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DAVID BOWIE IS… French ! Exposition événement à la Philharmonie Paris

L’exposition événement consacrée à l’un des plus grands artistes chanteurs, performeurs, David Bowie, fait escale à la Philharmonie de Paris à partir du 3 mars 2015 !

Retour sur la sensation artistique qui a accueilli plus de 300 000 visiteurs à Londres en 2013.

Londres. Les affiches de l’exposition du moment ne vous lâchent pas des yeux et pour cause : “David Bowie is watching you.”
Et ceci jusqu’à votre entrée au Victoria and Albert Museum, où le slogan change : “David Bowie is the price of the ticket.”

Décliné à l’envi,  le titre de l’expo qui a buzzé à Londres permet toutes les suggestions. Pour nous, David Bowie is French ! 

Pourquoi n’y aurait-il pas un peu de sang français qui irriguerait le cerveau génialissime de l’artiste anglais, depuis sa naissance ?

Si ce n’est pas le cas, c’est injuste que l’Angleterre soit seule à s’enorgueillir d’avoir en son sein un tel génie de l’art contemporain.

Car derrière le masque et les multiples identités de David Robert Jones – sur l’état civil – se cache une créativité et une curiosité inépuisables.

Andy Warhol, Stanley Kubrick, Brecht, Sonia Delaunay, Vasarely, Lauren Bacall, Oscar Wilde sont quelques-unes des références présentées au sein des salles du Victoria et Albert Museum.
Ce qui apparaît avec force dans ce parcours initiatique c’est que David Bowie est un self-made-man. Non dans la définition de l’American Dream, mais bien dans l’acception de la culture qu’il s’est forgée.

Car il n’est pas simple auteur et compositeur – ce qui en soit ne serait pas déshonorant quand nous percevons le nombre de ses productions discographiques et son influence sur la scène musicale actuelle. À cela, il faut ajouter un autre point déterminant : tout au long de sa carrière, il  a nourri ses apparitions publiques, performances scéniques et autres conceptions visuelles d’albums, d’une puissante inventivité. Un album de Bowie ne ressemble jamais au précédent ni au prochain, et pas seulement en termes de sons et de textes.

Ses collaborations non plus. On peut croiser ainsi un autre personnage trouble comme Klaus Nomi. Son duo avec Bowie sur le titre The man who sold the world en 1979, sera le point de départ d’une influence certaine de ce dernier sur l’esthétique du chanteur allemand.
A cela, il faut ajouter l’iguane du rock Iggy Pop qui se découvre dans un portrait réalisé par Bowie himself.
Une autre facette de l’artiste. Aux côtés des notes et textes originaux composés de la main de l’artiste, nous trouvons une sélection de dessins et toiles aussi rares et précieux que les nombreux costumes de scène qui ponctuent la scénographie.

Union Jack by Alexander McQueen pour l’album Earthling (1997)

Notre équipe est née à l’air de Ashes to Ashes, China Girl et autre Let’s Dance. Mais elle n’a vraiment pris conscience de l’inaltérable talent de l’artiste britannique qu’à partir d’un album référence pour tous les amoureux de l’oeuvre de Lynch – souvenez-vous de la BO de Lost Highway  et du titre I’m DerangedOutside 1 sorti en 1995. Le chiffre faisait penser à une suite, qui ne verra jamais le jour. Fausse piste ou projet avorté ? On ne saura jamais.
Cet album porté par les titres Hallo Spaceboy ou Strangers when we meet prouvait encore une fois l’avant-garde de Bowie et sa capacité à opérer une nouvelle mue face à ses contemporains. Cet album plus électro que les autres, sombre et foisonnant, dévoilait un nouveau visage de l’artiste.

Une assurance en tout cas. L’exposition foisonnante et spectaculaire ne s’arrête pas qu’aux belles heures de Ziggy StardustSpace Oddity et à la scène musicale.

Bowie est acteur aussi. Plus inattendue, sa performance de John Merrick alias The Elephant Man à Broadway en 1980 surprend par sa maîtrise et sa nouvelle capacité à se métamorphoser, cette fois sans maquillage et habillé d’un simple “pagne”. Dénuement total pour une performance saluée par la critique et par l’acteur John Hurt qui reprendra le rôle dans le film de David Lynch, la même année.

David Bowie n’est jamais tout à fait là où on l’attend.
Preuve une nouvelle fois avec son dernier album The Next Day. Opus pour lequel il collabore avec le vidéaste Tony Oursler et la comédienne Tilda Swinton, avec qui il joue le dédoublement et la gémellité, histoire de brouiller encore plus les pistes sur sa véritable identité.

Vous l’aurez compris, l’arrivée de David Bowie is à Paris nous fait tourner le sang d’autant qu’il est question d’interroger les liens de l’artiste avec la France.
Les billets sont déjà en vente. Ne tardez pas, les trois petits mois d’expo ne suffiront certainement pas à contenter tous les passionnés du chanteur.

Exposition DAVID BOWIE IS

à la Philharmonie de Paris
221, avenue Jean Jaurès
75019 PARIS

Du 2 mars au 31 mai 2015

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LA BOX CULTURELLE : le plein de bons plans et de sorties une fois par mois

La culture dans ta box !
Vous ne savez plus où chercher, ni où trouver la bonne pièce de théâtre et le meilleur prix parmi la pléthore d’offres de spectacles à Paris et des sites spécialistes du rabais. Vous n’avez pas non plus de temps à perdre et aimeriez bien avoir un ptit coaching à moindre frais pour vous assurer votre plein de culture pour le mois à venir.

La Box Culturelle est la petite nouvelle qui est faite pour vous et la personne qui vous accompagnera. Elle contentera aussi toutes celles et ceux qui veulent s’offrir un bain de bons plans variés à Paris.La Box culturelle la culture dans ta box le plein de bons plans sorties théâtre expo livre surprises capitale photo by United States of Paris blogImaginez : vous recevez votre box au plus tard en tout début de mois avec un programme alléchant comprenant une pièce de théâtre ou spectacle à choisir entre deux propositions, un billet coupe-file pour une exposition – qui vous redonnera envie de retourner au musée, l’attente en moins – une invitation pour un événement, un livre ou CD ou DVD et une surprise.

Les billets prévus pour deux personnes sont valables pour le mois en cours – vous incitant donc à sortir un peu plus que d’habitude ou à en faire profiter vos amis

Vous ne verrez pas le mois passer
Pour la première box, vous avez pu découvrir Jarry dans son spectacle emballant et détonnant Atypique, au Théâtre Trévise ou la pièce qui a fait sensation au Off d’Avignon 2014, Luchini et moi au Théâtre de l’Archipel.
Une fois abonné à la box, il vous suffira de choisir la pièce et le soir en réservant directement sur le site, dans votre espace personnel.
Des billets pour l’expo très attendue Mayas au Musée du Quai Branly, des invits pour le Salon de la Photo à la Porte de Versailles, un livre de poche (Douglas Kennedy ou Arnaud Dudek) et une ptite surprise pour se détendre.

Alors bien sûr la box ne vous offrira pas de places pour la dernière pièce avec Michel Fau ou Fabrice Lunchini. Pourquoi ? Parce qu’avant de proposer ses offres, l’équipe menée par Hermine voit les pièces et spectacles qu’elle vous conseille et ne cède pas à la facilité.

Elle est plus à la recherche du jeune talent, de la pièce inattendue plutôt que du best-seller qui n’a pas de mal à remplir et au final ne surprendra plus grand monde.
La Box Culturelle est prête à vous surprendre tous les mois avec des choix soignés, décalés et émouvants.

Et son prix à la box ?
49 euro pour 2 ! Sachant que pour deux places de spectacle, il faut compter au minimum 40 euros, tout ce qui se trouve en plus dans la box est pur bonus.
49 euro : c’est une sortie minimum par semaine pour le mois à venir.
A ce prix-là, ce serait dommage de s’en priver, non ?

Et la Province ?
La box est parfaite aussi pour celles et ceux qui veulent se faire un ptit séjour à Paris et voir, en très peu de temps, un maximum de choses à prix malin.

C’est off !
De nouveaux partenaires sollicitent chaque semaine la team de la box qui a ses bureaux dans la pépinière de startsups, la Numa.
Vous ne serez pas au bout de vos surprises.

Toutes les infos essentielles sur le site : laboxculturelle.com

Pour recevoir la prochaine box, vous avez jusqu’au 28 de chaque mois pour souscrire.

Nouveauté ! La Box Culturelle se décline en Box Kids, en collaboration avec Paris Loves Kids. Dédiée aux bambins de 6 à 10 ans, cette box contient 2 places de spectacle, un jouet surprise et une revue jeunesse. Parfait pour initier petits aux joie de la culture parisienne.

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Festival de la BD d’Angoulême 2014 : Jacques Tardi “Putain de Guerre”, une putain d’expo et une intégrale !

L’exposition majeure et incontournable du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, cette année, c’est Tardi et la Grande guerre. C’est la première fois et sans doute la dernière que l’intégralité des 600 planches (version noir et blanc et version couleur) de l’album Putain de guerre est présentée dans une exposition.

Auteur de BD le plus célèbre de France, Jacques Tardi n’a pas souhaité venir inaugurer son exposition – comme il n’a pas souhaité recevoir la légion d’honneur qui lui a été attribuée en 2013 – ce qui donne quelques indices sur la personnalité de ce grand travailleur, très peu mondain.

Cela fait 40 ans que Tardi travaille sur la guerre de 1914. Un épisode historique qui le hante suite à une histoire familiale douloureuse. Et pour cette exposition il a phosphoré en étroite collaboration avec un ami de longue date, l’historien Jean-Pierre Verney. Le thème du Festival d’Angoulême 2014 est Un regard sur le monde et c’est exactement ce qu’on découvre dans ces planches si travaillées : le regard sans jugement d’un auteur contemporain sur cette sale guerre dont le dernier survivant s’est éteint il y a 4 ans à peine.

Aucune prise de parti, ici. Il ne juge ni les français, ni les allemands. Il dépeint simplement des scènes avec une précision presque clinique. Comme dans Le démon des glaces ou Nestor Burma tout est reproduit avec exactitude ; le fusil utilisé par l’armée australienne, le type d’avion employé dans les bombardements aériens, le nombre de galons des gradés à la table des tribunaux militaires…

Et surtout cette précision n’empêche pas une émotion palpable en se promenant dans les couloirs de cette exposition.

Sur des panneaux de bois, dans la pénombre qui rappelle les baraquements des tranchées on retrouve les dessins classés par date.

En 1914 les minots qui partent la fleur au fusil ; en 1915 les secours qui s’organisent sur le front et l’attente dans cette monstrueuse tranchée ; en 1917 ces petits jeunes qui préfèrent mourir plutôt que d’y retourner.

A la fin du parcours on arrive dans une salle où est reconstitué un cimetière militaire avec des croix blanches. Au mur de grandes planches incitent au recueillement. Mieux qu’une exposition photo, Tardi réveille les consciences et nous entraîne dans un voyage dans le temps mémorable.

Exposition Tardi et la Grande Guerre

du jeudi 30 janvier au dimanche 2 février 2014 de 10 h à 19 h
Site Castro, 121, rue de Bordeaux – Angoulême


Putain de guerre ! 
(intégrale 2014)

avec Jean-Pierre Verney (Casterman)

 

By Hermine Mauzé

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BON VOYAGE ! exposition arty et vente pratique pour baroudeurs & routardes à la boutique MERCI @ Paris

Tendance et toujours en avance de plusieurs mètres sur les autres enseignes, la boutique Merci du boulevard Beaumarchais vous convie à une exposition-vente d’accessoires de voyage.

L’évolution des comportements des voyageurs poussent les designers et créateurs à renouveler sans cesse les accessoires qui rendent nos voyages et leur organisation plus facile, les difficultés aéroportuaires plus simples, et nos vols plus confortables.
Familles aisées voyageant sur compagnies low cost pour dépenser plus sur place, étudiant profitant d’un week-end pour se faire un concert à Berlin ou globe-trotter voyageant en business pour se remettre de son trek dans l’Himalaya, chacun doit trouver les meilleures astuces pour se simplifier la vie de baroudeur.

Après les coffres bombés du Moyen-âge, les malles Vuitton du début du XXème siècle, l’explosion des valises à roulettes dans les 90’s, place aux bagages un peu plus de fun tout en étant très pratiques.

Dans un décor composé d’éléments rapportés des aéroports de Paris, BON VOYAGE vous propose des valises chics et pas toc – conçues par le créateur Globe-Totter vu dans les premiers James Bond – des sacs sportifs à roulettes pour les plus sportifs d’entre vous ou encore des bagages déjà cabossés par Francesco Pavia pour vous éviter les déconvenues quand votre valise arrive sur le tapis roulant à l’aéroport. Malin et esthétique !

Si vous en avez marre de chercher désespérément votre valise à votre arrivée, la solution compacte, solide, esthétique et passe-partout existe.

Et pour les voyageurs malins, vous trouverez aussi beaucoup de petites trouvailles pour maximiser la capacité de votre valise : kit de sac à vide d’air, étiquettes de bagages design, dentifrices en dose unique avec brosse à dent recyclable à usage unique…

A votre retour, grattez vite votre destination de retour sur cette mappemonde (comme les jeux de hasard). Vos amis pourront ainsi suivre vos différentes escapades à chacune de leur visite chez vous. Du plus bel effet dans vos toilettes, par exemple !

Pour parfaire le tout, Merci propose de découvrir les créations de Tom Dixon. Le créateur anglais –  vient tout juste d’inaugurer le restaurant Eclectic à Beaugrenelle – a cherché à rendre plus simple nos voyages avec une collection de sacs pendables avec compartiments ou des chaussures compactables pour réduire le volume déjà bien occupé dans nos valises.

Voyageur d’un jour, routard inassouvi ou businessman jet-lagué, vous trouverez certainement une nouveauté dans cette myriade de nouveaux designs.

Exposition BON VOYAGE

du 22 janvier au 8 février 2014

 

à la Boutique MERCI
111, Boulevard Beaumarchais
75003 PARIS

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La TOUR PARIS 13 : un spot street art & graff incroyable de 4 500 m2 avec 80 artistes dans le 13e

Vous avez un mois pour découvrir le projet TOUR PARIS 13, à partir du 1er octobre.
Un immeuble de 9 étages avec sous-sols entièrement colonisé par des artistes graffeurs internationaux.  

Après le Bâtiment des douanes à Pantin et la résidence d’artistes aux Bains Douches, on pensait avoir tout vu – à Paris en tout cas – en matière d’installation et performance street art à grande échelle.

Et puis un jour la motivation et le réseau de Mehdi Ben Cheikh, directeur de la Galerie Itinerrance a bouleversé la donne.
Depuis mars 2013, à l’abri des regards et à la connaissance de quelques initiés, 80 street-artistes se sont relayés dans cet immeuble abandonné qui trône fier à quelques pas de la Cité de la Mode et du Design et qui fait face à Bercy sur l’autre rive.

La goutte orange fluo qui s’est formée sur la façade, il y a quelques semaines, a donné le coup d’envoi à un buzz retentissant.
Les férus de graff et tous les autres ont affuté leurs appareils photo pour se préparer au moment unique, celui de l’exploration.

Et l’immersion dans les appartements de la Tour Paris 13 et les 4 500 m2 est détonante.
En effet, la surprise que vous réserve chaque artiste invité, bénévolement, à envahir l’espace est parfois très difficile à contenir.

Il n’est pas rare d’entendre au détour de la cage d’escalier des: “waouh“, “hallu !“, “t’as vu ça ?

Des visiteurs y vont de leur question: “si tu avais le choix, tu dormirais dans quel appart ?”
Et le choix serait cornélien, tant les inspirations, les propositions et les univers sont puissants.

Car de grands noms du street art sont venus laisser une empreinte palpitante pour nos regards:
les Frenchies C215 et ses chats, le globe-painter Seth, Mosko et associés, Marko93, le britannique David Walker, le chilien INTI ou le collectif italien Orticanoodles.

A leurs côtés, de vraies belles révélations comme la collaboration Bom. K et Liliwenn au 9e étage (image ci-dessus).
Une salle crépusculaire, impressionnante par ses portraits jouant avec les visiteurs.

Mais aussi la proposition de l’artiste Iranien Alone ou A1one, quelques étages plus bas qui offrent des portraits saisissants.

L’envie de ralentir un peu le rythme vous prendra certainement à mi-parcours tant le déluge de couleurs peut vous envoyer dans une autre dimension aussi bien futuriste, surréaliste qu’historique.

Les références sont nombreuses. Il ne vous étonnera donc pas de rencontrer Sartre exceptionnellement séparé de Beauvoir qui partagent pourtant un même appartement, mais pas la même pièce.

Un peu plus loin, un animal sorti du bestiaire intriguant et poétique de Philippe Baudelocque joue de sa discrétion, dans une chambre entièrement noire.

Tandis que la proposition de Senso, venue d’Italie, installée dans une salle de bains ne finit pas de jouer de son charme trouble.

Nous aurions pu partager avec vous beaucoup d’autres oeuvres venues du Portugal et de tant d’autres pays.
La visite est dense et intense en révélations. Certaines se faisant discrètes tandis que les autres jouent avec le gigantisme.

TOUR PARIS 13 

ouverture public du 1er au 31 octobre 2013

 

Expérience virtuelle et interactive sur le site:

www.tourparis13.fr

 Ouverture du mardi au dimanche de 12h à 20h

Accès par le 1-5 rue Furton dans le 13e

Entrée libre

 

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WILLEM Exposition de dessins originaux et dédicace du caricaturiste à la Galerie Artitude Paris 15e

 Rendez-vous à la Galerie Artitude du 19 au 31 septembre 2013 !

Le dessinateur satirique Willem, Grand Prix de la ville d’Angoulême 2013, fait l’actu cette rentrée avec une exposition de quelques-uns de ses dessins.
Car sa production d’oeuvres originales est pléthore: en comptant un dessin quotidien pour les pages de Libé, ses projets de livres et ses nombreuses autres collaborations comme Charlie Hebdo…

L’artiste néerlandais définitivement adopté par la France n’en finit pas de dévoiler l’étendue de son imagination.
Ça fait mouche à chaque fois. C’est hilarant, féroce, désespéré et diablement addictif.
Tâtant le pouls aussi bien de la classe politique française que de l’état du monde en déliquescence, son trait à l’encre noir marque les esprits.

Pour preuve, ce dessin que nous partageons avec vous:

A noter que Willem sera en dédicace le jeudi 19 et le samedi 21 septembre de 17h à 21h à la galerie.
Chaque dédicace étant (très) originale, et l’accueil de l’artiste étant à chaque fois chaleureux, le rendez-vous est à graver sur vos tablettes.

Galerie Artitude

4 avenue Paul Déroulède 75015 Paris

Métro : La Motte Picquet Grenelle

Ouverture tous les jours de 10h30 à 19h00

 

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Exposition : DOZE GREEN chez Openspace Galerie 11e – première à Paris du peintre & street artiste

Evénément à Paris.
Le peintre américain Doze Green présente ses New Works à la Galerie Openspace.

Lors du vernissage ce samedi, l’artiste reconnu dans le milieu du street-art et du breakdance (via le collectif Rock Steady Crew), s’est prêté à une séance de dédicaces improvisée sur le comptoir de la galerie.
Chaleureux, il dialogue facilement et surtout n’hésite pas à échanger quelques motes en français.
Il demandera aussi des nouvelles de son “pote” Akhenaton, chanteur du groupe IAM, se demandant s’il habite toujours Marseille.

Plus étonnant, il a satisfait la demande originale d’un admirateur enthousiaste et arrivé à Paris après 3 heures de train.
Ce dernier souhaitait un dessin original de l’artiste pour en faire ensuite un tatouage.
Le dessin sur la première photo de ce billet devrait donc se retrouver sur un mollet ou bras.
Ouvrez l’oeil !

Quelques minutes après l’ouverture de l’exposition, les premières pastilles rouges confirmaient l’attente des connaisseurs pour les oeuvres de Doze Green et surtout des acheteurs.

A noter que des sérigraphies à prix légers – dont une “For U” inédite et en exclu pour la galerie – feront le bonheur des amateurs.

Exposition New Works by DOZE GREEN
jusqu’au 31 juillet 2013

 

Galerie Openspace
56, rue Alexandre Dumas
75011 PARIS

du mardi au samedi de 14h à 20h

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Exposition PIERRE HENRY Autoportrait en 53 tableaux au Musée d’Art Moderne de Paris – MaM – PROLONGATIONS

Facétieux Pierre Henry !

Derrière l’étendard de musique concrète –  dont il l’un des créateurs avec Pierre Schaeffer  – se cache un homme facétieux en la personne de Pierre Henry. Le compositeur du morceau Psyché Rock pour Maurice Béjart est, entre autres, capable de laisser rouiller dans sa cour une de ses victoires de la Musique 1988 et de célébrer l’attrait graphique d’un piano démembré.

Ceux qui ont eu la chance d’assister à un de ses concerts donnés à la Maison de sons dans le 12e – son lieu de vie et de travail – avaient eu la primeur de découvrir ses créations picturales qu’il aime à appeler “peintures concrètes. “

Ses toiles sortent exceptionnellement de son domaine privé pour rejoindre les cimaises du Musée d’Art Moderne de la ville de Paris.
Cet ensemble de 53 peintures sur bois donne à voir le travail minutieux de collecte, décomposition et recomposition du compositeur et peintre Pierre Henry.

À partir de petits riens qui n’ont bien souvent qu’une courte vie (clous, ampoules, fusibles) Pierre Henry leur trouve une seconde vie et un nouveau terrain de jeux.
Associées entre elles, anciennes bobines et touches de pianos composent des natures mortes abstraites comme autant d’accroche-regard.

Les toiles sont curieuses, graphiques, modernes, peut-être kitschs pour certaines, mais l’échange avec le visiteur n’est pas dénué de sens et de cocasserie.

Cachées dans une salle au cœur du parcours des collections permanentes – donc libre d’accès –  les toiles n’attendent que votre visite, même éclair, pour renouer avec l’univers sonore et déployer leur palette imaginaire.

Exposition Pierre Henry, Autoportrait en 53 tableaux

prolongations jusqu’au 2 février 2014

 

au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris
11, avenue du Président Wilson
75116 PARIS

Ouvert du mardi au dimanche
de 10h à 18h

Entrée libre pour cette exposition et les collections permanentes du MaM

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Exposition Mécanhumanimal le dessinateur de BD Enki BILAL investit le Musée des Arts et Métiers à Paris – PROLONGATIONS !!

Mécanhumanimal ou la mécanique des corps.

Alors que l’on pensait Enki Bilal abonné définitivement aux cimaises de la salle des ventes Artcurial, il nous revient avec une exposition boostée autant de poésie, de second degré que d’inventivité.

Après son exposition Les fantômes du Louvre, il confronte à nouveau son imaginaire à la réalité d’objets traversés par l’histoire. Des objets sortis, cette fois, des réserves du Musée des Arts et Métiers, pour un trip en mode anticipation.

Le dessinateur de BD invente un parcours truffé de dessins et de toiles qui ont fait son succès, de détournements et de questionnement autour du corps hybride, des mutations et autres thématiques qui traversent son œuvre depuis des années.

Pour débuter le parcours, un doigt. Celui du dessinateur, de manière métaphorique, et celui de la liberté à laquelle il renvoie. Car cet index est l’oeuvre du sculpteur Auguste Bartholdi, un détail, mais quel détail ! Car il est en rapport à une création devenue mythe: la Statue de la liberté de New York.

Sur les murs, Roméo et Juliette côtoient Nikopol et Jill Bioskop à la chevelure bleue ou encore Julia et Roem, dernier des couples entrés dans la galerie romanesque de Bilal. Autant d’icônes qui affolent les ventes depuis quelques années et qui sidèrent le grand public par leur éclatant graphisme.

Il n’est pourtant pas question que d’amour dans l’œuvre du dessinateur présentée ici ou alors celui-ci a pour contexte guerres, violences urbaines et autre quête utopique d’équilibre planétaire.

En parallèle de la présentation de ses toiles, Bilal crée un dialogue cocasse avec quelques-unes des inventions des siècles précédents. Réinventant un nom ou un usage à chaque pièce exposée, les (re)découvertes participent à nous transporter dans un autre monde. Celui d’un auteur qui saisit avec son crayon la course folle du monde.
Le Turboréacteur ATAR datant de 1951-52 devient ainsi un hibernateur pénitentiaire satellite.
Et nous vous laisserons le soin de découvrir ce qu’est en réalité la machine magnéto-électrique chercheuse de Dieu(x).

Machine magnéto-électrique chercheuse de Dieu(x)

Visionnaire, l’artiste fait l’objet d’une adaptation originale, présentée en exclusivité dans cette exposition. A l’origine de ce projet, l’une de ses inventions aperçue dans la Trilogie Nikopol. Après le Chess Boxing – sport alliant boxe et partie d’échec – créé par le dessinateur et devenu réalité grâce à un groupe d’admirateurs allemands, le groupe Dassault a mis le grappin sur le script-walker.

En fin de parcours, une animation 3D donne tout relief à cet objet design qui n’attend que les prochaines avancées technologiques pour mettre à profit toutes les options inventées par le dessinateur.

L’on ressort de Mécanhumanimal pas forcément plus rassurés sur l’état de la terre, mais certainement plus impressionnés encore par le caractère avant-gardiste et exceptionnel de son œuvre qui ne souffre d’aucune complaisance scénaristique.

Exposition Enki Bilal : Mécanhumanimal 

Prolongations jusqu’au 2 mars 2014

au Musée des Arts et Métiers
60, rue Réaumur
75003 PARIS

Ouvert du mardi au dimanche (inclus) de 10 heures à 18 heures
Nocturne le jeudi jusqu’à 21h30
Fermé le lundi et le 25 décembre

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LES BAINS DOUCHES: du club branché à la résidence de street artistes internationaux : C215, l’Atlas, Nasty, Villeglé, Mesnager, YZ…

L’histoire récente de Paris est riche de lieux mythiques.
Alors lorsque l’on nous propose de visiter un des spots les plus emblématiques des nuits parisiennes fermé depuis 3 ans, l’équipe ne se fait pas prier.
Et cela pour une visite exclusive car malheureusement le chantier-résidence est fermé au public.

Imaginer LES BAINS DOUCHES – l’ancien décor hype des aficionados de la night et des VIP de passage à Paris, comme Prince, Keith Haring et Jean-Michel Basquiat –
qui reprend vie à la force de bombes aérosol, de collages, recyclages impressionnants ou de coups de craie, sur plus de 3 000 m².

Photo Jérome Coton

Depuis sa fermeture, l’ancien immeuble s’est vidé de presque tous ces occupants.
L’opportunité pour la galerie Magda Danysz de créer dans ce lieu une résidence d’artistes contemporains, essentiellement des street artistes, un projet unique avant que la réhabilitation du lieu ne débute.
Car l’actuel propriétaire souhaite faire des Bains, un hôtel et un restaurant.

Photo Jérome Coton1

Sur 6 étages, jusque dans les sous-sols de l’ancien club, les appartements et espaces sont investis par des œuvres achevées ou en cours de réalisation.
C’est aussi l’originalité du projet : pouvoir mettre en place une résidence d’artistes dans le lieu même de leur création. Un appartement a été réaménagé afin de pouvoir accueillir 1 à 2 artistes et surtout de permettre aux créateurs étrangers de se loger à Paris.

Photo Stéphane Bisseuil

Une visite très privée donc pour notre équipe au milieu des plus grands noms de la scène street-art contemporaine.

Au préalable de ce projet, chaque artiste invité a visité les lieux pour choisir le décor de son intervention in-situ.
Aussi étrange que cela puisse paraître, parmi la quarantaine de noms, jamais deux artistes n’ont voulu le même décor.
Certains n’ont pas manqué de partager: “pour une fois que je peux rentrer!”

Nous vous proposons de découvrir quelques-unes des pièces que nous avons jugées incontournables dans leur état d’avancement ou achevées.

Commençons par Sambre et sa sculpture monumentale en 3D.
Pour créer son installation, l’artiste a récupéré la totalité du parquet d’un appartement, situé un étage plus haut.
Un globe en bois, comme une boule à facettes, qui se répand de part et d’autre d’un trou béant creusé dans le plancher d’un appartement.
Pour cet artiste ardéchois, ne connaissant pas les belles heures des Bains, la volonté était d’être en accord avec l’architecture du lieu.

L’avantage de cette résidence, actuellement en travaux, est de me mettre à disposition du matériel aux artistes
Comme un marteau-piqueur pour creuser le plancher de l’intervention de Sambre ou un échafaudage pour Parole.

Photo Stéphane Bisseuil

Pour faire lien avec Sambre, le travail de Julien Seth.
Cette création se trouve à l’étage au dessus de celle de Sambre. Et ce détail a son importance.
En effet, c’est dans cet appartement que Sambre a retiré tout le parquet, donnant encore plus de force au travail de Seth.
Sa création apparaît comme une note suspendue dans cette chambre isolée.

Les couleurs, la poésie de son travail apportent un souffle de vitalité et de légèreté dans cet environnement fantomatique.

Précision, minutie et  émotion.
Ce sont les premières impressions que nous laisse une des œuvres de Philippe Baudelocque.
Il travaille à la craie uniquement. Et cette chouette traduit parfaitement la rigueur qu’imposent ses créations.
Un véritable moment de joie visuelle, d’une discrétion déroutante.

Présent lors de notre visite, l’artiste s’adonnait à dessiner sur un coin de pilier, encore vierge, dans l’ancienne boîte de nuit.
Son travail reste un coup de cœur de la visite !

Dans un style tout autre, il faut reconnaître la finesse du trait d’YZ.
Dans les étages supérieurs du bâtiment, son art léger et figuratif  surplombe les autres créations.

Photo Jérome Coton

L’utilisation du noir et blanc et des dégradés de gris donnent au lieu, abandonné de toute vie, un caractère de recueillement et de plénitude.

Au cours de notre visite, nous rencontrons aussi deux autre artistes en plein travail.
SOWAT qui s’inspire de la calligraphie “cholo writing” initiée à Los Angeles par Chaz Bojorquez.
Gilbert1, lui, s’est installé dans la loge de l’ancienne concierge pour une intervention faite de recyclage de tout ce qu’il a trouvé dans le chantier.
Sa dernière découverte, surprenante: la carte de crédit de l’ancien gérant de la boîte de nuit, a désormais toute sa place dans son installation.

Au détour d’un mur, la trace du passage de Jacques Villeglé – invité par SOWAT – qui impose aux visiteurs, un silence poétique.

Dernier coup de projecteur sur une intervention que n’aurait pas reniée l’artiste François Morellet.
L’une des rares artistes plasticiennes à investir ce lieu est Jeanne Susplugas.

Et cette œuvre résume parfaitement la situation à la fin de la visite: une addiction totale à ce lieu.
Et l’on vous avoue. On n’aurait pas bouder notre plaisir de passer encore quelques heures à voir les créations en devenir, sous le regard des deux premiers artistes à avoir laissé leurs marques sur les murs.
L’Américain Futura, composa une fresque en 1985 et Space Invader colla deux mosaïques en 2002. Des interventions à retrouver dans la boîte de nuit et qui ont résisté aux années de folie.

L’aventure est à suivre, en photo et en vidéo, sur le site:
www.lesbains-paris.com

Et dans l’ouvrage LES BAINS, résidences d’artistes aux Editions Drago
regroupant les photographie de Stéphane Bisseuil et Jérôme Cotton

Exposition des photographies jusqu’au 27 juillet 2013
à la Gallery Magda Danysz
78, rue Amelot 75011 PARIS

Un grand merci à notre “guide-conférencière” Clémence ! 

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