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Humour : Sébastien Castro vous présente ses condoléances ! Interview

Sébastien Castro à l’affiche de Toutes mes condoléances vous a embarqués tout l’été 2013 au Petit Palais des Glaces dans sa galerie de portraits cousus main. Homme trompé, voisin distrait, professeur malmené, acheteur impuissant, ces personnages sont aussi attachants que désarmants de drôlerie. Ces petites histoires reprenant des figures incontournables des spectacles d’humour – on pense aux professeurs campés par Julie Ferrier ou Elie Kakou – ont une saveur à nulle autre pareille grâce à l’ingénieuse écriture du comédien et de sa complice Emmanuelle Tachoires. Ces deux-là ont su balayer d’un seul revers tous les clichés, pour ne garder que les idées les plus surprenantes et jubilatoires.
Suite au succès public et critique, le spectacle est repris à la Comédie de Paris à partir du 15 juillet. Elle est pas belle la vie ?

Affiche du spectacle Sébastien Castro vous présente ses condoléances à la Comédie de paris théâtre humour

Pour l’anecdote, le directeur du Palais des Glaces, Jean-Pierre Bigard – doté d’un incomparable nez quand il s’agit de repérer les perles sur scène – a misé sur le comédien sans voir son spectacle. Ils s’étaient rencontrés à l’occasion de Tout le plaisir est pour nous joué au Palais des Glaces, il y a 3 ans. Une première dans la longue carrière de ce directeur de théâtre, causant une source d’angoisse supplémentaire pour le comédien, perfectionniste en diable. Au final, le défi est relevé haut la main.

Bilan des premières semaines de spectacle : un directeur comblé, un acteur sur un nuage, des guests hilares, des critiques à l’unisson et surtout un public qui en redemande et vient en nombre au point d’afficher complet depuis plusieurs soirées.

Généreux, Sébastien Castro s’est prêté au jeu de l’interview-photomaton, un samedi après-midi, quelques heures avant d’entrer sur scène.

INTERVIEW-PHOTOMATON

"J'avais envie de me la péter sur cette photo. Et j'assume !" Sébastien Castro
“J’avais envie de me la péter sur cette photo. Et j’assume !” Sébastien Castro

United States of Paris : Un petit retour à tes débuts s’impose pour connaître les origines de ton spectacle Toutes mes condoléances.
Sébastien Castro : Il faut revenir au tout début ! (rires) J’ai monté un one-man-show quand j’avais 22 ans, juste avant de rentrer au cours de théâtre. Je l’ai fait avec toute l’inconscience que l’on peut avoir à cet âge. Et avec le recul, je me dis que c’était de la folie furieuse! (rires)
Mais c’était visiblement pas si mal car j’ai été pris par des petits cafés théâtre à Paris. Je l’ai joué au final plus de 150 fois à la Comédie des 3 Bornes et au Mélo d’Amélie.
J’ai enchainé avec les cours et après, j’ai fait la rencontre de Pierre Palmade. Je ne sais pas s’il m’a appris à écrire mais il m’a décomplexé par rapport à l’écriture. A cette époque, je n’écrivais pas parce que je me disais que d’autres faisaient mieux que moi, une fois devenu comédien. Pierre m’a incité à m’y mettre : “je suis sûr qu’avec ton univers de comédien, tu as des choses à dire.” Je lui ai fait lire ensuite mes textes et j’ai écrit par exemple le sketch, avec Benoît Moret : 100 % hétéro.

UsofParis : Quel a été le déclic pour l’écriture de ton spectacle ?
Sébastien Castro 
: J’avais envie de remonter un one-man avec un peu plus de bagages, 15 ans après. J’ai entendu Jean-Pierre Bigard dire : “je ne crois qu’aux one-man dont les artistes ont écrit leurs textes.” Ça m’a travaillé. Je me suis dit : “faut que je me lance !”
Je ne me suis pas mis de pression. J’ai pris le temps qu’il fallait. J’ai commencé à écrire il y a 4 ans. Alors que je jouais au théâtre en parallèle, Toutes mes condoléances s’est construit sur 2 années d’écriture, 1 année de répète et 1 an de “rodage” en province, notamment à Nantes. Entre deux spectacles, on réécrivait avec Emmanuelle. C’est un vrai luxe de pouvoir concevoir un spectacle sur la durée et de le présenter à Paris dans la version que nous assumons pleinement.Sébastien Castro comédien spectacle Toutes mes condoléances humour Palais des Glaces Paris

 

UsofParis : Est-ce que parmi cette galerie de personnages, l’un d’entre eux existe ?
Sébastien : Au cours de l’écriture, j’étais dans une période où la moindre situation était stimulante. Un jour, j’ai accompagné une copine comédienne, Lydie Muller, pour lui trouver une tenue pour un baptême. Et on entre dans une boutique du Marais. Là, le vendeur était prêt à tout pour lui fourguer ce qu’il voulait, vraiment. A un moment, il lui apporte un haut immonde jaune avec des fleurs et des oiseaux, qui n’allait pas du tout à Lydie. Et elle lui répond: “je ne suis pas sûre sûre“. Et le vendeur: “mais c’est pour un baptême, faut que ça soit joyeux ! C’est pas un enterrement. !” Je ne sais plus à quoi il ressemble… (rires)

UsofParis : Pour ce spectacle, tu as fait appel à une guest de choix à la voix inimitable.
Sébastien 
: Ah Laurence Badie ! Je la connais depuis la pièce Tout le plaisir est pour nous, une pièce de Ray Cooney que j’avais adaptée.
On a eu un petit coup de foudre réciproque. Elle me fait mourir de rire dans la vie et sur scène.
Très vite j’écris la parodie de pièce de boulevard et me dis qu’il faut la voix de Laurence. C’est un monument qui a joué avec Louis de Funès et a été dirigée par Sacha Guitry et qui est en pleine forme. Quand elle ne joue plus pendant 2 mois, elle demande : “mais qu’est-ce qu’ils ont tous ? Ils m’appellent pas.
La séance d’enregistrement a été parfaite. Je n’ai pas eu le temps de la rappeler après. Et un jour, elle me demande : “tu m’as coupée? J’étais à chier et t’as pas osé me le dire !” Je lui ai répondu que c’était tout l’inverse, que le public adorait. C’est touchant, elle a des angoisses, comme une jeune comédienne.
Et bien sûr, elle était présente à la première à Paris, je l’ai faite monter sur scène. Le public était euphorique.

UsofParis : Après le spectacle c’est debriefing tous les soirs avec ta metteuse en scène, Emmanuelle ?
Sébastien : J’ai la chance d’avoir une metteur en scène très présente. Maintenant elle ne vient plus que 2 fois par semaine, et je ne sais pas quel soir. En plus, avec Emmanuelle, je n’ai jamais été autant sur la même longueur d’ondes avec quelqu’un. On n’a jamais eu de conflit. On peut ne pas être d’accord, mais on n’arrive à se convaincre en moins d’une minute. Personne ne renonce. Il y en a toujours un pour dire : “mais oui, tu as raison !”Sébastien Castro comédien humoriste spectacles Toutes mes condoléances Théâtre Palais des Glaces Paris

 

UsofParis : C’est l’heure du bilan. 2 mois au Petit Palais des Glaces, reprise à la Comédie de Paris. Dans quel état d’esprit es-tu ?
Sébastien 
: Déjà ? (rires) Bon, je peux dire qu’aujourd’hui, je suis très heureux. Avec ce spectacle, le fait d’être seul en scène et d’être auteur, les émotions sont décuplées : ainsi le bonheur devient extase et les petites déceptions sont des drames. Maintenant, j’essaie de tout dépassionner. Mais au début ça pouvait passer d’extraordinaire à catastrophe quand les gens riaient moins. Du coup, on range la parano, d’autant qu’on ne pensait pas afficher complet au bout de 3 semaines.
Et puis, pour avoir joué des spectacles très longtemps, au bout d’un moment, tu es sûr de tout ce que tu fais. Je suis perfectionniste, et je me suis aperçu que je m’amuse vraiment beaucoup au bout de 50 représentations. Là j’en suis à 40, mais je commence à m’amuser vraiment de plus en plus.

UsofParis : Quel message récent t’a particulièrement touché ?
Sébastien:
Hier, Pierre Palmade était dans la salle. J’étais un peu stressé. et heureusement je n’ai su qu’une heure avant le spectacle qu’il venait. A la sortie, il m’a dit que j’avais progressé comme comédien. Dans notre métier, on a peur de stagner et de régresser. Et le fait qu’il me le dise ça ne pouvait pas être le plus beau compliment.

UsofParis : Que retiens-tu de ton partenaire de jeu Pierre Palmade ?
Sébastien : On a joué Le Comique 250 fois avec Pierre. Et tous les rôles qu’il avait écrit étaient sur mesure pour chaque comédien. Pour moi, c’est un des plus grands auteurs de comédie actuellement. Le génie de Palmade c’est de révéler les comédiens grâce à son écriture, comme il l’a fait avec Muriel Robin, Jacqueline Maillan…
Sur scène, il était à 100% dans son personnage. Et quand il sortait, il nous réajustait en permanence, c’était dément. Car une comédie peut se décaler après plusieurs représentations, quelques secondes en moins pour une réplique ou quelques unes en plus ailleurs. Il est incroyable de précision.

Sébastien Castro photo spectacle Toutes mes condoléances Théâtre Humour Palais des Glaces Paris

UsofParis: Une leçon de Roger Dumas avec qui tu étais en tournée cette saison pour L’étudiante et Monsieur Henri ?
Sébastien :
J’ai appris la simplicité avec lui. C’est une bête de scène ! Il est fascinant car il apprend des autres et se remet en question constamment. Il m’a conseillé de faire mes gammes tout le temps et de faire confiance aux bons metteurs en scène. Il donne tellement sur scène que l’on ne peut pas être mauvais face à lui. Il te tire vers le haut.

UsofParis: Est-ce que jouer à Paris en plein été ne gâche pas un peu tes vacances ?
Sébastien : Ça fait 15 étés que je passe sur scène à Paris. J’adore ça ! Je préfère être sur scène dans un théâtre que j’affectionne particulièrement, avec un spectacle qui me motive tous les soirs plutôt que partir à l’autre bout du monde.
Profiter de cette ville à cette époque est un bonheur. Et surtout le public est différent. Les parisiens sont plus détendus, ils sont moins stressés. Chaque soir, tu as un public qui est d’emblée plus heureux d’être là. Alors que parfois, Paris en plein hiver, le public peut mettre plus de temps pour se détendre et ça se ressent sur scène.

 

Sébastien Castro vous présente ses CONDOLÉANCES

de Sébastien Castro
Mise en scène : Emmanuelle Tachoires

du mardi au samedi à 20h

 à la Comédie de Paris
42, rue Pierre Fontaine
75009 Paris

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Concert : Julien Doré emporte les Nuits de Fourvière dans son Love Tour / à suivre le Grand Rex à Paris

Soirée sold out depuis plusieurs semaines, le concert de Julien Doré ce vendredi a fait se lever une fosse entière et fait frissonner des milliers de coeurs aux Nuits de Fourvière. Le Love Tour qui parcourt la France et les festivals va être marqué durablement par cette étape lyonnaise. La preuve par un tweet : “Difficile de trouver le sommeil après le plus beau concert de ma vie. Merci !!”

Tout de noir vêtu, gilet noir sur chemise noire, Julien Doré fait son entrée sur la scène du Théâtre Antique de Lyon la nuit tombée.
Le dandy sait ménager ses effets quand il s’avance devant son public impatient. Pas feutrés, doucement, il prend la mesure de la pleine hauteur des gradins, foulant le tapis au sol, et retrouvant son micro.

Invitation au rapprochement avec le premier titre de la soirée, Viborg : “Viens, je m’envole, le soleil s’éteint”.

Les cris du public féminin ne doit pas masquer pour autant l’adhésion du chanteur sur ces nombreux hommes aussi attentifs que leurs voisines.

Très vite, Julien Doré manifeste son soutien aux intermittents du spectacle avec quelques mots clairs, sincères et efficaces. Remerciant au passage son public de si bien “habiter le lieu.”

Le show reprend avec de nouveaux mots d’amour : Hôtel Thérèse, Habemus Papaye, London nous aime… Des textes qui font rêver certains, certaines à un amour d’été passé ou à venir. Les attentions du chanteur envers son public – un salut de la main à destination des gradins, le regard foulant les beaux visages de celles et ceux qui sont venus – font exulter et touchent aussi.

À plusieurs reprises, le dandy motive la foule, poussant des “Allez”, pour faire chanter ou battre la mesure. Avec une seule idée en tête, faire se lever une fosse assise sans doute un peu trop sage à son goût.

Et Chou Wasabi lui donnera raison. “I love you less and less” emporte la partie et fait se lever en un seul mouvement les plus irréductibles lovés dans leur siège. Suivant l’engouement général, les gradins se dressent à leur tour pour se dandiner.
À partir de ce moment, le public ne va plus lâcher la rythmique et l’élan généreux de l’aimant Doré. Kiss me forever

L’artiste a un don inné du jeu. Qu’il soit de dos, avec de petits mouvements du bassin ou de face quand il s’agit d’ouvrir quelques boutons de son pantalon pour ranger sa chemise. Un garçon bien élevé. La classe.

Halte à Palavas puis le tube Paris-Seychelles qui nous envoie loin très loin, la fosse chante en cœur. Le titre joue les prolongations pour permettre au chanteur de monter dans les gradins du Théâtre et de monter sur le toit de la régie. Son but : balancer un bon lot de confettis dorés balayés par le vent.

Le temps passe vite. Le très beau On attendra l’hiver… les derniers titres et un déluge de coussins qui, cette fois, privilégient la scène plutôt que le ciel étoilé. Devant le chanteur et ses musiciens subjugués, les coussins envahissent littéralement le tapis de scène formant un matelas confortable.

L’artiste revient pour Mon Apache. Il peine à quitter la scène avec ses acolytes barbus, à l’exception du guitariste Arman Méliès récemment imberbe. Difficile de s’extraire de l’attraction de ce lieu “plus magique que nous” qui rend impressionne et rend modeste.
Un dernier titre, Paris-Seychelles au piano et repris par le public. Fourvière vibre dans un incroyable diapason.
Difficile aussi de trouver le sommeil pour nous après un tel coup au cœur.

Peu de temps avant, la soirée avait débuté par un rêve exaucé. Celui de la chanteuse Maissiat de retour dans sa ville après avoir “passé 20 ans entre Garibaldi, Guillotière…

Celle qui rêvait de se produire à Fourvière a mené un set court et poétique avec un talent rare, tour à tour derrière le piano ou face au public.

Vraie belle découverte que les tropiques de la jeune artiste qui fêtera ses 32 ans dans quelques jours.

Les Nuits de Fourvière se poursuivent jusqu’au 2 août.
Le Love Tour de Julien Doré fait la tournée des festivals avec le FnacLive 2014 le 17 juillet
3 soirs à l’Olympia (du 15 au 17 novembre 2014) sold out
Le Grand Rex, le 4 mars 2015 

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DO YOU SPEAK DJEMBÉ ? Un spectacle original, festif et interactif à l’Alhambra – Succès PROLONGATIONS

L’été à Paris est souvent synonyme de grand calme dans les théâtres parisiens. Alors lorsque que le spectacle Do you Speak Djembé?(carton de l’année 2010 au Casino de Paris) pose ses instruments à L’Alhambra, on se dit que nos soirées ne seront pas aussi mornes que prévu. Ce spectacle musical et familial a tous les atouts pour afficher complet tout l’été.

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Lors de son entrée en salle, chaque spectateur trouvera un djembé sur son siège. Sous l’égide du maître de cérémonie Doug Manuel, le public sera guidé pour prendre part à cet orchestre éphémère et différent chaque soir.
Sur scène un orchestre hétéroclite – constitué de djembé drums, kora, dunduns, balafons, instruments traditionnels africains, ainsi que de synthétiseurs, une batterie et un quatuor de saxophones – entraîne le public pour faire battre les coeurs à l’unisson.

Et pour cela une seule langue commune : le djembé. A l’instar des batucadas brésiliennes, cet instrument crée une énergie positive et transporte les spectateurs dans une transe jubilatoire qui leur fait instinctivement oublier leurs inhibitions.
La dynamique et le rythme de chacun rappellent ainsi les battements du coeur.

Cette performance impressionnante provient essentiellement de la fusion que Doug Manuel arrive à générer en coordonnant les musiciens africains avec le public.

Il vous entraine dans un voyage inattendu et fascinant ! Toute la salle vibre au son du djembé sur les plus grands tubes.
Une expérience humaine, interactive, musicale, UNIQUE !

 

DO YOU SPEAK DJEMBÉ ?

Prolongation jusqu’au 27 septembre 2014

Les 21, 22, 23, 29 et 30 août et 5, 6, 18, 19, 26 et 27 septembre, à 21 heures

L’Alhambra
21 Rue Yves Toudic
75010 Paris

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GUSTAVE ou comment Jacques Weber donne envie de relire Flaubert

Joué il y a près de vingt ans, repris voilà cinq ans, Gustave, un texte de l’acteur et réalisateur Arnaud Bedouet, reprend vie au Théâtre de l’Atelier grâce à Jacques Weber. L’occasion pour cette bête de scène de montrer au public à quel point Flaubert compte parmi nos plus grands auteurs français.

GUSTAVE avec Jacques Weber Philipe Dupont théâtre de atelier critique
Inspiré de la très abondante correspondance entre Flaubert et sa maîtresse pendant dix ans, Louise Collet, c’est avec la lettre de rupture de cette dernière, ultime épitre que lui enverra la poétesse, que commence la pièce. Jacques Weber campe le rôle d’un Flaubert colérique mais extrêmement lucide sur son temps. L’acteur est tour à tour enjoué ou accablé, poussant des colères monstres d’où jaillissent des flopées de grossièretés. Il se livre à une critique sans mesure sur ses contemporains et la vie bourgeoise du XIXe siècle et en profite pour donner sa conception très libérale de l’amour.

Présence sur scène indéniable
Une heure trente de monologue, la performance doit être soulignée. Sur le grand plateau du théâtre, le décor est sobre, presque minimaliste. Jacques Weber n’y semble pas perdu, bien au contraire, sa présence comble totalement le vide.

GUSTAVE avec Jacques Weber Philippe Dupont théâtre de atelier critique paris

Son faire-valoir, Eugène, ne prononcera qu’un seul mot de tout le spectacle et presque aucun son. Au mieux un ou deux borborygme. Interprété par Philippe Dupont, il nous inflige un visage contrit, supporté par des épaules tombantes, accablées par toute la misère du monde. C’est dommage car le personnage met mal à l’aise et Jacques Weber n’a pas besoin de cela pour être mis en valeur.

GUSTAVE avec Jacques-Weber Philippe Dupont théâtre de atelier
Redécouvrir notre patrimoine littéraire
Ne nous y trompons pas, cette pièce vaut le détour. Tout d’abord parce que Jacques Weber est un monument du théâtre français, et qu’il ne reste que deux semaines pour assister à la pièce. Mais surtout, parce qu’elle donne envie de se plonger (ou replonger) dans notre patrimoine littéraire. Le lecteur assidu relira avec plaisir Madame Bovary ou Salammbô et s’amusera à pointer les détails littéraires et biographiques qui ont inspiré l’auteur de ce spectacle.

Quant au novice, qui découvrira la vie de Flaubert avec Gustave, il pianotera sur son smartphone le nom de l’écrivain, dès les portes du théâtre franchies. Et espérons le, se ruera sur un de ses romans dès le lendemain. La pièce, en plus d’être bien écrite, pique la curiosité et ici, elle n’est pas un vilain défaut. Bien au contraire.

Affiche spectacle GUSTAVE librement inspiré des correspondancesde Flaubert pièce avec Jacques Weber Philippe Dupont mise en scène Christine Weber reprise au théâtre de l atelier paris

GUSTAVE

de Arnaud Bédouet
librement inspiré de la correspondance de Gustave Flaubert
Avec Jacques Weber et Philippe Dupont

Du mardi au samedi à 21h00
matinée le dimanche à 15h30

Théâtre de l’Atelier
1, Place Charles-Dullin
75018 PARIS

by Joel Clergiot

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PHOTO DU MOIS #27 : une certaine idée du design

Chaque mois, les bloggers et bloggeuses qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Le sujet du mois proposé par Sephirah est : une certaine idée du design.

Le réflexe a été de repenser à cette vue imprenable sur les cuisines du restaurant 39V, installées au sommet d’un immeuble haussmannien. Le design fait corps avec le bâtiment et le ciel. Au coucher de soleil le point de vue depuis la salle de restaurant est assez spectaculaire.

Vue-sur-les-cuisines-du-Restaurant-39V-avenue-George-V-nuit-rooftop-design-chef-Frédéric-Vardon-photo-by-United-States-of-Paris-Blog

Vite vite, maintenant un petit tour des autres blogs pour connaître les idées de nos ptits camarades :
A’icha, Agathe, Agnès, Akaieric, Alban, Alexinparis, Alice Wonderland, Angélique, Ann, Anne, Annick, Arwen, Aude, AurélieM, Ava, Bestofava, BiGBuGS, Blogoth67, Blue Edel, Calamonique, Cécile – Une quadra, Cécile Atch’oum, Céline in Paris, CetO, Champagne, Chat bleu, Chloé, Christophe, Claire’s Blog, Crearine, Cricriyom from Paris, Cynthia, Dame Skarlette, DelphineF, Dr. CaSo, El Padawan, Elsa, eSlovénie, Eurydice, Fanfan Raccoon, Filamots, François le Niçois, Frédéric, Galinette, Geneviève T., Gilsoub, Giselle 43, Gizeh, Guillaume, hibiscus, Homeos-tasie, Isa ToutSimplement, Isaquarel, Joane, Josiane, Julia, Kantu, KK-huète En Bretannie, Krn, La Dum, La Fille de l’Air, La Nantaise à Paris, Lau* des montagnes, Laulinea, Laurent Nicolas, Laurie, Lavandine, Lavandine83, Les bonheurs d’Anne & Alex, Les Filles du Web, Louisianne, Lucile et Rod, Lyonelk, magda627, Mahlyn, Mamysoren, Maria Graphia, Marie, MauriceMonAmour, Memories from anywhere, Mimireliton, MissCarole, Morgane Byloos Photography, Nicky, Nie, Oscara, Philae, Pilisi, Pixeline, princesse Emalia, Proserpinne, Renepaulhenry, Rythme Indigo, Sandrine, Sephiraph, Sylvie, Testinaute, Thalie, The Parisienne, The Singapore Miminews, Trousse cadette, Tuxana, Vanilla, Woocares, Xoliv’

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Musical THE KING AND I – Le Roi et Moi au Théâtre du Châtelet avec Susan Graham & Lambert Wilson, parfait caméléon

Nouvelle production du Théâtre du Châtelet à l’affiche à partir de ce vendredi et jusqu’au 29 juin. The King and I (Le Roi et Moi) vous invite à un voyage exotique au pays de Siam (actuelle Thaïlande) avec Lambert Wilson et Susan Graham. Cette épopée composée par Richard Rodgers et créée en 1951 à New York va vous offrir un bon dans le passé, en 1862 précisément, pour suivre l’histoire romanesque d’Anna préceptrice entrant au service du roi Mongkut. 

Cette création est l’occasion de retrouver le comédien-caméléon Lambert Wilson. Vous l’avez aimé en sosie plus vrai que nature de Céline Dion dans le film Marsupilami, en maître de cérémonie dandy au dernier Festival de Cannes, vous allez succomber sans trop de difficulté à son charme en roi de Siam.

Lambert Wilson est, en effet, l’un des rares acteurs français alliant maîtrise du chant, de la danse et performance cinématographique et scénique. Il n’est pas étonnant qu’il ait l’aisance et la carrure pour se glisser dans la peau de ce roi autoritaire mais touchant. Le rôle immortalisé par Yul Brynner au cinéma aurait pu en faire hésiter plus d’un. Comment égaler celui qui imposa un physique animal à ce personnage d’un autre temps ?

Le metteur en scène, Lee Blakeley, a préféré une incarnation avec un peu moins de puissance pour le roi Mongkuk afin d’en révéler le caractère touchant et humain derrière ses atours spectaculaires et un brin kitsch.

Bien sûr, la comédie musicale est une fantaisie et il faut admettre la règle dès le levé de rideau pour accepter le jeu amusant des ressemblances physiques aléatoires entre interprètes et personnage. Le récit faisant référence aux codes du fairy tell (conte de fée) à l’américaine. Passé ce point, The King and I offre aussi une très belle partition à la chanteuse Susan Graham qui fait son entrée dans la cour royale pour se charger d’enseigner aux nombreux enfants du roi.
Ce spectacle est la première participation de la chanteuse américaine à une comédie musicale et elle est en impose avec ses robes de crinolines.

Le sujet pourrait paraître un peu désuet mais l’humour saupoudré tout au long de l’histoire permet de balayer les aprioris. Décors impressionnants, vêtements festoyants et enfants gambadants, ce spectacle a de nombreux atouts pour séduire le public parisien. Rajoutez à tout ceci des airs de beaux airs comme Something Wonderful et Hello Young Lovers et votre coeur chavirera à coup sûr.

THE KING AND I 
comédie musicale 

du 13 au 29 juin 2014

au Théâtre du Châtelet
2, rue Edouard Colonne 75001 Paris

musique : Richard Rodgers
Livret et lyrics : Oscar Hammerstein II

Direction musicale : James Holmes
Mise en scène : Lee Blakeley

avec Lambert Wilson, Susan Graham, Je Ni Kim, Damian Thantrey, LIsa Milne, Joe Sheridan, Jean-Baptiste Phou, Akihiro Nishida, Benoit Nguyen Tat, Robert Dauney

Orchestre Pasdeloup 

 

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TALISCO concert à la Cigale le 9 novembre 2016 – Run Tour des grands espaces

Après avoir cru un moment que Talisco pouvait nous venir tout droit des States, la découverte du court-métrage Run nous a révélé un talent rare de songwriting. Et si Talisco était le son du moment que nous attendions ? Lumineux, rythmé et capable de nous faire voyager dans les grands espaces américains, islandais ou tout autre.
Ce mardi, Jérôme Amandi prend le pouls à La Cigale de son beau succès public, accompagné de ses deux acolytes : Gauthier à la batterie et Thomas à la basse. Cette date parisienne affichait complet depuis quelques jours avant une prochaine au Festival Solidays. 

Début du show à 21h, après une première partie assurée par le groupe Duel. 3 hommes font leur entrée sur scène, en chemise bleu jean. Un amoureux trentenaire a tout juste le temps de lancer à son amoureuse : “t’as vu il n’y a pratiquement que des filles devant la scène ?”

Le premier titre, Sorrow, est parfait pour une entrée progressive dans la fougue et la dynamique du set. On enchaine direct sur My Home, extrait du premier EP du chanteur. La batterie entrainante ne nous lâche pas une minute. L’efficacité des trois musiciens à emporter le public dans cette envolée musicale est assez incroyable et donne un putain de coup de fouet au moral.

Follow me finit d’emporter le public dans un décor, un paysage loin de Paris. Ca sent le farwest, les chevauchées à n’en plus finir. Jérôme fait une pause dans sa course pour dire le bonheur de cette première Cigale, en précisant que “c’est une aventure de plus d’un an !”

Les trois titres qui suivent offrent des variations autour d’un sujet inépuisable : le sentiment amoureux. Bring me back, hypnotique, In Love, fougueux comme un ado et Lovely, plus doux et propice aux regards tendres lancés à son ou sa partenaire. Les couples dans le public ont la bande-son idéale de les prochaines aventures estivales.

Et puis on perd le fil. On oublie de retenir les chansons qui suivent. On se laisse emporter par le charisme du Jérôme qui ne lâche pas son micro, le sourire de Gauthier qui sourit derrière sa batterie et le charme post-ado de Thomas qui aurait pu faire ses armes au sein de Placebo.

Prochaine chanson, cover de Depeche Mode. On rajeunit de plus de 25 ans. Never let me down again apparait plus rugueux avec la Talisco touch, délesté des synthés de l’origine.
Jérôme fait un clin d’oeil à une personne en coulisses. Un ami, sans doute, dans la fosse lance : “Tu parles bien anglais !”

Fin de set avec The Keys qui pourrait faire penser à la poprock d’un Nada Surf, avec une reprise en choeur du public. Une instru pour finir en douceur.
Rappel et nouvelle version de Follow me, qui débute unplugged sans batterie. Le texte se fait plus évident et proche, la version moins tapageuse mais tout aussi entrainante. Fin de partie avec Everyone, lumineux. Le public reprend son souffle et tente de trouver un peu de fraîcheur à travers les portes battantes de la salle. Difficile pourtant de partir après une telle claque.

Image de prévisualisation YouTube

TALISCO en concert à la Cigale, le 9 novembre 2016

L’album RUN (RoyMusic) est disponible chez tous les bons disquaires et en téléchargement légal.

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BEYOND, spectacle de cirque, de la compagnie CIRCA aux Nuits de Fourvière : poésie aérienne et acrobatique

Première à Fourvière : un Magic Mirror est installé depuis quelques jours sur la pelouse du Théâtre Antique pour accueillir Beyond, le tout nouveau spectacle physique et burlesque de la compagnie australienne Circa.

Beyond by Compagnie Circa Festival Nuits de Fourvière Lyon Magic Mirror spectacle cirqueLe Nouveau Cirque n’a pas prise sur vous ? Il manque un petit quelque chose comme un animal, par exemple, pour vous permettre de céder à l’appel de la modernité ?

Le Festival des Nuits de Fourvière qui vient tout juste de débuter a le parfait spectacle, emballant et déconcertant, et ceci dans un cadre intimiste pour vous réconcilier avec le trapèze, les portées et autres mats.

Beyond frappe fort avec cette création dévoilée à Lyon et sans effet d’illusion possible. Aucune triche, la proximité avec le public est totale avec cette scène centrale et circulaire offerte à tous les regards.

Des hommes et femmes affublés de masques en peluches géantes de lapins font leur entrée. Les acrobaties débutent, spectaculaires. Une femme porte à la force des épaules un de ses partenaires masculins puis un second sur la chanson New York New York version Sinatra en bande-son. Ces messieurs ont beau être fins de corps, il n’en faut pourtant pas moins pour nous surprendre.

Les numéros s’enchaînent frénétiquement, avec un parfait timing, toute longueur est exclue. Les artistes courent dans les allées dans un va-et-vient constant et divertissant.

Le ballet aérien de l’acrobate sanglée pied et poignet offre une poésie subtile avec un zeste d’humour. La belle n’hésitera pas à se mordre le pied pendant le numéro. Elle tourne et retourne sur elle avec une impressionnante maîtrise. On en a mal aux articulations pour elle.

Ici, les femmes portent des soutiens-gorge à plumes et les hommes gardent le plus souvent leur chemise.

Spectacle Beyond by compagnie Circa numéro de trapèze Festival Nuits de Fourvière Lyon Magic Mirror cirque

Circa arrive une nouvelle fois à renouveler les codes du cirque comme avec ce numéro d’équilibre sur pivot les yeux bandés, ou ce solo acrobatique où un des artistes s’aplatit littéralement sur la scène, pris d’une folie douce.
Que dire aussi de ces pointes de danseuse qui s’invitent pour de nouvelles portées mixtes ?

Chaque membre de la troupe aura son solo, à la lumière des projecteurs, tantôt burlesque, tantôt aérien mais toujours à la force des muscles.

Le petit plus : comme nous, choisissez bien votre place pour tenter de recevoir le baiser fougueux et sur la joue d’une délicieuse acrobate.

Beyond de Circa
Magic Mirror – Esplanade de l’Odéon

au Festival Nuits de Fourvière jusqu’au 14 juin 2014

 

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ROLAND GARROS : Novak Djokovic, John Mc Enroe et finale Sharapova vs Halep avec Priceless Surprises

Journée Priceless Paris à Roland Garros ce samedi avec le finaliste serbe Novak Djokovic en entrainement et la finale simple dames entre la russe Maria Sharapova et la roumaine Simone Halep.

Le programme proposé par MasterCard pour vivre une journée exceptionnelle au tournoi du Grand Chelem porte bien son nom. Des offres sont proposées pour réserver des places de match en dernière minute. Imaginez plutôt pouvoir avoir des places pour une finale dames ou hommes, sans faire la queue, avec un simple clic, derrière votre écran. Vous pouvez rajouter une visite de coulisses et aussi un déjeuner au Club des Loges.

La surprise est donc partout : sur un court ou dans une allée. Bien sûr, l’attention est portée avant tout à la balle jaune mais pas seulement. Les passionnés de tennis sont aussi à l’affut du champion. Et ils ont pu le croiser en entrainement. Pas de déclaration via haut-parleur mais il suffit d’un bruit de foule pour que l’info se propage.

Djoko s’entraine sur le court 9, en plein soleil. Il échauffe surtout son lancé de balle. Fin de partie, le maillot trempé, il range sa raquette et offre sa casquette à une toute jeune admiratrice dont le père exulte.
Le (futur ?) champion de l’édition 2014, en finale avec Nadal, enchaine les signatures sur les balles. Classe.

Juste avant le tournoi des légendes prenait fin sur le Court Suzanne Lenglen. Dans l’allée menant au restaurant Club des Loges, une légende passe. John McEnroe himself, le héros de la chanson hommage du groupe Dionysos.

15h – Court Philippe Chatrier. Place première catégorie en gradin avec vue plongeante sur la terre battue.
Un soleil de plomb, les casquettes vertes font concurrence avec les chapeaux de paille. Crèmes solaires et éventails sont aussi de sortie. Et il fallait une préparation pour cette finale dames. Sharapova et Halep s’affronteront pendant 3 heures avec de rares passages de nuages.

C’est la troisième finale de Roland Garros pour la russe Sharapova qui n’a pas l’intention de laisser son adversaire l’emporter. Match dense, avec de vrais moments de grâce. Des doutes quant à l’issue. Des clameurs qui font la part belle aux deux femmes. Une déclaration d’amour hurlée : “Maria, marry me !


Dernière balle, l’actrice Isabelle Huppert sort tout juste de la loge France Télévisions pour apercevoir la joueuse russe à genoux au milieu du court. Après le salut à son adversaire et à l’arbitraire, la toute nouvelle championne surprend tout le monde en escaladant les gradins pour serrer dans ses bras les trois membres de son équipe.
Isolée, Simona Halep verse des larmes sur son siège.

Un autre spectacle peut commencer avec le montage du podium, les rangées des garçons de terrain, les spectateurs debout pour applaudir les deux joueuses.

Des journées Priceless, vous pouvez en vivre à Roland Garros ou pour différents événements culturels, sportifs et gastronomiques.

Rendez-vous sur le site dédié : packages-priceless-roland-garros-2015

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MUSIQUE : 4e édition du Festival FNAC LIVE du 17 au 20 juillet 2014 – programmation de 28 artistes avec Bernard Lavilliers, Nosfell, Julien Doré

En 2013, les soirées du festival Fnac Live avaient ravi nos oreilles, notre envie de musique et aussi celle de 90 000 spectateurs venus assister aux concerts gratuit et en plein air. Le phénomène du moment Christine and the Queens a participé à deux éditions et Lilly Wood & The Prick, Olivia Ruiz ou encore Jacques Higelin se sont produits l’année dernière.

Pour sa quatrième édition, le festival parisien qui fait l’ouverture de Paris Plages, installe à nouveau sa scène sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris du 17 au 20 Juillet 2014.

Aujourd’hui, nous vous dévoilons une partie de la programmation de cet été, toujours aussi riche et éclectique. Les premiers noms, français et internationaux, sont des valeurs sûres : Mademoiselle K, Glass Animals, Grégory Porter, Bernard Lavilliers, Gaëtan Roussel ou encore Julien Doré. Des noms qui donnent envie de se lover à la scène pour ne rien rater de leur prestation. Mais les jeunes groupes sont forts de faire parler d’eux comme les deux très bons sons du moment : Moodoid et Kid Wise.

Certes Fnac Live c’est principalement la scène principale en extérieur mais c’est aussi les concerts dans le grand salon de l’Hôtel de Ville, nouveauté de la précédente édition. Une expérience particulière et intime qui forte de son succès passe de deux jours à quatre jours : l’occasion rêvée de découvrir l’univers singulier de Nosfell, Jeanne Cheral, Arthur H et bien d’autres encore. Pour ce moment d’exception, dans un lieu magnifique, la jauge est limitée à 400 spectateurs. Les places seront à retirer gratuitement dans les billetteries Fnac Paris et Ile-de-France à partir du 16 juillet.

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Et les deniers noms sont tombés et il y a du lourd ! Le festival Fnac Live accueillera aussi l’iconoclaste Matthieu Chedid alias -M-, le poétique Christophe, La Femme, le groupe phénomène de l’année FAUVE ≠ et  l’intemporel Dick Annegarn !
Du très bon son et de grands moments de plaisir musicaux en perspective !

 

Festival Fnac Live 2014

Du 17 au 20 Juillet 2014 à partir de 17h30
Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris et Scène du Grand salon

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