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Le projet collaboratif COCOON de l’artiste américaine Kate Browne illuminera la Goutte d’Or à Paris

Nous avons rencontré Kate Browne ce vendredi matin dans un petit café de la rue Stephenson. Cette artiste qui développe depuis 6 ans le projet “Cocoon” dans des milieux plutôt défavorisés à travers le monde entier (Mexique, USA) est venue poser ses valises à la Goutte d’Or à Paris.

Avec beaucoup de naturel et de spontanéité elle nous a tout de suite mise à l’aise et c’est autour d’un thé à la menthe qu’elle nous a parlé de ses “cocoons“, des installations collectives et éphémères, intégrées dans l’espace public. Le projet va mobiliser une partie des habitants du XVIIIe arrondissement pendant presque un an et l’installation définitive sera présentée à l’occasion de la Nuit Blanche 2014, probablement dans le Square Léon.

United States of Paris : Kate pouvez-vous nous parler de votre projet Cocoon ?
Kate Browne : C’est un projet international, je vais dans des endroits très divers chargés d’histoire où je fabrique des grands cocons. Je travaille en lien avec des populations locales qui fabriquent des petits cocons avec des objets de récupération et ces objets sont censés représenter les gens qui les font. Une fois que les habitants ont fabriqué leurs cocons je les rencontre en tête à tête, nous discutons et ils livrent un témoignage de ce qu’ils représentent pour eux.
Pendant la cérémonie finale d’illumination du cocon on peut entendre ces témoignages enregistrés.

Quel genre de témoignages par exemple ?
Aux Etats-Unis, à New York, j’ai rencontré des populations qui avaient fabriqué des bateaux et qui disaient que ces bateaux leur serviraient à rentrer chez eux en République Dominicaine. A la goutte d’or on a déjà fait un atelier dans la rue et là aussi, c’était frappant, il y avait une famille qui a fait des bateaux.

Pourquoi avez-vous choisi la Goutte d’Or pour ce nouveau projet ?
A la fois le mélange de population, la mixité et l’histoire de ce quartier m’intéressent.

Avez-vous reçu un bon accueil de la part des habitants ? Comment ça se passe avec les populations ?
Ca se passe très bien, j’essaie – comme dans chaque endroit ou je passe – d’établir un lien de confiance avec les gens du quartier et ici ça marche beaucoup par réseau, il y a une société civile qui est très active. Pour l’instant je suis satisfaite des rencontres et c’est facile pour moi de créer du lien.

Il y a tout de même certains problèmes de cohabitation, c’est un quartier où les problématiques d’intégration sont particulièrement complexes ?
Les problématiques qui sont présentes dans ce quartier sont présentes dans beaucoup d’endroits où je travaille, ce sont des problèmes que le monde traverse et que la France traverse aussi. Je travaille toujours dans des lieux chargés au niveau de la mémoire et je cherche à comprendre comment cette mémoire est intégrée dans la société et comment les infrastructures présentes dans le quartier prennent en compte cette mémoire et arrivent à en faire quelque chose de bien.
Souvent je suis confrontée à une forme d’échec et pas du tout dans ce quartier, il y a plein d’associations qui arrivent à prendre en compte cet héritage du passé et qui sont très actives !

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Et quelle aide aux populations défavorisées peut apporter la création artistique ? Quel est le but de cette œuvre ?
Beaucoup de gens sont en désaccord avec moi, avec l’idée que je défends mais l’art est éphémère (à la fin de l’expérience le cocoon est démantelé) de toute façon alors pour moi ce qui est important ce n’est pas le résultat mais plutôt le processus. On peut changer le monde avec la politique, avec les lois, avec le vote par exemple. Pour moi c’est l’art. C’est mon moyen de changer les choses.

A quel moment vous sentez que votre atelier apporte quelque chose ?
Dans les discussions avec les gens, le cocon est un assemblage il y a beaucoup de questions qui se mélangent. Il y a des points communs entre les interrogations des gens dans les différents pays que je traverse.

Kate nous a donné rendez-vous au mois de mars pour filmer un atelier de création à la Goutte d’or. Nous ne manquerons pas de vous faire partager cet évènement ! Que vous soyez étudiants, retraités, impliqués ou non dans la vie du quartier, n’hésitez pas à franchir le cap et à rejoindre l’équipe pour construire ce cocon géant de 8 mètres de haut sur 3 mètres de large. 

Une expérience artistique hors du commun !

Suivez l’actu de COCOON GOUTE D’OR sur :
https://fr-fr.facebook.com/Cocoon.Goutte.dOr.Paris

et
http://brownebarnes.com/cocoonparisgo

 

by Hermine Mauzé

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BON VOYAGE ! exposition arty et vente pratique pour baroudeurs & routardes à la boutique MERCI @ Paris

Tendance et toujours en avance de plusieurs mètres sur les autres enseignes, la boutique Merci du boulevard Beaumarchais vous convie à une exposition-vente d’accessoires de voyage.

L’évolution des comportements des voyageurs poussent les designers et créateurs à renouveler sans cesse les accessoires qui rendent nos voyages et leur organisation plus facile, les difficultés aéroportuaires plus simples, et nos vols plus confortables.
Familles aisées voyageant sur compagnies low cost pour dépenser plus sur place, étudiant profitant d’un week-end pour se faire un concert à Berlin ou globe-trotter voyageant en business pour se remettre de son trek dans l’Himalaya, chacun doit trouver les meilleures astuces pour se simplifier la vie de baroudeur.

Après les coffres bombés du Moyen-âge, les malles Vuitton du début du XXème siècle, l’explosion des valises à roulettes dans les 90’s, place aux bagages un peu plus de fun tout en étant très pratiques.

Dans un décor composé d’éléments rapportés des aéroports de Paris, BON VOYAGE vous propose des valises chics et pas toc – conçues par le créateur Globe-Totter vu dans les premiers James Bond – des sacs sportifs à roulettes pour les plus sportifs d’entre vous ou encore des bagages déjà cabossés par Francesco Pavia pour vous éviter les déconvenues quand votre valise arrive sur le tapis roulant à l’aéroport. Malin et esthétique !

Si vous en avez marre de chercher désespérément votre valise à votre arrivée, la solution compacte, solide, esthétique et passe-partout existe.

Et pour les voyageurs malins, vous trouverez aussi beaucoup de petites trouvailles pour maximiser la capacité de votre valise : kit de sac à vide d’air, étiquettes de bagages design, dentifrices en dose unique avec brosse à dent recyclable à usage unique…

A votre retour, grattez vite votre destination de retour sur cette mappemonde (comme les jeux de hasard). Vos amis pourront ainsi suivre vos différentes escapades à chacune de leur visite chez vous. Du plus bel effet dans vos toilettes, par exemple !

Pour parfaire le tout, Merci propose de découvrir les créations de Tom Dixon. Le créateur anglais –  vient tout juste d’inaugurer le restaurant Eclectic à Beaugrenelle – a cherché à rendre plus simple nos voyages avec une collection de sacs pendables avec compartiments ou des chaussures compactables pour réduire le volume déjà bien occupé dans nos valises.

Voyageur d’un jour, routard inassouvi ou businessman jet-lagué, vous trouverez certainement une nouveauté dans cette myriade de nouveaux designs.

Exposition BON VOYAGE

du 22 janvier au 8 février 2014

 

à la Boutique MERCI
111, Boulevard Beaumarchais
75003 PARIS

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ImageLogger : le Galaxy S4 Zoom de Samsung tient dans la poche & passe le test photo dans les rues de Paris

Alors que votre mobile tendrait à s’alléger, se miniaturiser, voire disparaitre dans la paume de votre main, Samsung a récemment dégainé avec un appareil susceptible de déformer la poche arrière de votre pantacourt mais aussi de vous faire oublier tous les autres qui sont passés avant lui.

Le Galaxy S4 Zoom tient bien dans la main – c’est pas à vous qu’on fera le coup d’annoncer le contraire – se perd difficilement et est sacrément futé de l’objectif.

Invité à passer 4 semaines de folle passion avec mon nouvel ami le Galaxy S4 Zoom dans le cadre du programme ImageLogger, je reviens avec pas mal de photos et un avis très perso sur ce joujou pour geeks qui a passé une partie de l’hiver en extérieur à Disneyland Paris, dans les rues de la capitale mais aussi à Lyon pour les illuminations et à Lille sous la pluie.
Et toute première réaction de ma mère à l’arrivée du bolide : “tu as rajouté un objectif à ton téléphone ?”

Celle de mon buraliste est plus attendue : “c’est pas un peu volumineux comme phone ?”
A première vue et tenue en main, on a l’impression de revenir aux premières heures du portable massif et robuste. Le type de matos sur lequel on peut vraiment compter mais pour lequel on rêverait aussi d’un peu plus de légèreté. Bref, une époque que l’on n’a pas vraiment connue. Et puis, on réalise vite que sortir de son sac à dos son appareil photo  – surtout pour un blogger et twittos – aussi mini soit-il,  c’est un peu la galère à chaque fois. Le lévrier blanc à patte rose vient de se barrer, le feu vert est passé au rouge et la décapotable rétro avec musiciens à bonnet est déjà à plus de 100 kilomètres de là.

Alors qu’avec le S4 Zoom, on peut même choisir le mode de son choix avant de déployer l’objectif : portrait, beauté, vitesse… Discrétion garantie. Notre ami Marwan de Dubaï nous assure même qu’avec le sien il peut prendre les frenchies en photo sans qu’ils s’en aperçoivent. C’est notre prochain défi !

Et aussi étonnant qu’il soit, il est assez plaisant d’avoir un peu du volume en main, car l’ergonomie est prévue pour vous faire oublier le poids. Et la tenue du phone sur le bureau est imparable.
Au moment de la photo, on peut tenir le tél-appareil à une seule main. Top efficacité !

Sinon il fait de belles pics l’engin ?
Et la réponse est oui ! Alors bien sûr, vous allez me dire : “tes photos sont instagramées ! ” Je vais pas me cacher. Mais j’ai aussi posté des #nofilter prises de nuit qui ne méritaient pas de retouche comme l’Arc de Triomphe juste au dessus depuis un rooftop. Car de jour, un appareil lambda avec un minimum de lumière peut vous faire une photo exploitable. De nuit, vous aurez beau lui rajouter tous les filtres possibles, s’il y a du grain, des mises au point laborieuses vous pourrez toujours ressortir votre Leica.
En mode intelligent, le S4 Zoom vous propose plusieurs options après le premier cliché. Par exemple : de nuit, paysage ou feu d’artifice. Libre à vous ensuite de suivre la recommandation pour voir le résultat.
Avec l’option nuit, le temps de pose est naturellement un peu plus long. L’Arc lui a été réalisé en intelligent et n’a pas démérité sur les rendus.

La manipulation ensuite du S4 Zoom pour partager vos photos sur les réseaux est un réel confort. La taille de l’écran offre une vraie maitrise de la qualité de la photo à diffuser à vos followers. Aucune erreur de jugement. Et pas la peine de zoomer dans l’image pour s’en assurer. Soit c’est net soit c’est flou parce que vous n’avez pas fait la mise au point où il fallait.

Et il n’a pas fini de vous surprendre. Preuve avec cette photo d’un diadème shooté dans l’exposition Cartier au Grand Palais. Toute la luminosité est portée sur les pièces serties de diamants. Les reflets des pierres avec la lumière, l’absence de nuisance de la vitrine sont bluffants. Car oui, il arrive souvent qu’avec un autre phone la mise au point se fasse sur la vitre et non sur l’objet derrière celle-ci.

Les petits moins : parce que c’est bien connu même les plus belles histoires ont des petits couacs.
– le S4 Zoom est un peu susceptible avec Instagram. Alors qu’on lance l’appli pour voir le fil de pics des autres, il arrive que l’objectif se déploie sans prévenir pour prendre une nouvelle pic.
– l’aperçu une fois la photo prise est trompeur. Lors d’une photo de nuit, vous pensez que votre photo est ratée car avec beaucoup de grains ou de bruit, comme disent les pros. Une fois dans la galerie, vous vous rendez compte que la photo est nickel. Qu’il n’est pas nécessaire de reshooter.
Un mal pour un bien : c’est un peu comme avec un Polaroïd, il faut attendre un peu avant d’être surpris du résultat.
– l’autonomie de la batterie. Notre pote Marwan a pris l’option 3 batteries pour pouvoir shooter à tout moment, tweeter et facebooker comme il veut. Si vous sollicitez votre S4 Zoom assez souvent pour la photo, sa batterie va vite se décharger.

Découvrez les photos de tous les ImageLoggers à travers le monde sur le Flikr : www.flickr.com/photos/samsungcamera

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CONCOURS de nouvelles invitations à gagner pour la pièce Un Coeur de Père de Christophe Botti au Théâtre Clavel

Quand l’envie d’être parent est plus forte que tout. Un thriller sentimental qui confronte les envies d’un couple d’hommes victime des projets diaboliques d’une jeune femme.

Mathan et Colin s’aiment depuis trois ans déjà, mais Colin ne peut imaginer sa vie sans enfant. C’est aussi le cas de la mystérieuse Mérédith qui s’immisce dans leur vie. Quel avenir pour un couple d’hommes quand prime l’envie d’être père. Où les mènera le choc de leurs désirs ?

Un coeur de père est la troisième pièce de Un cœur sauvage – la trilogie, présentée au Théâtre Clavel les jeudi, vendredi et samedi. Trois moments-clés de la vie de Mathan où nous partageons son éducation sentimentale de 17 à 27 ans, de son coming out à son mariage… Les trois pièces se suivent, se complètent, se répondent mais peuvent également se voir séparément et dans le désordre. À chacun de composer son aventure théâtrale.

CONCOURS !!

Nous vous proposons de gagner 2 invitations pour Le Coeur du Père, le samedi 1er février à 21h30.

 

Pour cela, il suffit d’être le ou la plus rapide à nous envoyer un mail avec vos prénom et nom (Coeur du père en objet) à :
usofparis@gmail.com

L’heureux gagnant de 2 invitations sera le premier à nous envoyer un gentil message.
Il recevra un mail de confirmation.

Bonne chance à tous et toutes !

Un coeur de père
mise en scène : Benjamin Castaneda

avec Cécile Théodore, Bastien Gabriel & Raphaël Hidrot

au Théâtre Clavel

3, rue Clavel 75019 PARIS

 

tous les samedis à 21h30

 

Plus de jeux concours
Création de concours facebook

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Interview du groupe belge PALE GREY pour l’album Best Friends – concert le 18 février à la Flèche d’Or à Paris

Après avoir annoncé la sortie de leur premier album « Best Friends » en Allemagne, en Suisse, au Royaume-Uni, en France et aux Pays-Bas, les Belges de Pale Grey étaient de passage ce mardi à Paris pour une journée de presse bien remplie. C’est vers 19 heures que je me suis rendu dans le quartier de Pigalle pour les rencontrer et tenter d’en savoir plus sur leur style, leurs ambitions, et aussi le paysage culturel belge.

Gilles Dewalque (basse et chant), Maxime Lhussier (guitariste) et JanJannes Montens (clavier) ont répondu à mes questions, pour United States of Paris.

Baptiste : Le groupe Aline utilise souvent les couleurs pour parler de leur album « Regarde le ciel ». Pour un groupe qui s’appelle Pale Grey, qui est issu du Collectif JauneOrange et vu la pochette de l’EP « Pale Grey », vous devez avoir une petite idée de la couleur de votre premier album « Best Friends » ?!
Gilles Dewalque : C’est presque évident : nous avons un rapport à l’image qui est indissociable de la musique. Nous sommes partis de ce concept pour notre premier EP. Pour nommer nos chansons : une couleur, qui pouvait correspondre à un morceau sans lui donner trop de sens précis. Nous nous impliquons beaucoup dans l’aspect visuel.
Ensemble : En ce qui concerne « Best Friends », on est dans le beige, les couleurs pastel, et aussi le bleu marine et le bleu-gris. Les couleurs pastel, car elles évoquent des sentiments nostalgiques ou décalés, que l’on peut facilement identifier sur Seaside notamment.
Maxime Lhussier : Oui il y a cet aspect nostalgique : notre jeunesse dans un milieu assez rural, les balades, les soirées… Tous ces sentiments liés à l’enfance, à cette force dans l’insouciance, autant de sentiments qui changent beaucoup en grandissant. 

B : Et pourquoi ces deux chiens sur la couverture ?
M : Cette photo fut choisie parmi une série de propositions de photos réalisées par Gilles [Gilles a fait des études de photo]. C’est une photo d’un poster qui est dans la chambre du beau-frère de Gilles, une chambre qui n’a pas changé depuis qu’il a 8 ans ! Ce qui nous a interpelés aussi dans cette photo, c’est le regard de ces deux chiens : on peut y voir de l’excitation, de la mélancolie. Il y a un côté doux-amer, triste, mais aussi décalé, amusant.

B : Chacun peut trouver ses propres influences dans votre album. Personnellement, j’y ai vu des éléments des projets solos de Damon Albarn (Gorillaz, The Good The Bad & The Queen), et de l’album « Think Tank » de Blur.
M : C’est mon album préféré de Blur ! On essaie de digérer nos influences, ce qu’on peut mettre dans nos morceaux est fait inconsciemment. Mais notre musique s’inscrit tout de même dans un style. On essaie d’incorporer plein de choses qu’on aime dans d’autres genres de musique, pour la rendre a priori plus originale. En utilisant par exemple des éléments qui viennent de l’abstract hip-hop, du post-rock, de l’électro. 

B : Comment se passent vos séances de travail, de composition, d’enregistrement ?
Jan Jannes Montes : Certains morceaux sont nés de jam, mais c’est une minorité.
M : La plupart du temps, cela part d’un squelette de chanson créé par un des membres du groupe. Puis les autres vont mettre leur patte, « violer » le morceau, et cela génère beaucoup d’interactions. On arrête le travail sur une chanson quand tout le monde est d’accord. D’ailleurs, les morceaux qui posent problème ont été mis de côté. 

B : Avez-vous des dates de prévu pour des festivals d’été ?
M : On a une période de tournée prévue fin avril. Sur le printemps, on a de plus en plus de confirmations en France. Peut-être qu’on sera du côté de Dijon pour un festival en juillet (Oeno Music Festival). Côté anglais, il y a eu la sortie de Seaside, on a eu des bons retours, il est notamment passé sur la BBC. Le deuxième single sortira là-bas en février, et l’album en avril. 

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B : Votre album va justement sortir dans plusieurs pays, comment voyez-vous l’avenir ?
M : On a le sentiment d’avoir parcouru pas mal de chemin, de s’être professionnalisés sur bien des aspects : les concerts, la com’ et les à-côtés… Cela nous permet aussi de proposer nos morceaux à des publics « frais », qui n’ont pas d’idées préconçues, Quand il y a des retours positifs venant de l’étranger, ça nous touche d’autant plus et ça nous encourage beaucoup. 

B : J’ai le sentiment qu’il y a une scène électro, pop et rock très dynamique en Belgique, comment expliquez-vous cela ?
G : La Belgique est un pays très jeune, nous sommes tous très rapprochés. Sur le plan de la culture, la Belgique a encore beaucoup à chercher et à trouver. Nous sommes à l’intersection entre trois langues. Il y aussi le fait d’être au cœur de l’Europe… On est peut-être plus ouverts à ce qui se fait ailleurs, Si on est gourmand de musique, de culture, vu la taille du pays, on est obligé de se tourner vers l’étranger.
JJ : Notre culture n’est pas encore figée. 

B : En France, on nous présente souvent la Belgique comme un pays coupé en deux. Vous êtes connus en Wallonie, mais en Flandre ? Avez-vous des liens forts avec des groupes ou des programmateurs flamands ?
M : On a un avantage dans le groupe : Jan est flamand, il est originaire de Bruges ! Il y a deux cultures, c’est clair. On commence à être connus côté wallon, mais les médias en Flandre sont plus protecteurs et ont plus de mal à programmer des groupes du Sud. On a tout de même eu l’opportunité de jouer là-bas, et on a eu des retours très positifs de la part du public. La difficulté se situe plus haut. Il y a un sentiment belge au niveau de la population d’ailleurs, ça se voit avec la ferveur suscitée par la qualification en Coupe du Monde. 

Pale Grey sera en concert le 18 février 2014 à La Flèche d’Or, en première partie de Casual Sex

Album Best Friends chez JauneOrange / Pias

Single Seaside disponible sur Itunes

 

Interview by Baptiste Petitjean
http://ljspoplife.magicrpm.com

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CLUBKVIAR : inscrivez-vous au club privé pour économiser 30% sur votre prochaine addition à PARIS, Madrid & Barcelone !

Le CLUBKVIAR a ouvert ses portes il y a quelques semaines ! Devenez membre gratuitement et bénéficier d’une réduction de 30 % sur votre addition (boissons comprises) dans une sélection de bons restaurants parisiens.

On vous l’annonçait ici même le mois dernier. Le site ClubKviar, club privé réservé aux aficionados des kiffs culinaires à répétition, aux foodistas et foodistos de tout bord, aux fauchés qui n’aiment pas se priver, est à porter de clic.

Vous allez pouvoir désormais réserver votre table dans une vingtaine de restos parisiens minimum dont un étoilé. De nouveaux spots vont arriver dans les prochains jours : des étoilés et des restaurants de grands hôtels de la capitale et bien d’autres.

Vous voulez connaitre les noms et adresses des premiers établissements qui ont réservé leurs meilleures tables aux membres du club ? Un seul moyen : inscrivez-vous gratuitement avec notre parrainage à l’adresse suivante : www.clubkviar.com/paris-invite

Ensuite réservez en ligne à tout moment votre table en un temps record et confirmez avec une modique commission de 5 euros (pour s’assurer de votre motivation).

Les petits plus :
– si vous parrainez à votre tour au moins 8 personnes, vous êtes d’office membre Gold. Et qui dit Gold dit gratuité sur la résa de votre table à vie.
– vous avez droit à un service de conciergerie et à un assistant personnel pour tout conseil lors de votre réservation et le choix de votre restaurant.

Il n’y a plus une minute à perdre. Surtout si vous comptez séjourner à Madrid ou Barcelone prochainement où le ClubKviar est déjà bien implanté avec plus de 200 adresses. Prochaines étapes : Londres et Shanghai.

Elle est pas belle l’année 2014 ?

Retrouve interviews de chefs, beaux clichés #foodporn sur le blog : www.kviar.fr

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PRIX PARIS JEUNES inscrivez-vous jusqu’au 1er février pour remporter une bourse de 5 000 € & concrétiser votre projet

Vous avez moins de 30 ans et habitez Paris ?
Vous souhaitez donner un élan à votre projet musical, créer un site internet solidaire, parcourir l’Asie en vélo, réaliser un documentaire sur une tribue inconnue ?

La Ville de Paris peut soutenir votre projet à hauteur de 5 000 euros grâce aux Prix Paris Jeunes Talents et Paris Jeunes Aventures.
Au total 12 prix récompenseront cette année encore 12 projets : 9 artistiques et 3 d’aventures.

Les groupes We were evergreen, Moriarty, Jil is LuckyLa Femme – le groupe La Femme est nommé aux prochaines Victoires de la Musique – le plasticien Théo Mercier ou encore le photographe Emeric Lhuisset sont quelques-uns des lauréats du Prix Paris Jeunes.
Lors de la conférence de presse de l’édition 2014 dans une nouvelle adresse food, Le Chai d’Adrien, notre équipe a eu la chance de rencontrer de jeunes lauréats. Isabelle Gachet adjointe au Maire de Paris, chargée de la jeunesse a introduit ce dialogue. Autour de quelques bonnes victuailles, nous avons eu le plaisir d’entendre les récits de ces jeunes hommes et femmes de 24 à 29 ans qui nous ont raconté, d’abord timidement puis avec beaucoup d’enthousiasme leurs aventures. Trois lauréats successifs du prix étaient venus à la rencontre ouverte avec blogueurs et journalistes.

Le chanteur Jon Malkin a été surpris de gagner la bourse alors que son projet n’en était qu’à ses balbutiements. “Je suis arrivé avec une petite maquette “guitare, voix” et je voulais faire mon propre disque ! C’était ambitieux” reconnait-il. Et pourtant le jury a fait confiance à ce musicien pas encore confirmé. L’artiste a réalisé sa démo d’album et a trouvé résidence à la La Bellevilloise.
La confiance qu’on lui a accordé d’emblée c’est aussi ce que souligne, une jeune danseuse chorégraphe, Lucie Augeai qui a reçu le prix Paris Jeunes Talents 2012 dans la catégorie spectacle vivant pour son oeuvre chorégraphique Frater. Quant  à notre jeune coup de coeur Marine Mandrila, qui marche sur les traces de Julie Andrieu, elle avoue être carrément novice, n’ayant jamais réalisé de reportages télé. “Je suis partie avec un projet bien ficelé avec mon amoureux, à la découverte des cuisines du monde, chez l’habitant“. Au final, un blog Food Sweet Food et de retour en France, un livre est en préparation et des approches de producteurs afin de transformer leur belle expérience en un programme télévisé ou une série de reportages.

Le prix Paris jeunes Talents semble être un excellent catalyseur pour transformer ses rêves en réalité !

http://www.dailymotion.com/video/x17xpjl

Un  même constat pour les lauréats : le formidable élan que leur a apporté la bourse. 5 000 euros peut paraître peu pour un tour du monde. Mais les échanges avec le jury, les rencontres professionnelles et la médiatisation du prix sont de vrais atouts. Pour Marine, “Paris Jeunes est un vrai label qui ouvre des portes.”

Qu’attendez-vous pour vous lancer dans l’aventure ?
Sachez encore que Paris Jeunes est ouvert aussi au street-art !

Toutes les infos sont sur le site PARIS JEUNES 2014
Inscriptions en ligne jusqu’au 1er février 2014 sur : https://teleservices2.paris.fr

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HUMOUR : Dernières de la comédie policière PAS DE NOUNOU POUR THOUTMOSIS au Café de la Gare

 Dernière le 2 février pour la comédie policière désopilante Pas de nounou pour Thoutmosis au Café de la Gare.

Mais c’est qui au juste Thoutmosis ?
Non, ce n’est pas un chien, ni un quelconque animal de compagnie. C’est un bébé, effectivement mal baptisé à cause d’un père un peu trop original et quelque peu ébréché le jour de déclaration de naissance.

Ce petit dont les parents sont séparés depuis, est une charge de trop pour la gentille maman qui rêve d’une soirée pina colada. Elle décide donc de le céder temporairement à son père et sa compagne. Alain et Nathalie ont pourtant d’autres plans ce soir-là : ils ont un anniversaire à fêter.
Rajoutez à ce tableau, une concierge à l’accent non identifiable, le commissaire Galois et  l’inspecteur Letallec et vous obtiendrez une farce à rebondissements et quiproquos de tout bord.

Vous pensiez que les soirées galères (plusieurs le même soir) était votre lot régulier ? Prenez donc la direction du Café de la Gare et vous vous rendrez compte qu’il y a toujours pire. Toutefois, prenez garde avant de vous asseoir : les fous rires sont contagieux et certains soirs ce ne sont pas seulement les spectateurs qui rient aux éclats. Les comédiens prennent un malin plaisir à rajouter des répliques et à se surprendre les uns les autres, gardant leur sérieux avec difficulté.

Le couffin dans ce joyeux bordel imaginé par Bruno Lugan et mis en scène par Philippe Manesse a bien du mérite à trouver le sommeil.

PAS DE NOUNOU POUR THOUTMOSIS

comédie policière de Bruno Lugan
mise en scène de Philippe Manesse

 

avec Patrice Minet, Laurie Marzougui, Laeititia Vercken, Carole Massana, Christine Anglio et Philippe Manesse

les lundi et mardi à 20h30
lesvendredi, samedi et dimanche à 19h

au Café de la Gare
41, rue du Temple
75004 PARIS

 

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Live report concert Tombés pour la France #4 au Point Ephémère avec Marc Desse – The Pirouettes & Petit Fantôme

 Je me précipite sur les pavés dangereusement détrempés des berges du Canal Saint-Martin pour essayer de rattraper mon retard. Une foule compacte et enfumée stagne sur la terrasse du Point Ephémère, tout de même à l’abri du crachin. Je me faufile et parviens à me trainer jusqu’à l’entrée de la salle de concert.

Il est 20h30 : Marc Desse et ses musiciens en sont déjà à leur avant dernière chanson : Video Club !

Le punk BCBG qu’il est laisse tomber le cuir sous les sifflets échauffés de quelques fans, et se lance dans son refrain, de sa voix qui navigue entre le faux détachement et la langueur vraisemblable. J’apprends que juste avant ce morceau le public a eu droit à un titre inédit, Fait d’hiver, jeu de mots fait et refait sur lequel Marc Desse a humblement ironisé. Un fait majeur à noter pour ce concert d’ouverture : la présence dans la salle d’Alex Rossi – L’ultima canzone – venu supporter Marc Desse avec beaucoup d’enthousiasme !

Une courte pause et The Pirouettes, rangés parmi les espoirs 2014 par le magazine MagicRPM dans son numéro de janvier, font leur entrée sur scène. On connait bien leur premier EP, sorti en octobre 2012, et les deux phénomènes de la synth pop Made in France exécutent à merveille les 4 morceaux de cette première publication. Mais on a aussi eu le plaisir d’entendre les nouvelles chansons, celles qui figureront dans le disque à paraître en février prochain L’importance des autres, cocktail unique intégrant la clarté de Saint-Etienne, quelques sonorités volantes de Chvrches, et certains arrangements vifs et pointus de Teki Latex. Toujours la même honnêteté dans les textes, cette manière de mettre le quotidien au premier plan, avec simplicité, naïveté – dans le sens de la douce innocence – ce qui est tout sauf facile, surtout quand cela passe pour simple. On a également remarqué une aisance scénique nouvelle, un univers musical plus affirmé, moins pailleté, sans gâter la légèreté, au contraire. Un mec en or, Robocop, et le très suave Briller comme des étoiles illustrent bien ce constat. Mention spéciale pour Dernier métro, dédicacée pour l’occasion au magazine Magic, et renfermant un sympathique clin d’œil aux Rita Mitsouko.

Setlist : Briller comme des étoiles > Le Matin L’Eté Indien > Danser Dans Les Boîtes De Nuit > Comment Lui Dire ? (reprise de France Gall) > The Pirouettes > Oublie Moi > Autoroute/Opéra > Robocop > Dernier Métro > Rappel 1 Hortensia Summer > Un Mec En Or.

Pierre Loustaunau, alias Petit Fantôme, a clos la soirée. Les onze morceaux inédits qu’il avait réunis dans l’album Stave avaient mystifié les fans de pop, tant le Montois – qui a bien précisé pendant le concert qu’il n’était pas de Bordeaux – a donné naissance à une œuvre que l’on résumerait  en disant qu’elle est conceptuelle tant elle est inqualifiable. Toutefois, une réserve sur le concert : malgré des bons moments, notamment sur Etre Honnête, on n’a retrouvé ni la finesse des arrangements ni l’atmosphère onirique qui auraient dû nous embarquer… Partie remise !

by Baptiste Petitjean
http://ljspoplife.magicrpm.com

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Théâtre : ANNE, LE MUSICAL reprise exceptionnelle au Théâtre du Gymnase – Marie Bell le jeudi 30 janvier

Le Journal d’Anne Frank est l’un des témoignages les plus poignants sur la seconde guerre mondiale.
Une histoire intime portée par la plume saisissante d’une enfant, Anne, écrivant dans la cachette de la maison familiale à Amsterdam.
Les nombreuses traductions ont fait de ce livre un symbole lu par plusieurs générations.

Le cinéma, la télévision, le théâtre ont fait d’Anne une héroïne. Il ne restait plus qu’une adaptation possible : un musical.
Dès sa création, Anne, le Musical emporte les critiques avec cette partition originale composée par Jean-Pierre Hadida. Plus surprenant encore, le slam et le rap sont convoqués pour ce spectacle aux côtés des envolées lyriques.

Le spectacle est joué pour une date exceptionnelle le jeudi 30 janvier au Théâtre du Gymnase à Paris, l’occasion de renouer avec une histoire forte et universelle et de redécouvrir le destin de cette enfant au talent intemporel.

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Anne, Le Musical
représentation exceptionnelle le jeudi 30 janvier 2014

 

au Théâtre du Gymnase – Marie Bell
38, boulevard Bonne Nouvelle 75010 PARIS

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