Senoble, la pâtisserie qui réinvente l’île flottante

La maison Senoble fait le bonheur des gourmands avec sa première pâtisserie – salon de thé ouverte depuis le 31 janvier rue des Petits Champs, dans le 1er, à quelques pas du Palais Royal. Amateurs de plaisirs sucrés mais aussi salés, nous nous sommes laissés tenter avec délice par cette expérience gastronomique unique qui met en avant une Île Flottante revisitée.

Adresse d’exception à la décoration raffinée

Dans un décor mélangeant à la fois modernité et authenticité, nous nous sentons immédiatement chez nous, comme dans un cocon. La couleur bleue, celle de la marque, est vive et moderne, les murs sont blancs et le parquet chaleureux. De cette union se dégage un véritable sentiment de plénitude.

La boutique est composée de deux étages avec au rez-de-chaussée, la vente de pâtisseries et d’épicerie fine et à l’étage, un salon de thé à la décoration de qualité.

La signature de la marque étant basée sur le lait et le patrimoine laitier c’est donc tout naturellement que nous y trouvons des desserts et des gourmandises autour de cet ingrédient (crème de lait, caramel salé, chocolat…). Une véritable collection de thés ainsi que des cakes variés est également proposée.

Le salon de thé est meublé par d’agréables fauteuils et de petites tables.  Les sofas, au fond de la pièce, sont immenses et enveloppants. Nous y trouvons des livres de cuisine, des objets insolites comme le moule de la nouvelle Île flottante de la maison. Ce dessert a été repensé sur mood board par Agathe Senoble.

Une histoire de famille

Nous écoutons attentivement l’histoire familiale racontée par Agathe, jeune femme blonde pétillante et passionnée, arrière arrière arrière petit-fille de Sophie.

Sophie Senoble a fondé la fromagerie artisanale de Jouy, en Bourgogne, à l’après-guerre. Elle vendait son lait et ses fromages sur les marchés.  La marque à évoluée de génération en génération. A la fin des années 80, Marc Senoble avait, quant à lui, une vision internationale. Il prit la direction de l’entreprise familiale et commença à exporter les produits en mettant l’accent sur les desserts.

Le souhait d’Agathe était de revenir aux origines de l’entreprise familiale en se dégageant des marques des distributeurs et en créant la première pâtisserie-salon de thé à Paris.

Retour aux sources réussi

Nous commençons par la dégustation d’une planche de charcuteries et de petits fours aux goûts délicats. Le tout accompagné, au choix, par un champagne rosé ou brut, issu de deux cuvées spéciales choisies spécifiquement pour accompagner les desserts et encas de la maison Senoble. Suivent croques le Parisien et le Cendré délicieux et plateau Délicatesse de la mer avec œufs et rillettes de saumon, tarama.

Puis nous admirons avec curiosité l’île flottante réinventée par Agathe. Nous contemplons ce dessert, véritable œuvre d’art, qui nous fait penser immédiatement à une jolie robe de princesse aux contours délicats, légère comme une crinoline. Le cœur du dessert est composé d’un crémeux à la vanille Bourbon rehaussé d’un caramel ambré qui se mélange à la mousse de meringue d’une exquise légèreté aux saveurs d’antan. Avec 30% de sucre en moins, nous n’avons aucune raison de culpabiliser.

De savoureux macarons et de délicieux petits choux aux goûts étonnants viennent compléter notre assiette sucrée. Un max de saveurs.

NOUVEAU : Senoble vient d’ouvrir un glacier sur l’Île Saint Louis.

Pâtisserie Senoble
glacier salon de thé, restaurant 

11, rue des petits champs
75001 Paris

Horaires :
du lundi au dimanche de 10h à 20h

Tel. 01 42 21 94 19

Pâtisseries entre 2€ et 7€
L’Île Flottante, icône de la maison à 6,50 €

Brunch Palais Royal à 24€ le week-end de 10h à 15h30

Senoble glacier 
la glacerie parisienne 

69, rue Saint Louis en l’île
75004 PARIS

Horaires :
du lundi au dimanche de 12h à minuit

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Les Choristes aux Folies Bergère : sous le charme de Pépinot !

Les Choristes, le spectacle musical émouvant, marquant et charmant ! Difficile de résister aux jolies bouilles des jeunes chanteurs et chanteuses de la Maîtrise des Hauts-de-Seine en culottes courtes. Ils sont quarante à avoir été castés, répartis à 15 dans chaque classe, pour assurer les représentations et faire se lever les Folies Bergère chaque soir. Pépinot (interprété par Gabriel le soir de générale) n’a pas fini de vous faire craquer.
SUCCES !! Le spectacle reviendra à Paris à partir du 19 janvier 2018

Les Choristes
Pépinot 2004 : Maxime Perrin et Pépinot 2017 : Gabriel

 

Le film aux 2 César sur scène

Nous voilà replongés, 13 ans déjà après le succès du film, dans l’univers des Choristes.
Petit retour sur l’histoire pour ceux qui seraient passés à côté… et on reste attentifs sinon punition générale !
Bond dans le temps en 1949 et à l’internat du Fond de l’Étang. Le quotidien de cet établissement tourne autour d’élèves, à majorité des garçons, pour lesquels les règles ne sont que de vastes fumisteries. Ils préfèrent passer le plus grand temps de leur journée à rendre fou leurs professeurs et surtout leur directeur, monsieur Rachin, pour lequel seul prime le dogme “Action – Réaction“.

Les Choristes un succès total !
Cris, bagarres, insultes sont monnaie courante au pensionnat. Arrive le nouveau pion, Clément Mathieu, musicien raté. Sa mission, s’il l’accepte, rétablir l’ordre et se faire accepter du directeur. Son arme fatale pour y arriver, le chant ! Et le voilà à relever un défi fou : monter une chorale. Solidarité, respect, travail, rigueur sont autant de sujets qui prennent sens (enfin !) pour nos élèves… même pour le dernier arrivé, au palmarès inégalé, Pascal Mondain, rebelle à ses heures (dont on ne peut que noter le jeu exceptionnel de Victor le Blond) ! D’autres personnages viennent ponctuer cette adaptation : Violette, le père Maxence et le professeur Langlois.

Les Folies Bergère accueillent cette comédie musicale pour laquelle la mise en scène permet de mettre en avant le jeu talentueux des enfants issues de la Maîtrise des Hauts-de-Seine. Lorsqu’ils se mettent à chanter, une petite mise en garde de rigueur : attention aux poils qui se dressent !!! Un dynamisme et une simplicité dans leur jeu de composition qui font plaisir à voir et à écouter.

Salle de classe avec bancs en bois, dortoirs, cour d’école, cloche : le décor nous envoie direct au XXe siècle, non sans nostalgie et surprise.

Les Choristes

Retour réussi à l’école d’antan et plaisir conforté de retrouver toutes les recettes qui ont fait du film un succès ! On souhaite la même destinée à cette reprise fidèle en de nombreux points à nos souvenirs de notre vision du film.

Les Choristes, le spectacle musical 

du 19 janvier au 11 février 2018
aux Folies Bergère 

32, rue Richer
75009 Paris
en tournée en France du 22 septembre au 16 décembre
Casting :
Aude Candela : Violette Morhange
Jean-Louis Barcelona : Clément Mathieu
Jean-Pierre Clami : père Maxence
Patrick Zard’ : Rachin
Victor le Blond : Pascal Mondain
Michel Pilorgé : le professeur Langlois
Et les enfants du chœur de la Maîtrise des Hauts-de-Seine
 
L’équipe artistique :
Christophe Barratier : metteur en scène / co-compositeur musical / co-auteur du livret
Bruno Coulais :  co-compositeur musical
Philppe Lopes-Curval : co-auteur du livret
Gaël Darchen : directeur de la Maîtrise des Hauts-de-Seine
Stéfanie Jarre : création décors
Jean-Daniel Vuillermoz : création de costumes
Site officiel : leschoristes-spectacle.com
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Exercices de style à la Comédie de Paris : un bonheur de l’esprit !

L’apprentissage de la langue française est assez difficile. Tout y est question de règles, de principes, de normes rigides et rébarbatives.
Tout l’art de Raymond Queneau est de se jouer de ces règles pour se mettre au service du plaisir de la langue. De par sa culture et son génie, il a réussi à détourner les conventions afin de nous montrer que nous pouvons apprendre tout en s’amusant. Ainsi est l’objectif d’Exercices de style à l’affiche de la Comédie de Paris

photos Fabienne Rappeneau

A l’origine, c’est une histoire banale :
L’autobus arrive.
Un zazou à chapeau monte.
Un heurt il y a.
Plus tard devant Saint-Lazare,
Il est question d’un bouton.

Cette histoire banale est récitée plus de 30 fois dans la pièce en étant toujours similaire dans le fond et totalement unique dans la forme selon le narrateur. Un régal ! Tout y passe : l’intellectuel, le badaud, le gourmet, le snob, le simple d’esprit et l’Esprit saint…

Ce pari un peu fou de Queneau, datant quand même de 1947, est toujours d’actualité avec une mise en scène de Michel Abécassis rendant hommage aux Frères Jacques.

L’interprétation des comédiens est tout simplement… incroyable !

Trois entités complémentaires qui prennent plaisir à faire ce qu’ils font. Ils s’amusent en nous transmettant tout l’amour de la langue française qu’ils possèdent. Et nous les remercions.

L’adaptation théâtrale semblait difficile mais elle est exécutée ici avec brio. Le décor simple, minimal centre tout sur le jeu d’acteur : trois pantins articulés qui, tour à tour ou ensemble, parlent, chantent, miment, pastichent ou parodient en se complétant mutuellement avec une répartie sans égale. Respect !

Nous avons ri. Toute la salle a ri. Des enfants à leurs grands-parents, les rires ne se retenaient pas, ni les larmes en découlant. Nous en sortons légers et stimulés au bout d’une heure d’un divertissement d’intelligence pétillante !

by Jean-Philippe

Exercices de style
de Raymond Queneau

Mise en scène : Michel Abécassis
Avec : Pierre Ollier, Guillaume Vant’Hoff, Michel Abécassis

Les mardis et mercredis à 19h15

jusqu’au 29 mars

à la Comédie de Paris
42, rue Pierre Fontaine
75009 Paris
Tél. : 01 42 81 00 11

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C’est encore mieux l’après-midi : du vaudeville comme on aime !

Après avoir fait le bonheur du Théâtre Hébertot, c’est au tour du Théâtre des Nouveautés de nous loger à l’Hôtel de l’Hémicycle pour une partie de jambes en l’air qui va vite dérailler.
C’est encore mieux l’après-midi est un vaudeville comme on l’aime avec notre chouchou : Sébastien Castro !

C'est encore mieux l'après-midi

L’écriture inégalable de Ray Cooner

Portes qui claquent, imbroglios, dissimulations, petits mensonges…
La pièce est suffisamment tonique pour nous faire adhérer au scénario :  un élu du peuple pris en tenaille entre sa femme, son assistant parlementaire et sa maîtresse.
L’écriture est rythmée, les situations drôles à souhait, la galerie de personnages débridés à souhait. Il y a de la nuisette, du slip léopard et du poil aux torses. 

C'est encore mieux l'après-midi

Oh Sébastien Castro !

Le rôle de l’assistant obligé de se plier en quatre pour assurer le confort maximal de son boss est campé par l’excellent Sébastien Castro.
Il est capable de tout, même de se retrouver simplement vêtu d’une mini-serviette de bain, tous poils dehors.
Cet enchaînement d’emmerdes le révèle dans ses plus beaux atours de Droopy.
Il subit sans rechigner, tente de colmater les petits accros qui deviennent plus gros encore après son intervention. Y’a du Pierre Richard dans cette propension à accumuler les casseroles.
À ses côtés, Pierre Cassignard campe un élu autoritaire et séducteur, Lysiane Meis une femme pétulante et faussement naïve. 

C’est encore mieux l’après-midi est un vaudeville plein de fougue, malin, acidulé, pas bégueule. Un pur moment de plaisir. 

C’est encore mieux l’après-midi

une pièce de Ray Cooney
afrançaise Jean Poiret
avec Sébastien Castro -Lysiane Meis – José Paul
Guilhem Pellegrin – Pascale Louange -Anne-Sophie Germanaz Guillaume Clérice – Thomas Sagois

au Théâtre des Nouveautés
24, boulevard Poissonnière
75009 Paris

du mercredi au samedi à 21h
matinée : samedi à 16h30
dimanche à 16h

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François and The Atlas Moutains – Solide Mirage, divine audace #interview

François and The Atlas Moutains brouille si bien les pistes que le groupe ne semble pas “bankable” de l’aveu même de son leader. Pour nous, c’est justement cette audace à chaque nouvel album qui nous porte. Avec Solide Mirage, le monde ne tourne pas idéalement sur son axe, des fantômes viennent faire les chœurs, la bête se meurt. Le pouls est pourtant vigoureux et nous donne une furieuse envie de hurler pour balayer toutes les déconvenues qui nous entourent.
SAVE THE DATE : tournée des festivals ! We Love Green à Paris, les Nuits de Fourvière à Lyon, les Francofolies de la Rochelle.

INTERVIEW SANS SELFIE / FRANÇOIS

by Tom Joye
UsofParis : Une bonne raison d’écouter Solide Mirage ?
François : C’est un album de 2017. Si on cherche une expression musicale représentant la France en 2017, je trouve que ça le représente bien.

C’est un album sans maniérisme. Une musique détachée de tout effet de style.

Ce Grand Dérèglement est finalement dansant et joyeux.
Il est optimiste par l’énergie.
J’essaie souvent de rééquilibrer la barre pour que ce ne soit pas trop plombant. On partage toujours une énergie avec le groupe. On se pousse vers le haut. J’ai écrit les paroles dans le train, à l’été 2015. Et on l’a mise en musique le lendemain des attentats. On préparait un concert et on était à Bruxelles dans une espèce d’Abbaye.

Image de prévisualisation YouTube
Justement, on s’arrête de jouer face à des événements pareils ?
Ça touche, ça nourrit la musique. On se rend compte de la chance que l’on a d’être safe, entre amis et bien entouré. Et on se sent aussi inutile car une action musicale c’est très limitée par rapport au travail des assoc, aux profs qui gèrent les générations futures. Ça fait prendre un recul étrange en tout cas.
 
Une leçon de vie de Mohammed Okal, l’ambulancier palestinien qui danse dans le clip Grand Dérèglement ?
Il parle peu et est dans l’instant. Il est très généreux. Ça me conforte dans l’idée d’être proche des gens qui nous entourent.
Il est impressionnant. Quand je lui ai demandé de faire le clip, il sortait de l’hôpital mais je ne savais pas pourquoi. Et deux jours plus tard, il était disponible pour tourner de nuit, en décembre, dans le froid en plein Palais de Justice de Bruxelles.
Ses amis m’ont appris qu’en fait il s’était fait enlever une balle qu’il avait reçu à Gaza.
Que signifie “Être son propre fantôme” pour présenter le nouveau titre ?
C’est s’éloigner de soi-même, de ses rêves, de son éthique profonde. Le fait de se laisser happer par la pression sociale en oubliant nos aspirations. On l’a tous à des degrés différents.
La solution est souvent de prendre conscience de ce que l’on est devenu, de ce qu’est le monde, plutôt que de se limiter aux habitudes que l’on peut prendre.
Un artiste rêve mais il est pris aussi par des schémas de travail qui limitent parfois, qui nous détournent.
Image de prévisualisation YouTube
Le titre Bête morcelée fait l’effet de rupture dans l’album.

C’est comme un exutoire. Les membres du groupe ne voulaient pas que je le mette dans l’album et moi j’y tenais, par cette énergie grunge. Ce morceau c’est plein de souvenirs dont un concert au Caire, où l’on était surexcités et électrisés. J’avais ce bruit constant en tête.

Qu’a-t-il apporté le producteur Ash Workman à cet album ?
Comme pour l’album précédent, Ash clarifie le propos. Je n’avais pas envie de conceptualisation, ni de doute. Il n’est, en fait, jamais dans le doute. Il est toujours dans l’action.

Ses solutions : aller au plus simple. Il m’a conseillé de moins forcer sur certains textes.

Tu lui as traduit tes chanson pour qu’il comprenne ?

J’ai préféré lui imprimer des images qui m’évoquaient l’album. Beaucoup de symbolistes belges (Félicien Khnopff et Léon Spilliaert, pour le côté homme seul dans la ville) et de cacao fluo, ça représentait, pour moi, Bruxelles. C’est tellement chocolat cette ville. 🙂

Owen Pallett qu’a-t-il de plus que les autres violonistes ?
Il est très connecté à la musique indé. Il est sensible à lo-fi, à la pop un peu queer. Il est très pop et très maniéré. J’aime ces deux facettes.
Quels sont les sons qui ont bercé cet album ?
J’avais fait un voyage à Los Angeles chez Burger Records, à l’invitation d’Hedi Slimane. Et j’ai pas mal écouté The Garden qui m’a rappelé des sons que j’écoutais quand j’étais ado.

On a été touchés aussi par les mélanges arabes-électro qui sont en train d’émerger. Notamment, ce qui sort chez Principe, le label de DJ Nigga Fox et Nidia Minaj.

Être une image, en plus de faire de la musique, c’est facile à vivre ?
Je me limite pas en termes d’image. Du coup, ça donne un résultat assez protéiforme qui peut perturber l’industrie du disque. Ce qui fait que beaucoup de gens n’arrivent pas à nous rendre bankable. On n’est pas identifiable. Mais tant pis. 🙂
Je n’accepte pas tout, notamment pour les captations de concert. Pour moi, le live c’est du sang, de la chair. Faut être présent.
J’aime les petits concerts et les téléphones portables doivent disparaitre pour apprécier ces moments.
Je pense que ça va s’autoniquer : les images vont devenir tellement abondantes qu’elles vont devenir de moins en moins importantes.

Donc l’image oui, mais comme élément artistique.

Un souvenir fort de concert ?

Le concert au Caire devant 2 000 personnes. A Ouagadougou. En plus d’être face à un public qui ne nous connaissait pas, ça nous ramenait à la raison brute de ce qui faisait notre présence : faire un son pour emporter. On était dans des résonances musicales fortes.

Une chanson qui te rend heureux ?
Only you de The Platters.

La plus belle chanson d’amour ?
Je t’ai toujours aimée chantée par Dominique A. Elle me plait beaucoup, d’autant qu’elle est un peu érotique. 🙂

Une claque musicale récente ?
Doing it in Lagos, une compil de disco nigérien des années 80, sortie chez Soundway Records. J’ai écouté ça dans le van hier.

Interview by Alexandre

FRANÇOIS & THE ATLAS MOUNTAINS
Nouvel album Solide Mirage
(Domino Recordings)
sortie le 3 mars

 

Concert à Paris au WE LOVE GREEN, le 11 juin

en tournée en France :
07.04 LAVAL – Le 6 par 4
08.04 ROUEN – Le 106
27.04 TOURCOING – Le Grand Mix
28.04 NANCY – Festival Off Kultur
30.04 GUISE – Le Familistère
10.05 ALLONNES – Complexe Jean Carmet
12.05 MASSY – Paul B
18.05 GRENOBLE – La Belle Électrique
19.05 ST JEAN DE LA RUELLE – Salle des Fêtes
29.06 ANTIBES – Amphithéâtre du Fort Carré
07.07 LYON – Théâtres Romains de Fourvière
13.07 LA ROCHELLE – Francofolies

En Angleterre :
27.03 LONDRES (UK) – Moth Club

28.03 BRISTOL (UK) – Thekla
29.03 MANCHESTER (UK) – Soup Kitchen
30.03 GLASGOW (UK) – Mono
31.03 NORWICH (UK) – Arts Center

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La Jeune Fille et la Mort : un huis-clos troublant @ Manufacture des Abbesses

Si la complexité des rapports humains avec ses contradictions vous interroge, direction la Manufacture des Abbesses !
photo Pierre Merle

Ce dernier, avocat destiné à une grande carrière politique, vient d’être désigné pour diriger une commission d’enquête afin de juger les tortionnaires de l’ancien régime déchu. L’intrigue se met en place, les liens se font.

Entre en scène Docteur Miranda rencontré par hasard par Gérardo.

Mais ce Docteur Miranda n’est pas un inconnu pour tout le monde… Paulina reconnaît l’homme qui l’a agressée et torturée lorsqu’elle était militante emprisonnée. Le temps passe, mais certaines choses ne s’oublient jamais après un traumatisme : sa voix, l’odeur si particulière de sa peau, le contact de cette peau, des expressions verbales et… Schubert !

S’ensuit alors un procès improvisé mêlant règlement de comptes, devoir de réparation, besoin d’apaisement. Une joute rhétorique s’installe entre le bourreau et sa victime avec Gérardo au milieu tentant de jouer l’arbitre-avocat.

Un sujet délicat, brillamment mené par une mise en scène pudique, un jeu de comédiens juste et prenant, des effets sonores et lumineux réussis nous plongent véritablement dans l’atmosphère sombre.

Le texte peut parfois nous mettre mal à l’aise, nous rappelant des faits que nous ne pouvons ignorer mais il y a aussi quelques notes d’humour bien placées qui allègent le tout dans un subtil dosage.

Au sortir de cette pièce, nous sommes dubitatifs de savoir jusqu’où peut aller le genre humain. Nous avons beaucoup de questions et notamment celle-ci : les aveux de la vérité n’aident-ils pas plus la victime que l’assouvissement d’une vengeance ?

A suivre…

by Jean-Philippe 

photo Pierre Merle

La Jeune Fille et la Mort

Auteur : Ariel Dorfman
Mise en scène : Massimiliano Verardi
Avec : Luc Baboulène, Philippe Pierrard, France Renard et la voix de Fabrice Drouelle (France Inter)

Jusqu’au 19 mars 2017
du mercredi au samedi à  21h
Dimanche 17h

La Manufacture des Abbesses

7, rue Véron
75018 Paris
Tel : 01 42 33 42 03

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La leçon de photographie touchante de Pierre-Anthony Allard

Un autodidacte de la photographie devenu un génie de la lumière et du portait se lance un nouveau défi : monter sur la scène du Théâtre Saint-Georges. Pour quelques dates seulement, Pierre-Anthony Allard conte quelques belles tranches de sa vie de studio où l’on y croise, entre autres, Isabelle Huppert, Alain Bashung, Sophie Marceau au Studio Harcourt, une rangée de CRS, un mort et un chien empaillé.
#Bonplan inside !



“Le déclencheur active la testostérone”

Ce premier seul en scène à 57 ans est touchant car quelque peu bancal, improbable et inattendu. Normal : Pierre-Anthony Allard n’a pas la prétention d’être acteur, ni d’avoir la capacité de connaître son texte à la virgule près.
Toutefois, ces deux points ne doivent pas retirer l’intérêt certain pour cette rencontre originale qui se solde par une prise de vue sur scène. Un spectateur aura, en effet, droit à son portrait réalisé sous le regard d’une salle jalouse de ne pas être à sa place.

“À regarder son écran, le photographe devient le chien de la plage arrière”

Pierre-Anthony partage le souvenir de ses tendres années, le plaisir de l’argentique qui réserve toujours des surprises, son entrée au Studio Harcourt, l’apprentissage de la lumière.
Il évoque avec sensibilité son mentor Jeanloup Sieff, immense maître du noir et blanc.
Notre photographe est finalement plus à l’aise en partageant ses anecdotes de shooting plutôt que de tenter le cours magistral à l’initiation de la photo.

Il y a des choses à retenir : oser découvrir quel est son bon et mauvais trois quart pour éviter les prochaines déconvenues des photos prises de vous, comprendre le complexe d’immédiateté qui gagne toute personne connectée.

La leçon de photographie
de et avec Pierre-Anthony Allard

mise en scène : Henriette Chardak

à partir du mardi 14 mars 2017

au Théâtre Saint-Georges
51 rue Saint-Georges
75009 Paris

Représentations :
mardi 14 mars à 20h30
mardi 28 mars à 20h30
mardi 11 avril à 20h30
dimanche 23 avril à 17h
dimanche 7 mai à 17h

BON PLAN : Offre spéciale 20 e au lieu de 28 e
Cliquez sur le lien !

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Celtic Legends, 15 ans d’euphorie sur les scènes de France

Six musiciens et une vingtaine de danseurs nous emmènent en Irlande à travers des rythmes et chants celtes pour fêter les 15 ans du spectacle Celtic Legends qui revient en France pour une tournée intense qui passe par l’Olympia jusqu’à fin mars 2017.
Frétillante plongée sur les terres du Connemara !
 

 
Tout démarre dans une ambiance feutrée par une présentation de Sean McCarthy en français (et avec un accent très craquant). Chargé de faire monter l’ambiance dans la salle, il a également la lourde charge de donner le ton avec son instrument fétiche : le uilleann pipe ; autre nom de la cornemuse irlandaise.
Sean et les cinq autres musiciens munis de leur instrument (flûte, violon, bodhran, guitare, accordéon) nous plongent à chaque morceau dans l’Irlande traditionnelle… Il ne nous manquerait plus qu’une Kilkenny ou une Guinness pour savourer encore plus ce moment. A la place, le guitariste pousse de temps en temps la chansonnette d’une voix très agréable.
 
Et les danseurs ? Sur certains morceaux, ils entrent sur scène la tête haute et avec le sourire clinquant, mais surtout munis de leurs chaussures. Leur mission : nous présenter le traditionnel “irish tap dancing”, le tout chorégraphié par la première danseuse Jacintha Sharpe. Le claquement de leurs chaussures sur le rythme de la musique et leur levé de jambes nous amènent à réfléchir à notre propre condition physique ! Le petit plus : une superbe complicité entre les musiciens et les danseurs ; l’esprit de groupe est réellement très présent durant tout le spectacle.
 
Plein succès 4 jours de suite à l’Olympia.
Celtic Legends c’est une bouffée d’énergie inédite, un voyage musical et visuel intense et euphorique. L’une des plus belles cartes postales reçues d’Irlande.


Celtic Legends
15th Anniversary Tour
Tournée 15e anniversaire

Tournée en France jusqu’au 31 mars 2017 

Mardi 28 Février : Caen : Le Zénith
Mercredi 1er Mars : Rouen – Le Zénith
Jeudi 2 Mars : Tours – Le Vinci
Vendredi 3 Mars : Saint Omer – Sceneo
Samedi 4 et dimanche 5 Mars : Lille – Théâtre Sébastopol
Mardi 7 Mars : Bourges – Palais d’Auron
Mercredi 8 Mars : Orléans – Le Zénith
Jeudi 9 Mars : Rennes – Le Liberté
Vendredi 10 Mars : Le Havre – Centre des Congrès
Samedi 11 Mars : Nantes – Cité des Congrès
Dimanche 12 Mars : Nantes – Cité des Congrès
Mardi 14 Mars : Angers – Amphitéa
Mercredi 15 Mars : Boulazac – Palio
Jeudi 16 Mars : Limoges – Le Zénith
Vendredi 17 Mars : Clermont-Ferrand – Le Zénith
Samedi 18 Mars : Lyon – Salle 3000
Dimanche 19 Mars : Roanne – Le Scarabée
Mardi 21 Mars : Nice – Palais Nikaïa
Mercredi 22 Mars : Marseille – Le Dôme
Jeudi 23 Mars : Montpellier – Le Zénith
Vendredi 24 Mars : Saint-Etienne – Le Zénith
Samedi 25 Mars : Bordeaux – Patinoire Meriadeck
Dimanche 26 Mars : Biarritz – Gare du Midi
Mardi 28 Mars : Toulouse – Le Zénith
Jeudi 30 Mars : Strasbourg -PMC
Vendredi 31 Mars : Toul – L’Arsenal

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Scènes de la vie conjugale : Personnaz & Casta intenses !

Marianne et Johan éprouvent leur amour. Mais au juste à quel point sommes-nous préparés à aimer ? Et si l’un des deux part est-ce la fin de tout ? Ingmar Bergman a su formidablement capter les écarts, les doutes et la dislocation d’un couple.
Scènes de la vie conjugale au Théâtre de l’Oeuvre est une leçon concentrée de nos vies amoureuses, tout à la fois passionnante, fine et juste. 


Étonnant de voir quelques bribes d’une de ses histoires d’amour sur scène. Quelques ?
Alors quand vous apercevez votre psy qui a été témoin de votre fin d’histoire sortir de la salle le même soir que vous, la fiction sait jouer à merveille avec la réalité.
Le théâtre est le reflet troublant de nos vies, certains soirs plus que d’autres. 

La force du texte de Bergman est de parler à tous, à toutes, d’avoir une résonance sur une faille, un malentendu, un échec, une vérité.
Raphaël Personnaz  et Lætitia Casta incarnent à merveille ce couple de trentenaires, petits bourgeois, au confort certain, à l’image soignée.

L’austérité assumée par le metteur en scène, Saffy Nebbou, peut décontenancer pendant les premières minutes de la pièce. Le jeune couple porte des tonalités ternes loin du glamour qui auréolent les interprètes.

Je fais de mon mieux, je fais de mon mieux” Marianne

On comprend vite que le couple opère un équilibre périlleux. Que les 10 ans de vie commune ne sont pas si heureux. La complicité s’altère, les reproches et l’incompréhension balaient tout effort de tendresse.
Le cynisme de Johan est parfois si direct que les rires ne peuvent être retenus, même avec du Bergman.

Nous sommes des illettrés” Johan

Aucun des personnages ne détient la vérité et pourtant leurs paroles sont souvent révélatrices et justes. Raphaël qui “aime quand le spectateur participe à la création” avoue au sortir de la représentation que la patience n’est pas sa qualité première alors que “les choses infusent progressivement au fil des répétitions et représentations.” Lætitia poursuit en avouant : “on cherche à être déstabilisé chaque soir.” Raphaël de conclure  : “c’est un peu malgré nous.”

Scènes de la vie conjugale est une pièce intense, dépouillée, troublante. À voir pour tenter de comprendre un peu mieux ce qui nous anime le cœur. 

Merci à Théâtre Parisiens associés pour cette découverte et la rencontre d’après spectacle.

Scènes de la vie conjugale

jusqu’au 28 mai 2017

du mercredi au samedi à 21h
matinées : samedi et dimanche à 17h

mise en scène : Safy Nebbou
adaptation de Jacques Fieschi et Safy Nebbou
avec Lætitia Casta et Raphaël Personnaz
assistante à la mise en scène : Natalie Beder
scénographe et collaboration artistique : Cyril Gomez-Mathieu

au Théâtre de l’Oeuvre
55, rue de Clichy
75009 PARIS

* Lætitia Casta contrôlant rigoureusement son image, nous avons fait le choix de ne pas la solliciter pour le selfie d’équipe et de la retirer de la photo de salut pour éviter tout désagrément.

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Virtual Room : expérience de jeu interactif en VR époustouflante !

Scotchante, énorme, explosive, délirante ! L’expérience créée par Virtual Room Paris l’est totalement.


Notre enseigne chouchoute de VR propose une immersion d’un genre nouveau : le jeu collaboratif en Réalité Virtuelle.
On s’est pris un vrai bonne claque technologique !
Une expérience unique de jeu vidéo à vivre en groupe et qui plait aux filles. Voici notre avis.

La VR, un univers qui monte !

USofParis est accro depuis longtemps à ce nouveau mode de  création qu’est la réalité virtuelle : les attractions de Samsung Life Changer, les innovations du groupe Partouche ou encore l’expérience de jeu Virtually Dead.
Mais on ne s’attendait pas à voir débarquer la VR si tôt dans le monde de l’escape game.
6 mois de labeur avec une grosse équipe de passionnés pour développer l’univers du jeu, après que Thomas et Vincent (associés au studio Monsieur K) ont conçu scénario et maquettes.
Pour un résultat au-delà de nos attentes.

Virtual Room : l’univers parallèle

Pas le temps de poser des questions. Le maître du jeu prépare un à un les joueurs et les place dans leur box individuel.
C’est plutôt déstabilisant de se dire que chaque équipier sera isolé dans une pièce de 10m2.
Équipé d’un casque de réalité virtuelle qui assure l’image et le son, d’un micro pour communiquer et de poignées pour prendre en mains des objets, l’entrée en matière est totalement intuitive.
Et comme vous ne pouvez plus appréhendez les limites de votre espace d’évolution, une barrière virtuelle vous met en garde dès que vous vous approchez un peu trop près de ses extrémités. #Prodigieux.

Une fois lancé dans le jeu, vous savez que le monde qui se présente à vous est virtuel, du moins les 30 premières secondes. Puis l’immersion par le son et l’image vous propulse rapidement au cœur de votre aventure.
Les micros et casque audio permettent de communiquer très facilement. Et vous voyez vos amis à l’image.
Pour leur première expérience de VR, les amis qui nous accompagnaient ont été bluffés par la fluidité des images et la technologie développée pour cette aventure d’un nouveau genre.

Virtual Room : ou les voyages immersifs

Nous voilà donc plongés au cœur de la matrice.
Un décor futuriste, une mission à accomplir tous les quatre, il faut interagir.
L’enjeu est bien là : coopérer, comme dans un escape game 1.0 mais à distance.
C’est en ça que cette expérience totalement virtuelle : physiquement chacun de son côté, mais électroniquement liée en quatuor, sous peine de ne pas finir l’aventure.
 Dans cette histoire, vous êtes transportés dans divers univers. Comme toujours, le chronomètre est votre allier ou votre ennemi.
Si vous êtes au top niveau résolution de l’intrigue, vous pourrez profiter des décors somptueux qui ont été imaginés par l’équipe de Virtual Room.
On n’en dévoilera rien ici pour ne pas gâcher votre plaisir, mais on en prend plein les yeux.

Retour en mode IRL

Fin de la partie, déjà ?
Le temps est passé à une vitesse folle, preuve qu’on ne s’est pas ennuyé. Et on a autant transpiré que dans une salle de jeu traditionnelle.
L’équipe d’USofParis a été l’une des plus rapides à finir cette histoire, en 37 minutes.
Combatif en mode escape game, on n’a peut-être pas assez profité de l’univers enchanteur proposé par Virtual Room.
On se dit aussi que pour des équipes aguerries aux jeux en réseau, une ou deux aventures supplémentaires ne serait pas de refus.  On devient exigeant avec le temps. 🙂
Mais sachez aussi que certaines équipes ont échoué à déjouer toutes les énigmes dans les temps.
Au final, on a très envie de rapidement découvrir les prochaines aventures auxquelles réfléchissent les équipes de Virtual Room.

Si vous voulez tentez cette expérience unique, vous n’avez que jusqu’au 21 mai 2017. Après, il faudra vous rendre à Bruxelles, qui prévoit non pas 4 mais 16 cabines.

Bonus : le jeu est disponible en version anglaise !
Et la 1ère chose que font les mecs quand ils débutent le jeu : ils se jettent des trucs dessus. Des gamins ! 🙂

Virtual Room

35, Boulevard Richard Lenoir
75011 PARIS

à Vill’Up
30 avenue Corentin Cariou
75019 PARIS

Et dans toute la France
3 aventures pour 2 à 4 joueurs : Time Travel chapter I et II, Are we dead?
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