London inspires me everytime I visit it.
This month, Liberty shop opens a massive gallery about English manners with a lot of crazy Valentine’s Day cards. Declare your love could be funny, provocative, suggestive.
Make your choice: Theresa May, dog, foodporn…
Let’s celebrate Valentine’s Day!
Que ce soit par protection, timidité ou vanité, chacun de nous est capable de donner le change face aux autres.
Au Théâtre la Croisée des chemins, un duo insolite composé d’un comédien et d’un pianiste fa craqueler le vernis de nos apparences afin de nous montrer ce qu’il peut y avoir de merveilleux en dessous. Et autant vous prévenir tout de suite : Faire semblant d’être normaux est un pur délice de l’esprit. 😉
Deux jeunes hommes en combinaison d’ouvrier entrouvrent le rideau rouge et entament un dialogue. L’un est un peu prétentieux, presque outrecuidant tandis que l’autre est plutôt maladroit et timide. Les échanges sont fins, drôles et décalés. Immédiatement, un sourire apparaît sur nos visages. Le ton est donné pour la suite du spectacle !
S’enchaînent alors onze des plus grands textes de Giorgio Gaber et Sandro Luporini. Quel plaisir de découvrir pour la première fois en français les créations de ces précurseurs du genre « teatro-canzone » (théâtre-chanson).
En effet, la particularité de ce spectacle est une subtile combinaison entre théâtre, musique et chant. Lorsque Benoît Valliccioni s’emporte avec exaltation dans une tentative de séduction, Mattia Pastore le suit par concomitance au piano. Tant et si bien que nous ne distinguons plus si c’est le piano qui accompagne le récit ou l’inverse !
Ainsi, nous suivons avec ferveur Monsieur tout le monde dans sa mise en scène du quotidien à travers la politique, la religion, l’amour, l’argent… Avec brio, énergie et dynamisme, nos deux comparses utilisent l’humour et toutes ses subtilités. Entre poésie et satire, chaque situation nous prête à rire mais également à réfléchir. C’est une excellente stimulation m’ayant rappelé cette citation d’Alexandre Herzen : «Le rire de Voltaire a détruit davantage que les pleurs de Rousseau».
En ce dimanche après-midi, la douce chaleur irradiante du feu de cheminée crépitant que je venais de quitter s’est insufflée en moi d’une autre manière, plus surprenante, mais tout aussi agréable…
Sur scène, il apparaît en trottinant, Yohann Métay, la quarantaine est un sportif repenti. Son ancienne prédilection : la course à pied. Au cours d’une soirée “souvenirs sportifs” entre potes, le quadra, à l’époque un poil bedonnant à cause de la bière du nord, se voit lancer un “T’es cap’ ou t’es pas cap ?” Rien de tel pour froisser l’égo de notre homme.
Et c’est parti pour une passionnante course de fond intitulée : La tragédie du dossard 512 qui a rempli les salles de Paris et de France.
Attention ! Deux dernières dates : les 27 et 28 décembre à la Cigale.
Sur le papier, un spectacle comique sur un trail de 160 km réalisé en 40 heures, qui part de Chamonix pour arriver à Chamonix, ça n’a rien de palpitant. “Deux jours deux nuits sans dormir… de Chamonix… à Chamonix ! Avant, j’étais normal.” comme l’intéressé le dit lui-même.
C’est sans compter la manière si particulière pour un accro au sport de tourner en dérision sa propre passion. Sportif ou non sportif, vous trouverez votre compte de rire dans ce spectacle.
Photo de Yohann en action
La tragédie du dossard 512 : l’effort en mode comique
Yohann, affiné après quelques mois de préparation, nous embarque avec lui sur ce trail, qui pour beaucoup peut paraître inhumain. C’est un show particulier car l’homme, acteur et athlète, arrive à nous faire frissonner à travers cette expérience peu commune.
Des anecdotes de préparation avec la précieuse crème NOK – un must chez les coureurs – aux amitiés éphémères du peloton sur la ligne de départ, ce dossard 512 ne nous épargne rien des sacrifices et de la douleur de l’effort, mais toujours avec un second degré assumé.
La sélection des musiques d’illustration est parfaite. On a tous connu ce moment où Vangelis a été poussé à plein régime pour transcender la force du sportif. Un cliché qui a la vie dure.
Mais l’acteur-auteur-sportif, a aussi le sens de la rupture, laissant le silence envahir la salle. Un moment vraiment unique qui doit être différent chaque soir suivant les réactions, plus ou moins gênées du public, face au coureur en action.
L’une des bonnes idées de ce spectacle est de laisser littéralement la parole à son corps durant l’effort. Les dialogues entre l’orgueil, la raison, les muscles et autres organes du corps du sportif soumis à la douleur intense de l’effort sont réellement virevoltants.
Il faut mettre l’accent sur la très belle tirade du foie qui résume en 3 minutes les sacrifices imposés par le coureur pour parvenir à terminer cette course de 160 km.
On mettrait un petit carton jaune sur quelques petites longueurs de jeu à certains moments. Mais rien qui ne nous fasse perdre le plaisir comique de ce spectacle. Surtout quand on est capable de faire un teaser comme celui-ci :
Sous l’œil des pratiquants…
Dans la salle, les sportifs viennent en nombre. Ça se sent dans les rires et dans l’ambiance plus festive que d’habitude. La complicité est bien présente dans les rangs.
Nous avions convié un ami coureur à nous accompagner. Et il est affirmatif : “Yohann décrit parfaitement les différentes phases par lesquelles passe un sportif dans ce genre de course. Le spectacle est vraiment drôle, on peut s’y reconnaitre facilement“.
Et d’après les discussions entendues dans la file d’attente, il arrive à Yohann de jouer son spectacle lors des rendez-vous sportifs auxquels il participe. Plutôt incongru, non ?
La Tragédie du dossard 512 c’est 1h15 de rires garantis durant lesquels on souffre tout de même avec lui !
La Tragédie du dossard 512
one man (sport) show de et avec Yohann Métay
Les jeudi 27 et vendredi 28 décembre 2018
à La Cigale
120 boulevard Rochechouart
75018 PARIS
Bodyguard le musical fait battre le cœur avec sa romance imparable, des voix grandioses, des costumes à strass et des jeux de lumière ambiance concert. Le spectacle est l’occasion de replonger dans l’histoire culte qui a triomphé au cinéma dans les années 90 et surtout dans les succès de l’inoubliable Whitney Houston, le temps d’une soirée.
Les tubes de Whitney
Bodyguard le musical offre les plus grands tubes de Whitney Houston (I’m every woman, So Emotional, Where do broken hearts goes…) en live avec des voix qui n’ont rien à envier à l’originale.
La présence d’un orchestre est essentielle pour la réussite du show. Une bande musicale n’aurait pas donné autant de puissance aux chanteuses.
Ce soir-là, c’est Sofia Mountassir qui tient le rôle de Rachel Marron. Et question charisme et cordes vocales, il n’y a rien à redire.
Sa partenaire Cylia (Nicky, la sœur de Rachel) offre également une belle performance, tout autant appréciée par le public.
Le point d’apothéose reste le titre I will you always love you qui sera chanté par 2 fois. La première étant un peu moins magistrale que la seconde. On vous laisse la surprise.
Et vraiment impossible de ne pas ressortir de la salle en chantonnant : I wanna dance with somebody.
Les bogosses de ces dames
Ça commence avec 4 danseurs torses nus. Des abdos qui méritent le respect : on imagine les heures d’entraînement, de répétitions et de séances de sport.
Arrive très vite Benoit Maréchal, le bodyguard, à la chemise blanche qui cintre bien. Son visage anguleux impressionne et ferait presque des envieux.
Quant au harceleur de Rachel (Enzo Ambrosini), il est étonnamment loin d’être répulsif. Lui aussi affiche des abdos qui en imposent et troublent le public féminin.
Aucune retenue
Il ne faut pas s’encombrer de retenue face à ce show. Bodyguard le musical est une histoire d’amour, une sucrerie douce, simple, mielleuse et connue de tous et toutes.
Une fois accepté le deal, rien ne choque plus : la perruque de Rachel et les flammes sur le premier titre, les robes « princesse Disney » des derniers titres, les décors qui font très 90’s, la projection flash-back sur grand écran pour le grand final.
« Ça parle beaucoup ! » c’est ce que lance une spectatrice à une de ses complices. C’est vrai que l’on aimerait que ça soit plus concis et surtout que ça danse un peu plus.
Mais le show reste efficace, plaira aux groupes de copines qui vont s’amuser à noter les différences avec le film, les couples de lovers, les amoureux.ses des comédies musicales et toutes celles et ceux à qui Whitney Houston manque.
Bodyguard le musical
Avec Valérie Daure, Benoît Maréchal, Cylia, Sofia Mountassir, Alain Azérot, Enzo Ambrosini, Rémi Creissels, Matyas Simon, Aliocha Itovich…
Black Panther envoie du lourd pour la Saint-Valentin, jour de sortie du film en France. Exceptionnellement, les Français ont une longueur d’avance sur les Américains : ils vont découvrir en premiers (2 jours avant précisément) la bataille qui fait rage au Wakanda autour du précieux vibranium. Merci Marvel !
Combats à double effet
La première confrontation se fait dans un décor de cascades assez idyllique. Les deux adversaires sont torses nus et affichent chacun un gabarit impressionnant.
Le plus : c’est qu’ils ont les pieds dans l’eau. Et ce n’est pas un détail.
L’eau donne une dimension supplémentaire aux coups portés, accompagnent la chute des corps et intensifie le rapprochement final.
Très esthétique, ce combat ne laisse personne indifférent.
Chadwick Boseman (Black Panther)
Ça fight dans tous les sens et tous les styles !
Après le combat aux mains nues et couteaux, beaucoup d’autres déflagrations vont suivre. Et il va y en avoir pour tous les goûts. Tradition encore avec la lance associée aux armes à feu.
Débauche de moyens ensuite avec une course poursuite totalement surréaliste qui nous donne envie de revoir des films d’action sur le bitume.
Enfin, les effets spéciaux à plein régime pour les scènes avec Black Panther en costume. Toutes les acrobaties sont possibles : accroché au toit d’une voiture, seul contre une armée d’hommes et en même contre un autre black panther.
Lupita Nyong’o (Nakia) et Letitia Wright (Shuri)
Sapés comme jamais !
Les costumes du film sont tour à tour chatoyants, futuristes, réalistes, référencés.
En premier, la combinaison de Black Panther est attrayante et classe, comme une deuxième peau pour le roi T’Challa avec ce collier de griffes en vibranium.
A ses côtés, la tunique de la guerrière est sémillante.
Quant à la Reine de Wanaka (formidable Angela Bassett), elle a droit à de très beaux attributs.
Les autres tribus ont droit à des traitements tout aussi colorés et stylés.
Black Panther c’est de la démesure totale en nombre de personnages, scènes d’action, vues de folie d’un pays imaginaire (Wanaka).
C’est 2 heures d’action avec des pointes d’humour salvatrices.
C’est l’occasion de retrouver deux très bons acteurs de série : Sterling K. Brown (This is us) et Martin Freeman (Sherlock Holmes).
Black Panther
Un film de Ryan Coogler
avec Chadwick Boseman, Michael B. Jordan, Lupita Nyong’o, Martin Freeman, Danai Gurira, Forest Whitaker, Andy Serkis, Angela Bassett, Daniel Kaluuya, Issac de Bankolé, Sterling K. Brown
Le Manoir de Paris c’est plus qu’un train fantôme, plus fort qu’un donjon avec automates !
Les légendes de Paris et le Royal Hotel Paradis sont un vrai spectacle qui joue sur l’interaction totale avec les monstres qui hantent les lieux. Une sorte de théâtre immersif avec des histoires folles, des rencontres flippantes à souhait.
Les Américains qui ont pourtant leur haunted houses nous envient notre Manoir.
Moi, j’y suis allé en mode collègues de boulot.
Hilarant et jouissif !
Une machine de frissons
La mécanique est bluffante, plus de 30 monstres et donc autant de comédiens.nes grimés, une maquilleuse et une costumière dans les coulisses pour les préparer.
La possibilité d’accueillir des visiteurs étrangers car toute l’équipe peut jouer en anglais, à la demande. Bluffant !
Des scènes spectaculaires dignes d’un film d’horreur, des personnages renouvelés, comme cette année : l’arrivée d’une adorable pestiférée et de la Reine Margot.
J’avoue que je n’ai pas fait le fier quand je me suis retrouvé sur le fauteuil du Barbier Sanguinaire. Seul homme du groupe, je n’ai pas eu le choix que d’accepter son invitation. La lame était très proche, le souffle du comédien tout autant.
L’hiver m’a aidé : j’ai pu me protéger avec mon écharpe. La tension est troublante, on finit par se demander si on ne va pas passer une autre dimension.
Les décors sont stupéfiants me rappelant l’aventure de Sleep No More à New York. Il y a des images qui restent en mémoire comme une scène de cinéma.
Chacun.e à ses raisons
Le profil des visiteurs consentants n’est pas le même d’un groupe à un autre.
A savoir : il y a ceux-celles qui veulent vraiment se foutre une trouille d’enfer, comme une de mes collègues de boulot qui a hurlé à gros poumons, se cachant les yeux et en criant en continu : “non, non, non !” dès qu’un monstre s’approchait.
D’autres viennent pour se marrer et voir la réaction des autres ; j’avoue que j’ai plus souvent hurlé de rire que de peur, même si je me suis fait quelques frissons 2-3 fois.
C’est aussi pour ça que le Manoir de Paris est très apprécié des team buildings qui veulent tester le sang-froid et les réactions des salariés.
D’autres visiteurs encore voient la possibilité de soigner leur peur et viendront plusieurs fois, comme une thérapie, pour franchir les différentes étapes, d’abord l’entrée, puis le 1er étage, ensuite le 2e.
Car plus, on monte dans les étages du Manoir de Paris, plus la peur augmente.
Il y a aussi les grands-mères qui viennent sans savoir précisément ce qu’elles viennent voir, voulant avant tout faire plaisir à leurs petits-enfants. Adorable !
Et le plus trippant dans cette aventure, c’est qu’il est possible de revenir. Les Légendes de Paris se renouvèlent, changent de scénario.
Certains fans du Manoir viennent plusieurs fois dans une même journée, des addicts du coup de flip’ !
Le Manoir de Paris
Deux spectacles : Les légendes de Paris et le Royal Hotel Paradis
18 Rue de Paradis
75010 Paris
Tel. 06 70 89 35 87
Horaires :
vendredi de 18h à 21h30
samedi de 15h à 18h30
dimanche de 15h à 18h30
BONUS : les soirées spéciales pour redécouvrir les lieux : dans le noir total pour la Dark Night, en amoureux avec un bâtonnet de lumière pour la Dark Valentin Night ou dans un délire total pour Halloween.
Bad boy : il est arrivé qu’un Valentin ressorte sans leur Valentine du Manoir. Les monstres ont ramené la jeune femme, perdue, esseulée à la sortie, car abandonnée par son chevalier froussard.
Bon à savoir : préférer le vendredi et dimanche avec une influence raisonnable que le samedi.
À Liberty London, je me suis retrouvé devant une collection assez incroyable de cartes de Saint-Valentin. Ça m’a donné envie de poursuivre ma découverte dans d’autres boutiques de Londres.
Il est ainsi possible de déclarer sa flamme de manière loufoque, décalée ou complément barrée. Au choix : famille royale, homard, roi de cœur, olive ou volcan…
Il est évident que votre bien-aimé(e) doit partager votre second degré pour apprécier la vraie valeur de votre amour. Et savoir un minimum parler anglais.
Pièce forte, belle et émouvante, Baby de Jane Anderson aborde un sujet d’actualité avec justesse mais sans en exclure toutefois l’humour ou la cocasserie de certaines scènes. Au Théâtre de l’Atelier, Hélène Vincent, la metteure en scène, sublime ses comédiens à l’interprétation exceptionnelle.
Caravane palace
Tout de suite, on est embarqué dans la vie chaotique de Wanda et Al. Leur caravane offre un espace de vie fonctionnel à défaut d’avoir un vrai confort. Les couchages s’accumulent sur le côté gauche, normal la famille a déjà 4 enfants.
La perspective d’un cinquième angoisse Wanda. Elle trouve, dans le journal, l’annonce qui pourra « régler le problème » : un couple aisé ne pouvant avoir d’enfant est prêt à tout pour accéder à leur dessein.
Très vite, Rachel, la seconde mère potentielle arrive. Le choc des cultures, le décalage des classes bousculent progressivement les deux femmes.
Ce qui est intéressant c’est de comprendre la motivation qui se cache derrière les questions de Rachel, ses précautions par rapport à l’état de Wanda.
Des acteurs éclatants
Camille Japy (Rachel) est sur une partition à la fois bienveillante, à l’écoute, retenant son autorité et toujours en équilibre, malmené par l’espèce d’aversion que lui inspire cette situation. Isabelle Carré (Wanda) donne un supplément d’âme à un personnage qui semble à première vue simple et sans relief. Vincent Deniard bluffe en ours immense et baraqué quant à Bruno Solo, il excelle dans le rôle de père en devenir, à la fois dur et à fleur de peau. Cyril Couton est parfait en avocat, parfait stratège.
Baby, c’est à la fois l’enfant de trop pour un couple, l’enfant tant attendu pour un autre. La croyance folle d’une mère, la peur d’un père.
La détresse de deux couples. Le jeu de l’argent alors qu’il est question avant tout de vie.
Une pièce essentielle à l’interprétation excellente.
Baby une pièce de Jane Anderson Mise en scène : Hélène Vincent Avec Isabelle CARRÉ, Bruno SOLO, Camille JAPY, Vincent DENIARD et Cyril COUTON
du mardi au samedi à 21h
Matinée le dimanche à 15h
Les lieux où nous vivons ont une caractéristique bien trop souvent négligée : ils portent en eux la mémoire du temps qui passe. Au théâtre Le 13ème Art, Victoria Thierrée-Chaplin nous révèle une femme fuyant à travers la ville. D’immeubles désaffectés en appartements délaissés, elle revit l’espace d’un instant le souvenir de ses occupants détenu par les Murmures des murs… Cette aventure est une plongée délicate dans un monde fantaisiste, oscillant sans cesse entre le rêve, l’illusion et la métamorphose…
«Il faut partir !» dit un homme. Au milieu de boîtes, une jeune femme déambule, l’air faussement hagard… Avec une certaine mélancolie, elle se met à ranger les objets de son quotidien. Cependant, ils ne se laissent pas faire et entament avec douceur une rébellion. Ainsi, une ampoule reste éclairée malgré le fait qu’elle soit dévissée, des chaussures refusent d’être entreposées dans un carton… Par de subtiles illusions, les prémices du spectacle à venir se font sentir et nous sommes déjà intrigués…
Lorsque Aurélia Thierrée se retrouve happée dans un carton, le voyage commence véritablement… Avec une grâce infinie et un air plein de malice, elle remonte le temps en franchissant des façades ou en escaladant des escaliers à la rencontre d’un endroit, d’histoires entremêlées ou bien d’une âme… Les tableaux défilent et de nombreux personnages croisent son chemin. Nous y trouvons quelques humains et d’autres, l’étant un peu moins !
Notre jeune femme se fond et se confond avec délectation dans ces décors. De ce fait, notre esprit se trouve stimulé. Des effets illusoires surprenants, un délicieux jeu acrobatique, une exultation charnelle tout en pudeur et un brin de magie. Voici le savoureux mélange contribuant à la création de l’univers singulier, parfois déroutant, mais toujours touchant de Victoria Thiérée-Chaplin, la fille de Charlot.
Le temps d’une soirée, laissez-vous porter par cet étonnant monde imaginaire 🙂
by Jean-Philippe
Murmures des murs
De et mise en scène : Victoria Thierrée-Chaplin Avec : Aurélia Thierrée, Jaime Martinez et Antonin Maurel
La Maison du chocolat aime renouveler ses gammes et proposer de nouvelles tentations sucrées.
L’éclair noir de cassis est le dernier né de l’atelier de Nicolas Cloiseau (meilleur ouvrier de France). Il offre un duo saisissant entre chocolat noir et cassis noir.
Le seul risque à encourir avec cette association, c’est de ne pas résister, surtout à la Saint-Valentin !
Un éclair nommé désir
A l’occasion de la Saint-Valentin, un nouveau parfum est dévoilé.
Je l’ai tout de suite baptisé “mon nouveau précieux !”
Son apparence est raffinée. Pas de couleur criarde. Pas de cœur non plus, sa dégustation pourra donc se prolonger au-delà de l’événement.
Une fine couche violette sur le dessus associée à une ligne graphique de chocolat avec touches sucrées pour rehausser une pâte à chou claire.
En bouche, délicatesse et double sensation. Selon son palais, le cassis fait son numéro de charme en premier. Sinon, si le chocolat noir qui accroche, aguiche et déploie ses talents.
Le mélange est savoureux et fait chavirer.
On aime. On déguste sans complexe d’ajouter une dose sucrée à notre journée.
Le bonheur peut être aussi simple qu’un éclair.