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Eurockéennes 2013, les 25 ans – live-report Dimanche 6 juillet – The Vaccines, Chvrches, Blur

18 ans après leur première venue aux Eurockéennes de Belfort, la légende Blur a fait un passage historique par la presqu’île du Malsaucy, tant leurs concerts sont rares – le seul de l’année en France – et tant la performance fut remarquable.

Blur a passé en revue l’ensemble de ses albums dans une Set List menée à grandes enjambées : 17 morceaux – dont quatre issus de l’album 13 – en une heure et demi. Peu de groupes sont suffisamment sûrs de la profondeur de leur répertoire pour lâcher d’entrée de jeu un de leurs plus grands tubes. Blur peut le faire : Girls and Boys a vu les 30 000 festivaliers rassemblés devant la grande scène replonger dans les années 90 et l’univers typiquement BritPop du quatuor virtuose formé entre 1988 et 1989.

Damon Albarn, clarks montantes grises et veste barbour noir, bien que les traits soient plus tirés qu’avant, a toujours son regard bleu, d’autant plus pétillant qu’il semblait véritablement ravi de retrouver ses potes et son public hier soir.
Graham Coxon quant à lui, quand il n’est pas seul sur scène pour jouer ses albums solo (cf le concert à Paris à l’hiver 2012), a retrouvé les airs qui le caractérisaient à la grande époque de Blur : T-Shirt rayé – peut-être un peu court ! –, un magnifique épi effet « réveil difficile », et des mimiques mémorables. Sur son instrument, il n’a rien perdu de ses talents. Tout comme Dave Rowntree, en polo Fred Perry, qui a cogné sur sa batterie dans le style plein de maturité et de finesse qu’on lui connait. Et enfin le dandy désinvolte Alex James à la basse, mettant sa carrière agricole entre parenthèse pour l’occasion, en bermuda et pieds nus, n’a pas abandonné son sens de la rythmique.

Blur aux Nuits de Fourvière en Juillet 2009

Bref, on a assisté à une performance musicale de quatre gloires de la pop au sommet de leur art. Si l’on schématise, on retiendra de leur passage quatre temps forts : Girls and Boys d’entrée ; Caramel, pour la première fois jouée en tournée ; le morceau Trimm Trabb, emblématique de leur période expérimentale ; et enfin This Is a Low, hymne BritPop par excellence.

Avant Blur, en vrac: The Vaccines, en fin d’après-midi sur la scène de la Green Room, n’ont pas pu marquer le festival comme on était en droit de l’espérer. Joués sur les instruments de Palma Violets car le camion de matériel n’a jamais trouvé le site, et donc en retard de plus de 50 minutes, leurs singles phares – Post Up Break Up Sex, Wreckin’ Bar, Teenage Icon, etc – n’ont malheureusement pas attrapé le public. On espère les revoir dans de meilleures conditions.

En revanche, le trio écossais de Chvrches a séduit la communauté eurocks sans difficulté et avec une maturité étonnante. Mention spéciale pour la chanteuse Lauren Mayberry : 25 ans mais paraissant 10 ans de moins ; sa voix associée à la synthpop mélodieuse des morceaux ont accouché d’un set aérien et énergisant.

Quelques chiffres pour finir : 127 000 personnes ont assisté à cette 25ème édition, avec un pic à 33 000 personnes pour la journée du samedi, et 31 000 pour le dimanche.

A l’année prochaine !

by Baptiste Petijean

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Exposition PIERRE HENRY Autoportrait en 53 tableaux au Musée d’Art Moderne de Paris – MaM – PROLONGATIONS

Facétieux Pierre Henry !

Derrière l’étendard de musique concrète –  dont il l’un des créateurs avec Pierre Schaeffer  – se cache un homme facétieux en la personne de Pierre Henry. Le compositeur du morceau Psyché Rock pour Maurice Béjart est, entre autres, capable de laisser rouiller dans sa cour une de ses victoires de la Musique 1988 et de célébrer l’attrait graphique d’un piano démembré.

Ceux qui ont eu la chance d’assister à un de ses concerts donnés à la Maison de sons dans le 12e – son lieu de vie et de travail – avaient eu la primeur de découvrir ses créations picturales qu’il aime à appeler “peintures concrètes. “

Ses toiles sortent exceptionnellement de son domaine privé pour rejoindre les cimaises du Musée d’Art Moderne de la ville de Paris.
Cet ensemble de 53 peintures sur bois donne à voir le travail minutieux de collecte, décomposition et recomposition du compositeur et peintre Pierre Henry.

À partir de petits riens qui n’ont bien souvent qu’une courte vie (clous, ampoules, fusibles) Pierre Henry leur trouve une seconde vie et un nouveau terrain de jeux.
Associées entre elles, anciennes bobines et touches de pianos composent des natures mortes abstraites comme autant d’accroche-regard.

Les toiles sont curieuses, graphiques, modernes, peut-être kitschs pour certaines, mais l’échange avec le visiteur n’est pas dénué de sens et de cocasserie.

Cachées dans une salle au cœur du parcours des collections permanentes – donc libre d’accès –  les toiles n’attendent que votre visite, même éclair, pour renouer avec l’univers sonore et déployer leur palette imaginaire.

Exposition Pierre Henry, Autoportrait en 53 tableaux

prolongations jusqu’au 2 février 2014

 

au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris
11, avenue du Président Wilson
75116 PARIS

Ouvert du mardi au dimanche
de 10h à 18h

Entrée libre pour cette exposition et les collections permanentes du MaM

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Live-report concert concert DEAD CAN DANCE aux Nuits de Fourvière Lyon – Anastasis Tour

Un concert de DEAD CAN DANCE est par essence exceptionnel, du fait même de la rareté des tournées du groupe.
Il l’est encore plus sous le ciel de Lyon.

Cette année, le groupe s’offre une tournée hexagonale de plusieurs dates en France avec les Arènes de Nîmes, le Zénith de Paris et Hérouville St Clair à venir.
Etape céleste à Lyon ce jeudi.

A Fourvière, les nuits peuvent être fraîches mais clémentes. Ce jeudi, au dessus du Théâtre Antique, les nuages gris sont joueurs et offrent quelques gouttes. Pas de quoi entamer la motivation du public venu pour son trip world musique de la saison. Certains étaient venus avec leurs plus atours, tout de noir vêtus.

Première partie démoniaque avec la fougue d’Emel Mathlouthi.
Une vraie surprise qui sera la cerise sur le coup d’une soirée intense en sonorités universelles.
Avec un set de 5 chansons, la chanteuse d’origine tunisienne a emporté le public exigeant de Fourvière.

Coup de force vocale porté par une musique aux influences orientales magnifiée d’une vague d’électro et sourires timides ont alterné cette première rencontre avec une artiste que nous ne manquerons pas de suivre.
Emel peine à réaliser la chaleur des applaudissements.

22h.  Brendan Perry en costume gris et Lisa Gerrard en robe longue et cape font leur entrée sur scène. Éclairage progressif pour découvrir chaque musicien présent pour cette soirée.

L’entrée en matière se fait avec Children of the sun interprété par Brendan Perry, comme pour conjurer un pacte avec le ciel. Lisa, derrière son cymbalon, sourit, regarde le public et ferme les yeux.
Suit Agape, interprété par la contralto, troublante par son ascétisme, le visage comme épargné par le temps.

La chanteuse ne parlera pas de la soirée, pourtant sensible à l’accueil du public. Elle semble pourtant prononcer quelques mots mais totalement inaudibles.
Les premières notes de Rakim forcent les applau des plus fidèles des spectateurs à l’oreille affûtée.
On se prend à rêver que ce titre pourrait faire partie de la bande-son nous accueillant au Paradis. Brenda serait Dieu le père, Lisa, la Vierge Marie. Le set prend un tour mystique pour certains.

Kiko, Amnesia nous amènent sur d’autres rives encore. Du côté de l’Afrique. Avant que Sanvean ne vienne exalter la fosse et les gradins de Fourvière, véritable hymne adressé à l’humanité.
A la fin de la chanson, Lisa salue ses deux partenaires de scène.

Black Sun et un nouvel hymne du groupe: Nierika.

Brendan, tel un roi lion, chevauchera au cours de la soirée un tambour africain. Il remercie poliment en français, mais ne prendra la parole qu’une fois de la soirée pour introduire le titre Ime Prezakias qu’il traduit en anglais par : “I’m a junkie“.

Sur le morceau instrumental Cantara, Lisa Gerrard entame une chorégraphie délicates avec des manjira, sorte de mini-cymbales. Gestes lents et précisions imposent soudain le recueillement.

Dernier titre avant rappel avec All in good time. A cet instant, le chanteur baryton montre une nouvelle facette de sa personnalité, devenant crooner avec un texte que n’aurait pas renier Sinatra, s’il était encore parmi nous.

Suivront ensuite 5 derniers titres alternés par les sorties et entrées de scène de Lisa qui part se réchauffer en coulisses, une chanson sur deux. Un manteau porté par un assistant l’attendant après le rideau de scène.

Fin de partie avec Return of the She-King et pluie de coussins à la surprise des musiciens. Lisa, imperturbable, lancera des baisers au public.

Prochains concerts de Dead Can Dance

Arènes de Nîmes, le 29 juin
Le Zénith de Paris, le 30 juin
Festival Beauregard, le 7 juillet

 

Merci aux Nuits de Fourvière qui nous ont permis de partager ce concert coup de coeur avec vous !

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Play Me I’m Yours : concert gratuit de BABX à la Galerie Vivienne – Samedi 6 juillet à 14h30

L’opération “Play Me I’m Yours” se poursuit jusqu’au le 8 juillet prochain.
Peut-être avez-vous déjà croisé un de ces pianos posé au coin d’une rue ou dans un endroit insolite comme aux Docks / Cité de la Mode et du Design.

Ce samedi 6 juillet à 14h30, BABX prendra part à cette opé originale en s’installant dans la très belle et historique Galerie Vivienne à Paris.
Ce mini-concert gratuit sera l’occasion pour le chanteur de reprendre des morceaux de Thelonious Monk, pianiste et compositeur de jazz américain mais aussi de son dernier album Drones Personnels.

Toutes les infos sur la page FB de l’évément

Lieu :
Galerie Vivienne
6, rue Vivienne 75002 Paris
M° Bourse (L3) ou Pyramide (L14)

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CHRISTINE AND THE QUEENS interview-photomaton pour son EP Nuit 17 à 52 – VIDEO

Christine and the Queens c’est le nouveau phénomène musical électro-pop du moment. Elle est, avec Lescop, le son qui manquait à notre Ipod. Et c’est imparable : dès que vous aurez chargé son EP Nuit 17 à 52, celui-ci n’en finira plus de vous remercier.
Un Nouveau Casino sold out, une participation au Festival Fnac Live 2013, des dates à l’étranger et l’artiste tisse petit à petit le cercle de ses fidèles.
Magnétique, charmeuse et bourrée d’humour, Christine n’est pas à mettre dans la catégorie : étoile filante de la musique.
Avec un sens inné de la scène et de la mélodie, cette ancienne normalienne et danseuse classique, à la pleine carrure pour une carrière longue durée, un peu à la manière d’une Camille, changeante et radieuse.

Pour célébrer cet EP publié chez Because, l’équipe d’United States of Paris a fait exceptionnellement coup double en réalisant une vidéo pour le nouveau Mag des Docks – la Cité de la Mode et du Design et une interview-photomaton pour le blog.

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INTERVIEW PHOTOMATON

 

Christine and the Queens photo chanteuse musique photomaton Paris EP Nuit 17 à 52 Because 1
United States of Paris : Comment abordes-tu ce nouvel exercice: la promo ?

Christine and thé Queens : J’aime assez ça en fait. Les interviews, les photos. Je ne sais pas si c’est parce que je suis totalement narcissique (rires) ou parce que j’aime aussi expliquer le projet. Ça fait partie intégrante du travail d’échanger sur ce nouvel EP qui vient de sortir.

Comment décrirais-tu ton style musical ?
Je dirais liberté. Liberté de danser, de bouger. Liberté de mélanger les langues, de dire des phrases qui peuvent paraitre étranges au premier abord. Je pense à “Christine est sale
qui en France fait un tabac à la fin de mes concerts.
En Angleterre, il y a quelque chose de très particulier qui se passe pendant les concerts quand je chante : “I actually do enjoyed being a cripple (j’aime être abîmée). Et il y a un petit moment de flottement au cours duquel les anglais me regardent bizarrement, car ils comprennent tout de suite ce que je veux dire.
J’aime jouer sur des changements de perspectives de ce type, pour surprendre les gens.

Est-ce que les  anglais sont réceptifs à ton univers ?
J’avais un peu peur. J’avais en fait le syndrome de la Française qui monte en UK. En fait, ça c’est plutôt très bien passé.
J’ai fait des petits showcases (Brighton, Londres). Il y a des choses qui marchent toujours. La danse, un petit lancé de paillettes à la fin, ça marche. C’est universel.

Et sur quelle chanson trippe le public anglais ?
Y’a la chanson The Loving Cup de l’EP. Une chanson très Michael Jackonienne – enfin je trahis mes goûts. À l’écoute du titre, on m’a dit “great groove !

Christine and the Queens photo chanteuse musique photomaton Paris EP Nuit 17 à 52 Because 2

Est-ce que ton concert au Nouveau Casino affichant complet, c’est le début de la consécration pour toi ?
C’était très troublant car j’étais habituée à ne pas être attendue, à devoir défendre le projet devant des spectateurs qui ne me connaissaient pas. Quand je suis arrivée sur scène, le public était déjà au top de l’amour (sourire).
Pour être franche, je ne m’en souviens pas du concert. Car ça m’a mise dans un état d’émotions fortes. Je me souviens d’avoir été très heureuse.
Quand le public connait ton univers, ça porte tellement que tu ne t’en souviens plus !

Quel rapport as-tu avec le public ?
Je sors assez vite de scène pour rencontrer le public et vendre mes disques. Et souvent, on vient me dire des choses très intimes très rapidement. J’ai aussi fait un concert en Italie où tout le public entier – c’était très commedia dell’arte – me parlait pendant le concert. Je ne comprenais rien et répondais “Si”. Les gens sont très réceptifs au côté théâtral de mes concerts.

Comment t’es-tu initiée au voguing ?
Une de mes Queens de Londres m’a conseillée de voir le documentaire Paris is burning. Ça a été une révélation. Je me suis pas mal documentée ensuite. Mais j’étais un peu vexée en fait. Car j’avais l’impression de découvrir un mouvement secret. Et puis, ça a commencé à exploser, avec des reportages TV et des expos à Paris.
Je viens de découvrir le waacking, c’est un genre de danse qu’on trouvait dans l’émission Soul Train, aux Etats-Unis.
Je continue de creuser pour trouver des trucs un peu inédits.

Comment définirais-tu ta danse ? Un hybride de plusieurs influences ?
Oui, c’est tout à fait ça. Je ne suis pas une spécialiste du voguing. J’aime en fait piocher dans plein de choses: Michael Jackson, Bob Fosse (qui a influencé Jackson) et même Pina Bausch qui alliait danse et théâtre.
Et parfois ça vient tout seul, sur le vif du sujet. Je ne sais pas ce que je fais. Il arrive que sortie de scène, on me parle de déhanchés dont je n’ai aucun souvenir.

Christine and the Queens photo chanteuse musique photomaton Paris EP Nuit 17 à 52 Because 3

Quelle est ta première émotion musicale ?
J’ai eu des émotions musicales assez fortes, jeune. Mais celle qui m’a fait ressentir l’envie d’être chanteuse, c’est Björk. Je l’écoutais au collège. Avec elle, je me disais que ça pouvait être beau d’avoir un projet musical, car elle est une artiste complète. Et elle était vraiment novatrice dans ses sons. C’était frappant de l’écouter pour la première fois.

A quel moment as-tu senti que tu étais à ta place sur une scène ?
J’ai commencé à croire à la réalité de ce projet quand j’étais en première partie de The Do à Strasbourg. C’était un peu n’importe quoi. J’étais toute seule avec mon ordi qui buguait. Mais le dialogue était tellement fort avec le public que je me suis dit qu’effectivement j’étais à la bonne place. Et qu’il fallait que je continue. Strasbourg 2011, La Laiterie.

Tu remontes sur la scène du Fnac Live cette année, après une première participation en 2012…
Le Fnac Live ! Oh la la ! La situation paraissait désespérée. Tout le monde était complément désolé pour moi. Mon équipe était stressée car j’étais toute seule face à cette place de l’Hôtel de ville.
Mais j’aime bien les situations un peu kamikazes. Ça me met un peu dans un état second. Ceci dit, je crois que j’avais l’air d’y être dans cet état parce que j’ai regardé une vidéo après où j’avais l’air folle. Mais c’était bien aussi !

Christine and the Queens photo chanteuse musique photomaton Paris EP Nuit 17 à 52 Because 4

Merci à Joël

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Live report Concert M – Matthieu Chedid aux Nuits de Fourvière – tournée 2013, avant-goût du Zénith et Bercy

MOJO sous la pluie! 

Les festivaliers des Nuits de Fourvière ont bravé des conditions météo peu favorables ce jeudi soir, pour le retour de – M – Matthieu Chedid au Théâtre Antique de Lyon.

Armés de leur poncho, ils ont réservé un accueil des plus chaleureux – malgré l’humidité – à l’artiste pour sa première date de festival. Certains, plutôt inspirés au final, n’ont pas hésité à venir en tongs. Avantage: pieds mouillés toute la soirée plus faciles à réchauffer que paire de chaussures totalement détrempée.

Souvenons-nous. Le soleil de l’après-midi était trompeur. Et les répéts de M Chedid avaient pourtant bien commencé. Mais, en plein accord, une bourrasque de pluie a donné la tonalité de la soirée.

Arrivé dix minutes avant l’heure prévue – et après la première partie menée par sa soeur alias NACH – le chanteur a galvanisé la foule en lançant un challenge: “on va défier la météo ce soir!
Après le premier titre Elle pour réchauffer, Matthieu se réjouit de voir des gradins aussi colorés.

Une version étonnante d’Onde Sensuelle passe et la pluie tenace ne semble définitivement plus une raison pour quitter la soirée.

En version trio sur scène, avec guitare et batterie à ses côtés, Matthieu nous réserve des petits bonheurs musicaux, peut-être encore plus intenses et rock que lors de ses précédentes tournées.
L’Ile intense captive au point que l’image du groupe U2 nous vient en tête.
Le travail des lumières participe à cette ambiance de concert à l’image magnétique.

Il n’est pas rare qu’un baume un peu plus rugueux – à l’origine de belles aspérités – soit passé sur des mélodies qui sont devenues les nôtres au fil des années.

“La pluie m’inspire”
On redécouvre ainsi A tes souhaits ou Le complexe du corn flakes. Ces titres perdent soudain leur côté “déconnade” entre potes pour devenir de nouveaux hymnes. Surprenant et revigorant.

L’alter ego de Matthieu n’est jamais bien loin et revient par petites touches. Avec notamment des paires lunettes réfléchissantes ou lumineuses des plus space – dans la veine d’un Bono lors des Zoo TV et 360° Tour.

Au cours du concert, le chanteur ne manque pas d’attentions pour ceux qui reçoivent la pluie des dieux: “est-ce que vous vivez bien cette moiteur? Car moi la pluie, ça m’inspire!”
Il reconnaît aussi bien volontiers que: “c’est vous les aventuriers ce soir!”

Et là. Vraie belle leçon d’humilité. Il va, à son tour, braver les éléments en se lançant, guitare à la main dans la fosse et les gradins et ceci sans aucune protection. Une envolée pour un solo de guitare en plein air.

La première partie du concert se termine avec un Machistador qui lèvera l’ensemble des spectateurs.
Retour sur scène avec En tête à tête, Faites-moi souffrir, Baïa. Aucune baisse de régime en vue avec une set-list bien ficelée.

Fin de partie avec THE chorégraphie du Mojo en mode poncho pour tous.
Planant. Et forcément collector.

– M – Matthieu Chedid en tournée et sur la route des festivals cet été.

Au Zénith du 17 au 29 juin 2013 : COMPLET!
Et à Bercy, les 12, 13 et 14 décembre 2013

 

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Livereport CONCERT Clôture du Disquaire Day @ La Gaîté Lyrique Paris : Girls in Hawaii – Alex Beaupain – Christine & The Queens

Samedi soir musical sur la terre.

Après avoir attendu la venue improbable de Thom Yorke, chanteur de Radiohead à la Boutique Agnès B, spot éphémère du Disquaire Day 2013 et recherché l’une des perles rares de la journée – à savoir pour nous le 45 Tours picture-disc de David Bowie à 300 exemplaires – l’équipe d’United States of Paris a pris la direction de la Gaîté Lyrique.

A partir de 20h, 4 artistes ou groupes faisant l’actu partagent une même scène pour 4 chansons maxi par tête.
Alex Beaupain, Girls in Hawaii, Christine and the Queens, Lilly Wood And The Prick

Le premier à ouvrir la soirée est Alex Beaupain, dont l’actu est son nouvel album et la couv’ événement de Télérama, cette semaine.
Pour ce nouvel opus, le jeune chanteur s’offre un band, après de nombreux concerts solo au piano ou en compagnie de sa violoncelliste Valentine Duteil.

L’occasion de redécouvrir la chanson titre de l’album, Après moi le déluge, dans une autre orchestration que celle découverte lors de précédents concerts intimistes.
 Vite et Coule, nouveaux titres, souffle l’amour impossible et le sentiment amoureux avec une beauté dense.
En véritable crooner, Alex nous embarque dans des décors faits de clair-obsur.

Suit le retour du groupe Girls in Hawaii. Un spectateur lance à sa voisine: “Ça faisait 4 ans qu’on attendait de les revoir!”
Même Antoine, le chanteur du groupe, après un premier titre inédit I’m so glad – extrait du nouvel album à sortir en septembre – partage son émotion de fouler une scène parisienne après cette longue absence.
Le deuxième inédit, Misses, donne à voir les belles promesses que nous réserve le groupe, avec cette ballade mélancolique et fascinante.

 Et puis arrive une perle étrange sur la scène. La grande attente de notre équipe.
Christine and The Queens, seule en scène, arrive voilée pour donner “le concert le plus court de ma carrière“.

Espiègle et pro, ce petit brin de jeune fille – 24 ans au compteur – magnétise le public. Tantôt joueuse, tantôt grave, la belle Christine capable de concentrer à elle seule 5 personnes sur scène, charme de sa voix et de cette électro-pop revigorante en anglais dans le texte.
Elle reprend pourtant sa langue maternelle avec Nuit 17 à 52. D’une grâce rare.

Sa maman, face à la scène, ne perd pas une miette de la danse envoûtante de l’artiste.
En coulisses, la chanteuse n’en revient toujours pas d’afficher complet pour son premier concert au Nouveau Casino et ne manque pas d’apprécier chaque message agréable reçu de la part d’un pro ou d’un nouvel admirateur.

 Dernier coup de force avec Lilly Wood And The Prick. Le groupe nous envoie une pop qu’Arcade Fire ne renierait pas.
Se bonifiant à chaque concert,  Nili Hadida et Benjamin Cotto n’ont pas fini d’enchanter les prochaines soirées et festivals d’été.
Aux côtés de Where I want to be (California), Long way Back, le dernier single Middle of The Night risque fort de ne pas vous lâcher de si tôt.

Merci à Calif

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Concert exceptionnel : DEAD CAN DANCE aux Nuits de Fourvière Lyon le 27 juin – concours les dernières places à gagner

COUP DE COEUR

 

C’est bien connu un bonheur n’arrive jamais seul !
Après une tournée d’adieu en 2005, on pensait ne plus revoir DEAD CAN DANCE, ce groupe mythique, de retour en studio et sur scène.
Alors les imaginer sous le ciel lyonnais dans le théâtre antique de Fourvière était, à bien y considérer, pure folie.

Et pourtant, l’arrivée d’Anastasis, le nouvel opus du groupe britannico-australien tant attendu, s’est accompagné de premiers concerts l’année dernière.
Fort d’un Grand Rex en septembre dernier, affichant complet en quelques heures, le groupe a aussitôt annoncé quatre dates estivales en France.
Le Zénith, Nîmes, le Festival Beauregard et les Nuits de Fourvière.

Un rendez-vous qui n’a pas tardé à être pris d’assaut par les festivaliers lyonnais et les fans prêts à venir de loin pour cette soirée qui s’annonce sinon surnaturelle, tout du moins exceptionnelle. En effet, la date du jeudi 27 juin fait partie des premiers concerts complets en quelques jours à l’instar de ceux de notre Mathieu Chedid alias M national ou encore de Woodkid qui s’offre les services de l’Orchestre national de Lyon pour une date unique.

Notre équipe a eu la chance de voir une fois le groupe sur scène en 2007 à Paris. Le charisme  de la chanteuse Lisa Gerrard – qui fait également une carrière solo – est troublante et sans nul autre pareille.
Les sonorités si singulières de Dead can dance qui chevauchent sur la world music, les influences médiévales pour certains ou ésotériques pour d’autres, offrent un voyage musical planant et incomparable.

Dead can dance fait partie de ces groupes qu’il faut avoir vu au moins une fois sur scène, à l’instar de Pink Floyd ou des Rolling Stones. Tant le caractère exceptionnel de leur musique semble inimitable.

CONCOURS

 

Blog partenaire de cette soirée, United States of Paris a de quoi faire des heureux et heureuses en offrant 2×2 places pour le concert du 27 juin 2013 à 21 aux Nuits de Fourvière à Lyon.

Pour cela, il suffit de répondre à la question suivante:
Quelle artiste a présenté aux Nuits de Fourvière 2012 son album Biophilia avant ses concerts à Paris ? Indice

Envoyez-nous votre réponse avec votre nom et prénom à : usofparis@gmail.com

Un tirage au sort parmi les bonnes réponses déterminera les deux gagnant(e)s.

CONCOURS TERMINE ! Bravo à Laetitia et Anthony.

Multipliez vos chances de gagner en likant et partageant cet article depuis notre page FB

Merci aux Nuits de Fourvière
et à Jeux concours gratuits

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CONCOURS des invitations pour le concert de Rokia Traoré à l’Avant Seine/Théâtre de Colombes le 16 avril – Festival Chorus

Beautiful Africa, titre du dernier album de Rokia Traoré, sonne comme un hymne tout en poésie.
La chanteuse d’origine malienne débute une tournée française pour présenter son cinquième album.
Un nouvel opus conçu sous les meilleurs auspices avec notamment la collaboration du producteur John Parish qui a travaillé avec PJ Harvey, Tracey Chapman ou Eels.

Avant de fouler la scène du Petit Bain à Paris, Rokia Traoré se produira l’Avant Seine / Théâtre de Colombes dans le cadre du Festival Chorus.
Le mardi 16 avril, les spectateurs se verront offrir un voyage musical fait de délicates sonorités africaines et pop.
Une sensibilité qui ne peut que réchauffer les coeurs en mal de soleil.

Rokia Traoré par Mathieu Zazzo – Paris

Image de prévisualisation YouTube

! CONCOURS !
5 invitations pour 2 personnes à gagner 

Vous le savez depuis le temps: quand l’occasion se présente, nous aimons partager nos coups de coeur.

Pour assister à ce concert, il vous suffit de nous envoyer un mail avec vos nom et  prénom avec en objet « Rokia Traoré » à : usofparis@gmail.com

Date limite de participation: le dimanche 14 avril 23h59

Les noms des 5 gagnant(e)s de deux places seront tirés au sort parmi tous les participants et seront avertis par mail.

Rokia Traoré en concert le mardi 16 avril à 20h30
l’Avant Seine / Théâtre de Colombes

Parvis des Droits de l’Homme
88 rue Saint Denis
92700 Colombes

Merci Batida and Co et Jeux concours gratuits

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LIZA MINNELLI back in Paris – Concert exceptionnel à l’Olympia en photos – New York New York forever

 Qui est capable d’enchaîner en une semaine un concert de Liza Minnelli, une performance de Björk, la dernière création de Angelin Preljocaj au Théâtre de la Ville et la séance en avant-première du dernier Judd Apatow, 40 ans mode d’emploi ?

Seule l’équipe d’United States of Paris peut assurer en si peu de temps de tels écarts culturels.
Et ce mardi, ses membres souhaitaient entendre une fois – au moins – en live l’hymne de tout les temps New York New York.
Son interprète magistrale était à Paris pour un concert unique.
Les lettres composant le nom de la star américaine tout en néons à l’entrée de l’Olympia, pouvaient nous projeter, ce soir-là, à une avant-première hollywoodienne.

 Liza Minnelli a retrouvé pour une soirée unique et comble son public parisien à qui elle a réservé quelques chansons en français et des anecdotes made in France.
Nous partageons ici quelques photos souvenirs d’une rencontre exceptionnelle.

 Toujours mutine avec son public. Elle quitte la scène accompagnée de son pianiste – également chef d’orchestre.

 Quelques titres de la setlist à l’Olympia.

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