Le studio ne paie pas de mine. Quentin a voulu son indépendance, le confort est spartiate et les murs sont vieillissants. L’avantage est que tout est à portée de mains dans ce petit espace de vie. Il vient d’emménager et tente de retenir la curiosité de sa mère prête à bondir pour l’aider, car le jeune homme souffre d’un handicap. Il faut dire aussi qu’il vient tout juste de s’émanciper, en quittant le confort du cocon familial de Neuilly, pour sa “garçonnière” de Barbès. Julien Dereims est la révélation de cette pièce. Il tient de bout en bout ce récit amoureux bien mené. Bluffant, sa capacité à nous faire croire au handicap de son personnage. Le doute est perceptible dans la salle jusqu’au moment ultime des applaudissements.
Quentin va vite faire la connaissance de la tornade qui habite juste à côté de chez lui, derrière la porte condamnée, plus précédemment. Julia, 23 ans, est aussi ingénue, que fraîche et spontanée. Elle n’est pas dépourvue d’humour. Anouchka Delon est parfaite dans ce rôle que l’on croirait tailler pour elle, si la pièce n’avait pas été écrite en 1970.
Quel bonheur de retrouver Nathalie Roussel capable aussi bien d’hystérie, d’écoute que de saillies bien révélées.
L’adaptation et l’actualisation de la pièce avec des références de notre époque (Lady Gaga, Lambert Wilson…) que l’on doit à Eric-Emmanuel Schmitt nous rend encore plus pétillante cette pièce et la sort de la naphtaline que l’on pourrait deviner.
La mise en scène de Jean-Luc Moreau est fine, sans artifice, pour donner pleine proximité avec les quatre comédiens sur scène.
On ressort de cette pièce avec une très agréable touche de tendresse qui nous reste accrochée au coeur.
Libres sont les papillons
succès ! Prolongations jusqu’au 29 mai 2016
Une comédie de Léonard GERSHE Adaptation Eric-Emmanuel SCHMITT Mise en scène Jean-Luc MOREAU AvecNathalie ROUSSEL, Anouchka DELON, Julien DEREIMS, Guillaume BEYELER
Sextuor de femmes désopilant, sensible et drôle. Les ladies de Coiffure et Confidences ont de la repartie à revendre pour passer une excellente soirée à Paris. La preuve, après avoir émue le public l’été dernier, elles sont de retour au Théâtre Michel en ce début d’année. On jubile !
Passer l’œil par le trou de la serrure d’un petit salon de coiffure, forcément, ça émoustille. Alors, quand il s’agit de suivre le récit de drôles de dames qui débute en 1981, dans un village breton, il n’y a pas à hésiter.
Le revival avec le duel Giscard/Mitterrand et le mariage de Lady Di et Charles en toile de fond nourrit les échanges de ces femmes de générations distinctes.
La tenancière (Marie-Hélène Lentini), dans la surenchère de sourires et d’attentions accompagnée de sa jeune employée (Sandrine Le Berre), ingénue et gauche à souhait, accueillent leurs clientes : une quinqua revêche (Brigitte Faure), une autre raffinée et racée (Isabelle Ferron), une mère de famille (Anne Richard) un brin autoritaire et excédée, ainsi que sa jeunette (Léa François) qui va se marier.
La galerie de personnages est suffisamment colorée pour nous assurer des échanges aussi variés que savoureux. Ça aurait pu tomber dans une série de clichés convenus. Mais l’écriture est fine et ciselée, jouant l’ellipse avec les saisons pour suivre l’évolution de ces drôles de dames.
Sur scène, à chaque nouvelle entrée de cliente, son lot d’échanges aussi cocasses, médisants que touchants. La métamorphose physique de l’une de ces femmes au cours du récit est impressionnante !
Aucune comédienne ne sort du lot plus qu’une autre et prend la pleine lumière au détriment des autres, car le jeu – subtil et difficile – de l’équilibre est brillamment maintenu entre chacune d’elles. Et même si l’une est estampillée “vue dans Plus belle la vie“, on oublie très vite la référence, une fois le rideau levé.
Le public féminin retrouvera le bain convivial qui lui plait tant dans un salon de coiffure. Les hommes, eux, n’en reviendront pas qu’ils soient autant sujet à l’attention de ces dames, aux côtés d’autres thèmes tout aussi essentiel que la dernière coupe à la mode et des autres mises en pli.
Coiffure et Confidences pièce de Robert Harling
mise en scène : Dominique Guillo
avec : Marie-Hélène Lentini, Léa François, Anne Richard, Sandrine Le Berre, Isabelle ferron, Brigitte Faure
du mercredi au samedi à 21h
matinées le samedi et dimanche à 17h
Après avoir passé une saison entière au Palais des Glaces, Rodolphe Sand retrouve les lumières de la scène à la Comédie des Boulevards tous les mardis. Danseur en tutu rose, Rodolphe fait ses entrechats et ses pointes.
Un détail comme un autre : il a 40 ans et son tutu, avec le temps, s’est un peu distendu… Artiste hors cadre, danseur, chorégraphe d’un nouveau style de danse, performeur, trash et tendre à la fois, Rodolphe surprend par sa générosité non simulée.
Pas de danse pour son entrée sur scène, en tutu du plus bel effet. Sa version de Carmen est comme transfigurée par ce court solo mais d’une expressivité rare, le mollet musclé comme un rugbyman.
De son coming-out à son grand-père (plutôt compréhensif) en passant par les contretemps pour composer un cocon familial avec son compagnon, Rodolphe nous conte sa vie en montagnes russes. Avec un humour délicat et intelligent, il brosse des situations de vie douces-amères mais toujours drôles.
Pour autant, Rodolphe Sand ne joue pas la facilité, en torturant le spectateur du premier rang, comme tant d’autres. Il ne demandera à éclairer qu’une seule fois la salle pour titiller et illustrer la mise en pratique de son 6e sens : un radar intégré ! Très efficace.
Rodolphe a même créé son propre style artistique : la dico-danse.
Une expression scénique qui permet de créer des mots, des phrases ou des histoires en dansant. Très ingénieux ! Mais ce qui plaît le plus à Rodolphe c’est d’être heureux. Et quand il est heureux, le samedi soir, il regarde une palme, un film récompensé au Festival de Cannes.
Et du coup, c’est nous qui sommes heureux car il résume – à se tordre de rire – avec un pointe de mauvaise foi et peut-être aussi avec justesse, ces films qui sont le fleuron du cinéma d’auteur. Si vous connaissez les chefs d’oeuvre qu’il évoque c’est extrêmement savoureux, et si vous ne les connaissez pas, vous ne serez surement pas si déçus de ne pas les avoir vus.
Pour un premier spectacle, forcément on part et on parle de soi pour faire rire, réagir, séduire. C’est forcément touchant !
L’univers de Rodolphe est à découvrir sur scène sans attendre.
Nous, on a trop attendu pour le voir… Et l’on n’hésite pas une minute pour partager ce spectacle.
Villette en Cirques continue avec l’un des moments circassiens de l’année : le spectacle de la dernière promo du CNAC – le Centre National des Arts du Cirque. Histoire de nous réchauffer avec la pleine fougue de la très jeune génération de circassiens, la 27e promotion vient s’installer à l’espace chapiteaux de La Villette pour nous présenter … Avec vue sur lapiste un mois durant ! #jubilation
Cette année, c’est un clown-accordéoniste, et un ancien élève du CNAC (il y a 25 ans), Alain Reynaud, qui met en scène les numéros des étudiants.
Autour de celui qui est aussi co-fondateur de la compagnie Les Nouveaux Nez et directeur de la Cascade – pôle national des arts du cirque à Bourg-Saint-Andéol et du Festival d’Alba-la-Romaine, les 17 élèves et leurs talents vont vous offrir une nouvelle fois un spectacle unique.
Entre rêve de cirque et appréhension du vide, ils s’approchent de la piste d’envol pour une vie choisie sans filet. Le monde a changé, mais leur engagement et leur désir de choisir le cirque comme destination sont intacts. La troupe, le chapiteau, le désir de création, l’envie de jouer ne demandent qu’à se «rêvaliser».
Devant vous, l’adresse de jeunes virtuoses qui s’exprime dans des duos de main à main, au bout de sangles, en haut du mât chinois ou indien, avec une bascule coréenne ou avec un cadre aérien.
Et si leur jeunesse n’est pas exempte parfois de maladresse, c’est toute leur fougue que ces futurs professionnels lanceront sur la piste du chapiteau.
CONCOURS ! Comme on aime partager nos coups de cœur spectacles, nos émotions scéniques et pour fêter les 5 ans du blog, nous vous offrons des invitations pour la représentation du jeudi 28 janvier 2016 à 19h30.
Pour tenter votre chance, rien de plus simple, remplissez le formulaire ci-dessous avant le dimanche 24 janvier 2016 à 23h59. Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 2 places pour le spectacle …Avec vue sur la Piste.
ON RADOTE mais c’est le cas à chaque fois : avant de participer, vérifiez que vous êtes bien disponible pour la date de la représentation pour laisser sa chance à tous et toutes !
Vous aimez les livres, les gros volumes illustrés, les catalogues de photos et autres ouvrages d’art ? Attention #bonplan ! Taschen, l’éditeur incontournable, organise une nouvelle session de ventes privées, du 28 au 31 janvier 2016 dans sa boutique de Saint Germain des Prés.
Pendant quatre jours, le magasin de la Rue de Buci, à Paris, va proposer des remises allant de 50 à 75 % sur les exemplaires de consultation ou présentant un léger défaut et proche de la rupture de stock. Photographie, peinture, architecture, pop culture, Paris, sport , ciné ou série TV : tous les domaines artistiques sont concernés.
De bonnes affaires en perspective pour les amoureux des arts qui veulent garnir leur bibliothèque à moindre frais.
Pour nos lecteurs franciliens, United States of Paris vous fait gagner des invitations (pour 2) pour participer à la soirée avant-première de vente à prix très réduits, le 27 janvier 2016, de 19h à 22h.
Et pour tout le monde, ces ouvrages seront aussi disponibles sur www.taschen.com.
Les premiers arrivés seront les premiers servis !
Store TASCHEN de Saint Germain des Prés Ventes privées du 28 au 31 janvier 2015
ouverture à tous 2, rue de Buci 75006 PARIS
Horaires : Jeudi de 10h à 20h Vendredi et samedi de 10h à minuit Dimanche de 10h à 20h
Concours
Vous avez envie de faire plaisir à votre bibliothèque ? Ou vous cherchez un cadeau sympa pour un anniv ?
Nous vous offrons des invitations pour la soirée avant-première du mercredi 27 janvier 2016 à la boutique Taschen rue de Buci à Paris, avec un bonus de 10% de réduction en caisse.
Pour les gagner, rien de plus simple, il suffit de remplir le formulaire ci- dessous avant le dimanche 24 janvier 2015 23h59 sans hésiter pas à nous laisser un commentaire sympathique (on aime beaucoup ça !)
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 2 invitations pour la vente avant-première.
Avant de vous inscrire, vérifiez bien que vous êtes libre le 27 janvier 2016 !
Juniore est multiple, unique et mystérieuse. Avec un titre accrocheur, A la Plage, elle est venue nous rappeler la légèreté, l’insouciance des 60’s. Ça fait du bien de se replonger dans le rétro. L’EP Marabout disponible en digital depuis quelques semaines, s’offre une sortie CD digipack le 29 janvier ! Histoire de n’avoir aucune excuse pour ne pas plonger dans ce bain de réjouissances sonores.
Nous avons tenté de percer le mystère de ce projet en questionnant la leader du groupe, Anna Jean.
A défaut de nous envoyer une carte postale, elle nous a adressé un joli photomaton à trois visages avec deux de ses complices scéniques : Agnès et Swanny.
Photomaton original de Juniore (Anna, Agnès et Swanny) exclu pour le blog UsofParis
UsofParis : Quand on googlise “Anna Jean chanteuse“, on tombe surtout sur des photos d’Anna Karina. Un peu d’Anna Calvi aussi. C’est volontaire de brouiller les pistes ? D’avancer un peu masquée ?
Anna : Je ne crois pas que ce soit vraiment volontaire 🙂 mais j’apprécie bien mon anonymat. “Pour vivre heureux, vivons cachés”, non ?
Quels chanteurs, groupes se sont penchés sur ton berceau (quand tu étais petite) ? La première, c’était Nina Simone. Un vinyle de ma mère, je l’ai aimé infiniment. Plus tard, j’ai découvert les “oldies”, les radios nostalgiques. Les Beatles et les Kinks et les Beach Boys et les Velvet. J’en aurais presque fait une overdose. Et puis, j’ai écouté du rap californien toute mon adolescence, The Pharcyde, en boucle, avec ma sœur. Et en même temps, des chanteuses yéyé, de Christie Laume à Stella et Alice Dona, en passant par Sylvie Vartan, France Gall et Françoise Hardy.
Une chanson d’adolescence que t’aimes encore écouter, même si c’est plus dur à assumer ? On continue à danser sur Ace Of Base avant certains concerts. Et à chanter les paroles en yaourt.
Qui est à l’origine de ta carrière d’auteure-chanteuse ?
La première chanson que j’ai écrite était pour Samy – producteur/arrangeur/enregistreur de Juniore – pour qu’il la chante, lui. On était à la fac et il avait un groupe. Et puis il m’a dit : “c’est pas mal quand tu chantes“. Alors j’ai continué.
Étais-tu prédestinée à un autre avenir professionnel ?
J’ai fait des études d’arts et d’anglais, et je suis traductrice. J’aime bien avoir plusieurs activités, ça oblige à remettre en question, à relativiser.
photo Pier Paolo Polese
Qu’est-ce qui t’a insufflé le goût d’une autre époque, de la chanson française des 60’s, pour cet EP ? Je crois que j’aime la mélancolie légère, les euphémismes, l’impression que rien n’est grave et que tout est possible dans les années 60. Ce quelque chose de naïf de l’époque qui a vu les débuts de la technologie, comme le rétro futur des films de Tati. Le renouveau après la guerre aussi. Et je suis sûrement nostalgique de la jeunesse de mes parents.
Est-ce qu’il y a des images de films qui sont à l’origine de certaines chansons ? Oui, j’ai vu et revu beaucoup de films de Truffaut et de Bergman à l’époque où j’ai écrit certaines chansons. Les westerns de Sergio Leone avec la musique de Morricone et les films de zombies de Romero. J’aime bien l’humour grinçant, la subtilité du second degré et des mises en scène du petit quotidien. Les histoires d’amour impossible, d’amour déçu, des micro-drames dans des appartements, en zones urbaines ou dans des déserts.
Sinon, comment les as-tu écrites ? Je crois que j’aime bien l’idée de l’échantillon, la façon dont une histoire appartient à un lieu, une époque, une génération. J’essaie d’écrire en gardant ça en tête. Je crois que je raconte surtout les histoires des autres, des histoires de filles, celles d’amies, de sœurs, de mères, de grands-mères.
Quels sont les artistes qui font partie de tes disques de chevet ? Laurence (qui joue de la guitare avec nous), me fait toujours découvrir des nouveaux groupes. C’est grâce à elle que j’ai commencé à écouter Dirty Beaches et Kurt Vile. J’ajouterai aussi Thee Oh Sees à mes disques de chevet.
Quelle est la chanson de ton EP la plus personnelle ? Je dirais que c’est peut-être Mon Autre. Elle ne paraît pas très sérieuse, mais je crois que c’est la chanson la plus personnelle de cet EP. C’est un sentiment que j’ai souvent, celui de ne pas vraiment me connaître. L’idée d’une autre personne avec laquelle je dois cohabiter en permanence. Une partie de moi qui pense des choses impensables. Presque inavouables. Un genre de folie douce et amère.
Quel est le plus beau livre que tu aies pu lire au bord de mer ? L’été dernier, j’ai lu Le Cher disparu d’Evelyn Waugh. Ça m’a fait rire aux larmes.
Une leçon de scène en tournant (en première partie) avec Brigitte ? On a beaucoup appris à leurs côtés. D’abord, que c’est un métier difficile, qui demande beaucoup de travail, d’exigence. D’humilité, d’intelligence et de courage aussi. Et surtout, on a compris, grâce à elles, qu’en musique, plus on donne, plus on reçoit.
Quel conseil a pu te donner ton père (JMG Le Cleziot, NDLR) pour ton écriture ou ta carrière artistique ? Je ne suis pas sûre de lui avoir jamais demandé conseil. Pour écrire une disserte ou une lettre de motivation, oui, mais pas pour ça. Je crois qu’on est tous les deux assez privés. Mais je l’ai beaucoup observé, je l’ai vu travailler tous les jours, discrètement, à son rythme. Faire. Sans en parler trop. Je crois que c’était le meilleur exemple.
La chose la plus folle que tu pourrais faire pour faire connaître ta musique à un maximum de monde ? Je ferais comme raconte la rumeur de L. Ron Hubbard. J’achèterais tous mes disques pour faire un carton et ensuite je construirais une église.
Une claque musicale récente ? J’aime beaucoup King Krule. J’ai très envie de le voir en concert.
Une chanson pour danser ? Chaud cacao pour la chorégraphie d’Annie Cordy (et le clip) !
Une chanson pour s’évader, pour quitter Paris ? Sleepwalk de Santo et Johnny.
Interview by Alexandre
Juniore EP Marabout (Le Phonographe) disponible en digital
et en version CD digipack à partir du 29 janvier 2016
Concerts : 27 janvier – Les Bains (Paris)
30 janvier – Lurrazpiko festival (San Sebastian – Espagna)
5 février – Le Liberté (Rennes) – 1ère partie Brigitte
6 février – Espace Avel-Vor (Plougastel-Daoulas) – 1ère partir de Brigitte
11 février – Rack’Am (Brétigny-sur-Orge)
19 février – MJC La Vallée (Chaville) – 1ère partie de la Maison Tellier
5 mars – Festival Avec le Temps (Marseille)
CONCOURS !
Nous vous offrons des exemplaires CD digipack de l’EP Marabout de Juniore à recevoir directement chez vous ! Oui oui.
Pour cela, rien de plus simple, remplissez le formulaire ci-dessous avant le 31 janvier 2016 à 23h59. Et n’hésitez pas à nous laisser un commentaire sympathique (on adore !).
LE PLUS : une chance supplémentaire de gagner sur Twitter ! En suivant le compte @USOFPARISet retweetant le concours.
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits sur le blog et participants actifs sur Twitter. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 1 EP qu’ils recevront par courrier.
C’est Noël ! Le Futuroscope offre de l’évasion, du grand air, du soleil, des sensations folles avec sa toute nouvelle attraction. L’Extraordinaire Voyage, dispositif de projection et machinerie unique en Europe, nous a tout simplement bluffé. Les pieds en l’air face à un impressionnant écran, ce tour du monde est inoubliable !
Voyage inédit
Après avoir tout juste tester le génial simulateur de chute libre à Vill’up, je ne pensais pas retrouver si vite des sensations planantes. Le Futuroscope a réussi à me surprendre.
Ce samedi, quand j’ai embarqué pour L’Extraordinaire Voyage, la peinture semblait encore fraîche. La file d’attente était tout à fait raisonnable pour découvrir l’aventure de Phileas Fogg et Passepartout.
A mon arrivée, un décor aux multiples influences ou provenances : une porte Inca, une sorte de Stargate modèle réduit et des marches improbables qui nous feraient monter la tête en bas. Passée la Porte 12, mise en condition avec le capitaine de la nouvelle navette de la compagnie Skyworld Airlines, un quadra bogosse barbe et cheveux poivre et sel. Suit le transfert en train express avec vue sur un Futuroscope totalement transfiguré par des nouvelles technologies qui n’ont pas encore vu le jour.
Vertige et sensations
L’Extraordinaire Voyage donne l’effet d’une salle de cinéma à peu près normale, à la différence que la vue sur l’écran est altérée quand on prend place.
Bien attaché sur mon siège, mon sac rangé en-dessous, le sol se dérobe avec surprise sous mes pieds pour m’envoyer littéralement dans les airs avec mes petits camarades.
Difficile de ne pas avoir la sensation de vertige. C’est à la fois flippant et grisant. Ma voisine ne peut s’empêcher de crier tant le vide semble réel.
Il faut un court moment d’adaptation, d’acceptation aussi pour vraiment prendre le spectacle du monde en pleine face. Du vent dans les cheveux, on est bluffé par les paysages qui défilent. Ca va vite, peut-être trop, comme tout ce qui est bon et grisant.
Le tour du monde est saisissant par la qualité des prises de vues qui mixent images réelles et créations : désert, envolée de montgolfière, océan, sommets enneigés. L’Extraordinaire Voyage renouvelle les cinémas dynamiques, sur vérins et sièges mobiles. Et en sortant, j’étais prêt à y retourner pour tout saisir.
La Forge aux Etoiles 2016 La nuit tombée, le parc ne se met pas à l’arrêt. Le Gyrotour poursuit sa montée à 45 mètres de hauteur pour un panorama enchanteur de 5 min.
Les gradins se remplissent pour le show conçu par le Cirque du Soleil. Eau, air, feu, lumière : tous les éléments sont convoqués pour créer une poésie d’une trentaine de minutes.
Comme à son habitude l’équipe artistique québécoise nous fait suivre les aventures d’une jeune femme qui est emportée par un drôle de personnage. Le récit est condensé pour enchainer le maximum d’effets visuels en très peu de temps. Les projections sur écran d’eau sont efficaces, les éclairages composent des tableaux impressionnants.
L’Age de Glace à Danse avec les Robots
Le Futuroscope c’est plein d’autres très bons moments.
De la pure déconnade avec les Lapins Crétins. La Machine à voyagerdans le temps vous réserve une relecture de l’histoire totalement barrée, le tout bien assis sur ta cuvette de chiottes. L’Age de Glace, l’expérience 4Dte projette dans une aventure inédite de Scrat avec lunettes 3D, peau de bête sur les épaules pour te réchauffer et de la neige dans tes cheveux.
Amoureux des sensations fortes, Danse avec les Robots orchestrée par Martin Solveig est un régal pour celles et ceux qui aiment aussi danser la tête en bas.
Et il ne faut surtout pas croire que l’hiver est une mauvaise saison pour prendre son billet pour le Futuroscope. Il n’y a pas de meilleure saison pour s’éclater !
by Alexandre
L’Extraordinaire Voyage
à partir du 17 décembre 2016
au Futuroscope Avenue René Monory
86360 Chasseneuil-du-Poitou
Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Cette fois le thème du mois a été choisi par Cara : Jardin secret.
Et cette fois, exceptionnellement, pas de long discours : mon jardin secret, c’est PARIS !
Si vous souhaitez rejoindre la communauté de la Photo du mois, rendez-vous sur la page FB du groupe, si ce n’est pas déjà fait !
#JOIE ! L’Ultra Bal est de retour en ce début d’année. Au diable la grisaille, les ronchons, les problèmes de RER B. Le samedi 23 janvier, au Pan Piper, on va se mettre au chaud, se coller-serrer, se faire de nouveaux potes, tomber amoureux… Sur scène, le noyau dur – formé des deux maîtres de bal Alexis HK et Fixi et des divas Zaza Fournier, Chloé Lacan, Alexandra Gatica, Flavia Coelho… – a un seul objectif : nous faire danser !
Vous avez besoin d’en savoir plus ? Rien de mieux que de demander directement à ceux qui mettent l’ambiance à l’Ultra Bal. Pour cela, une main innocente a pioché deux noms parmi l’équipe pour répondre à nos questions. Après avoir lu les quelques lignes qui suivent, vous ne résisterez pas à l’appel de la piste !
Alexis HK
INTERVIEW !!
UsofParis : L’Ultra Bal en 3 adjectifs, c’est ?
Alexis HK (maître du bal) : Danse-amour-partage.
Chloé Lacan (diva de l’Ultra Bal) : l’ultra bal est inventif, électrique, généreux.
A l’heure des réseaux sociaux et d’Adopteunmec.com, une romance, voire une histoire d’amour peut-elle encore naître dans un bal, à Paris ?
Alexis HK : Plus que jamais, les rencontres réelles hors des réseaux sociaux sont possibles, voire recommandées.
Tomber en amour autour d’une valse ou d’un verre, qu’y a-t-il de plus beau ? Chloé Lacan : J’espère bien qu’une romance peut encore naître dans un bal, après ça dépend des caractères, il y a ceux qui pensent qu’il n’y a rien de tel que les vibrations de la musique et de la danse pour savoir à qui on a à faire et puis, il y a ceux qui préfèrent aborder tous les sujets avant de renifler l’autre, pour ceux-là alors peut-être que le bal n’est pas l’endroit idéal effectivement.
Est-ce que c’est arrivé dans un Ultra Bal ? Si oui,on veut tout savoir ! 🙂
Alexis HK : Oui, un de mes amis a rencontré l’amour par un soir d’Ultra-Bal. Un regard et puis hop ! Chloé Lacan : On descend souvent dans la fosse pour aider des couples à se lancer sur la piste mais après on ne s’en occupe plus…
Une anecdote d’Ultra Bal : en répét, sur scène, en coulisses ?
Alexis HK : Sur L’île de la Réunion, sur la plage, après la représentation, nous étions tous réunis et nous avons regardé la lune.
Chloé Lacan : Un jour on était programmé en Allemagne et quand on est arrivé dans la salle on a vu qu’ils avaient mis des gradins et pas de piste de danse. Impossible de bouger les gradins ni les sièges. Dès le 2ème morceau avec les ultra girls, on est allé chercher les gens dans les gradins pour les faire danser quand même et puis comme la scène était immense on les a fait monter avec nous et la moitié de la salle est venue danser derrière les musiciens, sur scène, c’était un moment magique !
Chloé Lacan
Le meilleur argument pour inciter nos followers à venir le 23 janvier ?
Alexis HK : Venir revivre la convivialité d’un bal d’antan, mais sous une forme moderne, avec des musiques d’il y a longtemps, et des musiques de dans longtemps.
Chloé Lacan : L’Ultra Bal, c’est un vrai moment d’échange et de lâcher-prise. Pour nous sur scène, comme pour les gens, quand l’électricité monte au fur et à mesure du show, le “lâcher-prise” arrive et là, c’est un immense plaisir !
Vous ne rêvez pas, nous vous offrons des invitations pour L’Ultra Bal au Pan Piper Paris, samedi 23 janvier 2016 à partir de 20h. Vous n’êtes pas prêts d’oublier cette soirée, vous pouvez nous croire !
Pour cela, rien de plus simple, remplissez le formulaire ci-dessous, avant le mardi 19 janvier 2016 à 23h59. Et n’hésitez surtout pas à nous laisser un commentaire (on aime beaucoup ça !).
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 2 invitations pour la soirée.
Avant de vous inscrire, vérifiez bien que vous êtes libre le 23 janvier !
C’est la folie cirque à partir du 15 janvier à la Villette. L’année 2016 commence avec une série de rendez-vous aussi festifs, acrobatiques, poétiques que dépaysants. Pendant 4 mois complets, Villette en cirques partage avec un maximum de curieux, de passionnés, enfants, ados, adultes, des créations originales de cirque contemporain.
En 8 spectacles, c’est une pleine bouffée de force, de fraicheur qui va nous réchauffer en hiver et nous faire encore plus aimer le printemps.
Focus sur les deux premiers spectacles de cette programmation foisonnante.
Le Cirque Zampanos nous accueille dans le chapiteau le plus intimiste qui soit. Imaginez : 40 petites places seulement pour une proximité totale avec un clown pas tout à fait comme les autres. Ici,Le Petit cercle boiteux de mon imaginaireouvre un charmant monde en miniature avec des sculptures mobiles, des petits bouts de rien. L’acrobatie n’est pas pour autant absente de la piste, bien au contraire. Les prouesses sont d’un autre ordre.
Un spectacle poétique et tendre qui accueille les petits bouts de chou dès 4 ans et attendri forcément les plus grands.
Le Cirque Aïtal nous emmène dans le tourbillon d’une tournée d’artiste. Un couple (Victor et Kati) nous en ouvre les coulisses. Pour le meilleur et pour le pirenous décrit l’amour autrement, à la force des bras et dans la totale confiance en son partenaire.
La voiture de tournée – bien installée sur la piste en terre – est à la fois décor et accessoire pour ce spectacle original créé en 2011 et qui n’en finit pas de subjuguer les spectateurs.
Depuis notre visite, nous ne nous sommes pas remis de l’inventivité, de la beauté et de l’émotion qui transpirent de ce spectacle porté par deux artistes incroyables de présence et d’humour.
Ils ne sont pas seuls, bien sûr. Leur voiture et leur fidèle chien sont aussi deux partenaires de jeux qui font la réussite de ce petit bijou de cirque.
C’était notre premier cirque à deux interprètes – nous sommes habitués aux troupes – et pas un seul temps mort ressenti dans ce chapiteau bien isolé du froid extérieur.
Ce rendez-vous est aussi l’occasion de découvrir la spécialité de ces deux circassiens, le “main à main“. On ne vous en dit pas plus, laissez-vous embarquer, tout simplement !
Photo : Christophe RAYNAUD DE LAGE/WikiSpectacle
CONCOURS !
Comme on aime partager nos coups de coeur spectacles, nos émotions scéniques et pour fêter les 5 ans du blog, nous vous offrons des invitations pour le vendredi 15 janvier 2016. Au choix, deux spectacles :
– Le Petit cercle boiteux de mon imaginaire (Zampanos) à 18h30
– Pour le meilleur et pour le pire (Cirque Aïtal) à 20h
CONCOURS TERMINE !!
Les gagnant(e)s seront tiré(e)s au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 2 places pour le spectacle de Zampanos ou 2 places pour le spectacle du Cirque Aïtal
Le Petit cercle boiteux du mon imaginaire par Zampanosjusqu’au 6 mars
du mercredi au dimanche à 14h30 (sauf mercredi 20 et 27 janvier)
vendredi et samedi à 18h30
spectacle à partir de 4 ans
Pour le meilleur et le pour le pire par le Cirque Aïtal jusqu’au 24 janvier
le vendredi et samedi à 20h
dimanche à 16h
spectacle à partir de 6 ans