Pour en finir avec Hugh Grant : Catherine Hosmalin lumineuse !

Pour en finir avec Hugh Grant au Théâtre des Mathurins.
Jolie petite histoire d’amour, comédie actuelle, intergénérationnelle et rafraichissante qui donne envie de croire à l’amour avec un grand A. Avec la délicieuse Catherine Hosmalin, un Tom Dingler en incroyable prince charmant et la tornade Lubna Gourion. 

Quinqua vs génération Z

Françoise (Catherine Hosmalin), quinqua célibataire et pétillante, mène une vie tranquille et monotone jusqu’à l’arrivée de Chloé (Lubna Gourion), jeune fille extravagante et croqueuse d’hommes expérimentée, véritable tourbillon qui va complètement chambouler sa vie.
Chloé, en plus de se taper l’incruste, décide de s’occuper de la vie amoureuse de Françoise : elle doit se trouver un mec ! Au début, réticente – fracture générationnelle oblige –  Françoise va donc découvrir les joies des sites de rencontres en ligne où des millions de célibataires se bousculent chaque jour.
Nous voyons défiler sur un écran les conversations, directes, succinctes et sans équivoque de Chloé avec différents garçons. Consommatrice compulsive et addictive, la jeune femme passe d’un homme à l’autre avec un vocabulaire qui caractérise l’utilisation de la génération Z.

photo Alexy Benard
photo Alexy Benard

Prince charmant improbable 

Sur un malentendu – « une case mal cochée » – Françoise va rencontrer un charmant jeune homme, Gaspard (Tom Dingler) de 20 ans son cadet, qui va lui accorder une attention insoupçonnée. Désarçonnée par son aplomb et sa différence d’âge, Françoise va tout faire pour écourter cette rencontre. Gaspard, qui « a fait trois changements de bus pour ce rendez-vous », ne semble pas prêt à partir si vite.

Nous écoutons, amusés, les commentaires et les rires des spectateurs derrière nous. On ne peut s’empêcher de sourire quand dans la salle fuse, d’une bouche féminine : « ben moi, je le veux bien ! ».
Tom Dingler est formidable dans son rôle de jeune premier. On rit à gorge déployée quand il se met à chanter – on vous laisse la surprise sur le choix du titre et des accessoires.

Catherine Hosmalin est touchante dans son rôle de jeune quinqua dépassée par les évènements. Elle se montre sensible, drôle et très attendrissante face à une Chloé au comportement qui finit par être détestable.
On sourit quand Françoise tente d’expliquer à la jeunette, avec beaucoup de diplomatie, que « ses robes racontent quelque chose », ceci expliquant peut-être cela…
Lubna Gourion pousse aux extrêmes les traits de cette jeune fille adepte des sites de rencontres. Provocante, exubérante, limite vulgaire, elle passe d’« un date » à un autre sans aucun état d’âme mais s’offusque dès que son égo est touché par un de ses rencards ! « Il m’a prise pour une pute ou quoi ? »

photo Alexy Benard
photo Alexy Benard

L’amour sur place ou à emporter

Cette comédie parle d’un autre fait de société : la relation amoureuse d’une femme mure avec un homme plus jeune. Pourtant d’actualité, les femmes sont plus âgées que les hommes dans 14% des couples. Les mentalités ont du mal à changer et Chloé va nous le prouver avec des remarques plus acerbes les unes que les autres comme le très irrespectueux « Tu fais dans l’humanitaire ? »

Pleine d’espoir devant ce conte de fée, – quadra récemment séparée – je me rembrunie face à un « mais enfin, c’est du théâtre, ma chérie !» lancé par mon ami, très amusé et un brin provoc.
Surconsommation, désinhibition, rapidité des rencontres… tout est bien plus facile sur le net… Cependant, cette recherche toujours plus poussée autour de la personne idéale laisse peu de place à une véritable rencontre dans la réalité. Chloé en est malheureusement le triste reflet.

by Caroline et Alexandre

Pour en finir avec Hugh Grant avec Catherine Hosmalin Tom Dingler Lubna Gourion Théâtre des Mathurins affiche coeurs photo usofparis blog

POUR EN FINIR AVEC HUGH GRANT

Une comédie écrite et mise en scène par Emmanuelle MICHELET

Avec Catherine HOSMALIN, Tom DINGLER et Lubna GOURION

Au Théâtre des Mathurins (petite salle)
36, rue des Mathurins
75008 PARIS

jusqu’au 25 septembre : du mercredi au samedi à 21h
matinée le dimanche à 15h

A partir du 28 septembre : du mercredi au samedi à 19h
matinée le dimanche à 15h

tarif unique : 32 euros

Share

Le Patient de la Chambre 8 : s’évader d’une clinique psy !

Saviez-vous que Boulevard Sébastopol à Paris se cache une clinique psychiatrique ? Non !
En effet, c’est là qu’Epsilon Escape a choisi de nous mettre dans la peau du mystérieux Patient de la Chambre 8.

Autant dire que la team US of Paris n’a pas hésité avant de se laisser enfermer dans la clinique Sinople. A croire de nous sommes un poil maso pour aimer se laisser engeôler avec ou sans camisole.
En prime, après l’aventure, nous avons pu pénétrer dans les coulisses…

Epsilon escape le patient de la chambre 8 avis boulevard sébastopol Photo by United States of Paris

Retour dans le passé

Durant les années 90, l’honorable docteur Edmond Epsilon a travaillé durant quelques mois dans le département psychiatrie de la clinique Sinople pour trouver de nouvelles techniques de soins.
Un patient, celui de la Chambre 8, lui a inspiré un processus unique lui permettant de s’évader.
A nous, à vous, de retrouver cette méthode pour réussir à se libérer.

Une aventure toute en nuance

C’est les yeux bandés que nous pénétrons dans la salle. Non qu’il y ait des pièges, mais c’est avec la volonté de renforcer l’immersion que ce procédé a été mis en place, il y a peu. Et cela fonctionne parfaitement. Aussi bref qu’il soit, ce passage au noir accentue l’immersion en créant une coupure entre l’extérieur et l’intérieur. Alors, on se prend le décor en pleine face, d’un coup, sans l’avoir découvert en entrant.

Epsilon escape game le patient de la chambre 8 avis boulevard sébastopol Paris Photo © Lorraine Creaser

L’inventivité : l’ingrédient de base d’Epsilon Escape

Comme toujours, on ne peut pas en dire beaucoup sous peine de dévoiler l’intrigue. Mais sachez que cette Chambre du patient 8 vous laisse bien des secrets à découvrir.
Comme toujours dans une escape room, il est bon de traquer les petites choses qui font les différences avec les autres jeux que nous avons testés. Et là, point de déception.
Certaines énigmes nous ont donné un peu de fil à retordre, parfois en dépit d’une certaine logique naturelle. Même si chaque équipe qui se laisse enfermer a son propre raisonnement, sa propre méthode !

Comme tout bon centre psy, le système de vidéo surveillance est au top (on en dit trop ?).
On trouve aussi dans cette salle des clins d’œil aux mécanismes classiques d’un escape game. Les experts seront les remarquer. Et les autres se réjouir des subtilités de la mise en scène.

Acuité visuelle, esprit de déduction et de bonnes grosses fouilles qui nécessitent de ratisser deux fois le terrain : tout cela ne sera pas de trop si voulez sortir de la room. Et il faut peut-être aussi avoir, pour les habitués des escapes, un esprit d’escalier et une façon de penser un peu différente sur certaines énigmes.

Epsilon escape game le patient de la chambre 8 avis boulevard sébastopol Photo by United States of Paris

L’histoire d’Epsilon Escape

Les consultations de la clinique ont débuté en janvier dernier.
Guillaume et Florent, les créateurs, ont voulu axer leur travail sur l’histoire et sur une authenticité dans les décors.
Avec un ingénieur-prestidigitateur (Guillaume) et un informaticien-développeur (Florent), cette équipe est au top pour mettre en œuvres des énigmes, des décors et des mécanismes totalement faits maison.
On retrouve d’ailleurs, dans leur volonté de faire plaisir aux participants et de créer une histoire unique, la même patte qu’a, un de leur concurrent, la Lock Academy. Le plaisir du jeu en somme.

Et c’est dans un ancien magasin-atelier de fringues que le duo a décidé d’installer leurs rooms. Du coup, l’espace est très vaste.

le patient de la chambre 8 avis critique Epsilon escape game boulevard sébastopol Photo by United States of Paris

Un grand hall accueille les participants. Normal, l’aventure du patient 8 est présentée dans 2 salles, répliquées à l’identique.
Mais aussi parce que les deux comparses nous préparent déjà deux autres scénarios, l’un étant déjà bouclé et la première salle est en travaux – elle sera elle aussi doublée.
L’histoire sera orientée sur l’adolescence d’Edmond Epsilon. Mais chut… On ne vous en dira pas plus…
Et nous avons pu voir en exclu le chantier et les machines qui servent à construire le décor. Chez US of Paris, on n’a qu’une hâte : tester cette nouvelle aventure de fou.

Nous nous sommes aussi faufilés dans les entrailles du bâtiment et nous avons pu découvrir les réserves. Et on adore les lieux cachés, secrets.
Ici, les objets de l’énigme s’entassent en double, triple ou quadruple afin de palier à la casse éventuelle et permettre un remplacement rapide des accessoires, afin de garantir le même confort de jeu à tous.
Et apparemment, Ebay fait des bénéfices rien qu’avec les postes radio style 90’s, difficiles à trouver ailleurs! 😏 (on en dit encore trop ? 😁 )

Epsilon escape game avis le patient de la chambre 8 critique boulevard sébastopol Photo by United States of Paris

Epsilon Escape : un accueil soigné

Outre les canapés Chesterfiled plutôt cosy et le verre de bienvenue, comme souvent dans les enseignes d’escapes, ici vous serez rarement coincés dans la room. Même si pour certains gamers passionnés cette philosophie risque de choquer,  Epsilon Escape prônent une sortie pour le plus grand nombre, tout en garantissant un amusement maximum.

Pour lever les complexes, la majorité des équipes s’en sortent entre 65 et 70 min.
Notre team USofParis a mis 63 min, sans se démettre une épaule ou crier sur son voisin.

Et pour le petit plus service : chacun des membres de votre équipe repartira avec la photo souvenir de fin de partie imprimée sur place.
On adore les attentions !

Epsilon escape le patient de la chambre 8 avis critique boulevard sébastopol Photo by United States of Paris

Epsilon Escape

Le Patient de la Chambre 8
Durée : 70 min
Fouille : 3/5
Manipulation : 3/5
Réflexion : 3/5
Immersion : 4/5
Originalité : 4/5
Difficulté : 3/5

137, boulevard de Sébastopol
75002 Paris

Contact
mail : reservation@epsilonescape.fr
Tel : 09 67 77 95 81

Plus d’infos et réservations  sur le site d’Epsilon Escape
Espace privatisable pour les entreprises et les particuliers

Share

Aurora en interview selfie, une rencontre étrange et touchante

Aurora est une de ces artistes complexes qu’on adore interviewer et avec laquelle on pourrait parler des heures. Jeune fille de 20 ans, Aurora enchante son public à chacun de ses concerts, avec ses textes et sa musique dignes d’une chanteuse qui aurait 10 ans de carrière. Nous l’avons rencontrée au Barbès, le lendemain de son passage à Rock en Seine. Une rencontre que nous attendions depuis plus d’un an, après son concert à la Boule Noire.
Nous sommes très heureux de partager notre coup de cœur, auteure d’un album pépite : All My Demons Greeting Me as a Friend.

 

INTERVIEW SELFIE / AURORA

 

Selfie exclu pour #UsofParis
Selfie exclu pour #UsofParis

 

UsofParis : Tu semblais très surprise par le public à ton concert à Rock en Seine. Qu’as-tu ressenti ?
Aurora
: Pour moi, c’était un de ces concerts parfaits parce que tu commences et c’est lumineux. Il y a encore la lumière du jour et il y avait beaucoup de personnes, mais pas trop. J’aime quand ça commence comme ça et que cela devient de plus en plus sombre, et que le public continue à arriver. A la fin, il fait complètement nuit, c’est magique.
J’ai toujours dit que j’adorais jouer en France, j’y ai fait beaucoup de concerts et ça a toujours été incroyable pour moi. Je sens qu’ici, le public me comprend. On comprend ma musique et mes mots quand je parle, le public rit même quand je ne veux pas être drôle, mais j’aime ça, ça me relaxe.

Tu as eu une année folle, entre la sortie de ton album, les concerts, Jimmy Fallon aux USA (huge!).Ce qui est assez rare pour une jeune fille ! Comment vis-tu ce succès ?
Je sais !
En Norvège, des fois on va nager dans la glace en hiver, on fait un trou dans la glace et on plonge dedans. Quand tu es dedans, tu as tellement froid ! C’est la pire et la meilleure chose au monde. Lorsque c’est fini, tu oublies que tu as eu si froid, parce que tu es dehors, sec. C’était vraiment intense lorsque tu l’as fait mais c’est du passé. C’est en quelque sorte comme cela quand tu fais toutes ces choses incroyables. Ça sonne vraiment incroyable lorsque tu en fais la liste et ça l’était bien sûr. J’ai juste fais mon métier et ce que je devais faire. Je ne suis pas vraiment nerveuse quand je chante, car c’est la musique.
C’est un vrai conte de fée pour moi quand j’en fais, mais une fois que c’est passé je ne pense pas vraiment à tout ça.

Ce métier était-il un rêve pour toi ?
Je ne rêvais pas de cela avant. Je voulais être une astronaute, peut-être une danseuse, une auteur.

Tu as déjà écrit 43 chansons, n’est-ce pas ?
Oui, j’écris des chansons tout le temps. J’ai toujours eu envie d’écrire. Même quand j’étais enfant, je pensais que je pourrais écrire des chansons pour les autres artistes. Je ne voulais pas vraiment être sur scène. Mais c’est arrivé. Et j’aime ça ! Ce n’était pas un rêve, mais c’en est devenu un.

Aurora music concert Rock en Seine 2016 stage photo united states of paris blog

Le New York Times t’a comparée à Björk, que penses-tu de ce rapprochement ?
Je ne sais pas. J’aime Björk. Je n’ai jamais vraiment écouté avant. Une fois que mon album est sorti, j’ai pensé que je devais écouter de nouvelles sortes de musique. J’ai acheté et écouté quelques albums de Björk.

Donc ce n’était pas une partie de ton inspiration ?
Non, car je ne connaissais pas avant. J’avais entendu parler de Björk. Je n’ai pas iTunes ou Spotify, je ne découvre pas la musique facilement. J’aime Leonard Cohen, Bob Dylan, Enya, la musique classique, les BO de films, j’aime la musique sans mot.
Être comparée à Björk maintenant je ne comprends pas vraiment parce que mon premier album est un peu électronique mais aussi organique. Mais je pense que nous sommes vraiment simples dans la façon dont on connecte les choses dans notre esprit.
Quand je vois un homme à la guitare je pense à Bob Dylan, mais Bob Dylan est Bob Dylan et cet homme à la guitare est cet homme à la guitare. Je pense que c’est bien de rappeler dans l’esprit des gens quelque chose qui existe, mais d’être aussi quelque chose de nouveau. Je veux être quelque chose de nouveau, c’est pour cela que je suis là.

Joan : J’ai vraiment aimé Murder Song
Alex : Moi Conqueror
Joan : J’aime beaucoup Conqueror aussi, mais tu ne l’as pas écrite seule, n’est-ce pas ?
C’est la première chanson que j’ai écrite avec d’autres personnes. En fait, je l’ai écrite avec deux personnes de mon groupe : Martin le bassiste et Magnus le batteur. Ils ont eu cet œil incroyable lorsqu’on a produit l’album.

Image de prévisualisation YouTube

Joan : Moi, je voulais parler de Murder Song
Oh oui ! J’ai beaucoup de chansons tristes, c’est pour ça qu’ils m’ont dit : « essaie d’écrire avec d’autres personnes pour avoir des chansons joyeuses. »
Murder Song que j’ai écrite moi-même, est très triste, sanglante. Je suis très morbide. Je suis fascinée par la mort et le meurtre.

Image de prévisualisation YouTube

C’est quelque chose que tu as vécu ?
Hé bien, peut-être…
Je pense juste que c’est fascinant comment les gens peuvent être les mêmes personnes, comment toi et moi avons besoin d’oxygène, pouvons avoir des enfants, avons besoin d’être embrassé, avons besoin de nourriture, d’eau, qu’on nous sourit… On a besoin des mêmes choses car nous sommes des personnes. Et c’est juste fascinant que certaines personnes aient en eux l’envie de tuer alors que certaines personnes ne peuvent pas cueillir une fleur sans se sentir mal.
C’est à propos de ça que j’ai écrit Murder Song. Comment un homme peut tuer quelqu’un qu’il aime et cela arrive souvent dans le monde. Mais il ne comprend pas vraiment ce qu’il a fait, c’est une histoire très compliquée. Elle, elle ne voulait plus être dans ce monde, et elle savait que cet homme ferait tout pour elle. Elle lui demande de la tuer et lui dit : « Ok, je t’aime, je ferais tout n’importe quoi pour toi. » Une fois qu’il l’a tuée, il devient triste car elle ne bouge plus et il ne comprend pas où elle est allée. Il ne comprend pas pourquoi elle est partie et il pleure. Et c’est triste, car tout le reste de sa vie, il ne comprendra pas et sera triste.

Quel âge avais-tu quand tu as écrit cette chanson ?
18 ans ! 🙂

Tu as une communauté de fans très importante que tu appelles Warriors and Weirdos. En France, ils sont très nombreux. As-tu un message pour eux ?
J’ai tellement de choses à dire. J’aime mes fans. Ils sont incroyables ! Et j’ai l’impression qu’ils me comprennent. Je sais qui sont mes vrais fans, ceux qui voient plus en moi que je ne vois moi-même. Nous sommes les mêmes, peut-être des personnes un peu différentes. J’écris pour eux. Je remercie tout le monde de me soutenir, car j’ai besoin de ça pour être capable de faire ce que je fais. Mes fans sont les personnes les plus gentilles au monde. En France, je reçois toujours des cadeaux, ce qui est vraiment adorable.

Qu’est-ce que tes fans ne savent pas à propos de toi ?
Ils savent beaucoup de choses je crois. J’aime me doucher à l’eau froide. C’est pour ça que je n’aime pas les douches parce que j’utilise toujours de l’eau froide et un peu d’eau chaude à la fin. C’est bon pour la peau et ça me réveille.

Aurora music eyes portrait live concert Rock en Seine 2016 stage photo united states of paris blog

Tu rencontres souvent tes fans avant ou après tes concerts, comme tu l’as fait hier à Rock en Seine ?
Quelques fois. J’adore rencontrer mes fans avant le show et aussi après le show. Des fois, ça prend une heure, même deux heures. Je n’ai pas toujours le temps, certaines fois je dois partir directement après le concert. Mais si j’ai le temps, je le prends pour aller discuter avec eux.

C’est facile de trouver le sommeil après un concert ?
Ça dépend. Quelque fois je suis tellement fatiguée après un concert où j’ai donné toute mon énergie, toutes mes émotions, que c’est très facile d’aller dormir. Et je dors comme un bébé. Mais si je sais que j’ai fait quelque chose de mauvais, ça me garde éveillée pour une semaine.

Aurora music original exclusive selfie polaroid for united states of paris blog interview

Si tu étais un conte de fées, lequel ce serait ?
Je pourrais faire partie du Seigneur des anneaux. Mais j’aimerais y vivre après que l’anneau soit détruit, pas avant, évidemment.

Si tu étais une chanson ?
Je pense que je serais une chanson calme et triste.
Children of the River de Secret Garden.

Si tu étais un chanteur ou une chanteuse ?
Iggy Pop
. Je l’adore !

Si tu étais un film ?
Fantastic Mr. Fox
, je viens juste de trouver ce film et je l’adore.

Si tu étais un mot ?
Dans ma chambre, il y a un poster avec des insectes et il y a un mot en dessous : Libellula Depressa. Je pense que c’est joli. Je ne sais pas ce que cela signifie. (N.D.R : c’est le nom d’un insecte la Libellule déprimée)

Quels sont tes futurs projets ?
Je vais faire un spectacle de cuisine ! 🙂 Non, je ne sais même pas cuisiner. Je brule même des spaghettis.
Je suis en tournée jusqu’au 19 décembre. Et le prochain projet est de faire un merveilleux deuxième album.

Tu as aussi passé des auditions pour des films, n’est-ce pas ?
Oui oui. J’aimerais essayer. Tout est possible. J’ai auditionné pour un film mais je n’étais pas inspirée par le rôle. J’aimerais jouer dans un film fascinant, peut-être une femme possédée.

Si Paris était une de tes chansons, laquelle serait-ce ?
Je pense que ce serait une chanson romantique. Je pense que Paris est cette ville dont les gens rêves avec des gens beaux, du rouge à lèvres rouge, du vin. C ’est aussi la ville de l’amour. Je pense que je l’écrirais du point de vue d’un homme dans la rue peut-être, comment il voit la ville où il vit.

Interview by Joan et Alexandre

AURORA
All my demons greeting me as a friend
(Capitol Music France / Universal Music France)

Aurora en concert à :
La Maroquinerie, le 24 octobre 2016

Share

Louis-Jean Cormier : interview en (hyper) liberté pour Les Grandes Artères

Louis-Jean Cormier, c’est la VOIX de Karkwa, un des groupes les plus réputés au Québec.
5 ans après notre première rencontre avec le band, le chanteur revient en solo avec son deuxième album solo : Les grandes artères.
Interview en douceur avec cet auteur compositeur qui a été juré dans l’émission La voix, le The Voice québécois.
Louis-jean Cormier : un cousin d’outre-Atlantique qui affiche un big smile de présenter son album en France, entre confidences et excitation du challenge.
En concert dans le cadre du Festival Aurores Montréal, le 5 décembre au Divan du Monde.

SELFIE INTERVIEW

Selfie exclu pour US of Paris
Selfie exclu pour US of Paris

 

USofParis : Arriver en solo avec son album sur le sol français, ce n’est pas un peu déstabilisant ?
Louis-Jean Cormier :
C’est une bonne question.
Je répondrai : non, pas du tout, c’est pas intimidant.
Premièrement, avec les cinq dernières années où j’ai commencé à œuvrer en solo, j’ai réussi à m’affranchir du reste du groupe, à établir une nouvelle carrière en parallèle. Une carrière qui a pris son envol et qui a même finalement gonflée et explosée.
Je dirais même qu’il y a une part d ‘excitation. Parce que j’ai, avec le temps, réfléchi et gagné en maturité puis en expérience.
Je repars vraiment de zéro mais avec un petit rictus en coin, avec l’idée que je pourrais peut-être être un peu plus fin stratège dans la commercialisation.
Il y a une partie d’excitation qui me vient de la différence entre la popularité et la notoriété que j’ai chez moi vs le « Ground Zero » d’ici.

Ça rend modeste ?
Ben oui mais je ne pense pas que j’ai manqué de modestie. Il y a l’orgueil qui se retrouve un peu…

Mais il faut tout prouver à nouveau… Il faut vraiment tisser des liens avec les journalistes, avec le public.
Oui, mais je suis content car l’expérience que j’ai eu chez moi je suis en train de la mettre en œuvre ici, à bon escient, j’essaie du moins. On commence, on est à la genèse de tout ça.

Mais tu es prêt à aller jusqu’où pour vendre ton album, pour te faire connaître en France ?
Je suis prêt à aller très loin.
J’aimerais beaucoup tenter le coup de la visibilité. Parce que justement j’ai des jeunes enfants à la maison, j’ai une vie chez moi qui est difficile à laisser de côté. Je ne pourrais pas venir vivre ici pendant longtemps, ce que je devrais probablement faire si je veux vraiment que ça marche. Parce que je sais que je détiens quelque chose qui peut rayonner de lui-même, j’essaye de le dire en toute humilité.
Donc peut-être m’infiltrer à la télévision, m’infiltrer, justement, en premières parties d’artistes que j’aime et qui sont connus. Et travailler aussi à créer un buzz internet à distance et ici aussi.

Qu’est-ce que le public français ne sait pas de toi ?
Euh … tout ! (rires)
Le public français ne connaît rien de moi.
Mais ce qu’il devrait savoir c’est que depuis longtemps j’ai un milieu d’expression de chansons francophones.

J’ai vraiment besoin de chanter en français, c’est la langue dans laquelle je rêve la nuit. Mais peut-être à cause d’un contexte géographique, depuis toujours, et avec Karkwa et avec mon projet solo, on arrive à faire une musique qui est très dense, costaude, atmosphérique qui est souvent plus dans un bagage anglo-saxon. Et puis l’accent québécois, la poésie, la façon dont on écrit, s’insère dans cette musique là d’une façon relativement cohérente. C’est les commentaires que je reçois de la plupart de mes amis français : auteurs-compositeurs, journalistes et autres. C’est à quel point ce mariage d’expressions francophones et de musique est vraiment intéressant, loin de la chanson française.

Image de prévisualisation YouTube

Il y a des tournures, des expressions typiques du Québec dans cet album. On n’a pas forcément l’habitude de les entendre donc elles retiennent notre attention.
Oui il y a une petite touche d’exotisme.

Et l’accent joue aussi. Beaucoup d’artistes québécois qui viennent en France ne le gardent pas quand ils chantent.
Tu as mis le doigt dessus. Il y a beaucoup, peut-être trop, de chanteurs, chanteuses à grande voix (on ne commencera pas à les nommer) qui ont un français très international et qui n’ont peut-être pas cette petite épice de plus.
Ce qui est drôle c’est qu’avec Karkwa c’était le même commentaire et les gens venaient nous dire : « C’est fou sur le disque vous avez un accent, puis en spectacle vous n’avez pas d’accent ». Probablement que quand on est sur place, comme là, quand je vous parle, j’ai déjà un accent qui est différent, je m’exprime d’une manière différente. En chanson aussi.

Lors de ton interview précédente au téléphone, j’ai noté une phrase : « on fait aussi des chansons pour se vider le cœur ». C’est poétique !
Oui, parfois on a des élans de poésie. 🙂

Oui mais dans le sens : un cœur qui souffre, un cœur qui aime ?
Un cœur qui a besoin de s’exprimer. Un cœur qui refoule peut-être, qui a trop accumulé de choses et qui les ressort d’un coup sec.
Il y a des chansons qui vont prendre des mois, voire des années à être écrites et puis il y en a d’autres qui vont sortir en 10-15 minutes.

Justement dans cet album, quelle est la chanson fulgurante ?
Un des textes fulgurants, c’est Faire semblant.
Mais la chanson fulgurante, officiellement, c’est la première : Si tu reviens. Elle est née en une demi-heure : paroles et musique. Ça a été assez foudroyant et c’est une chanson toute simple. C’est une chanson bricolée et en même temps c’est une chanson sur le bricolage, sur l’amour bricolé.
C’est ce sentiment intérieur que c’est quelqu’un d’autre qui l’a écrite. Ça arrive généralement une ou deux fois par disque.

Image de prévisualisation YouTube

En parlant de « vider le cœur », les chansons sont assez nostalgiques. Ce sont des chansons de rupture ou de l’enfance qui s’éloigne ?
Les deux. J’aime beaucoup le concept de la mélancolie dans la musique. Victor Hugo disait « La mélancolie, c’est le bonheur d’être triste », de prendre plaisir à faire quelque chose de triste. Il y a ça dans ce disque-là.
C’est sûr que je vivais des choses à la maison, dans ma vie personnelle, je voyais aussi beaucoup d’amis vivre des choses aussi. Donc j’ai été inspiré par ce truc générationnel qui est arrivé en 2015 pour les gens de la mi-trentaine où tous les couples se sont séparés. Ça s’est fait chez nous, je ne sais pas chez vous. 🙂
Mais Marie-Pierre Arthur a fait un disque de rupture, Ariane Moffatt aussi. Cette année-là, tout le monde a fait un disque de rupture.
Donc c’est la mélancolie mêlée au questionnement qui fait que ça devient, d’après ce que j’en reçois comme commentaire, presque thérapeutique. Pour les gens qui vivent la rupture, pour les gens qui se questionnent sur la rupture. J’ai reçu une tonne de commentaires au Québec disant « Merci, ton disque m’a fait du bien parce qu’il m’aide à broyer mon noir. »

Et est-ce qu’il y en a un qui t’a particulièrement touché ?
Je pense que le commentaire qui me touche le plus en ce moment au Québec c’est les jeunes qui viennent me voir. Contrairement à ce que je pensais, mes salles se sont remplies de jeunes, adolescents, début de l’âge adulte, qui viennent me dire « Merci, c’est grâce à toi si maintenant j’écoute de la musique francophone ». Et ça c’est le plus beau commentaire parce que pour nous chanteurs français dans un milieu où on est entouré d’anglophones. Chanteur français c’est presque un geste politique.

Ça vient de jeunes québécois ou des Canadiens anglophones ?
J’ai des Anglos qui me disent « J’aime pas la musique francophone mais avec toi, je l’aime. Je ne comprends pas pourquoi.»
C’est un bagage musical aussi. Avec Karkwa, on nous dit souvent que notre musique était aussi divertissante que les mots et que les anglophones pouvant avoir beaucoup de plaisir dans un nos concerts même s’ils ne comprenaient fuck rien.

Image de prévisualisation YouTube

Il y a une construction particulière dans la composition de tes chansons : c’est les ruptures de rythme. C’est quelque chose que j’adore. On passe d’une partie guitare seule à un truc plus énergique, pour revenir à la guitare seule.
En fait, c’est une identité musicale qu’on m’a attribué avec le temps. Avec Karkwa. c’est même devenu notre marque de commerce. Pour mon premier album solo, les gens disaient que j’étais un compositeur escarpé. Je trouve ça bien, que finalement on aime les chutes libres, les gaps, les cliff (les trous, les falaises NDLR).
J’écoute beaucoup de musique. Il y a un Américain qui s’appelle Sofiane Stevens qui fait de la chanson folk, et ça éclate. Franck Zappa, je l’ai écouté beaucoup quand j’étais à l’école. On ne peut pas être pas plus excentrique, éclectique et escarpé mais ça me plait.
Et il y a mon bagage de musique classique qui me nourrit beaucoup. Je trouve qu’avec la musique symphonique ça se passe dans l’absence de carrure, de compartiment, contrairement à la chanson pop. La musique classique c’est justement dans le mouvement que c’est bon : accéléré, ralenti, coupé, forté. La nuance, oui.
On est plusieurs à vouloir faire un produit qui s’inspire de ça, dont mon ami Patrick Watson, qui fait de la musique anglophone. Il est très Debussy, Jeff Buckley. C’est ça la musique finalement.

Le regard français sur ton disque est-il différent de celui québécois ?
Je recueille comme commentaire que l’on entre dans Les Grandes Artères comme on entre dans un livre. Il y a une sorte de storytelling. C’est super important quand je réalise un disque pour moi, ou pour d’autres, que l’ordre des chansons soit cohérent. S’il y a une répétition dans le texte, c’est dans un but d’homogénéiser les chansons, à l’image d’un long métrage. Parce que si l’on choisit la lecture aléatoire sur un lecteur, c’est comme si l’on voyait un film dans le désordre. Ça peut donner des choses intéressantes comme Tarantino, mais ça peut faire un gros fouillis aussi.

Image de prévisualisation YouTube

Tu as besoin de déconnecter quand tu es en création, d’arrêter d’être en connexion avec le monde, avec les réseaux sociaux ?
Faire pause, faire silence, je ne sais pas. C’est plutôt être capable de déconnecter à l’intérieur. J’ai une fascination pour ma facilité à tomber dans la lune. Souvent il faut que je sois dans un café ou dans un endroit où ça bouge beaucoup. Je me rappelle l’école. Ce que j’aimais le plus faire, c’était de ne pas écouter le professeur. Je suis même retourné en étudiant libre à l’université, à un moment donné, pour écrire des chansons parce que j’aimais ne pas écouter le prof.
Dernièrement, j’ai fait une retraire d’écriture dans un chalet pour Les grandes artères. C’est la première fois de ma vie que je faisais ça. Et c’était bien. Peut-être que le silence m’a amené à écrire beaucoup de textes  introspectifs. Il y a forcément un peu de thérapeutique là-dedans, pour moi.

Pour finir, une adresse, un bon spot à Montréal que les touristes français ne peuvent pas connaître ?
Mon bar secret mais qui est ouvert à tous, c’est un bar japonais qui fait des cocktails de façon incroyable. Le bar fait un grand B parce que le propriétaire a aussi un restaurant qui s’appelle le Big In Japan. Le Big In Japan a un bar caché qui est juste à côté du Patati Patata au coin du boulevard St Laurent et de la rue Rachel. Il y a une porte avec un sigle japonais. Et quand on rentre on est dans un monde étrange. C’est vraiment fabuleux !

Interview by Alexandre et Emmanuel

Louis jean Cormier album Les grandes artères interview Karkwa United States Of Paris
Louis-Jean Cormier

nouvel album : Les Grandes Artères
(Yotanka)

En concert à Paris : le 5 décembre (Divan du Monde), dans la cadre du Festival Aurores Montréal
Share

Rock en Seine 2016 J3 : Iggy Pop, Aurora, Gregory Porter

Rock en Seine 2016. 3e jour de festival planant et toujours aussi déluré en matière de looks.
Un Mon Poney et un viking ont été aperçus dans le Domaine national de Saint-Cloud. Deux espèces rares à observer.
Mais toute l’attention était sur Iggy Pop, 69 berges au compteur, Gregory Porter, Aurora, Foals et Ghinzu et Mike Snow.

 

Festivalier viking Rock en Seine festival musique domaine national de saint cloud photo usofparis blog

Rock en Seine 2016 Gregory Porter Iggy Pop Aurora Miike Snow photo usofparis blog

Gregory Porter : la classe !

Gregory Porter short live concert Rock en Seine 2016 festival Paris stage photo usofparis blog

Le chanteur californien s’est autorisé une petite entorse à son look. Il porte ce dimanche un bermuda !
Il reste toutefois très classe, avec son gilet et ses chaussettes montantes sur mollets.
Le crooner nous dévoile la bande-son idéale pour un après-midi en amoureux.
Un couple se susurre des mots doux à l’oreille. Puis les amoureux s’échangent quelques gestes plus proches de la langue des signes et qu’eux seuls peuvent comprendre. #lovely

Gregory Porter live concert Rock en Seine 2016 festival Paris stage photo usofparis blog

« There will be no love dying here ». Gregory Porter dédicace cette chanson au public français.
Le chanteur ne joue pas dans la force vocale mais toujours dans l’émotion, la chaleur humaine.
Il n’y a pas avec lui de gros trucages que certains artistes américains aiment tant nous déballer.
Taper dans vos mains au rythme de votre cœur” la poésie est présente à chaque instant.
Ces bonnes intentions redonnent du baume au cœur, simplement, doucement.

Miike Snow : ça plane !

Miike Snow live concert Rock en Seine 2016 festival paris stage photo usofparis blog

Un peu moins de câlins, à première vue, dans le public de la scène de l’Industrie pour le live de Miike Snow.
Pour autant, sa pop ne manque pas d’empathie. De belles envolées nous font planer, repenser à notre été, la plage.
C’est gracieux, un peu hippie, certainement à cause de ses cheveux longs.
Ça touche forcément.

Iggy Pop : fuck me, baby!

Iggy Pop live concert Rock en Seine 2016 festival paris stage photo usofparis blog

L’Iguane balance une salve de tubes direct, histoire que personne ne le confonde avec un autre. Torse nu à son habitude, Iggy Pop arrive au pas de course. La démarche est plus hasardeuse ; une hanche, une jambe semble le malmener. Mais il ne s’économise pas pour autant. Il arpente la scène avec aplomb, excite chaque centimètre de spectateur dans son champ de vision.

 

 

I wanna be your dog et le chanteur prend son premier bain de foule en descendant de scène. Suit The Passenger, le pied.
Et l’hymne générationnel du film Trainspotting : Lust for Life.
Five foot one reprend la main sur les titres un peu moins connus des néophytes.
La communion reste totale. Les mains se lèvent.
Serait-ce la dernière fois que l’on verra l’iguane fatigué sur une grande scène en plein air ? On ne l’espère pas en tout cas.

Aurora, la révélation 

Dessin fans draws for Aurora music live concert Rock en Seine 2016 festival Paris stage usofparis blog

Au premier rang, deux jeunes filles tiennent deux cartons colorés représentant la chanteuse venue du nord de l’Europe.
Un petit drapeau norvégien est tenu du bout des doigts, juste derrière.

Aurora music live concert Rock en Seine 2016 festival Paris stage photo usofparis blog
Après l’Ocean of noise du groupe Editors place à l’« ocean of human heads » qui séduit la tendre Aurora. Elle n’en revient pas d’avoir autant de public devant elle et le remercie d’être venu à sa rencontre. Touchant, forcément.
Il est plaisant de la voir sourire, les deux mains accrochées à son pied de micro, à la fin des chansons à l’écoute des applaudissements.
“C’est vraiment génial de chanter en France, le public est vraiment incroyable !”

Aurora live concert Rock en Seine 2016 music festival Paris stage photo usofparis blog
La chanteuse-efle très expressive laissera tomber ses écouteurs pour apprécier les cris de son public sur le dernier titre Conqueror. Brillant !
Impressionnante performance pour une toute jeune chanteuse de 20 ans.

Enfant public Rock en Seine festival musique domaine national de saint cloud néons dans la nuit photo usofparis blog

Rock en Seine 2016 c’était au total 110 000 festivaliers
SAVE THE DATE, l’édition 2017 aura lieu les 25, 26 et 27 août.

Share

THE HOLE au Dôme de Paris – Palais des Sports : pure folie espagnole !

Des chanteurs culs nus, un maître de cérémonie en corset qui chante du Piaf à son rat Joséphine, des voltigeuses qui n’en finissent plus de vous donner le tournis, un poney fou sur patins à roulettes, The Hole est une pure folie made in Espagne, sexy, débridée et aux numéros démoniaques ! Après avoir tenu le haut de l’affiche l’année dernière au Casino de Paris, au Palais des Sports de Paris, du 24 au 28 mai 2017 pour vous faire allumer grave. Nous on en redemande ! 

“La où il y a du poil, y’a de la joie !”

Cette tirade lancée par le maitre de cérémonie est trompeuse. Le poil n’est pas si présent sur scène et sur les silhouettes athlétiques des artistes qu’ils soient champion du patin, adepte du jonglage avec boules d’argile ou strip-teaseur. Il y a bien un peu de moustache par-ci, par-là mais le reste est bien imberbe.
Car The Hole est un spectacle qui n’a pas froid aux yeux et qui n’hésite pas à dévêtir ses artistes pour le plus grand plaisir d’un public, pas si sage que cela, et d’autant plus s’il est assis en carré or. La palme de celui qui suscite le plus d’attentions des smartphones dressés à l’entracte étant bien Pony Loco qui se répand dans la salle sans rien cacher de ses attributs.

2e-3e degré
Laissez de côté raison, bon sens et pudeur. Rien n’est vraiment sérieux, ni tout à fait cohérent dans cette série de numéros aussi spectaculaires, drôles que sexy. Que ce soit l’amour immodéré du MC pour une rate, la course irraisonnée de Pony Loco dans la salle, la seule présence du personnage de la Boule Rouge (Julio Bellido), silencieuse et énigmatique.

Les numéros de strip-tease menés par Madame (incroyable Vinila Von Bismark magnifique effeuilleuse tatouée et aussi DJ) et Nacho Sanchez sont aussi chaud bouillants que délirants.
Le tourbillon orchestré par Pony Loco est absolument sidérant, nous rappelant les incroyables numéros de patineurs artistiques sur glace et multi-médaillés. Avec un petit plus… subversif pour la scène parisienne.

Supernenas The Hole Cabaret Casino de Paris janvier 2016 duo de voltigeuses sexy Arantxa Fernandez Monica RIba spectacle cirque interdit aux moins de 12 ans

Pour autant, les moments de grâce ne sont pas absents de ce show. Comme le duo impossible de charme et de maitrise mené par les Supernenas. Elles se hissent dans les airs avec une agilité incroyable, jouant par instants la gémellité parfaite. Un numéro que ne présentera jamais le Cirque du Soleil qui accueille un public beaucoup trop familial et impossible sur la scène du Crazy Horse, trop bas de plafond.
Citons aussi cette Marilyn, bien plus voluptueuse que le modèle original, et capable d’envolées assez bluffantes. Charmant et improbable à souhait.

Guillaume Caracul
Guillaume Carcaud

Une révélation !
Enfin, Guillaume Carcaud est méconnaissable en MC de cette version française. Bronzé, corseté, juché sur des bottines rouges, il est difficile de retrouver les traits du comédien qui s’était fait connaître avec la série de France 2, Samantha, Oups !
Causant – un peu trop bavard sans doute quand il est seul dans son bain – il est celui qui divertit entre chaque numéro, aussi sexy que complice. 
Il nous rappelle immanquablement le MC sulfureux de la comédie musicale Cabaret, un personnage qui joue du trouble qu’il suscite aussi bien sur les femmes que les hommes, et, ici, les rates. Son sex-appeal n’a rien à envier à celui d’Emmanuel Moire et Fabian Richard qui s’étaient illustrés dans le Kit-Kat Club.

Image de prévisualisation YouTube

The Hole au Casino de Paris avec Guillaume Carcaud Vinila Von Bismark Pony Loco Nacho Sanchez Charlie Plaçais Supernanas Jimmy Gonzalez photo scène usofparis france

The Hole
Club Théâtre Cabaret

 du 24 au 28 mai 2017

Palais des Sports de Paris
34, boulevard Victor
75015 Paris

L’actu du spectacle est à suivre sur la page FB officielle

Share

Rock en Seine 2016 J2 : Sigur Ros, La Femme, Casseurs Flowters, NNB

Deuxième journée de Rock en Seine version 2016, intense en soleil, bons sons, découvertes et good food. Au programme, du lourd avec Bring me The Horizon, Casseurs Flowters, La Femme, Sigur Ros, Massive Attack, Naive New Beaters.

Rock en Seine 2016 concert Casseurs Flowters Sigur Ros Naive New Beaters La Femme photo scène Usofparis blog

Casseurs Flowters 

Orelsan Casseurs Flowters concert live Rock en Seine 2016 festival paris photo scène usofparis blog

17h50, les bogosses sont de sortie pour une dernière scène tonitruante. C’est bon enfant et sauteur à souhait !
Et ça se vanne :
“- Qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ?
– Me faire sucer !
Ça nous rappellerait l’échange de Logic avec son public, sur la même scène, hier.

Gringe Casseurs Flowters concert live Rock en Seine 2016 festival paris photo scène usofparis blog
Regarde comme il fait chaud !” Le titre est de circonstance. Les boys sont en noir, la chaleur ne peut qu’être que plus intense en plein soleil.
Dernier live donc pour le duo, Orelsan & Gringe (décliné en film et en fiction télé) qui s’est offert les services vocaux d’un guest. Les paroles sont connues sur le bout des doigts.

Bring me The Horizon : poids lourd !

Les Anglais en envoient et les premiers rangs avaient intérêt de bien casquer leurs oreilles. Vibrations maximales et déballages de gros décibels.

Oliver Sykes Bring me the horizon live concert Rock en Seine 2016 festival paris stage photo usofparis blog
Niveau physique, il y en a pour tous les goûts avec le band Bring me The Horizon – qui a quand même chanté au Albert Hall à Londres, génial mélange des genres – : du tout tatoué avec le chanteur, Oliver Sykes. Certaines pourront, toutefois, hésiter à vouloir embrasser l’encre dans le cou. Et elles se réfugieront dans les bras de John Jones, le bogosse hipster à la guitare rythmique au sourire ravageur.

John Jones, guitare rythmique
John Jones, guitare rythmique

Ca se chahute et se bouscule en fosse, sans violence mais avec fougue et entrain. Le périmètre restera bien délimité pour les fans chauds bouillants qui ne cogneront pas au passage leurs voisins plus calmes.

Oliver Sykes singer Bring me the horizon live concert Rock en Seine 2016 festival paris stage photo usofparis blog

Peu familiers du genre deathcore, le concert n’a pas été un supplice pour autant. Difficile de ne pas apprécier la générosité du groupe à envoyer un maximum de bons sons pour satisfaire un très large public. On a même croisé une petite bout de chou de 5-6 ans sur les épaules de sa mère. Y’a pas d’âge pour aimer le deathcore !

La Femme est l’avenir de… la France ! 

Selfie exclu pour #UsofParis
Selfie exclu pour #UsofParis

Une question d’une journaliste de M6 nous a fait sourire, en coulisses, avant le concert : “La (F)emme est-elle l’avenir de l’homme ?”
Ce serait plutôt La Femme qui serait l’avenir de la France pour son rayonnement international. Le groupe va se faire une tournée de ouf en Amérique du Nord, en Asie…
19h45 : Bretelles tricolores, béret… Le dresscode du set Rock en Seine 2016 de La Femme est, une nouvelle fois, très soigné.
Marlon Magnée torse poil sous son gilet.

Marlon Magnée groupe La Femme concert Rock en Seine 2016 paris photo scène usofparis blog
A une semaine de la sortie de son 2e album, La Femme nous gratifie de nouveaux titres comme l’incroyable Mycose.
Y’a forcément quelqu’un dans le public qui en a une !” nous lance le groupe heureux de sa trouvaille.
On imagine la tête des Anglais ou des Américains qui voudront traduire la chanson. Quand ils vont s’apercevoir qu’ils se sont déhanchés sur une… mycose made in France !
Et puis, Marlon enlève le haut pour apprécier ses bretelles.
Mais est-ce que les abdos du jeune homme résisteront-ils à la tournée US, en 1ère partie des Red Hot Chili Peppers ?

Sacha Got groupe La Femme concert Rock en Seine 2016 paris photo scène usofparis blog

Amour amour, avec un nouveau titre : Elle ne t’aime pas. Jeux de mains, retour à l’école, derrière nous avec un trio de tout jeunes trentenaires, deux filles et un garçon.

La Femme groupe concert Rock en Seine 2016 paris photo scène usofparis blog
Merci d’être aussi chaud !
Le groupe qui attendait cette date pour lancer officiellement l’aventure de cet album tant attendu – la sortie a été “repoussée de 6 mois pour que le disque reste un peu en couveuse“, nous confiait le groupe en coulisses.

Sigur Ros best of

Le groupe islandais débute le set derrière les leds de l’écran de scène sur Ovedur.
Les photographes sont contrariés et bien obligés d’attendre pour shooter.

Sigur Ros stage Rock en Seine 2016 concert live festival paris photo usofparis blog
Deuxième titre, Staralfur, qui nous rappelle notre découverte sur une compil Inrocks. Les membres du groupe sont toujours camouflés. Les effets de lumière calment les impatients. C’est visuellement très fort avec la voix insensée de Jonsi.
Et puis la déflagration Saeglopur et l’écran se lève enfin, les trois musiciens restent encore un peu dans le fond de scène pour les premières notes. Et ils s’avancent enfin pour envoyer un son d’une force incroyable. Les photographes n’en peuvent plus et shootent à tout va pour rattraper le retard.

Jonsi Sigur Ros live concert Rock en Seine 2016 festival Paris stage photo usofparis blog

Les Islandais nous gratifient de quelques-uns de leurs plus beaux tubes, laissant peu de place aux titres du dernier album.
Qui se plaindrait au fond ?
On pensait avoir trop écouté Sigur Ros, et pourtant leur poésie vocale d’un autre espace-temps nous serre le cœur.
Derrière nous, un petit malin, torse poil présente le groupe à ses potes : “C’est genre… musique de la terre.

Naive New Beaters saturday night fever

Combi blanche pour tout le monde ! Le public de La Femme semble s’être téléporté pour sautiller en chœur avec les chevelus de Naive New Beaters qui sont surexcités grâce à leur nouvel album A la folie ! 
Hier, c’était l’anniv de ma soeur, et j’ai oublié” parfaite intro pour lancer le tube Shit happens. 

David Boring Naive New Beaters concert Rock en Seine 2016 festival paris photo scène usofparis blog
Rock en Seine, tu me chauffes le coeur
“Quand tu vas bien, tu chaloupes de gauche à droite”
Ambiance soirée potache avec crocodiles gonflables, bulles de savon et mecs torses poil la nuit tombée.  C’est déluré, fun et défoulant.

Naive New Beaters et Izia concert Rock en Seine 2016 festival paris photo scène usofparis blog
Izia s’échauffe en coulisses, se déhanchant sur les titres de ses potos. Elle fera une apparition remarquée sur Heal Tomorrow vers minuit, dans une combinaison noire très moulante. Elle rugit de plaisir pour cet unique titre en tant que guest.
La frénésie est totale. Certains festivaliers ont quitté la Grande Scène qui voyait pourtant le grand retour de Tricky aux côtés des guys de Bristol, pour venir se frotter à NNB.
Merci d’avoir boycotté Massive Attack !” David Boring a raison. Juste avant un festivalier, derrière moi, lançait à sa voisine : “C’est quand même mieux que Massive Attack“.

Festival of good food

Bagel raclette richesmonts foodtruck festival Rock en Seine paris photo blog uspfparis
Et vous vous demandez naturellement : que mange un festivalier à part un burger, un sandwich saucisse ou une grosse assiette veggie ?
On a testé le foodtruck de Richesmonts pour des sensations très fromages. On s’est laissé séduire par les quesadillas de poulet avec sauce piquante et fromage raclette : petite tuerie, parfaite pour se caler un creux entre deux concerts.

Quesadillas de poulet sauce piquante et fromage raclette richesmonts foodtruck festival Rock en Seine paris photo blog usofparis
Le bagel juste à côté de moi au fromage coulant était aussi intense en goût.
On passage, on s’est fait un slalom à ski en 360° avec le casque Oculus. Belle descente avec une vraie sensation de vitesse grâce au ventilo face à nous. Dernière tendance donc : faire du ski en tongs !
Promis, demain, on tente la tarte aux pommes et fromage.

Slalom ski 360 oculus foodtruck Richesmonts Raclette on Stage festival Rock en Seine 2016

Rock en Seine 2016 ce n’est pas fini !
Encore 1 jour entier de pure musique ce dimanche

Share

Rock en Seine 2016 – J1 : Bastille, Logic, Anderson Paak, Theo Lawrence

Une nouvelle édition de Rock en Seine c’est l’assurance de valeurs sûres, d’ovnis inconnus, de révélations, de tatouages improbables mais aussi de blagues plus ou moins potaches.
Le premier jour de concert de l’édition 2016 ne déroge pas à la règle. Entre Bastille, Logic, The Last Shadows Puppets,Two Door Cinema Club, une licorne rose, un homme vache ou un tattoo verre de bière.
Voici notre sélection captée par notre objectif à qui rien n’échappe.

Rock en seine 2016 Logic The Strumbellas Anderson Paak Bastille photo usofparis blog

Theo Lawrence and the Hearts : respect

Theo Lawrence aura été l’un des tout premiers artistes à ouvrir l’édition Rock en Seine 2016. Il a bravé le plus terrible : un soleil en pleine face à 15h30 précises.

Theo Lawrence and the heart concert live Rock en Seine 2016 festival paris photo scène usofparis blog Theo Lawrence and the heart guitariste concert live Rock en Seine 2016 festival paris photo scène usofparis blog
Son guitariste défera deux boutons de sa chemise pour s’assurer un minimum de ventilation, découvrant au passage un téton.
La fosse parsemée est, côté masculin, très fréquemment shirtless.

Ne serait-ce pas le Petit Nicolas de Sempé sur le bras de ce monsieur tatoué ?Rock en Seine 2016 tatouage Petit Nicolas de Sempé sur bras tatoué photo usofparis blog
Rock en Seine 2016 festivalier gominé en sueur festival photo usofparis blog
Les looks sont soignés : bandana dans les cheveux pour plusieurs filles, cheveux gominés pour un autre.
Une grosse partie des spectateurs est à l’ombre, bien assis, pour ne surtout pas souffrir de canicule. Le festivalier de Rock en Seine a cette autre particularité d’être raisonnable.

Welcome The Strumbellas!

C’est le premier concert du groupe canadien en France, The Strumbellas. Et on peut dire qu’il ne se ménage pour nous faire bonne impression.

Simon Ward The Strumbellas live concert Rock en Seine 2016 festival paris stage photo usofparis blogjpg

Isabel Ritchie The Strumbellas live concert Rock en Seine 2016 festival paris stage photo usofparis blog

Dave (c’est marqué sur sa caquette), le clavier du band au look improbable, sautille.
Le chanteur barbu hypster à mort, pieds nus sur la scène, échange quelques mots étant le seul à pouvoir parler français.
Les 6 compères nous envoient des airs qui nous emportent dans les grands espaces canadiens. On pense forcément un peu à Arcade Fire  avec ce type de formation chorale, qui chante à plusieurs, généreuse.

Logic : la claque

Y’a toujours au moins une claque par jour à Rock en Seine. Et ce gringalet de 26 ans, fin et finalement peu bronzé va chauffer le public avec une fougue inégalité malgré l’ambiance “Fucking Hot!

Logic smile live concert Rock en Seine 2016 festival logic301 Bobby Tarantino tour stage photo usofparis blog

Torse nu pendant tout le set, l’Américain va arpenter la scène sans relâche, le public toujours en ligne de mire.
Pour être sûr qu’il suit bien, il lancera plusieurs fois des “Do you want to go home ?” La réponse est sans appel :”Fuck you !

C’est le deuxième concert à Paris de Logic. Il nous sort les clichés qui nous collent à la peau : Disney et le Louvre. Mais il n’empêche qu’on le sent sincère quand il nous lance : “Paris, la plus belle ville que j’ai visitée de ma vie !
C’est un vrai show à l’américaine avec ce qu’il faut d’échanges avec le public, de blagues – “J’ai l’impression d’être un poulet, suis cuit” – et de gimmicks à la pelle comme : “swag!” (Ça se dit encore ?) ou “Let’s do this shit” pour lancer ses tubes : #classe !

Logic shirtless live concert Rock en Seine 2016 festival logic301 Bobby Tarantino tour stage photo usofparis blog

Son nouveau titre : Super Marion World (“Oh my godness!”) est à l’image de tous les autres titres : imparables !!

Adrien Soleiman

Après la folie Logic, suit à quelques mètres seulement la pop légère d’Adrien Soleiman. Grand écart. Moment de latence aussi, parfait pour se remettre de la chaleur.
Derrière son piano, le chanteur nous invite à écouter ses créations : Poisson volant, En rêvant, Embrasse-moi…

Adrien Soleiman concert live Rock en Seine 2016 festival Paris photo scène usofparis blog

L’amour est doux et romantique. Une bande-son idéale pour une pause dans l’herbe.
Adrien confiera en cours de set que “l’année dernière, j’étais ici, comme vous, sous le même soleil : pour voir Forever Pavot“.
Nous attendons son tout premier album avec impatience.

Anderson .Paak

Nouvelle session de rap, avec un autre showman venu de Californie.
Bien joué le coup des musicos qui arrivent en plein titre, introduits par Anderson .Paak himself.

Anderson Paak live concert Rock en Seine 2016 festival paris photo usofparis blog

A la fin du premier morceau, le rappeur propose au public de se désapper. Mais il attendra quelques morceaux avant d’ôter son sweat.
Le set est relevé. Quelques bruitages bourrins finissent par agacer comme la corne de muse à répétition. On se croirait dans un très mauvais jeu télé US.
Qu’entends-je ? Les premières notes de Thousand Miles de Vanessa Carlton. Pas de sample en vue, on passe vite à nouveau morceau.
Sensation gros boxon avec une énergie sans faille.

Bastille is back!

Ça parle Noël en attendant Bastille : “pour moi, Noël c’est forcément en famille” une jeune fille à sa voisine. A 18h44, un compte à rebours improvisé par une poignée de fans est lancé pour anticiper l’arrivée du groupe.

Dan Smith Bastille band singer live concert Rock en Seine 2016 festival paris stage photo usofparis blog

Les cris sont intenses quand apparaît Dan les beaux yeux et ses acolytes barbus.
Les premiers rangs de la fosse sont à très grande dominante féminine. Le charme de Bastille fait chavirer les cœurs.
Dan va parcourir la scène tout au long, quitte à suer à grosses gouttes, heureux de partager les titres de son nouvel album, Wild World.
Il prendra de la hauteur à plusieurs reprises sur son retour son.

Bastille band message fan Mum don t worry I m here live concert Rock en Seine 2016 festival paris photo usofparis blog

Le set sera énergique.
Seule ombre au tableau, Dan et sa casquette qu’il sortira au bout du 4e titre. Dommage !

Rock en Seine 2016 Dan Smith tatouage cheveux ambiance festival paris photo usofparis blog

Rock en Seine 2016 ce n’est pas fini !
Encore 2 jours entiers de pure musique ce samedi et dimanche

Share

Grand Train by Ground Control : dernier été à la berlinoise

Pour le 2e été consécutif, Ground Control investit le dépôt ferroviaire Chapelle, rue Ordener dans le 18e à Paris, avec un nouveau concept : Grand Train.
Dans les 2,5 hectares alloués au projet cette année : des bars, des spots food pour tous les goûts, des films, une terrasse et des trains grandeur nature !
Ici, tout fait référence aux voyages ferrés et rappelle aux fêtards l’histoire de la SNCF. Et
le fameux poulailler est toujours là !
Visite en photos de cette friche industrielle qu’il est URGENT de visiter avant fermeture et destruction.

Grand train bar avis rue ordener Paris 18 Ground control SNCF Photo by United States of Paris
Bienvenue à Grand Train

Entrez dans un lieu chargé d’histoire industrielle comme vous pourrez rarement en voir à Paris. L’esprit berlinois plane sur le 18e avec cette installation éphémère.

Grand train bar avis critique rue ordener Ground control SNCF Photo by United States of ParisEntre bars et restos, les vastes hangars offrent une belle rétro historique de locomotives et autres trains. On ne doute pas que la SNCF a dû donner un sérieux coup de mains pour la présentation de ces pièces historiques.
Panneaux signalétiques, wagons, films d’époque, c’est l’occasion de côtoyer un pan de notre belle histoire faite de monstres de métal parcourant l’hexagone.

Grand train bar avis rue ordener Ground control SNCF Photo by US of ParisGrand train bar food rue ordener Ground control avis SNCF Photo by US of Paris

Grand train avis bar restauration Paris 18 critique rue ordener Ground control Photo by United States of ParisPour profiter pleinement de votre soirée et de la terrasse (qui ferme à 22h), conseil : arrivez à l’heure de l’apéro dès votre sortie du bureau. Bonus : vous trouverez plus facilement un transat !

Grand train bar terrasse food rue ordener Ground control avis SNCF Photo by US of Paris
Et même si la reconstitution est un peu légère, il est plutôt amusant de prendre place dans le salon corail pour un dîner tout doux.

Grand train bar restauration Paris 18 rue ordener avis Ground control SNCF Photo by United States of Paris
Mais juste avant de vous asseoir dans ce wagon réaménagé, la déambulation au milieu des trains et motrices (majestueusement mis en valeur) offre un très beau jeu de lumières, la nuit venue. #Fantomatique

Grand train bar rue ordener avis Paris 18 Ground control SNCF Photo by United States of Paris Grand train bar rue ordener avis food Ground control SNCF Photo by United States of Paris

Grand train avis bar food rue ordener Ground control Paris18 Photo by US of Paris
SNCF : histoire d’un service public

Aux côtés des espaces de restauration : des expos photo, des miniatures de trains, des costumes historiques et des projections de films estampillés SCNF. Tous offrent aux visiteurs la possibilité de (re)découvrir l’histoire des Chemins de fer français – bientôt 80 ans.

Grand train bar rue ordener avis Ground control SNCF Photo by United States of Paris

Grand train bar avis rue ordener Ground control food SNCF Photo by US of Paris
Un seul regret :
ne pas pouvoir monter dans ces machines mythiques présentées un peu partout sur le site.

Alors, pour découvrir ce lieu unique dépêchez-vous : fermeture définitive le 16 octobre prochain !!

Grand train avis bar terrasse food rue ordener Ground control SNCF Photo by US of Paris

Grand Train

26ter, rue Ordener
75018 Paris

jusqu’au 16 octobre 2016

du mercredi au dimanche de 11h à 23h30
Entrée libre

#bonplan : marché le week-end !

Share

Lindsey Stirling selfie-interview & message pour ses fans français

Lindsey Stirling est une violoniste d’un nouveau genre. En 2010, elle arrive en quart de final de la célèbre émission America Got’s Talent, mais perd face à un jury intransigeant qui lui dira : « Je ne pense pas que ce que tu fais est assez pour remplir Las Vegas ».
Depuis, elle comptabilise plus de 8 millions d’abonnés sur YouTube avec plus d’un milliard de vues et remplie des salles du monde entier.
Après plusieurs dates sold out à Paris, elle revient avec un nouvel album Brave enough, et un concert prévu en France lors de la Fête de l’Huma, le 9 septembre.

SELFIE INTERVIEW / LINDSEY STIRLING

Lindsey Stirling selfie original exclusive for usofparis blog Brave enough new album © united states of paris
Selfie original et exclu pour UsofParis

 

UsofParis : Ton nouvel album “Brave Enough” est sorti le 19 août. C’est un album plein d’émotions. Quel était ton état d’esprit quelques jours avant sa sortie ?
Lindsey Stirling : Toutes sortes d’émotions : nerveuse, excitée, effrayée. J’aime l’album… puis je pense que l’album n’est pas bon, puis je l’aime à nouveau. Je suis ravie qu’il sorte enfin.

Quel est ton meilleur souvenir sur America’s Got Talent en 2010 ?
Je me suis fait de bons amis avec les autres participants.

Est-ce que cette expérience t’a ouvert des portes ?
Ce que je ressens à propos d’America’s Got Talent est que c’était horrible. Le moment le plus humiliant de ma vie. Après avoir été éliminée du show, aucune porte ne s’est ouverte pour moi, et le monde a oublié que j’avais existé. Mes 15 secondes de gloire c’était juste ça… 15 secondes et après c’était fini. Cependant, une fois que j’ai pu dépasser la honte et la peur de monter sur scène (ce qui a été très dur à faire), j’ai réalisé que je n’étais pas prête à abandonner. J’avais cette force intérieure qui me disait que je pouvais le faire et rien ni personne ne pouvait me faire changer d’idée.
Pour être honnête, je ne pense pas avoir cette force intérieure encore en moi maintenant, mais je l’ai eu quand j’en ai eu besoin. Je crois que Dieu nous donne ce pouvoir lorsque nous sommes bloqués sur un voyage que nous sommes destinés à faire. Ma peur et mon mal se sont transformés en une extrême motivation. Je voulais prouver à America’s Got Talent et à Piers Morgan qu’ils avaient tort.
J’ai appris que chaque fois que l’on court après son rêve, on doit accepter le fait que l’on va échouer à un moment donné. Les gens ne réussissent pas parce qu’ils n’échouent jamais, les gens réussissent parce qu’ils apprennent à se relever de leurs chutes. Ma carrière a commencé à décoller lorsque j’ai découvert Youtube.

Image de prévisualisation YouTube

Tu as des millions de vues sur YouTube, est-ce facile de rester proche de ta communauté avec le succès et les tournées ?
Je fais de mon mieux. Je pense que partir en tournée aide puisque je peux rencontrer mes fans et voir leur visage. Aussi, je fais de mon mieux pour leur montrer la vraie moi, à travers les réseaux sociaux. Mon fil Instagram est plein de photos stupides et de photos non éditées où je suis moi. Je fais de mon mieux pour répondre à leurs commentaires et liker leurs photos. J’ai tellement d’incroyables supporters qui font tellement pour moi que j’ai l’impression que je ne pourrais jamais faire assez pour les remercier tous, mais je fais de mon mieux.

Image de prévisualisation YouTube

Disney a choisi ta chanson Something Wild pour être sur la BO de Peter et Eliot le dragon. J’imagine que c’est quelque chose d’énorme. Comment as-tu appris la nouvelle et qu’as-tu ressenti à ce moment-là ?
Disney m’a approchée et m’a demandé si j’étais intéressée de visionner une première version du film et d’écrire une chanson. J’ai toujours voulu travailler pour Disney donc c’était un rêve devenu réalité.
Quand j’ai appris qu’ils avaient aimé la chanson et qu’ils allaient l’utiliser : j’étais en extase et je suis immédiatement sortie prendre un milkshake au chocolat pour célébrer ça !

Avais-tu vu le film original ?
Oui ! J’ai grandi en regardant l’original.

Si tu avais l’opportunité d’écrire une musique pour un autre Disney, lequel serait-ce ?
Ce serait un des remakes comme Aladdin.

Tu as fait beaucoup de featurings avec des artistes. Un artiste avec lequel tu aimerais collaborer ?
P!nk

Tu as fait beaucoup de shows à Paris. As-tu une anecdote particulière sur un de ces concerts ?
Nous avons fait une chanson. Le public était en train de faire le chant du « Olay, Olay Olay », mon pianiste et mon batteur ont commencé à improviser dessus. Je les ai rejoints nous avons eu une jam session très sympa avec le public.

Connais-tu un lieu secret que tu adores à Paris ?
J’adore “L’As du Fallafel”.

Image de prévisualisation YouTube

As-tu déjà pensé à jouer dans le métro parisien ?
C’est une idée amusante. Peut-être que je le ferais.

Tu as énormément de fans en France, as-tu un message pour eux ?
Tout le temps. Mon groupe de fans français sur Facebook est incroyable. Je les aime. J’ai beaucoup de fans français dont je reconnais le visage et que j’ai hâte de retrouver à chaque fois que je viens en France. Souvent, ils viennent habillés avec des costumes comme dans mes clips,  à mes concerts.

Quel est ton dernier coup de coeur musical ?
J’adore Classic de The Knocks.

Interview by Joan et Alex

Lindsey Stirling Brave Enough new album cover Capitol Music

Lindsey Stirling

nouvel album Brave Enough
(Capitol Music)

Concerts en France : 
9 sept : Fête de l’Humanité Festival

23 mars : Zénith, Lille
24 mars : Halle Tony Garnier, Lyon
25 mars : Zénith, Paris
27 mars : Zénith, Nantes
29 mars : Zénith, Strasbourg
31 mars : Zénith, Toulouse

Enregistrer

Enregistrer

Share

Blog Paris – La capitale autrement WITH TIPS IN ENGLISH !

Translate »