il vous suffit de nous envoyer un mail avec vos nom et  prénom à : usofparis@gmail.com

Date limite de participation: le vendredi 22 mars à 23h

Les 3  gagnants de 2 places, chacun, seront prévenus par mail, après tirage au sort.

Félicitations à Alexis, Emilie et Gérard qui gagnent 2 places chacun !

Comédie de Paris
42 rue Pierre Fontaine
75009 Paris

Merci à la Troupe à Palmade, à la Comédie de Paris et à
Jeux concours gratuits

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PHOTO DU MOIS #12 : Savoir

Chaque mois, les bloggers et bloggeuses qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème.
Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Pour le mois, le thème est SAVOIR.

Pour notre 12e participation – un an déjà ! – nous avons voulu partagé notre dernière découverte parisienne.
Le metteur en scène, scénographe et plasticien, Jan Fabre expose actuellement à la Galerie Daniel Templon une série de marbres d’un éclat et d’une poésie rares.
Et quelle plus intense allégorie pour évoquer le savoir que cette création unique représentant un cerveau comme terreau d’une floraison convoitée par un papillon ?
Rien de mortifère pourtant dans cette image qui inspire toutes les interprétations.
On vous laisse trouver la vôtre.

Pour découvrir toutes les autres propositions, surfez sur les blogs et partagez vos commentaires:
Wolverine, Agrippine, Alice WonderlandVioletteGizehCarnet d’escapades, La Fille de l’Air, SébastienTuxana, Viviane, Carole In Australia, CaraAkaiericLaurianeIsaquarel, LisaDeParis, Meyiloflechebleu, Karrijini,
Leviacarmina,MTestinaute, N, Nataru, Dr. CaSoLes bonheurs d’Anne & AlexCaro from London , Champagne, magda627, Christelle, La Papotte, EurydiceXavier MohrBerliniquaisFrédéricAkromaxLaGodiche, Angélique, Céline in ParisLa Flaneuse, Lucile et Rod, LyonelkPat QuébecFesse fouilleFilamots, Mamysoren, Coco, Emma, LavandineGilsoubKrnChris et NanouJ’adore j’adhèreCynthiaCélianoSkipi, La Parigina, EDjoulEloclemenceCaterineZaza, Hypeandcie, Sinuaisons, ArwenCherrybeeThalie,
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Expo Old Up: COMBO, culture kidnapper, un mashup street art à la Galerie des Petits Carreaux Paris 2e

Dans le street art, un combo est l’assemblage de plusieurs stickers.
En visitant l’exposition événement Old Up à la Galerie des Petits Carreaux à Paris, on confirme que l’artiste COMBO porte bien son nom.

Ça fait déjà quelques mois que cet artiste français nous tape dans l’oeil au détour d’une rue et qu’il convoque des figures de la culture populaire pour des détournements aussi joyeux que dérangeants.

Pour cette exposition dans le 2e arrondissement, Combo s’est armé d’un échafaudage – un peu à la manière d’un Jef Aérosol sur la Place Stravinski – pour coller un Yoda moustachu sur le flanc d’un immeuble. Très solennel, en parrain d’un autre temps, le personnage de la saga Star Wars ne lâche pas du regard tout arpenteur du bitume qui remonterait la Rue Montorgueil, en plein jour.

Une fois le seuil de la galerie franchi, une flopée de personnages colorés nous taquine la rétine. Mickey Mouse, Tintin, Kermit la grenouille ou encore Bugs Bunny et Sangoku sont les modèles de séquences inédites et improbables. Des nouvelles aventures pour certains, des portraits de famille Noir et Blanc pour d’autres. La galerie de portraits ne manque pas d’audace ni de piquant.

Même les grands maîtres de la peinture comme Edward Hopper sont convoqués pour cette invention au décalage, recyclage et bouillonnement d’influences.

On ne saurait trop vous conseiller de vous laisser porter par ce vent frais de culture pop inspirée, régressive en diable.

OLD UP
Combo, culture kidnapper

jusqu’au 6 avril 2013

@ La Galerie des Petits Carreaux

43, rue des Petits Carreaux 75002 Paris
Ouverture du mardi au samedi 12h-19h

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PARIS HAUTE COUTURE exposition événement à l’Hôtel de Ville de Paris – FASHION & MODE

Paris is fashion !
Forget London, Milan, New York. Paris hasn’t loose its place as the most exciting fashion city in the top 4.
Discover PARIS HAUTE COUTURE new exhibition at Paris’ Hotel de ville.

Histoire de la mode et Fashion Week se télescopent à l’Hôtel de Ville de Paris jusqu’au 6 juillet 2013 !
Sorti de ses réserves, un ensemble de pièces emblématiques de la création française du Musée Galliera retrouve pleine lumière et s’accoquine avec les créations phares de Lagerfeld, Gaultier ou Alaia.

Le Musée Galliera n’en finit pas d’être fermé aux yeux des curieuses fashionistas mais aussi de créer une programmation alternative hors les murs.
Souvenez-vous du défilé hypnotique au Palais de Tokyo avec l’actrice Tilda Swinton lors du dernier Festival d’Automne. Une performance nommée The Impossible Wardrobe qui donnait alors un avant-goût du foisonnement de trésors du Musée dont on retrouve quelques exemples dans le parcours de l’exposition PARIS HAUTE COUTURE.

Chanel, Saint Laurent, Dior, Givenchi, Montana sont convoqués pour une évocation raffinée du savoir-faire des maisons de couture françaises. Audace, classe, précision et caractère sont les premiers qualificatifs qui viennent à l’esprit tant notre rétine est excitée par tant d’inventions vestimentaires.

Est-ce qu’un homme peut résister longtemps face au trouble causé par la finesse et la silhouette d’une robe d’Azzedine Alaïa ou encore devant la parure métallique conçue par Paco Rabanne pour Brigitte Bardot ? Certains d’entre eux pourraient même débuter une première tirade: “si j’étais une femme, je porterais…”

Vous l’aurez compris, derrières certains modèles exposés se cachent aussi des identités féminines non moins célèbres. Il s’agit de celles qui ont eu la chance de porter certains des plus beaux attributs à leur beauté.
Une poignée de femmes qui ont certainement été l’objet des plus belles déclarations d’amour ou tout du moins d’intentions galantes, armée dans leurs atours.
C’est le cas de cette robe du soir baptisée “Aurore” portée par l’actrice Geneviève Page et création de Saint Laurent pour la maison Dior en 1958.

Pour autant, photographies d’époque, dessins de début de siècle et autres créations ne sentent pas la naphtaline.
Au contraire, ces pièces anciennes trouvent une nouvelle jeunesse aux côtés des créations contemporaines.
Comme ce duo imparable entre le tailleur de Coco Chanel créé en 1960 et la robe manteau Chanel par Karl Lagerfeld de la collection automne-hiver 1995-96.

Et pour celles et ceux qui douteraient encore du pouvoir d’attraction de cette exposition, un conseil.
Si PARIS HAUTE COUTURE ne devait être vue que pour deux modèles ce serait les très spectaculaires créations de Jean Paul Gaultier – un blouson à longues manches évasées “Place du Tertre” – et Thierry Mugler.

Des modèles rarement exposés et qu’il ne nous a pas été donné de photographier car propriétés de deux maisons de couture parisiennes. Mais dont nous avons un malin plaisir à vous évoquer pour mieux vous titiller…
A bon entendeur !

Exposition PARIS HAUTE COUTURE 

Hôtel de Ville, Salle Saint-Jean
5 rue de Lobau, 4e

Jusqu’au 6 juillet 2013
Tous les jours de 10h à 19h (dernier accès à 18h15)
Fermé les dimanches et jours fériés

Exposition en entrée libre

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Expo fashion: ARRRGH! MONSTRES DE MODE à la Gaîté Lyrique #Paris / Vidéo

Fashion is crazy ! La mode est folle !

Au regard des défilés de Vivienne Westwood, de Jean Charles de Castelbajac ou encore du belge Walter Van Beirendonck – dont nous regrettons sa récente faillite – le monde de la création n’est pas en reste quand il est question de confusions des genres, de foisonnements des références.
L’inspiration est bien souvent sidérale et les compositions sont parfois aussi improbables que génialissimes.

De là à concevoir des vêtements qui entravent, maltraitent le corps ou qui ne sont tout au plus que des assemblages que l’on pourrait exposer dans son salon faute de pouvoir les porter, la distance est finalement toute relative entre le vêtement et l’oeuvre d’art.

Jean Paul Gaultier a bien fait porter la jupe à des hommes et Charlie Le Mindu des costumes chevelus à Lady Gaga, adopterez-vous le look Mad Max animal par Takashi Nishiyam

ou la version goutte de pluie et manteau gonflable avec le styliste Hideki Seo ?

Avant de sauter le pas, découvrez l’expo sous l’angle d’United States of Paris avec le créateur Craig Green – tout juste nominé pour les Designs of Year Awards – et Angelos Tsourapas, l’un des deux commissaires de l’exposition à la Gaîté Lyrique, Paris.

Vous ne verrez plus la mode comme avant.

Image de prévisualisation YouTube

Exposition ARRRGH! Monstres de mode

Commissaires: Vassilis Zidianakis et Angelos Tsourapas
Jusqu’au 7 avril 2013

@ La Gaîté Lyrique
3 bis rue Papin
75003 PARIS

Mardi: 14h à 22h
Mercredi à samedi: 14h à 20h
Dimanche: 14h à 19h

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QUELQUE CHOSE DE COMMUN… de Juliette Peytavin par La Nivatyep Cie, du Théâtre de la Loge à Avignon

C’est une tâche ardue que de se construire au sein d’un groupe, d’une communauté et c’est la thématique au centre de la pièce Quelque chose de commun… au Théâtre de la Loge.

Ils sont sept jeunes acteurs/danseurs, tous formés à l’ERAC (l’Ecole Régionale d’Acteur de Cannes) menés par leur metteur en scène Juliette Peytavin. Au début, ils se déshabillent et jouent avec du sable. C’est l’enfance, le retour aux sources. Puis ils évoluent, ils virevoltent, ils pirouettent, ils s’emmêlent les uns avec les autres, quelquefois les uns contre autres. Tour à tour, ils mettent en avant leurs défauts, leurs petits traits de caractère, tentent de s’affirmer… Une place particulière est laissée à l’indécision et au doute qui sont comme deux personnages clés de la pièce. Une jeune femme fait défiler les autres devant elle comme un casting de mannequins et scrute chaque détail, elle encourage puis juge, critique, anéanti, rabaisse.

C’est violent et c’est une métaphore de ce poids qu’est le regard des autres et que l’on subit chaque fois que la vie en société devient trop lourde. A un autre moment les comédiens mettent en avant des compétences plus ou moins farfelues, l’une imite les chanteuses française à la perfection, son voisin peut jouer L’Ours et La Mouette  de Tchekov en même temps, le suivant sait jouer de ses atouts pour obtenir un emploi… On pense à « Des gens qui dansent » la création contemporaine de Jean-Claude Gallotta. C’est poétique mais pas prétentieux. Pour les voir à Paris, il faut se dépêcher c’est jusqu’au 9 mars mais la Compagnie Nivatyep vient de décrocher son passeport pour Avignon Off !

QUELQUE CHOSE DE COMMUN…

Mise en scène: Juliette Peytavin
Avec le regard extérieur de Gildas Millin
Distribution:
Manon Allouch, Louise Belmas, Julie Collomb, Benjamin Farfallini, Maxime Mikolajczak
Romane Peytavin, Issam Rachyq-Ahrad

Scènographie / Lumière : Yoan Claveau de Lima
Création sonore : Guilhem Delhomme

Par la Compagnie La Nivatyep

Article by Hermine Mauzé

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LIZA MINNELLI back in Paris – Concert exceptionnel à l’Olympia en photos – New York New York forever

 Qui est capable d’enchaîner en une semaine un concert de Liza Minnelli, une performance de Björk, la dernière création de Angelin Preljocaj au Théâtre de la Ville et la séance en avant-première du dernier Judd Apatow, 40 ans mode d’emploi ?

Seule l’équipe d’United States of Paris peut assurer en si peu de temps de tels écarts culturels.
Et ce mardi, ses membres souhaitaient entendre une fois – au moins – en live l’hymne de tout les temps New York New York.
Son interprète magistrale était à Paris pour un concert unique.
Les lettres composant le nom de la star américaine tout en néons à l’entrée de l’Olympia, pouvaient nous projeter, ce soir-là, à une avant-première hollywoodienne.

 Liza Minnelli a retrouvé pour une soirée unique et comble son public parisien à qui elle a réservé quelques chansons en français et des anecdotes made in France.
Nous partageons ici quelques photos souvenirs d’une rencontre exceptionnelle.

 Toujours mutine avec son public. Elle quitte la scène accompagnée de son pianiste – également chef d’orchestre.

 Quelques titres de la setlist à l’Olympia.

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Blog Paris – La capitale autrement WITH TIPS IN ENGLISH !

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