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Live report concert ARCADE FIRE – Reflektor Tour @ Le Zénith Paris : le sourire de Régine et le charisme de Win

Cette semaine, Arcade Fire renouait avec son public français pour deux concerts sold out au Zénith de Paris les 3 et 4 juin. Une nouvelle fois la pleine communion a opéré dès le premier titre. L’attente était fébrile depuis le concert-party du Pavillon Baltard en novembre dernier auquel seule une poignée de privilégiés avaient assisté. Ici encore, le déguisement était le bienvenu. Le public a plutôt bien joué le jeu.

Mais nous connaissons votre interrogation, tout à fait légitime : fallait-il aller aux deux concerts pour autant ?

Win Butler singer Arcade Fire band Reflektor Tour 2014 new album live concert music Le Zénith photo Blog United States of ParisNul besoin de faire des circonvolutions, le show offert par Arcade Fire était bien différent d’un soir à un autre. Ne serait-ce que le premier titre. Mardi, début du show par le chantons-hymne phare du dernier album, Reflektor, remplacée le lendemain Normal Person. Dans les deux cas, le public des gradins se lève pour suivre les rythmes de la dizaine d’interprètes sur scène qui court entre deux instruments et changer d’instrument en un éclair. Ensuite des titres communs pour les deux sets : Flashbulb Eyes et la fulgurance intacte de Neighborhood #3. 

Les larmes montent aux yeux avec Rebellion (Lies). Au cours de la chanson un des membres nous offrira une chorégraphie très particulière jouant à l’avant-scène avec sa veste, non comme instrument mais comme accessoire. Celui-ci retirera et enfilera sa veste dans une boucle incroyable tout en faisant les choeurs. Le lendemain, il choisira une autre place sur scène pour ce même titre et sera armé d’un tambour.
Suit, dans un enchainement sans baisse de rythme, Joan of Arc avec une Régine Chassage masquée et montée sur podium pour une interprétation tout en mystère et force.

Regine Chassagne singer Arcade Fire live concert Reflektor Tour 2014 music Le Zenith photo by United States of Paris BlogEt puis à nouveaux quelques changements. L’envoutant Rococo, un soir et Crowne of Love, un autre, avec toujours cette accélération finale qui emporte tout sur son passage.

Ces deux concerts permettent de redécouvrir le leader Win Butler qui lâche plus facilement sa guitare, montant sur un retour pour faire réagir les foules. Face à lui, le public ne faiblit pas, bien au contraire et notamment avec The Suburbs que Butler prolongera en faisant chanter la fosse. Très peu de mots échangés entre les chansons, juste quelques attentions et l’essentiel ; la musique.

Ready to start n’en finit plus de faire soulever les bras. Certains amoureux trouveront même une parade pour s’embrasser.

Arcade Fire band concert live Reflektor Tour 2014 new album stage music Le Zénith photo by United States of Paris BlogAu cours de la soirée, des interventions sur le podium situé dans la fosse en face de la scène viendront divertir les spectateurs. Un couple de danseurs chemises nouées au dessus du nombril danse sur We exist, un individu au costume pailleté reflète en pleine lumière sur Aflterlife. Et puis, Régine apparaît avec deux squelettes pour un duo incroyable avec Win face à elle de l’autre côté de la salle pour It’s Neve Over (Oh Orpheus).

De retour sur scène pour Sprawl II (Moutains Beyond Mountains), Régine croise le masque d’une licorne dans la fosse qui l’a fait rire. Son sourire ne la quittera plus jusqu’à la fin du concert, éternelle complice avec le public, derrière son clavier.

Une pluie de confettis, Wake up pour finir en chorale générale, les paroles chantées à tue-tête par tous, le groupe nous quitte après 2 heures de set incroyable de puissance et d’énergie. Cette fois, il fallait aussi regarder du côté des instruments à vents, les deux musiciens s’offraient des chorégraphies dans leur coin.

Reflektor Tour poursuit sa route à Londres, aux Etats-Unis et au Canada. Persiste un regret, celui de ne pouvoir les retrouver sur un festival d’été en France.

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Soirée parisienne – LE BAL DE MONTMATRE à la Machine du Moulin Rouge le 14 juin : folie, musique & standards – concours des invits à gagner

On assiste actuellement a un revival des bals. Nous vous avons fait découvrir L’Ultra Bal, moment de convivialité et de partage musical. Mais cette fois, c’est une véritable institution que nous vous présentons.

Depuis 19 ans, Le Bal de Montmartre propose aux aficionados des soirées parisiennes de la musique live jusqu’à l’aube : une véritable institution ! Alors avant d’attaquer la saison estivale des “baluches”, dans le langage populaire, il faut vite profiter de la dernière session de ce printemps avant un retour en septembre prochain.

Où trouver un tel bal ? A Montmartre bien sûr !
Au bas de la colline parisienne La machine du Moulin Rouge accueille sur ses 3 niveaux, des musiciens et DJs rodés à l’exercice de la fête.

En premier lieu, Le Grand Orchestre qui fait le show avec 7 chanteurs(euses), 7 musiciens, 3 danseurs. Des ingrédients qui font forcément une différence dans le monde des covers. Ils réempruntent costumes, coiffures, chorégraphies, jeux de scène des interprètes originaux.

Vous pourrez vous secouez face à des artistes plus vrais que nature. Imaginez plutôt : Tina Turner, Mick Jagger, les Bee Gees, Mylène Farmer, AC/DC, Freddie Mercury, les Rita Mitsouko, Eurythmics, Madonna, Elton John, Amy Winehouse et beaucoup d’autres encore : le meilleur des cinquante dernières années.

Pour la suite de la nuit, les DJs du Bal mettront le feu.  DJ Peter Pan (résident du Baron) et DJ Steph Seroussi (le pilier hystérique du Bal). Leur mission ? Vous faire danser jusqu’à épuisement. Du rock au disco, de la funk à l’électro, leur mot d’ordre: D.A.N.C.E. !

Plus d’info et de vidéos sur la page FB du Bal de Montmatre

CONCOURS

Pour profiter l’ambiance de ce bal, nous vous proposons de gagner des invitations pour la soirée du samedi 14 juin prochain.

Pour cela, il suffit de nous envoyer un mail avec votre prénom et nom (en mettant en objet Bal Montmartre) à : usofparis@gmail.com

Les gagnants seront tirés au sort parmi les participants et gagneront 2 invitations chacun(e).

Plus de jeux concours
Création de concours facebook

Le Bal de Montmartre

le samedi 14 juin 2014

De 23h30 à l’aube

La Machine du Moulin Rouge
90 bd de Clichy, 75018 Paris

Prochaines dates: 27 septembre, 18 octobre, 15 novembre, 6 décembre.

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CHRISTINE AND THE QUEENS te présente Chaleur Humaine, son premier album lumineux, sensuel, aérien… essentiel

Après des EP brillants et frais, Christine and The Queens nous revient ce 2 juin avec un premier album tout simplement beau et gorgé de mille influences : Chaleur Humaine. Christine and The Queens c’est le son que l’on rêvait d’écouter mais l’on aura jamais cru made in France et encore moins pourvoir l’entendre sur Virgin Radio. Attention cette artiste peut être responsable d’une haute décharge de glamour. 

Christine and The Queens chanteuse performeuse premier album Chaleur Humaine beacause musique music photo facebook

C&TQ c’est une passion quasi du premier instant, enfin la toute première fois que nous avons entre-entendu son titre Narcissus is back – et non black ! – au Grand Journal. Ce soir-là, c’est un coup de fouet dans le tympan, on l’imagine alors Anglaise, racée, un peu à la manière d’une Plasticines – une fille de bonne famille avec collier de perles, quoi – mais avec la grâce et le mystère d’une Florence and The Machine.

Il y a un peu de tout ça en elle. Il faudrait y rajouter du Michael Jackson, du Laurie Anderson et bien d’autres modèles. Mais à la différence de ces références, la jeune chanteuse a une manière bien à elle de tutoyer l’inconnu ; il faut la voir sur scène.

Rencontrée lors de l’écoute en avant-première de son album chez Walrus – nouveau disquaire parisien et accueillant – avec d’autres bloggers passionnés, la jeune artiste qui a un beau palmarès d’articles (Télérama, Elle, la quatrième de couv de Libé, la une de Stylist) affiche une sérénité déconcertante quant au tourbillon qu’elle suscite. Blagueuse et franche, elle avoue être déconcertée quant à l’insistance de certains journalistes sur sa nature d’amoureuse… des hommes et des femmes, sans réelle distinction.

Elle ne cache pas non plus avoir ralenti les ardeurs d’un photographe qui souhaitait un peu plus d’effeuillage lors d’un shooting. Christine balance entre deux réponses autour de son album, et se demande aussi si les fans ne seront pas un peu décontenancés par la version française de Cripple. “J’avais l’impression d’être Claude François adaptant un standard anglais !”

Pour nous, ce titre rebaptisé Christine est comme une redécouverte. Bien sûr qu’il est moins sulfureux que l’inspiration première. Mais le rythme de la musique et des nouveaux mots reste entier et surtout l’on en apprend plus sur le personnage inventé par la malicieuse nantaise.

Couverture album Chaleur Humaine de Christine and The Queens chez Because musique chanteuse

On apprend aussi que les titres It et Chaleur Humaine sont des chansons qui ont déjà quelques années de bouteille, “je me les gardais en réserve. Il y a bien eu 3-4 ans de gestation pour cet album.” Un disque pour lequel elle est partie à la chasse du parfait producteur. Une personnalité curieuse et vraiment impliquée dans le projet, pas juste un pousse boutons. Après plusieurs essais pas très concluants, elle trouve l’alchimie parfaite avec Ash Workman – producteur de Metronomy – et avec qui elle partage plusieurs belles références musicales.

Celle qui a fait les premières parties de Stromae, retient un certain goût des grands espaces scéniques alors qu’elle ne pensait pas être à l’aise dans un Zénith. “En fait, j’adore les grandes salles, seule, sans filet. Le public est dans le noir, c’est comme si tu étais seule.” Du chanteur belge, avec qui elle a finalement peu échangé en coulisses, elle a été marquée par “la présence du garçon sur scène. Il n’y avait que lui mis en avant. L’écoute du public était incroyable.
Alors qu’elle finissait son show avec un Loving Cup rythmé et lourd en pulsations, Stromae, lui, enchainait direct à 200 mégabits. “Une vraie leçon !” rit-elle.

Sinon, clle accepte volontiers la comparaison avec Mylène Farmer mais tout en vous demandant “quelle période ? Parce que Bercy, c’est pas mon truc !” Avant d’ajouter qu’elle aimerait bien être aussi mystérieuse que la chanteuse rousse mais qu’elle n’y arrive pas. Thank God !

Pour conclure, un certitude. Celle que l’accueil du disque par le grand public ne sera pas orageux comme l’artiste le chante dans Saint Claude, premier extrait de l’album. Le cercle de fidèles s’agrandit effectivement avec un algorithme inconnu mais rassurant pour la maison de disque Because qui chouchoute sa protégée avec une rare attention.

On ne saura trop vous rappeler que le phénomène C&TQ est à découvrir d’urgence sur scène. Aucune de ses performances ne ressemble à une autre. Il y a une Christine cru Fnac Live 2012 et une autre cru 2013, comme il y aura une HELLO™ sold out en juin et une Cigale en octobre.

Image de prévisualisation YouTube

Christine and The Queens
premier album chez Because : Chaleur Humaine

 

en concert à la Gaité Lyrique le 18 juin (complet) et à la Cigale le 1er octobre

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MUGLER FOLLIES by Manfred Thierry Mugler au Comédia – un show glamour boosté de paillettes, performances et second degré

Évènement ce lundi sur le boulevard de Strasbourg à Paris. Le Comédia – qui a fait peau neuve il y a quelques mois – accueille invités et VIP pour la 100e du show Mugler Follies imaginé par le créateur de mode Manfred Thierry Mugler. Un spectacle qui nous attirait l’œil depuis la première affiche et que nous avons enfin la chance de découvrir.

MUGLER FOLLIES 100ème centième Le Comédia dîner Spectacle Manfred Thierry Mugler cabaret live paris show girls numéro glamour affiche

Comme dans tout cabaret avant le spectacle, vous avez la possibilité de dîner. Autour des tables les différents invités, acteurs et people ont répondu présent à l’invitation du couturier. On remarque la présence des trublions Frédéric BeigbederStéphane De Groodt et Emmanuel de Brantes, le duo d’artistes photographe et peintre Pierre et Gilles, suivis de près de leur muse Zahia Dehar, la comédienne glamour Audrey Fleurot (Engrenages et Intouchables), Line Renaud accompagné de son chevalier servant Dominique Besnehard.

Mais plus que cette partie people, c’est le spectacle qui nous donne l’eau à la bouche ce soir. Sera-t-il sulfureux, trash, kitsch ou juste déjanté comme son créateur ?

MUGLER FOLLIES 100ème centième Le Comédia Spectacle Manfred Thierry Mugler cabaret live paris show girls numéro glamour finalLa séquence de présentation du spectacle avec la Directrice de la troupe (en Français, Anglais, Allemand et Russe) donne une bonne idée de ce que sera le show tout en humour et décalage.
Dans la première partie du show, plutôt déconcertante, l’amorce de l’histoire d’une nouvelle arrivante dans la troupe rêvant d’être funambule (qui servira un peu de fil rouge à l’histoire) et  la création du monde (un tableau ultra rapide et un poil kitsch avec ce dieu pianotant sur un synthétiseur hors norme et aux abdos insensés), font qu’on est un peu dérouté. Comment vont s’enchainer les numéros ? Quelle va être l’histoire après les “Bienvenue à Mugler Follies” lancés par les membres de la troupe après chacun des tableaux ?

MUGLER FOLLIES 100ème centième Le Comédia Spectacle Manfred Thierry Mugler cabaret live paris show girls numéro glamour MuglerettesLa folie créatrice que nous sommes venus chercher va vite l’emporter sur notre attente. Il y a, en fait, un peu de tout dans Mugler Follies : du Cirque du Soleil pour les numéros circassiens et les costumes, du Crazy Horse pour les grâces féminines, du cabaret new burlesque pour le bel effeuillage féminin et masculin et même du défilé de mode pour rappeler les belles heures de la Fashion Week.

Fourmis géantes qui veulent s’émanciper de leur reine, apparition de la première femme Homo Sapiens, Lucy, accompagnée par une diva black à la voix puissante et envoutante. On plonge dans l’univers très particulier de Manfred, dont il a créé les costumes baroques et sexy.

Et côté danseurs et danseuses, il n’y a rien à envier à d’autres troupes. Les corps sont affutés, musculeux et souples. A l’image de ce contorsionniste qui ploie et déploie son corps avec une dextérité déconcertante, ou encore ce break-dancer qui évolue sur de la dub-step assez lourde, mais dont le numéro reste un peu moins spectaculaire au milieu des autres.

MUGLER FOLLIES 100ème centième Le Comédia Spectacle Manfred Thierry Mugler cabaret live paris show girls numéro glamour NosHeros sangles

Du show, il y en a vraiment. Les chorégraphies des girls sont menées au cordeau, rythmées, dynamiques et toujours glamour à mort. Le tableau où les corps forment des bijoux, des boucles d’oreilles, un pendentif et autres parures est visuellement abouti et est d’autant plus hypnotique qu’il est accompagné d’un titre chanté par la malicieuse Juliette.

MUGLER FOLLIES 100ème centième Le Comédia Spectacle Manfred Thierry Mugler cabaret live paris show girls numéro glamour PoleDanceLe spectacle est agrémenté de magnifiques numéros où les artistes nous dévoilent une grande dextérité, les cerceaux aériens qui se révèlent féérique, ou la pole dance acrobatique et sensuelle.

MUGLER FOLLIES 100ème centième Le Comédia Spectacle Manfred Thierry Mugler cabaret live paris show girls numéro glamour sensuel Bijoux
La caricature faisant partie d’un spectacle de cabaret, il faut mettre l’accent sur cette diva italienne que la troupe déteste ou encore sur le pastiche mais bien réel numéro d’avaleuse de sabre mené avec humour par la directrice de la troupe. Les clichés de la revue sont ici reprisés pour une meilleure adhésion du public. Poilant.

Mugler Follies enchaine les numéros avec une belle énergie passant de la performance physique à un numéro d’humour ou un tour de chant comme avec la majestueuse Marie France, ancienne égérie de l’Alhambra. Son interprétation toute personnelle de Marlène Dietrich et Marilyn Monroe, dans une robe moulante, a laissé le comédien et pourfendeur belge, Stéphane de Groodt sans voix.

Mais notre coup de coeur de Mugler Follies ira incontestablement au duo masculin de sangles. C’est une première pour nous de voir un duo dans cette discipline. Même si le numéro commence avec un univers plutôt marqué (choeur de pompiers en fond d’écran sur une musique rappelant les heures de gloire de la Russie soviétique), l’agilité de ces deux athlètes, la poésie et l’évolution visuelle de leur prestation laissent place à la vraie magie du cabaret, la poésie des corps qui accomplissent des prouesses techniques. Le climax du show.

MUGLER FOLLIES 100ème centième Le Comédia Spectacle Manfred Thierry Mugler cabaret live paris show girls numéro glamour sangles artistesMalgré les légers défauts perfectibles de ce show, vous passerez une soirée exceptionnelle mêlant humour, exploits physiques et chorégraphies au carré.

MUGLER FOLLIES 100ème centième Le Comédia Spectacle Manfred Thierry Mugler cabaret live paris show girls numéro glamour mode créationUne soirée recommandée à ceux qui ne trouverait pas d’alternative aux spectacles à consonance touristique comme le Moulin Rouge ou le Paradis Latin, avec ce brin de “Follies” qui manque souvent aux productions parisiennes et du kitsch assumé à 100%.

MUGLER FOLLIES 100ème centième Le Comédia Spectacle Manfred Thierry Mugler cabaret live paris show girls numéro glamour féérie line renaud Marie France people

Pour l’anecdote, à la sortie des stars, Line Renaud a échangé avec la chanteuse Marie France sur son costume de scène, inspiré de celui que portait Marlène Dietrich lors de sa dernière tournée. Un costume dont la légende voulait qu’il soit cousu à même la peau de la chanteur allemande. Glamour.

MUGLER FOLLIES 100ème centième dîner Le Comédia Spectacle Manfred Thierry Mugler cabaret live paris show girls numéro glamour Cabaretex

MUGLER FOLLIES

by Manfred Thierry Mugler

Le Comédia
4 Boulevard de Strasbourg 75010 PARIS

Du mardi au dimanche à 20h45
Dîner spectacle à 19h30

Durée : 1h50

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REVENIR UN JOUR comédie sensible au Palais des Glaces – Edouard Collin leader de boys band en interview

Partir un jour, Raide dingue de toi, Baila, Te garder près de moi : souvenez-vous de ces succès, de ces airs qui ont accompagné vos tendres années. Des chansons d’un autre temps ? Celui de l’âge d’or des boys band.
Franck Le Hen, auteur des pièces à succès Les Hommes préfèrent les Blondes et Bonjour Ivresse !
, rend la lumière à ces garçons qui sont passés d’anonymes à super stars des plateaux télé et scènes en une poignée de secondes. La pièce Revenir un Jour actuellement à l’affiche au Palais des Glaces imagine la réformation de l’un de ces groupes. Le résultat est sensible et drôle.

 

Quatre garçons se retrouvent après de longues années de distance sur un même plateau. Alex n’est pas le plus heureux en croisant ses anciens partenaires. Il essaie tant bien que mal de décrocher l’étiquette du boys band OneAgain4 qui lui reste coller sur le front. Les autres eux sont impatients à l’idée de se reformer pour une tournée revival à la manière de Stars 80, à l’initiative de leur complice et chorégraphe, Vanessa.

Prenant des éléments de chaque boys band français, l’auteur pose un regard tendre et complice sur cette aventure humaine pas si improbable que ça, après tout.

En tête d’affiche de la pièce, les spectateurs et spectatrices n’ont pu échapper à Edouard Collin, parfait leader de groupe. Il nous revient dans un rôle plus complexe que les précédents (Lady Oscar, Panique au Ministère). Il incarne un garçon torturé entre son addiction, son souhait d’effacer son passé et son besoin inexorable du retour à la lumière.

Nous avons rencontré le comédien à la sortie d’une des premières de la pièce, juste après la séance photo avec le public de la pièce et les autres comédiens, Christine Lemler, Rodolphe Sand, Franck Le Hen et David Tournay.

INTERVIEW 

United States of Paris : Dans quel état es-tu lors des premières d’un spectacle ?
Edouard Colin : La première c’est beaucoup de stress, pas mal d’adrénaline et j’ai surtout hâte que la seconde arrive. La première est l’examen de passage avec pas mal d’invités. Et j’ai une préférence pour le vrai public parce qu’il est franc, honnête. Après, c’est du vrai bonheur.

Quelle est la genèse du projet ?
E.C : Tout a débuté par un message Facebook de Franck Le Hen, reçu le 23 janvier 2013 – je me souviens très bien de cette date. Il me disait : j’aimerais qu’on monte une pièce ensemble. Il m’a raconté l’histoire. Il m’avait vu sur scène.

J’ai trouvé que c’était très drôle avec du fond. On a fait une lecture à 2 puis avec les autres acteurs et une lecture pour les producteurs au Petit Palais des Glaces. On s’est dit : on monte le projet pour une date grâce au site de crowdfunding KissKissBankBank au Palais des Glaces. L’idée était de faire un coup parce qu’on croyait vraiment au projet et ensuite on verrait. Et à cette date de présentation, il y avait Jean-Manuel Dupont qui nous a dit : “je veux produire la pièce !” Et Jean-Pierre Bigard la voulait pour la salle. C’est vraiment un projet d’équipe. Et les KissKissBankBankers qui viennent nous voir sont très fiers d’avoir participé à ce projet.

Quel argument t’a incité à participer à cette création ?
E.C : Les gens viennent voir une comédie, et ont envie de rire. Et c’est pas forcément évident de les emmener dans quelque chose de plus profond. Mais l’intérêt de cette pièce, c’est que l’on rit avec un sujet profond où l’on parle d’êtres humains, qu’on a aimé puis laissé tombé. Mon but c’est aussi de leur rendre hommage au travers du personnage Alex.
Que savais-tu des boys band ?

E.C : Je me suis pris le phénomène en pleine face, j’étais un peu jeune à l’époque. J’ai eu un single : Don’t say goodbye. Mais j’étais pas trop branché boys band. Et quand Franck nous en parlait, je me suis rendu compte que c’était vraiment des demi-dieux. Et quand on est rentré le premier jour d’entrainement, j’ai vu pas mal de vidéos.

Tu as, avec les autres comédiens de la pièce, un coach particulier en la personne de Franck Delay, ancien membre des 2be3. Que retiens-tu de cette rencontre ?
E.C : On a été au Stade Filip Nikolic à Longjumeau et Franck nous a appris les acrobaties qu’on fait sur scène. Pour nous, ce n’était pas simple, car nous ne sommes ni acrobates, ni danseurs.
On y était tous les dimanches matin pendant un bon moment en plus de la danse avec Sévy Villette qui dansait derrière le groupe 2be3. Le meilleur conseil de Franck été : ne vous laisser jamais emporter par le stress. Et comptez tout sur scène : les pas… Et ne pas aller trop vite. Franck est assez pudique mais il est aussi très positif. C’était surtout une histoire d’amitié et sa volonté est de mettre ses potes en valeur.
Après le sport, la chanson. Comment s’est déroulé la partie musique ?
E.C : On a enregistré dans le même studio que la comédie musicale Robin des Bois. Nous n’avons eu qu’une seule matinée d’enregistrement mais nous étions accompagnés le coach vocal celui qui a découvert la chanteuse Zaz. En fait, on a eu plein de coachs selon les différentes étapes ; le projet a un an maintenant.

Je retiens de Frédéric Château, compositeur des chansons de la pièce : “quand t’es en studio, ne réfléchis plus. Détends-toi.” Et c’est vrai qu’une fois qu’on commence la partie show, sur scène, c’est un pur bonheur, on se laisse porter.

Es-tu admiratif de ces garçons qui ont enflammé les foules ?
E.C : Depuis que je me suis penché sur leur cas, je suis bluffé. Ils ne savaient pas faire grand chose. Et pourtant ils sont devenus chanteurs, danseurs…
J’imagine le phénomène de manque de la scène et du public qu’ils ont dû ressentir, une fois l’aventure finie. Mais ils s’en sont pour la plupart bien sortis.

On parle beaucoup de ceux qui sont morts. Mais ils ne sont pas morts à cause du boys band.

Un groupe qui te plait plus qu’un autre ?

E.C : Les New Kids on the Block ! Ils bougeaient super bien. On était en plein début des années 90, Step by Step

Quel rapport as-tu avec les réseaux sociaux ?

Je suis très pudique, mais les échanges que j’ai avec les spectateurs-trices sur Instragram, Facebook, Twitter sont très touchants. Parfois, on m’envoie des messages privés pour m’évoquer des choses personnelles par rapport à la pièce que je suis en train de jouer. Ces personnes n’oseraient pas, pour certaines, le dire en face à face. J’aime ces échanges.

REVENIR UN JOUR
pièce de Franck Le Hen
mise en scène : Olivier Macé
musique et chanson : Frédéric Château

avec : Christine Lemler, Franck Le Hen, Edouard Collin, Rodolphe Sand et David Tournay

au Palais des Glaces
37, rue du Faubourg du Temple 75010 Paris

du mardi au samedi à 20h45 

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Exposition ARCHITECTURE EN UNIFORME – incroyable plongée dans le design et la création en temps de guerre à la Cité de l’architecture

L’exposition Architecture en uniforme, projeter et construire pour la Seconde Guerre mondiale, lève le voile sur une période qui a aussi été le théâtre d’un foisonnant élan créatif. L’architecture en temps de guerre vous semble un sujet obscur. Il l’était pour nous aussi avant notre immersion dans le parcours de la Cité de l’architecture et du patrimoine à Paris.

L’observation que nous propose le commissaire et historien, Jean-Louis Cohen, est assez saisissante. La visite débute par une galerie de plus d’une dizaine de portraits d’architectes. Parmi eux certains ont été proches du régime nazi alors que d’autres en ont été victimes. Nous pouvons reconnaître Le Corbusier qui se rapprochera du gouvernement du maréchal Pétain à Vichy pendant l’occupation, Jean Prouvé qui concevra un ensemble de logements pour ouvriers en 1940 mais aussi le paysagiste Dan Kiley qui réalisera en 1945 l’aménagement des salles d’audience pour le procès de Nuremberg.

A fil du parcours, il nous est donné à voir des projets pratiques, logiques car adaptés à la situation de guerre, des inventions qui ont encore des répercussions dans l’architecture d’aujourd’hui et des propositions surréalistes qui n’auront pas vu le jour.

Jean-Louis Cohen a voulu donner un éclairage sur une période peu étudiée en matière d’architecture. Une sorte de page restée blanche pendant de très nombreuses années avant qu’il ne s’y intéresse il y a une vingtaine d’années. Fruit d’un travail inouï dans les archives de nombreux fonds internationaux, Architecture en uniforme révèle aussi des histoires méconnues du grand public et dont certaines pourraient faire l’objet de films.

17 thèmes composent cette exposition riche en photographies, plans, affiches de propagande et extraits de films. Le premier thème évoque la guerre qui frappe les villes. La nouveauté de cette guerre est le bombardement massif des villes. Il est donc question de protéger les monuments, en leur créant une sorte de deuxième peau. Le Château de Fontainebleau, la Cathédrale de Rouen sont ainsi protégés par des sacs de sable. Ce thème fait écho à un autre que l’on découvrira un peu plus tard autour de l’art du camouflage.

Saviez-vous que les étudiants d’école d’archi et de design seront notamment invités, en cette période, à travailler sur des leurres visuels et autres parades pour s’aider de la lumière réfléchissante du soleil ?

Autre thème, sans doute moins connu : c’est la prise de conscience concernant les matières premières. La recherche scientifique se voit obliger de trouver de nouveaux procédés pour palier au manque de matériaux alors que de véritables campagnes d’information conditionnent les foyers aux meilleures économies et au recyclage de ce qui peut l’être. Cet élan sera marquant sans doute plus aux Etats-Unis – avec des guides pour la maison où l’on trouve des conseils comme Planifier-Conserver-Récupérer (Plan-Conserve-Salvage, en version anglaise) – mais n’échappera pas pour autant aux pays européens, comme le montre cette affiche.

Les usines doivent trouver une parade pour ne pas être la cible d’attaque. On ne s’étonnera donc pas que certains architectes conçoivent des usines souterraines comme en Allemagne pour la construction d’avions mais aussi de bâtiments sans fenêtre pour permettre le travail de nuit. De vrais bunkers industriels seront conçus pour éviter les bombardements. Et pour qu’ils puissent fonctionner 24h/24 l’utilisation de la climatisation est initiée ainsi qu’un nouveau système d’éclairage. La pression de la production vise à inventer sans cesse de nouvelles architectures.

Parmi les autres faits peu connus voir totalement méconnus, nous retenons le travail du décorateur de théâtre et designer, Norman Bel Geddes. Ce dernier reconstituera en maquette de grandes batailles de la guerre du Pacifique pour illustrer les unes et articles du magazine américain Life. Le soin porté aux détails est d’une telle minutie que l’on croirait une vue réelle.

En revanche, le projet le plus troublant est sans doute l’expérience Dugway. Des architectes européens seront appelés en 1943 à apporter leur expertise dans le cadre de la conception d’un village allemand et un village japonais – avec livres sur étagères, napperon sur les tables – dans une base militaire de l’Utah aux États-Unis. Cette reproduction à l’identique d’habitats allemands visait à étudier comment l’ensemble pouvait brûler au napalm, nouvelle arme redoutable contre l’ennemi. Effarant.

La Seconde Guerre a laissé des traces dans les bâtiments et paysages actuels. Cette exposition vous en révèle tous les détails et notamment cette construction futuriste de machine à habiter, appelée Dymaxion et dont vous découvrirez tous les secrets.

Exposition ARCHITECTURE EN UNIFORME
Projeter et construire pour la Seconde Guerre mondiale

 

jusqu’au 8 septembre 2014

à la Cité de l’architecture et du patrimoine
1, place du Trocadéro
75016 PARIS

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Assister au tournoi de ROLAND GARROS 2014 en mode VIP avec PricelessParis : Gael Monfils – David Ferrer & Ana Ivanovic

Roland Garros, pour un people ou un chef d’entreprise, c’est the place to be pour se montrer et prendre le pouls de ses bonnes relations avec son voisin. Mais pour le commun des mortels, comme nous qui ne faisons pas parti d’un club de tennis, le tournoi du Grand Chelem parisien est un lieu quasi inaccessible. Avec le programme #PricelessSurprises, il est possible de réserver vos billets toute catégorie sans vous y prendre 3 mois à l’avance et d’être assuré d’un accueil personnalisé et de petits plus. Et un jeu concours pour avoir des places en 1ère catégorie.

Ce mardi, journée avec nuages, nous foulons pour la première fois les allées du Village de Roland Garros pour une immersion dans le tournoi du Grand Chelem en mode VIP. Nous débutons par une visite côté coulisses, les allées empruntées par les professionnels accrédités et les joueurs et joueuses. Accès donc privilégié aux sous-terrains du Court Suzanne Lenglen. Où l’on trouve la cantine réservée aux joueurs et à leur famille et où a été consommé 160 kilos de bananes par jour l’année dernière – source de notre guide.

Au détour du couloir, une porte pour un accès aux premières loges, à la place des caméras de télé. Ici on peut assister à l’entrainement de deux joueurs : le britannique Andy Murray et le français Richard Gasquet. La vue est telle qu’il est difficile de s’en extraire. On sait très bien que l’on ne pourra être à nouveau à cette place de choix.

Premier match, en loge, sur le Court Philippe Chatrier avec Alisa Kleybanova et Simona Halep, qui aura le dernier mot et pourra se qualifier pour la prochaine étape du tournoi. Spectacle impressionnant avec pleine proximité avec les joueuses sur le court.

Suit ensuite un face-à-face masculin qui débute par un problème de logo à masquer sur le maillot de l’espagnol David Ferrer juste avant son match contre Sijsling. C’est le joueur espagnol qui viendra à bout.

Le programme prévoit une pause déjeuner au Club des Loges. Un restaurant qui a une force de frappe des plus efficaces, en considérant la fréquentation et la rapidité du service.

Reprise de match avec le sourire d’une gagnante, celui de la joueuse serbe Ana Ivanovic. Vous aurez remarqué que notre place nous permettait d’aller au plus près des joueurs sortant du court.

Fin de journée avec le sacre de Gaël Monfils qui nous a fait rêver. Ce n’était pas gagné car il nous a fait endurer les montagnes russes face au roumain Victor Hanescu. Il faut avouer que le français est assez inégal dans son jeu. Il peut nous offrir de vrais coups de force et puis retomber assez vite pour laisser le temps à son adversaire de se refaire une santé. L

e spectacle était aussi dans les gradins avec les VIP : le batteur Manu Katché présent pour 2 premiers sets, remplacé très vite par le couple Estelle Denis et Raymond Domenech. Suivra une très courte apparition d’un jeune retraité : le rugbyman Sébastien Chabal – à se demander quel était l’intérêt de s’asseoir si ce n’était pas pour suivre la persévérance de Monfils. Un peu plus loin, Laurent Baffie et Raphaël Mezrahi s’éclatent avec leur portable.
Sur le court, Monfils n’avait lui de cesse de s’assurer de l’attention d’une seule personne, son père, imperturbable. Rufin Monfils, visage fermé camouflé sous une casquette, prodiguait quelques gestes de soutien et des codes que seuls son fils et lui sont capables de traduire.

Nous avons eu droit également à un cours de peinture à côté de notre loge. Le peintre sportif, Joël Blanc, qui parcourt Roland Garros depuis une dizaine d’années a réalisé plusieurs toiles lors des différents matchs. Ici, sa vue du Court Philippe Chatrier. C’est un vrai personnage connu des caméramen qui filment ses oeuvres lors des pauses et par les habitués du tournoi. Il a eu le temps de nous dire qu’il regrettait l’ambiance d’autrefois.

Une journée privilégiée comme celle-là est à portée de clic.

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Spectacle 100% PARIS à la Grande Halle de la Villette : le bonheur des statistiques à visage humain

Première française du spectacle 100% PARIS du collectif berlinois Rimini Protokoll. Après avoir été présenté à Berlin, Tokyo, Londres, San Diego, le spectacle mettant en scène les statistiques d’une ville à travers 100 personnes est à découvrir jusqu’au 25 mai à La Villette.

Les badges aux phrases insouciantes (Je m’endors toujours avec un livre) ou plus engagées (Reprenons la Bastille !) n’ont pas manqué de capter la curiosité des amoureux de la ville. Le hastag #100PARIS a fait le reste : initier la rencontre, sur les réseaux sociaux de parisiens et parisiennes qui vont entrer dans la lumière, celle de la Grande Halle de la Villette.

Les stats vous barbent ? Nous aussi. Alors courrez voir 100% Paris une proposition originale et captivante donnant corps, chair et plein mouvement à une série de données démographiques, géographiques, sociétales, existentielles… Au total 100 personnes de tout âge – de petits bambins timides à la doyenne de plus de 70 ans – font le pari fou de représenter les plus de 2 millions de parisiens. Cocasse.

Le spectacle débute par un passage en revue des 100 participants, les uns après les autres se présentent avec leur objet fétiche. Chacun-chacune introduit son voisin par son prénom, comme une chaine humaine sans fin. Ces parisiens face à nous ne sont donc plus tout à fait des inconnus, surtout quand on sait que l’une ne supporte pas le gluten et fait le malheur de son amoureux, qu’une petite fille rêve d’être princesse et qu’un autre est escrimeur ou d’origine bulgare. Après la curiosité, le spectateur-voyeur finira par s’identifier à telle situation (son activité au cours de la journée), telle donnée (la somme d’argent dépensée la veille) ou tel parcours de vie (qui a connu une guerre ?, qui aimerait encore pouvoir faire un enfant ?)

Toute question ou donnée est suivie de mouvements de foule pour illustrer le pourcentage de personnes favorables ou pas, grâce à un écran géant composant des graphiques en temps réel.  L’enjeu de ce spectacle est aussi de créer une série de mises en scène permettant au public de ne pas perdre son attention. Quand on croit avoir fait le tour d’une forme comme la séquence Moi – Pas Moi, une autre forme arrive comme le sondage anonyme dans le noir et avec lampe torche. Si bien que ça n’étonne personne de voir arriver un groupe de musiciens pour un accompagnement live. Désopilant et efficace.

Bien sûr la quantité d’informations et de visages font qu’il est difficile au final d’associer une personne à une réponse, qu’elle soit indolore ou plus poil à gratter. Difficile donc de se souvenir qui a répondu précisément qu’il ou elle était favorable à la peine de mort, quelle personne ira voter aux prochaines élections, lequel laquelle a une préférence pour une personne du même sexe.  Mais il y a, aussi surprenant que cela puisse paraître, dans ce tourbillon de données de vrais moments émouvants d’échanges.

Et ne croyez pas que les bobos aient la primeur de la représentation. Bien au contraire. Tout le monde est représenté : de l’individu qui a une dette, à celui qui vit dans un appartement de plus de 60 m2, d’une personne qui a déjà vécu sans toit à celui qui vit dans les beaux quartiers de la rive gauche.

Tantôt informative, tantôt provoc, ludique et sensible, 100% PARIS entre dans l’intimité des parisiens et parisiennes avec une réelle tendresse. On rit, sourit et l’on se trouve toucher en plein coeur par une phrase, un regard ou la réponse simple à un sondage d’opinions habituellement barbant.

100 % PARIS
à la Grande Halle de la Villette
du 16 au 25 mai 2014

Vendredi et samedi à 20h30
dimanche à 16h30

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MONUMENTA 2014 : L’Etrange Cité de Ilya et Emilia Kabakov au Grand Palais – poésie et apesanteur

L’événement Monumenta fait un retour remarqué à Paris, après une année de parenthèse, avec les artistes russes Ilya et Emilia Kabakov. Poésie, élévation et aspirations utopiques traversent la Nef du Grand Palais pour un court mois.

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Après les exploits visuels d’Anish Kapor, Daniel Buren ou encore Christian Boltanski qui ont ébloui des milliers de visiteurs, L‘Etrange Cité qui a pris place il y a quelques jours peut déconcerter par sa sagesse pour certains, son désordre pour d’autres ou encore sa simplicité apparente.

Est-ce que le concept de gigantisme et d’expérience totale en a-t-il pour autant perdu de son essence ?
Avec l’installation du couple Kabakov, la découverte se fait progressive. Il faut longer un haut mur blanc pour découvrir une coupole de couleurs et la musique qui s’en dégage. Une musique qui imprègne les lieux et prédispose à un ralentissement du rythme urbain. Elle vous suivra tout au long de votre parcours.

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Passez une arche symbolique, la médina vous happe, vous perd à travers un dédale de pavillons feutrés. Dans chacun de ceux-ci, un concept : Le Musée vide, Manas, Les Portails… Au total, 5 expériences et 5 exposés pour découvrir une autre réalité, un espace-temps indéfini.

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Aviez-vous déjà envisagé que la rencontre d’un ange était tangible ? Comment appréhendez-vous la ville du futur ? Et si une porte vous donnait accès un autre monde ?
Autant de récits entre utopie, références historiques et invitations à l’imaginaire.

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L’Étrange Cité n’utilise pas d’artifices ou de grosses ficelles pour s’imposer au regard des spectateurs. A vous donc de trouver le meilleur moyen de l’appréhender.

MONUMENTA 2014
L’Étrange Cité

Nef du Grand Palais

Lundi, mercredi et dimanche 10h-19h
Jeudi, vendredi et samedi 10h à minuit
Fermeture hebdomadaire le mardi

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Livre 60 DESTINATIONS UNIQUES – sélection des plus belles boutique-hotels : écolo, design, détente et évasion – Concours

Vous avez besoin d’une bonne idée de destination pour votre prochain voyage en amoureux ? Un hôtel au concept original pour impressionner votre partenaire ou vos parents qui célèbrent leurs noces d’argent ?

Partez comme nous à la découverte d’établissements au service irréprochable en France, Europe et à travers du monde avec le livre de Laurence Onfroy, 60 Destinations uniques, aux Éditions Eyrolles.

Livre 60 destinations uniques de Laurence Onfroy la plus belle sélection de boutique-hotels à travers le monde Editions Eyrolles avec Tempting Places
Le livre sorti fin avril offre une sélection de 60 hôtels et petits coins de paradis. Le concept de boutique-hôtels né dans les années 80 fait la part belle aux hôtels singuliers, au design léché, à la thématique singulière. Ici, aucune chaîne d’hôtellerie, pas de standardisation du mobilier et du service. C’est l’écrin unique qui prévaut, quitte à prendre l’avion uniquement pour passer une nuit incroyable.

5 thématiques vous aideront à jeter votre dévolu sur l’établissement qui fera la différence : design et décorateurs, romantique, spa et bien-être, luxe ultime et écolo-chic.

Chaque adresse à son potentiel, une expérience particulière à vous offrir. Imaginez plutôt : lit en lévitation, baignoire suspendue, façade classée, piscine sur le toit, mobilier chiné, salle de cinéma privée, établissements zéro carbone, bateau traversant le Bosphore, table étoilée…

Les Petits plus : bocaux de confiseries, effluves de Chanel N°5 dans les couloirs de l’hôtel, vignoble à portée de verre, collection de crucifix d’Italie, pêche à la mouche, virée en voiture de collection, yoga du rire, massage à base d’huile d’olive et herbes crétoises…

Les propositions de chacun de ces 60 hôtels sont détonantes et inoubliables.

Notre top 3 totalement subjectif des hôtels qui nous feraient tout quitter pour passer seule une nuit.

On commencerait par Nice pour un apéro sur une terrasse d’enfer avec vue sur la mer. Un hôtel surmonté d’un rooftop renversant, conçu par la designer Matali Crasset. Le Hi Hotel Eco Spa & Beach est écolo et coloré, parfait pour oublier la grisaille parisienne.

Rooftop pool terrasse piscine Hi Hotel Eco Spa and beach Nice France by Matali Crasset designer - 60 destinations uniques Tempting PlacesPoursuivons le voyage avec une halte au Portugal. L’ADN Vineyards à Montemor-o-Novo est à quelques pas de la ville Evora, classée au patrimoine de l’Unesco. Les suites de l’hôtel sont agrémentées d’un plafond ouvrant vous permettant de dormir à la belle étoile confortablement. Votre écran plat à côté sera plus un objet de décoration, surtout si vous succombez aussi aux joies du spa.

L'ADN Vineyards hotel spa Portugal Evora Montemor-o-novo livre 60 destinations uniques boutiques-hotels monde Tempting PlacesEnfin, un petit saut en Jamaïque. le Strawberry Hill Hotel & Spa a une très haute valeur romantique, à plus de mille mètres d’altitude. Vous vous réveillerez devant un ciel majestueux et une nature réconfortante.

Strawberry Hill boutique Hotel and Spa Jamaica Blue Mountains St Andrew Kingston Jamaique livre 60 destinations uniques Laurence Onfroy boutique-hotels Tempting Places
Une large sélection d’autres bonnes adresses est à retrouver sur le site Tempting Places, où vous pourrez directement réserver vos nuitées.

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