Clarika interview selfie / De quoi faire battre mon cœur

Clarika, c’est de la sensibilité à l’état pur. Une accroche aussi directe, piquante, délurée qu’un peu plus grave dans ses textes. Elle nous revient avec un nouvel album dont le thème est certainement plus à vif que les précédents.
De quoi battre mon cœur est aussi élégant, poétique que chargé d’espoir… de concerts joyeux, comme elle sait si bien les réaliser.

Interview réalisée quelques jours avant d’entrer en répét’ pour sa nouvelle tournée.

Clarika nouvel album de quoi faire battre mon coeur visuel promo Franck Loriou photography label athome interview musique chanteuse

CLARIKA / INTERVIEW SELFIE

UsofParis : La conception de l’album a-t-elle été différente des précédents ?
Clarika : Elle l’a été en terme de collaborations.
Sinon, j’écris toujours mes albums au moment où je les fais. Je n’ai pas de fond de tiroir.
Je commence quand je me remets à l’écriture d’un album, face à ma page blanche. Ça dépend ensuite de l’air du temps, de ce que je vis, de mon inspiration…
En revanche, j’ai collaboré avec des équipes différentes.

Pourquoi avoir fait appel à la Maison Tellier ?
J’avais déjà une affinité artistique avec le groupe. J’avais invité le chanteur Helmut au Trianon. J’adore sa voix. Et pour ce qui est du compositeur, parce qu’il y a aussi Raoul Tellier qui a composé un tiers de l’album, il a fait partie des artistes que j’ai tout de suite sollicités et avec qui ça a collé.

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Quelle est sa touche, à Raoul Tellier ?
🙂 Justement, c’est sa touche ! En même temps, tout en respectant « mon univers ». C’est un mélodiste. Et, à chaque fois que je collabore avec quelqu’un, ce qui me touche c’est la mélodie.
Je ne réfléchis à la tonalité musicale d’une chanson quand je l’écris. Je livre le texte et quand il me revient avec une musique, j’essaie d’écouter la chanson comme si je ne l’avais pas écrite. Et après, ça devient instinctif, ça me touche ou pas.

Quand vous écrivez, votre texte est-il déjà musical ?
Je suis très attachée au format de la chanson. Mais dans l’absolu, je pense qu’un texte de chanson réussi est un texte que l’on peut lire. En tout cas, c’est ce que je ressens pour d’autres chansons qui ne sont pas les miennes.
Ce qui est intéressant, c’est aussi que la musique puisse décaler le propos ou le rendre plus profond. Dans tous les cas, elle lui donne un axe.

selfie exclu pour le blog #UsofParis
selfie exclu pour le blog #UsofParis

Après une rupture, comment réapprend-on la joie ?
Je ne sais pas. Je te dirai ça dans quelques mois.  🙂
Pour avoir vu autour de moi, je pense que c’est possible d’être à nouveau heureux-se. C’est universel, la question de l’amour.
Tout est histoire de temps en tout cas. Je pense, enfin j’espère.

Dans quelle mesure était-il nécessaire de se mettre à nue dans cet album ?
C’était impossible de faire autrement. Quand quelque chose qui vous arrive vous bouleverse terriblement… Je ne me suis pas, non plus, poser trop de questions. C’était cette émotion qu’il fallait que je raconte. Je ne me sentais pas, en tout cas, de me mettre dans la peau d’une auteure de chansons. Je ne peux pas tricher avec mes chansons.
Je me suis demandé, en revanche, si ce n’était pas trop lourd pour un album. Et je sais que les albums d’autres artistes que je préfère ne sont pas forcément les plus gais.

Est-ce quand même un album heureux ?
Le paradoxe ! C’était une période compliquée et, en même temps, c’était vertigineux de collaborer avec de nouveaux artistes. Les rencontres ont été simples et naturelles. Fred Pallem a pris la commande et tout s’est passé avec légèreté.
Heureusement, que ça ne s’est pas fait dans la douleur ! 🙂

 

Pourquoi avoir choisi Je suis mille comme titre d’ouverture de l’album ?
C’est une décision collégiale. Ce n’est pas forcément celle que j’aurais mise au début, je n’étais pas forcément convaincue. Et après discussion (maison de disques, musiciens, manageuse…), j’ai trouvé que c’était une super idée. Parce que c’est un titre ouvert, mais il parle de moi. D’ailleurs, je vais en faire le premier morceau de mes concerts. C’est une sorte d’hymne à la diversité, nous sommes plus qu’une image, un rôle…
C’est une ouverture pleine d’espoir.

Clarika concert Le Trianon Paris 23 février 2017 affiche tournée de quoi faire battre mon coeur album Far Prod

La Clarika 2016 sera-t-elle la même que celle d’avant ?
Je répète mon nouveau spectacle et je sais déjà que j’ai envie de retrouver l’énergie de la scène et des contrastes. Et j’ai choisi mon équipe en fonction de cette envie.
Et c’est ce que j’aime en concert : le contraste. Passer d’une atmosphère intimiste, pas forcément gai à quelque chose de plus fou. C’est ce que je suis en train de construire avec de nouvelles idées de scénographie. « Je n’ai pas changé ! »

Vous avez toujours la même émotion quand vous débutez un concert ?
En fait, c’est la scène qui me donne envie de faire de la musique. C’est ce que je préfère dans toutes les étapes autour de mes chansons. Démarrer un concert, c’est une émotion mais aussi un stress, un stress positif. C’est le moment le plus confortable et vertigineux.
Une fois que l’on a les chansons et qu’on les aime, après il n’y a que des bons soucis, c’est plus ludique. On peut partir dans toutes les directions.
Le plus dur étant la création.

Comment arrive-t-on à vivre sans shoot scénique ?
En fait, je tourne beaucoup mais de manière étalée, parce que j’ai une vie, j’ai des enfants. Et ça me plait de passer de périodes intenses à des moments plus calmes.
Mais quand je ne tourne pas pendant un moment, ça me manque. C’est aussi pour ça que je développe des projets parallèles pour pouvoir continuer à faire des concerts.
C’est le cas du spectacle avec Daphné. Nous faisons un pont entre nos deux tournées avec ce spectacle.

Daphé et Clarika
Daphé et Clarika

Quelques mots sur ce spectacle créé avec Daphné ?
Le thème du spectacle est Ivresses. C’est très vaste : sommeil, alcool, amour, la vie… Ça permet en fait de fédérer beaucoup de chansons. A partir d’un répertoire large (d’autres artistes et le nôtre), des poèmes viennent relier les morceaux. Ça va de Gainsbourg à Bowie, en passant par Barbara, Britney Spears…
Et ça nous amuse d’interpréter des chansons que nous aimons aussi.

 

Une chanson pour crier sa joie ?
En ce moment, j’écoute : It’s raining men (The Weather Girls). Elle donne la pêche, elle est drôle. Et vocalement, elle a une puissance terrible.

Dernière claque musicale ?
Je vais être super banale : Bowie ! L’avant-dernier album, The Next Day. Je le connais depuis longtemps. Et je l’ai réécouté par la force des choses. Ça me scotche encore. J’avais vu l’expo à la Philhamornie, j’y étais restée 4 heures.
Sa mort m’a touchée plus que je ne le pensais. Parce qu’il est associé à l’affectif. Parce qu’il m’a accompagnée. Et ça a touché beaucoup de monde autour de moi.
J’ai pu le voir en vrai, une seule fois, lors d’un showcase au Ministère de la Culture, il y a plusieurs années. Il ne m’a pas vue chanter, j’avais déjà fini mon tour de chant quand il est arrivé. Dès son entrée, il y a eu un mouvement de foule, on aurait dit le roi et la reine, avec Iman. C’était surréaliste !

Un lieu parisien où il fait bon de se retrouver seule ?
Il y a beaucoup d’endroits. J’adore le Jardin du Luxembourg. J’y suis toujours allée depuis toute petite et j’y ai emmené mes enfants. Il ne change pas, c’est un repère dans Paris.
Je l’aime beaucoup en hiver. J’aime le traverser toute seule ou accompagner.
J’y suis attachée.

Franck Loriou - photography
Franck Loriou – photography

Clarika
De quoi faire battre mon coeur, nouvel album
(Label Athome)

concert au Trianon (Paris)
le 23 février 2017

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Alex Ramirès fait sa crise à la Comédie des Boulevards : le pied !

Alex Ramirès a la fougue de la jeunesse, la distorsion de la mâchoire facile, le visage mobile et les excès de voix qui ne permettent pas de s’endormir sur son siège, aussi confortable soit-il.
Il court, hurle, parodie, grimace sur la scène de la Comédie des Boulevards pour nous montrer la réalité des aberrations de notre quotidien et nous amuse avec un réel bonheur !

Alex Ramires humoriste one man show théâtre les blancs manteaux paris portrait photo by Robin Gervais
Garçon sage qui nous parle volontiers d’un léger stress à son arrivée sur scène, la tornade Taz (souvenez-vous Beep Beep et le diable de Tasmanie) va s’emparer du corps d’Alex Ramirès pour ne plus le lâcher de la soirée.

Alex est un jeune homme au regard pétillant et à l’énergie débordante. Soirée entre potes, cours de récré, belle romance : les situations sont variées et sources des plus belles parodies. Le jeune humoriste n’a pas peur de mouiller la chemise, ni de faire péter le débardeur quand il le faut.

A la fois attachant et cynique, il est capable de jouer avec candeur et justesse un jeune homme (Fabrice 26 ans) rêvant de télé-réalité, le meilleur des stagiaires, une vieille assistante maternelle (Tati) à la vie dépravée avec un, voire plusieurs coups dans le nez.
On a tous connu, de loin ou de près, les personnages interprétés par Alex Ramires : enfant à la fois chahuteur, rêveur ou fayot d’une cour d’école, le bourré paranoïaque, le bourré scotché ou pire le collant mais aussi
 la mère angoissée qui apprends que son fils est un super héros. Sans oublier les victimes de cette terrible maladie contagieuse VDST (Vieux dans sa tête) qui nous guette tous et toutes. Tout y passe.

Alex Ramires humoriste one man show théâtre les blancs manteaux paris portrait photomaton par Robin Gervais photographe

Et rarement un humoriste nous aura aussi bien parlé d’amour. Alors que l’on ne s’y attend pas : un de ses personnages nous prend par surprise pour nous causer sentiments. Ça accroche d’autant plus que tout ce qui est dit est juste. Alors que deux minutes auparavant, la partie était beaucoup plus graveleuse. Surprise totale, applau sans limite !

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Alex Ramirès joue chaque personnage avec une fraicheur et une spontanéité stupéfiante. Ses mimiques sont parfaites et sa gestuelle époustouflante. Rires et longue carrière assurés !

by Alex et Caro

Alex Ramires fait sa crise à la comédie des boulevards paris spectacle humour one man show mise en scène Stéphane Casez

Alex Ramirès fait sa crise !
mise en scène : Stéphane Casez

du jeudi au samedi à 20h10

à la Comédie des Boulevards
39, rue du Sentier
75002

depuis le 5 février 2016

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Ah ! Le grand homme : pièce barrée au Théâtre de l’Atelier

Copieuse fantaisie sur la création artistique au Théâtre de l’Atelier, à Paris. Ah ! Le grand homme nous rappelle le souvenir de Jean Vilar avec une irrévérence folle, nous révèle l’aisance d’un Yvan Le Bolloc’h, tout en renouant avec le talent de Jean-Jacques Vannier et le pétillant de Serena Reinaldi.

photo Christophe Vootz
photo Christophe Vootz

Y’a toujours un lourdo dans les parages, un comédien qui force le trait, un autre qui a la meilleure technique pour s’échauffer, un metteur en scène pour vous conduire dans une voie de garage.
Le texte de Pierre et Simon Pradinas joue le plein effet d’accumulation ; difficile, en effet, de croire qu’il soit possible d’associer autant de bras cassés dans une seule et même production.
Dans la salle, certains rires, généreux – des pros du théâtre privé ou public ? – nous donnent la troublante sensation que certaines situations sont très légèrement accentuées.

Ici, il est question de concevoir une pure folie : un spectacle original en une seule journée de répétitions et à produire le soir même. Comédiens, metteur en scène et assistant vont s’affairer à donner un semblant de cohérence à un projet qui semble perdu d’avance.

photo Christophe-Vootz
photo Christophe-Vootz

Il est évident qu’il y a du vécu, et qu’il y a forcément un administrateur de théâtre à Paris (l’excellent Stéphan Wojtowicz)  cabot comme pas deux, relou plus qu’il n’en faut et dragueur raté devant l’éternel.
Le metteur en scène de la pièce (l’impossible Jean-Luc Porraz) est une figure hystérique par excellence, inspiré de beaucoup d’autres ayant vécu ou encore en train de sévir actuellement sur des scènes de Paris ou province. L’assistant (Aurélien Chaussade) est fayot, attentionné, éponge, comme il le faut.

Le rire est régulier tant les scènes sont barrées. Parfois, certaines sont un poil too much et partent vraiment en vrille mais l’excès est assumé pour être mieux digeste.

Bref, un spectacle pas facile à résumer mais suffisamment original pour recevoir notre pleine adhésion.

Affiche pièce Ah le grand homme de Pierre et imon Pradinas au Théâtre de l atelier paris avec Yvan le Bolloc h Jean Jacques Vannier Serena Reinaldi Jean Luc Porraz

Ah ! Le grand homme

Texte de Pierre et Simon PRADINAS
Mise en scène de Panchika VELEZ

Avec Yvan Le BOLLOC’H, Jean-Jacques VANIERJean-Luc PORRAZ, Stéphan WOJTOWICZ,
Aurélien CHAUSSADE, Jean-Pierre MALIGNON et Serena REINALDI

au Théâtre de l’Atelier
1 Place Charles Dullin
75018 Paris

du mardi au samedi à 21h
matinée le dimanche à 15h

#Bonplan : tarif unique à 20 € jusqu’au 14 février 2016 !

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Kiss Me Kate! au Théâtre du Châtelet : Cole Porter enchante !

Il y a des débuts de semaine plus légers que d’autres. Ce lundi, soir de générale au Théâtre de Châtelet, Kiss Me Kate! fait littéralement chavirer, tout en renouant avec le répertoire d’une légende musicale américaine, Cole Porter.

photo © Sylvain Gripoix
photo © Sylvain Gripoix

On rêve tous de passer l’œil derrière le large et haut rideau de scène d’un théâtre. Alors, quand les coulisses nous envoient direct dans la frénésie de la fin des années 40, à Baltimore, la découverte est un ravissement.

Le musical de Cole Porter cache bien son jeu en débutant sagement avec juste quelques techniciens, s’affairant devant le rideau gris de sécurité.
Sans réellement prévenir, l’accès au backstage nous est accessible.
Et à ce moment précis, notre cœur bat plus vite, ça bouillonne de partout. Les danseurs, chanteurs s’échauffent, répètent leur salut, les petites mains repassent et réajustent les tenues de scène alors que d’autres anticipent le bien-être des vedettes avant la première de l’adaptation musicale de La Mégère apprivoisée de Shakespeare.

Kiss-Me-Kate-Cole-Porter-musical-nouvelle-production-Théâtre-du-Châtelet-Paris-décors-Charles-Edwards-vue-des-coulisses-mise-en-scène-Lee-Blakeley-photo-scène-Marie-Noëlle-Robert
Kiss Me, Kate : le décor !

Premiers accros : les deux vedettes ne brillent pas par leur complicité. Un des artistes est en retard.
Les mille et un détails – apportez vos jumelles – du décor émerveillent : étoiles sur la porte des loges, fauteuils pliables de plateau, rangées de costumes de scène, projecteurs, table de régie, nous rappellent les grands films hollywoodiens. La blondeur de certaines interprètes est incandescente et les hommes portent fier la classe à l’américaine.

Photo : Vincent PONTET
Photo : Vincent PONTET

L’excitation de la première échauffe les esprits. Le couple star est, en fait, composé de deux ex (Lili Vanessi et Fred Graham) qui semblent avoir passé le stade de la séparation depuis quelque temps. Mais un retour d’affection, comme un dernier sursaut, plus un quiproquo aux bouquets de fleurs et l’emballement va aller crescendo. Les tensions ne pourront plus être contenues en coulisses et déborderont sur scène avec un réel déluge d’affrontements hilarants, en rajoutant la participation de deux malfrats dont la ressemblance avec Laurel et Hardy ne semble pas du tout fortuite.

photo Marie-Noëlle Robert
photo Marie-Noëlle Robert

Notre avis

Le répertoire de Cole Porter reste encore trop peu connu en France, il ne fait pas partie de notre ADN. Les adaptations ou reprises sont plutôt rares pour nous permettre de nous familiariser avec des airs qui réveillent notre entrain et pourquoi pas notre romantisme.
Kiss Me Kate! le musical est composé de grands tableaux chantés et dansés (Too Darn Hot, Kiss me Kate) et de beaux solos (Always True to You in My Fashion par Francesca Jackson).

Photo : Vincent PONTET
Photo : Vincent PONTET

L’humour est aussi potache (tarte à la crème) que raffiné, espiègle et à répétition.

On peut regretter tout de même quelques longueurs dans les parties dansées qui peuvent nuire au rythme d’ensemble de ce musical. Une spécificité anglo-saxonne à laquelle, il faut s’habituer.
Toutefois, ne nous y trompons pas, Kiss me Kate offre de vrais beaux numéros dansés comme le solo de claquettes réalisé avec maestria par Alan Burkitt, nous rappelant Singin’ in The Rain. Et ça, c’est totalement bluffant !

On soulignera la superbe voix de basse de David Pittsinger (Fred Graham / Petruchio), claire, puissante et remplie d’émotions.
La team a eu un vrai coup de coeur pour le duo mafieux qui apporte à cette comédie un second degré jouissif.

Kiss me Kate salut générale comédie musicale Cole Porter Théâtre du Châtelet paris David Charles Abell Christine Buffle David Pittsinger Francesca Jackson photo scène usofparis blog
A défaut de “Potasser votre Shakespeare” (Brush Up your Shakespeare) en rentrant, Kiss Me Kate vous donnera une furieuse envie de renouer avec les airs de Cole Porte, parfaits pour accompagner le retour du plein soleil à Paris.

Affiche Kiss me Kate musical de Cole Porter au Théâtre du Châtelet Paris nouvelle production mise en scène par Lee Blakeley direction musicale David Charles Abell

KISS ME KATE
musical de Cole Porter (musique et lyrics)
livret : Sam & Bella Spewack

du 3 au 12 février 2016

au Théâtre du Châtelet
1, place du Châtelet
75001 PARIS

Direction musicale : David Charles Abell
Mise en scène : Lee Blakeley
Décors : Charles Edwards
Costumes : Brigitte Reiffenstuel
Chorégraphie : Nick Winston
Lumière : Emma Chapman
Sound design : Stéphane Oskeritzian
Orchestre : Orchestre de chambre de Paris

Lilli Vanessi / Katharine : Christine Buffle
Fred Graham / Petruchio : David Pittsinger
Lois Lane / Bianca : Francesca Jackson
Bill Calhoun / Lucentio : Alan Burkitt
Hattie : Jasmine Roy
Paul : Fela Lufadeju
First Man (Gunman) : Martyn Ellis
Second Man (Gunman) : Daniel Robinson
Gremio : Jack Harrison-Cooper
Hortensio : Thierry Picaut
Harry Trevor / Baptista : Joe Sheridan
Ralph (Stage Manager) / Nathaniel : Damian Thantrey
Stage Doorman / Haberdasher : Franck Vincent
Cab driver : Thomas Boutilier
Gregory – Dance Captain : Ryan-Lee Seager
Phillip : Sean Lopeman
Harrison Howell : John Paval

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Mystère Love Box : irrésistible surprise pour ne pas foirer ta St Valentin

On connait tous la course entre la vie professionnelle et la vie privée. Tu regardes ta montre et tu te dis “Oh la la, c‘est bientôt la St Valentin !” et t’es dans les choux pour faire plaisir à ta moitié(e).
Don’t panic…
USofParis est là pour toi avec une Mystère Love Box spéciale Fête des amoureux.

On ne peut rien dévoiler du contenu de cette box de l’amour car c’est une surprise que vous propose Extrême le mystère, la marque glacée toute en douceur.

Mais si tu n’as pas commandé de fleurs, réservé de resto et ni un éclair à savourer en amoureux – bref le manque d’inspiration totale – la Mystère Love box saura combler tout cela tout en restant chez toi.

mystere-love-box-surprise-pour-ne-pas-foirer-sa-saint-valentin-paris-lyon-lille

 

Alors, si tu veux surprendre ta moitié et toi en même temps ou te faire pardonner ce manque de prévoyance, n’hésite SURTOUT pas à participer à notre concours.
Un jeu inédit pour le blog, 100 % garanti en surprises et livré chez toi le 14 février dans la journée. Un seul mot d’ordre : nous faire confiance ! 🙂

Attention ! Exceptionnellement, ce concours est réservé seulement au habitants de Paris, Lille et Lyon (et non leur périphérie) afin de garantir la bonne livraison de la Mystère Love Box le Jour-J.

Et si tu n’es pas l’heureux lauréat de notre concours, tu auras 350 chances de gagner cette box le 14 février sur Twitter. #crazy
Entre 10h00 et 16h00, le Jour J, il te suffira de twetter #MYSTERELOVEBOX afin de t’inscrire au concours, et tu auras une heure pour confirmer ton lot si t’es gagnant.

Un bon plan dépannage pour tous les amoureux.
Le choix du vainqueur a été très dur.
Bravo à notre gagnante La Montmartroise avec cette soirée de Saint Valentin très originale :
“Ma Saint-Valentin la plus drôle : une bouteille de champagne bue dans un lavomatic en regardant tourner mes petites culottes et ses caleçons…”

Bonne Saint Valentin à toutes et à tous !

 

CONCOURS  TERMINÉ !
Pour tenter de gagner ta Mystey Love box,  livrée le 14 février chez toi, rien de plus simple.
Il suffit de nous raconter une anecdote sur ta Saint Valentin la plus folle, la plus drôle, voire la plus ratée.

Pour cela, laisse un commentaire en bas de cet article (en indiquant une adresse mail valide dans le champ concerné) avant le 8 février 2016 à 23h59.

Le gagnant(e) sera choisi parmi les anecdotes les + folles, les plus drôles ou les plus ratées. Son lot lui sera confirmé par mail et lui sera livré directement chez lui (après confirmation de son adresse postale par retour de mail) le dimanche 14 février 2016.

Alors avant de participer, vérifie que tu seras bien chez toi le 14 février en journée !

Plus de jeux concours
Concours Gratuits

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CABADZI : Les grands frères de #Fauve – Réédition Des angles et des épines #Concours Inside

Dans le genre musical spoken word, le leader est sans conteste le groupe Fauve. Certains pourraient leur reprocher un côté adolescent fougueux. Alors, dans un autre style voici Cabadzi : plus cash, plus cru, plus brut.

Photo © Laurent FRANZI
Photo © Laurent FRANZI

Une musique plus brute, en effet, car Cabadzi a une passion pour les paris risqués, comme enregistrer en « one-shot » ses chansons. Oubliées les retouches en studio !
Le groupe garde le bruit du plancher qui craque, la note qui sonne moins bien, jouant aussi avec la réverbe du lieu.

Hymne de chacun de leur concert et morceau fétiche des fans du groupe, le morceau Avant Eux est enregistré pour la première fois. C’est l’évènement de cette réédition.

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La vidéo qui l’accompagne, réalisée au cours de cette année de tournée entre La France, la Colombie, le Canada, les Comores et l’Estonie éclaire parfaitement leur démarche : assumer, sourire aux lèvres, une vision noire, poétique et transgenre du monde qui nous entoure.

On adore aussi la version acoustique et passionnée que Cabadzi fait de sa chanson Le bruit des portes.

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Cette version très “orchestre de chambre” détonne dans un marché musical normalement plus électrique. Ça pulse et les cordes (violon et violoncelle) pleurent  à vous déchirer le cœur.

On peut parler d’un hip-hop puissant aux accords lourds et aux paroles percutantes. Plus sombre en est l’exemple parfait !

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Pour cette réédition, Cabadzi met en avant la perfection en adéquation avec un sens du détail qui lui est personnel. Des CD collectors et doré à l’or fin.

Photo Instagram Cabadzi
Photo Instagram Cabadzi

On adore aussi le côté revival de ses cassettes audio en édition limitée. Ca donne envie de ressortir nos vieux baladeurs !
Pour les fans, il en reste peut-être encore quelques-unes sur leur site.

Photo Instagram Cabadzi
Photo Instagram Cabadzi

Des angles et des épines
Réédition + 7 titres bonus
Cabadzi

 

Cabadzi en concert et tournée : 
Le 31 mars 2016  – Auditorium – Rezé
Le 01 avril 2016 – Grange Dimière / Théâtre de FresnesFresnes
Le 06 avril 2016 – MJC Le TotemChambéry

Cabadzi Des angles et des épines album réédition plus sombre avant eux concert spoken word musique concours United States of Paris

CONCOURS !

Nous vous offrons des albums réédition de Cabadzi : Des angles et des épines (avec 7 titres bonus) à recevoir directement chez vous ! #classe
Pour cela, rien de plus simple, remplissez le formulaire ci-dessous avant le mercredi 2 mars 2016 à 23h59. Et n’hésitez pas à nous laisser un commentaire ou à souhaiter l’anniversaire du blog (on adddooorrrreee !)

LE PLUS : une chance supplémentaire de gagner sur Twitter ! En suivant le compte @USOFPARIS et retweetant le concours.

Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits sur le blog et participants actifs sur Twitter. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 1 CD (envoyé directement par courrier).

Concours cabadzi - 3 CD
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Avec vue sur la piste : euphorie à la Villette avec le CNAC !

Villette en Cirques se poursuit avec le grand retour du CNAC (Centre national des arts du cirque) pour le spectacle de fin d’année de la promo sortante.
Euphorie collective sous le chapiteau pour …Avec vue sur la piste. Out austérité et ennui. Que du renouvellement des numéros, de l’humour pour la 27e promo aussi stylée que talentueuse !

Photo © Christophe Raynaud De Lage
Photo © Christophe Raynaud De Lage

Dès notre entrée pour prendre place dans les gradins, nous sommes conquis. Les jeunes circassiens ne sont pas cachés dans les coulisses avant de faire une entrée tonitruante ou poétique sur la piste.
Non, ils sont là pour nous accueillir, nous placer, nous faire patienter avec un p’tit tour de chant ou un morceau de pomme à la cannelle. Ça fourmille de partout, court, interpelle ou encore mieux : rase une barbe naissante.
Ces petits riens participent à la convivialité avant même que le spectacle commence. On s’attache aux premiers visages, à quelques sourires, à un trait de personnalité, à un accent aussi.

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Une entrée en matière intelligente signée du metteur en scène Alain Reynaud, ancien élève du CNAC – il y a maintenant 25 ans – qui ne laisse présager que du meilleur pour la suite de la soirée aux côtés des 17 artistes fringants.

Et nos petits camarades ne se prendront pas au sérieux de la soirée. Faut dire qu’un clown (créateur de la compagnie Les Nouveaux-Nez) est à la manœuvre pour diriger ce groupe : ça se voit et ça se ressent à tous les instants.
Mais la troupe ne bâcle pas, pour autant, sa partition (tout le monde joue d’un instrument de musique) et ses numéros physiques (ils sont nombreux).

Photo © Christophe Raynaud De Lage
Photo © Christophe Raynaud De Lage

Les portées (main à main) et sauts dans les airs font frémir, mais sont toujours rattrapés. Dextérité totale quand une trapéziste à l’accent québécois se met à chanter la tête en bas ou quand elle rattrape une de ses partenaires. Exceptionnellement, les voltiges aériennes de ce spectacle ne sont pas mixtes. Les 4 jeunes femmes (Gabi, Garance, Lucie, Léa) nous bluffent avec leur cadre aérien. Leur aisance nous apporte frisson sur frisson.

Photo © Christophe Raynaud De Lage
Photo © Christophe Raynaud De Lage

L’arrivée de la bascule coréenne ne nous enchante guerre. On se souvient de précédents numéros longs, trop longs, par le passé. Ici, c’est joyeux, ça sautille avec le sourire. Les sauts s’entrecroisent avec un brio tout en fougue. Et ça ne joue pas les prolongations inutiles.

Photo © Christophe Raynaud De Lage
Photo © Christophe Raynaud De Lage

Il faut aussi citer un numéro plus inhabituel, sur un mât indien. L’arrivée de cet agrès n’impressionne pas. Mais la mise en scène autour de Lucas au crâne glabre – mais pas le torse – sera suffisamment piquante pour capter notre pleine attention. L’arrivée d’un garçon en robe va introduire une nouvelle séquence tordante où les conventions sont bouleversées. Et que dire de cet animal improbable qui nous pousse une nouvelle fois au rire.

Photo © Christophe Raynaud De Lage
Photo © Christophe Raynaud De Lage

Ces jeunes ont un tel punch, un tel humour, un tel glamour et surtout une passion débordante pour leur art que le smile ne nous quittera pas de la soirée.

…Avec vue sur la piste
de la 27e promo du CNAC

mise en scène : Alain Reynaud (Compagnie Les Nouveaux-Nez)
collaboration artistique : Heinzi Lorenzen

Mercredi, vendredi et samedi 20h
Jeudi 19h30
Dimanche 16h

jusqu’au 21 février 2016

à l’Espace Chapiteaux
La Villette

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Oliva Paris, une trattoria gorgée de bons produits d’Italie : irrésistible !

Un lundi soir de janvier en plein 8e arrondissement de Paris.
A deux pas de l’Élysée et de la Place Beauvau, nous réservons une table à l’Oliva, le restaurant italien qui fait le plein entre midi et 2.
Malgré une devanture un peu discrète, (les rideaux étant tirés), le menu est plutôt aguichant.

Poussons la porte.

Oliva restaurant italien trattoria avis critique pasta décor Photo by blog United states of paris
Maria Gloria Brigoni, la patronne, est Lombarde. Une Italienne pur jus, arrivée par amour à Paris, il y a 11 ans. Depuis 5 ans, elle a à cœur de régaler ses clients tous les midis (et elle en refuse des couverts, parfois 20 à 30) et depuis décembre dernier, une clientèle du soir, plus nomade.
Tout cela dans la convivialité de l’accueil à l’italienne, accompagnée de son accent chantant : Maria Gloria a appris le français à 40 ans !

Et si #USofParis aime ces histoires d’étrangers tombant amoureux de notre ville Lumière, cette fois, c’est la cucina que nous sommes venus découvrir.
Même si Maria Gloria a mis du temps avant d’adorer pleinement Paris (difficile de se déraciner), elle regrette tout de même les étés italiens, ses lacs et la mer. On ne lui en veut pas et on plonge dans nos assiettes.

Oliva : Une trattoria dans la pure “tradizione di Italia”

Fresco ! (produits frais) c’est le maître mot de la patronne.
Des livraisons quotidiennes et un menu, à l’ardoise midi et soir,  renouvelé tous les jours en fonction des arrivages.
Une seule exception : l’œuf poché, crème de parmesan et truffes, à la carte toute l’année. C’est le best-seller de cette adresse. Nous n’avons pas manqué de le déguster.

Oliva restaurant italien trattoria avis critique menu repas diner déjeuné paris 8ème Photo by blog United states of paris
Pour s’assurer l’authenticité de cette cuisine italienne, Maria Gloria a convaincu son ami de 20 ans, Mario, chef à Mantou de rejoindre ses fourneaux parisiens. Et l’authenticité est bien présente dans chaque plat.

Oliva restaurant italien trattoria avis critique oeuf truffe pasta menu rue des saussaies paris 8ème Photo by blog United states of paris
A force de reportages sur les truffes chinoises ou autres, il est possible parfois de douter de l’origine de cet or blanc (ou noir) présent dans l’assiette.
Ici, les fines tranches de la perle italienne exhalent leur parfum à plein nez.
Posées sur cet œuf parfaitement poché et sa crème de parmesan délicate, elles donnent à chaque coup de cuillère un soupçon de délice. On ne résiste pas à plonger un morceau de pain pour ne rien en laisser.
Mais ne soyez pas déçus si vous poussez la porte en pleine hors saison de truffes italiennes. Elles sont remplacées par des asperges.

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Rien n’a redire non plus sur l’assiette de jambon Culatello. La chair fond en bouche et le Grana Padano (cousin du Parmigiano Reggiano, le parmesan) est parfumé à souhait.

Avant de poursuivre, la mamma de l’Oliva nous avoue que les plats principaux ne sont composés que de pâtes. Pourquoi ?  Les légumes ne trouvent pas preneur ici.  Même les pommes de terre sont désavouées par les clients.

Tortelli faites maison au potiron

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D’une délicatesse folle !! Ce plat est chavirant à tel point que l’on a regretté de ne pas avoir 5-6 tortelli en bonus.

Maltagliati faites maison au braisé de boeuf

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Les pâtes fraîches garnissent bien l’assiette. Le bœuf braisé émietté est fondant, contre toute attente. Et lorsque vous mélangez le jus et les pâtes : Mamma mia ! C’est succulent et copieux.

Avant de finir avec les desserts, focus sur la tradition culinaire italienne.

Les subtilités de la cuisine italienne
Nous avons pu discuter avec Mario après le service, par l’entremise de la patronne, car le chef italien ne parle pas français.

Si parfois la cuisine italienne vous parait un peu moins relevée que ce que vous aimez : c’est normal !
Ce fût un gros travail pour le chef de s’adapter au palais français.
Nos amis transalpins aiment les plats avec moins d’assaisonnements : une épure au niveau de l’ail, moins d’épices, de sel et  de poivre. Ils préfèrent gouter le produit le plus naturellement possible, que ce soient les viandes ou les légumes.
Ce décalage peut conduire à une incompréhension de cette cuisine du sud, en la jugeant trop fade.

Si Mario s’est adapté aux goûts français, il y a une chose sur laquelle il ne transige pas : la pasta !

Les pâtes fraiches de l’Oliva sont toutes fabriquées suivant la recette de sa grand-mère.
Un secret de famille, appris dès sa plus tendre enfance auprès de sa grand-mère, dont nous n’en saurons pas plus que : “tout réside dans le travail de la pâte” et  “c’est une question de travail pour qu’elles soient les plus digestes possible“.
Pour l’anecdote : le chef et Maria Gloria se sont battus pour faire accepter les pâtes Al Dente, à la mode italienne, à leurs clients. Ils n’ont rien lâché et n’ont, aujourd’hui, aucune plainte.
Et c’est vrai, qu’elles sont au top leurs pasta !

Côté dessert à l’Oliva

Oh la la, le tiramisu maison !

Oliva restaurant italien trattoria avis critique tiramisu rue des saussaies menu diner déjeuner Photo by blog United states of parisDoux et crémeux ! C’est un tiramisu comme on les aime. Avec des petites variantes appréciables pour une fin de repas : moins de sucre et moins de café. Un vrai plus pour profiter avec plaisir de cette note de douceur.

Oliva restaurant italien trattoria madeleine paris 8ème rue des saussaies avis critique dessert Photo by blog United states of paris
De l’autre côté de la table, c’est dessert glacé avec le Semi freddo.
Glace, chantilly, coulis de framboise (ou de chocolat), fait maison, comme le tiramisu.
On pensait caler face à ce dessert. Mais la gourmandise de l’ensemble nous a emportés.

Chez Oliva, il faut se laisser attendrir par la chaleur de la patronne, succomber aux charmes de la pasta italienne et surtout, pousser au plus vite, la porte de ce restaurant en soirée, si vous n’êtes pas du quartier, car à midi vous aurez peu de chance de goûter aux plaisirs italiens.

Restaurant Olivia

16, rue Saussaies
75008 PARIS

Ouvert du Lundi au vendredi
de 12h  à 15h
et nouveauté : 19h30 à  22h15 !

Tél. 01 42 65 39 72

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Pâtisserie Foucade Paris : #glutenfree et 100% plaisir !

Cela fait quelques temps maintenant que les pâtisseries à la crème indécente, aux surcharges en sucre assumées, à la tarte au citron sans saveur prennent un coup de vieux. On voit s’affirmer des spécialistes du “sans” ou du “low”  gluten, low sugar, en plein Paris.
Le dernier spot que l’on vient de découvrir est Foucade Paris.
Ouvert en décembre dernier à deux pas de la Concorde et de la Madeleine,  le pari de sa créatrice Marjorie : mettre au maximum les compteurs à zéro !
Et ce n’est pas son voisin, Karl Lagerfeld, qui va s’en plaindre. 

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Une charte drastique
La base, ici, c’est #glutenfree et out le colorant, avec la volonté de réduire les autres ingrédients : sucre, graisse ; tout en limitant les allergènes : lactose, noix, soja et œuf.
Toutefois, aucune création à déguster sur place ou à emporter n’est exsangue de tous ces derniers ingrédients : impossible à créer, ne serait-ce que pour garder les pleines saveurs.

Si l’on ajoute à cela une majorité de produits bio et non raffinés, comme l’huile de colza qui remplace le beurre – seules deux pâtisseries en contiennent une pointe, il n’y a qu’une façon de  concevoir de telles pâtisseries : recherche et technicité.

Deux ans de travail avec des chefs et des ingénieurs ont été nécessaires pour réduire les contraintes liées à la suppression de certains produits et pour trouver les meilleures sources d’ingrédients, les meilleures graisses, les meilleures farines.
Celles qui ont été les plus dures à créer sans gluten : la pâte à tarte et la pâte à chou.

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Site foucadeparis.com

Le plus pratique : pour vous aider dans votre choix, en boutique comme sur le net, la composition de chaque pâtisserie est renseignée.

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Dégustation du jour : L’éclair, la Galette des rois, la Citronnée et l’Opérette

Foucade Paris : la pâtisserie qui garde sa gourmandise

Et son goût bien sûr !
Tarte citronnée, Éclair,  Opérette, Soyeux (la spécialité de la maison), sablé ou pain d’épice : tous les produits donnent envie de les dévorer.
La touche maison c’est beaucoup de fruits, d’amandes, d’épices avec un twist des saveurs et une passion immodérée pour succomber à la gourmandise.

Le Soyeux
Le Soyeux : 0 lactose, 0 gluten

Le Soyeux a été le plus complexe à réaliser, et déjà dans notre TOP 5 aux coudes à coudes avec l’éclair. Il fait de l’œil dès l’entrée en boutique. Son fromage soja maison préparé en crémeux aux agrumes est surprenant, aérien. C’est l’atout charme du Soyeux.
Il aura fallu, à l’équipe, une centaine d’essais pour trouver la bonne formule et le bon temps de cuisson.
On en redemande !

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La Citronnée : 0 gluten

Comme tous les goûts sont dans la nature, vous trouverez peut-être la crème citron de la Citronnée un peu fade. Mais elle séduit beaucoup de clients.

On lui préférera l’autre surprise : l’Éclair.
Sans lactose et sans gluten et très faible en taux de sucre, il fond en bouche et les saveurs explosent à chaque bouchée. #Yummy

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L’éclair : 0 lactose, 0 gluten

L’Opérette, la version Foucade de l’Opéra, est forte en chocolat.
La petite part de dégustation a suffi à nous combler. La portion normale peut sembler un peu maousse du coup. Pourtant, on est gourmands.

Pour conclure ce petit tour d’horizon, le sablé et le pain d’épice.
La team #UsofParis est scindée en deux. Chacun a son petit quart préféré. Le sablé a une texture particulière car sans gluten et le pain d’épice est justement très prononcé en épices, ce qui peut déranger certains. D’ailleurs, la cannelle est l’épice signature de Foucade.
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Anecdotes de clients

Même si notre palais, trop habitué aux saveurs traditionnelles, doit avoir un petit temps d’adaptation, la boutique Foucade Paris compte déjà ses aficionados.
Et impossible de ne pas relater ces trois historiettes.

Le Soyeux – encore lui ! – est très apprécié des hommes.  Un habitué et voisin vient tous les week-ends dans la boutique. Il prend systématiquement le Soyeux pour lui et toujours d’autres gâteaux pour son épouse ou ses amis.

Marjorie a passé un moment avec un client qui lui a parlé très longtemps de sa passion pour le caviar. Avant que ce monsieur ne lui confie : “J’adore le raffinement et la sexualité“.
Qui a dit que le contact avec les clients était routinier ?

Et enfin, cette dame qui achète par lot les sachets de 150 grammes de granola maison alors qu’elle n’a qu’une envie : une version paquet d’un kilo qui lui serait bien plus pratique, considérant sa forte consommation.

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La Fruitée : 0 lactose, 0 gluten

Foucade Paris

17, rue Duphot
75001 Paris

Tél. 01 42 36 11 81

Horaires : du mardi au samedi de 8h30 à 19h30

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Hydromel de Paris : le nectar des dieux à 20 mètres sous Paris

Nous avions laissé Audric de Campeau, notre apiculteur parisien et ses ruches, sur les toits de l’École Militaire.
Nous le retrouvons 20 mètres sous terre où il élève son Hydromel de Paris concocté à partir du Miel de Paris issu de ses ruches.
C’est une descente dans un Paris caché aux yeux de tous que nous a convié ce passionné des produits gouteux et royaux.

hydromel de paris Audric de campeau miel de paris fabrication secret catacombe boutique Photo by blog United States of paris
Rendez-vous au coeur du Grand Réseau Sud de Paris.
Notre aventurier a choisi de poser ses fûts dans une portion isolée du reste des 360 km des galeries du sud de Paris. Un lieu qu’Audric souhaite garder secret car il a déjà été visité avant son installation.
Ce ne sont pas des catacombes ossuaires, mais des anciennes carrières où nous pénétrons.

Un patrimoine historique souterrain
C’est un silence doux qui nous enveloppe. Et chaque couloir, chaque pièce sont un enchantement pour les yeux. Une véritable plongée dans l’histoire de la ville.

hydromel de paris Audric de campeau miel de paris fabrication coulisse histoire carrière Photo by blog United States of parisExploitées durant des centaines d’années, ces carrières recèlent de  détails comme ces plaques – permettant de se repérer dans ce dédale – et qui reflètent les mutations de la société : de la révolution aux  grands travaux d’Haussmann.

Ces ramifications de couloirs font fantasmer comme ceux des pyramides ou d’autres temples millénaires.
On comprend facilement que des néophytes puissent se perdent dans ces labyrinthes de pierre qui auraient pu être construits par Dédale lui-même.

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Reliquat de l’occupation des lieux, ce puits d’eau douce (provenant des nappes phréatiques) porte encore les stigmates de la grande inondation de 1910.

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Tout comme ce front de taille qui laisse apparaître les traces du travail des hommes.

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Ou encore cette sculpture en creux, ciselée dans la pierre.

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Pourquoi les carrières souterraines ?

En perfectionniste et en esthète, l’apiculteur a longtemps cherché une cave idéale où poser ses tonneaux. Cherchant le lieu parfait, il a pensé aux souterrains parisiens car ils réunissent les 5 critères idéaux pour l’évolution du vin :
une température constante : entre 8 et 13°C toute l’année
une forte humidité : pour éviter que le tonneau et son bouchon ne sèchent trop vite.
l’absence de luminosité : qui nuit au vieillissement
l’absence de vibration : les carrières sont bien en-dessous du niveau du métro
une odeur neutre : les fûts en chêne sont poreux et laissent passés les odeurs fortes ce qui peut altérer l’hydromel ou le vin dans les caves traditionnelles.

Sa première idée, les catacombes ossuaires de Paris, se révèle impossible en vertu de la consécration du lieu.
Hasard des rencontres, et de sa persévérance, il s’est donc installé dans ces anciennes carrières.

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L’hydromel de Paris : une boisson d’exception

Comme pour son miel de Paris, Audric met un point d’honneur à créer un produit d’exception. Ici, la production d’hydromel se limite à 200 litres par saison, soit 4 tonneaux. Celui actuellement en fût date de 2014. Et surprenant, il n’a pas voulu produire de cru 2015.

hydromel de paris Audric de campeau miel de paris fabrication boutique vente artisanat fût de chêne Photo by blog United States of paris
Au dire de notre apiculteur, sa production est un hydromel liquoreux qui se rapproche du Sauternes. C’est vrai qu’il est différent des hydromels traditionnels : goût et parfum prononcés, douceur en bouche. Rien à voir avec ceux dégustés jusque-là.
Il le façonne avec la volonté d’en faire une boisson de garde, qu’il puisse continuer son évolution une fois sorti du tonneau afin de pouvoir le boire dans 10 ou 20 ans, voire plus.

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La production de l’Hydromel de Paris est répartie en deux variétés suivant les fûts : fûts de chêne ou fût sherry reconditionné. Ces derniers sont généralement utilisés pour la fabrication du célèbre sherry anglais, le xérès espagnol et même le whisky.
C’est donc deux breuvages aux saveurs bien distinctes qu’Audric vous propose.
Celle élevée en fût de chêne est très douce et florale tandis que la variété sherry, qui garde le côté doux, se revêt de la légère astringence de la cerise, ce qui séduira les amateurs de vins moins liquoreux.

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Actuellement l’Hydromel de Paris, distribué uniquement à la Grande épicerie de Paris en flacon de 200 ml, a passé 6 mois en fût. Les prochaines cuvées y auront infusé 15 mois.

Comme Audric fourmille de projets divers, dont certains très ambitieux, nous ne tarderons pas à vous conter, avec plaisir, ses prochaines aventures.

Photo © Charlotte Dumas
Photo © Charlotte Dumas
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