Machines à dessiner @ Musée des Arts & Métiers : impressionnant !

Schuiten & Peeters déploient tous leurs talents de conteurs, faiseurs d’images et inventeurs pour créer un parcours original fait d’images fortes, d’objets géniaux inventés par d’autres, de lumière et de sons. Une mise en scène bluffante de pièces maîtresses issues des collections du Musée des Arts et Métiers réunies sous étendard Machines à dessiner jusqu’au 26 mars 2016.

Scaphandre de grande profondeur Musée national de la Marine paris expo Machines à dessiner
Scaphandre de grande profondeur Prêt du musée national de la Marine

L’art du dessin : de l’artiste au visiteur
L’entrée de l’expo se fait par un tête-à-tête incroyable avec un scaphandre – “la Joconde du musée national de la Marine” – digne d’un récit de science-fiction, avec une mise en lumière parfaite. Ce superbe objet n’aura jamais servi.
Les machines sont autant de sources d’inspiration pour les créateurs que d’ingénieux moyens de dessiner. Le dialogue est double et le champ d’exploration aussi enthousiasmant que surprenant.
Schuiten et Peeters documentent en continu leur travail de dessinateur et d’auteur. Et s’amusent à réinventer, voire bouleverser l’expérience muséale. Tout est parti de la visite des réserves de Saint-Denis. Il n’y avait pas de scénario au départ. Le tout est un formidable jeu d’associations et d’adhésion, stimulant l’imaginaire de chacun.
Les visiteurs étant même acteurs de l’exposition en dessinant à leur tour, grâce au crayon remis à l’entrée et en s’inspirant des créations mécaniques qui les entourent.
Quand on a un objet devant soi, on voyage avec lui, il a une présence. Et on dessine autrement.

Machines à dessiner exposition Schuiten Peeters Musée des Arts et Métiers Paris photo usofparis blog

Dessin original Cités Obscures François Schuiten expo Machines à dessiner Musée Arts et Métiers Paris

Leçon de scénographie
Après l’invitation au dessinateur Enki Bilal, le Musée des Arts et Métiers est magnifié sous l’inspiration du duo d’auteurs des Cités Obscures. La conception lumière impose une vraie contemplation des objets et des dessins avec des oscillations qui font disparaitre et apparaitre des pièces. Des pièces qui se découvrent parfois pour la première fois aux yeux du grand public. Certaines ont même eu droit à une restauration avant leur présentation.
Les dessins originaux eux ne sont pas encadrés mais présentés sur des tables, le lieu même de leur création.
Bluffant de trouver la table de travail du dessinateur François Schuiten présentée avec papiers à dessin, crayons, porte-mine qui affiche discrètement 40 ans de service, tablette… L’artiste est-il vraiment en pause créative car privé de son outil de travail le temps de l’exposition ? Il semblerait que oui.
Il avoue au passage :”Quand je vois une table à dessin, j’ai tout de suite envie de l’essayer. C’est un objet beau, fascinant, irrésistible“.
Une table à dessin de son mère est aussi présentée dans l’exposition. L’implication de l’artiste pour ce projet est totale.

Table à dessin François Schuiten expo Machines à dessiner Musée des arts et métiers paris

Petit équitorial coudé Observatoire de paris maquette Musée des arts et métiers expo Machines à dessiner
Maquette : petit équitorial coudé de l’observatoire de Paris

Revoir Paris

Le lien de Schuiten et Peeters avec Paris est fort. La station de métro Arts et Métiers, formidable vaisseau sous-terrain, la bande-dessinée Revoir Paris qui a été déclinée en exposition à la Cité de l’Architecture. Les planches du deuxième tome de cette exploration de Paris sous cloche font partie de l’exposition et impressionnent aussi bien par leur taille que la force des détails.

La capitale a aussi droit à une conférence menée par les maitres dans l’amphi du Musée. Un récit haletant sur une jeune femme qui n’a qu’un rêve découvrir cette ville légendaire et préservée comme une espère en voie de disparition.

Machine à dessiner c’est un voyage incomparable dans l’inventivité, un opéra muséal, une révélation.

Machines à dessiner
exposition conçue par François Schuiten et Benoît Peeters

prolongations jusqu’au 26 mars 2017 !

au Musée des Arts et Métiers
60 Rue Réaumur
75003 Paris

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Le Grand Showtime : débordement d’impro ! #génial

Le Grand Showtime a foulé la scène de Bobino avec un beau plateau de guests à l’occasion du Festival d’Humour de Paris saison 2. La troupe d’impro est capable de vrais moments jubilatoires tout en renouvelant les codes du genre. À retrouver au Point-Virgule Marais ! 

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Le-Grand-Showtime-Pierre-Emmanuel-Barré-Julie-Muller-Astien-Bosche-Ludovic-Thievon-spectacle-impro-photo-usofparis-blogSacre à Bobino
Ce lundi, le public de Bobino frémit à l’idée de ne pas connaître le programme de la soirée. Et ne s’attend sous doute pas à faire autant partie du jeu.
Présentation fleuve qui aurait pu en endormir quelques-uns, par Mathieu avec découpe aux ciseaux du ruban rouge pour inaugurer le festival et le show(time) débute avec en musique avec une choré colorée. 

Exercices de style
Pas de papier tiré au sort pour choisir les thèmes. Les spectateurs doivent crier leurs suggestions quitte à nuire à l’audition de son voisin. C’est bon enfant, défoulant et grisant. On a même été invités à sentir notre voisin de droite. #Sensationsfortes !
Le talent du Grand Showtime est de varier les exercices de style ou les contraintes. À chaque impro, une nouvelle règle, ce qui permet de stimuler toujours l’attention des spectateurs. Et c’est hyper malin.
Du coup, on commence soft avec le trio composé de Ludovic, Julie et Astier. Ils sont interrompus à tout moment par le MC de la soirée, Farid, qui demande une autre proposition au vol ou qui change la distribution des rôles.

Le-Grand-Showtime-Estelle-Mossely-et-Ludovic-Thievon-improvisation-boxe-Festival-d-humour-de-paris-bobino-photo-usofparis-blog
Estelle Mossely, la championne olympique de box, fait son entrée sur scène, avec les gants de boxe, pour un nouveau défi. Interdiction de prononcer la lettre P, sous peine d’un fight sur le ring avec la médaillée. Cette dernière retient les coups, mais elle surprend ses “adversaires” par sa rapidité.

Autre séquence décalée. Pierre-Emmanuel Barré conte une anecdote de tournée dans le Nord qui sera rejouée ensuite par les 3 camarades. À coup de bruitage, le @sale_con (pseudo Twitter) ponctuera le sketch pour approuver ou désapprouver ce qui est joué devant lui.

Le-Grand-Showtime-Julie-Muller-et-André-Manoukian-improvisation-Festival-d-Humour-de-Paris-Bobino-photo-usofparis-blog

On enchaine ensuite sur du culte : Chanson d’un jour, chanson de toujours. Une compil de titres 100% inédits sur le thème, ce soir, des grutiers. Pour juger des prestations, l’incomparable André Manoukian, en total free style.
Grands moments de musique, de pas de danse et de portée sur de nouveaux tubes : Tout pour Bouygues, Lève le parpaing, Solo dans une cabine.

Après la chanson, un débat politique mimé : totalement bluffant !

Brillant final sous forme de birthday party. Farid reçoit des invités plus improbables les uns que les autres et doit deviner qui ils sont. Nous avons eu droit à un castor qui se prend pour un vétérinaire fan de Joe Dassin. A ses côtés, un mix entre La Soupe aux choux et le Cinquième Élément et un duo inédit Sylvie Vartan / Johnny Hallyday qui vont se muer en Isabelle et Patrick Balkani. Poilant !

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Le Grand Showtime c’est de l’inédit, de la déconne, une énergie folle, une répartie sans faille, des figures de style jubilatoires.
Le Grand Showtime est capable de te faire oublier ton dernier râteau sur Tinder, le montant de ton dernier tiers et même ta dernière soirée ratée avec tes potes.

Le Grand Showtime

avec (en alternance) : Astien Bosche, Julie Muller, Mathieu Chaize, Patrick Ermosilla, Régis Kermorvant, Sébastien Le Nevé, Gricha Mioche, Farid Rezgui, Nadia Roz, Ludovic Thievon

Au Théâtre Le Point-Virgule
7, Rue Sainte-Croix de la Bretonnerie
75004 PARIS

les vendredi et samedi à 22h30

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Walking Thérapie : de l’humour en groupe & dans la rue ! FUP

Une thérapie de groupe en plein Marais ?
Le lancement du FUP – Festival d’Humour de Paris saison 2 est l’occasion d’une expérience géniale, décalée et jubilatoire.
Walking Thérapie ou comment affronter ses peurs devant tout le monde.

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“Walking Thérapie : un sourire face à mes doutes”

Le Festival d’Humour de Paris a fait le bonheur d’un petit cercle de spectateurs-acteurs pour un divertissement de rue en mode cour de récré.
Tout débute dans la rue, on s’équipe d’un casque, premiers échanges avec Jean-Yves, le psy et Francky, son assistant. Suit le brief collectif à l’intérieur du Théâtre Point-Virgule avec citations et chansons. En même temps que l’on comprend enfin que “nous sommes des récipients à chagrin“, nous réalisons que nous ne serons pas que de simples observateurs.

Le groupe se met en jambe armé d’un nouvel accessoire : un trépied pliable Quechua. Et très vite les premiers obstacles, les premiers exercices collectifs.

Walking Thérapie tire ses atouts d’une bande-son orchestrée en live par Nicolas Buysse, et du talent des deux interprètes (avec Fabio Zenoni) qui réagissent à tout ce qui bouge autour d’eux, du spectacle qui déborde littéralement du cercle, de tous ces yeux curieux que nous croisons sur notre route.

Ce déplacement groupé d’une bonne cinquantaine de participants ne passe, bien entendu, pas inaperçu. Alors quand (presque) tous et toutes se mettent à chanter, sautiller ou s’asseoir en pleine rue, forcément ça interpelle.
Pendant une heure, qu’on aurait aimé prolonger, la bonne humeur est contagieuse et miracle : on n’a plus peur de rien, pas même du ridicule, ni même de ce smartphone inconnu qui vient de nous filmer.
Walking Thérapie c’est un de ces rares spectacles qui laissent un vrai souvenir de spectateur.

Ne manquez pas Walking Thérapie, si d’aventure l’équipe revenait à Paris.

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Le Festival d’Humour de Paris 2017 n’est pas fini !

Au programme soirée d’impro, stand-up, magie, plateaux nouveaux talents, un grand prix jusqu’au 17 janvier au Point-Virgule, à Bobino et à la Salle Pleyel.

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Blanche Gardin à L’Européen : déflagration générale !

Blanche Gardin quitte sa péniche (La Nouvelle Seine) pour agrandir considérablement le nombre d’initiés à son humour noir-trash-cash #nofiter
À L’Européen, elle envoie des séries de décharges exceptionnelles. On ne les voit pas venir. C’est direct dans la face, uppercut et à rebours. Une vraie leçon d’humour avec Je parle toute seule.
Blanche Gardin spectacle Je parle seule L Européen Paris critique photo doigt sur la bouche Carole BellaicheBlanche Gardin’s touch

On croit rêver, mais est-ce vraiment un rêve ? Parce qu’on n’imaginait pas, ni n’avions réellement envie d’entendre parler de sévices sur les animaux, de suicide, de problème de digestion, de mort d’un proche ou de cordon de lunettes.
Des sujets forts et bien touchy abordés avec une exigence quasi chirurgicale.
Blanche Gardin c’est Dexter. On ne lui prête pas forcément de morale, ni de réelle sensibilité. À première vue, on pourrait lui faire confiance mais elle est capable de vous balancer un coup de scalpel dans le cou sans vous en rendre compte.
Car son humour est subtil. Bien sûr, il y a des punchlines qui décapent – que la prochaine graine de stand-upeur qui souhaite connaître le succès et aussi Gad Elmaleh version SNL aillent prendre des cours avec Blanche.
Il y a aussi les révélations après coup. L’info en plus, comme dans un JT, qui vient vous titiller le cerveau et vous faire relire toute l’histoire qu’elle vous a donnée en pâture, sous un nouvel angle.
Et souvent ça pique encore plus !

Réalité crue

Le gros problème avec Blanche c’est que tout sujet traité est quand même réaliste, même dans son traitement, son énoncé.
Et l’exigence de vérité conduit Blanche à déplier des arguments qu’il est parfois bien difficile de contester. Notre monde est à la fois tragique et un incroyable terreau pour une observatrice avisée, au regard perçant.
Ça peut grimacer jaune quand on est un être sensible ou se tordre de rire quand on a la distance adéquate.

Les apparences sont trompeuses

Toute dépressive qu’elle est, Blanche soigne pourtant son apparence.
Ce vendredi soir, alors que deux amoureuses se réchauffent au premier rang et que la beauté incendiaire nommée Audrey Fleurot est dans la salle, la comique arborait une jupe avec grosses touches rouges, rehaussée de chaussures à talons.
Blanche est peut-être une fille perdue, mais elle n’a pas le cheveux gras pour autant.
Blanche Gardin c’est la “joie du collectif”, l’audace de l’impossible, la dépressive qui ne lâche pas les armes, la forcenée prête à tout pour ne pas périr seule.

Blanche Gardin – Je parle toute seule

Mise en scène : Maia Sandoz

à L’Européen
5, rue Biot
75017 PARIS

jeudi, vendredi et samedi à 21h30

Reprise du 4 mai au 24 juin 2017
Jeudi, Vendredi, Samedi à 20h30

Spectacle interdit (tout du moins non recommandé, NDLR) aux moins de 17 ans

Page Facebook officielle de Blanche Gardin

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Caroline Vigneaux re-quitte la robe @ Palais des Glaces : grandiose !

Alors que l’on croyait assister à sa toute dernière en octobre dernier, Caroline Vigneaux revient au Palais des Glaces.
L’humoriste semble avoir été plus motivée à quitter sa (pourtant belle) robe d’avocate que les feux de la scène.
#Joiesurtonfauteuil

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Scénariste-humoriste

Il y a des artistes doués pour l’incarnation de personnages comme Alex Lutz. D’autres férus de punchlines à la manière de Blanche Gardin. Et puis, il y a une malicieuse conteuse qui joue habilement avec l’esprit aiguisé de ses spectateurs.
L’écriture de Caroline Vigneaux est une pure dentelle, précise, intelligente et maîtrisée et qui fait appel à la mémoire du public.
Dans le récit haletant de la belle avocate, les personnages n’ont pas qu’une vie, qu’un sketch. Il est jubilatoire de les voir évoluer dans la trame surexcitée de cette jolie blonde qui se rêve saltimbanque.
Sa saga est bien plus trippante que Plus belle la vie avec sa mère, son Roméo…
Mais ne tombe pas dans l’hystérie non plus.

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Ne matez pas le DVD !

Caroline Vigneaux est une humoriste qui doit se voir sur scène, à la différence d’un Gaspard Proust qui peut se consommer sur canapé.
Il faut la voir magnétiser l’espace avec sa robe noire et ses talons hauts à semelles rouges, apprécier ses cheveux fendre l’air. Défenderesse des causes perdues, implacable séductrice, fille désespérée, artiste naissante : Caroline Vigneaux joue avec toutes ces facettes qui la composent. Et fais même une adorable imitation de Céline Dion en fin de spectacle, les bras ouverts.

Brio, audace, charme à l’affiche du Palais des Glaces !

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Caroline Vigneaux re-quitte la robe
de et avec Caroline Vigneaux

au Palais des Glaces
37, rue du Faubourg du Temple
75010 PARIS

du 10 janvier au 1er avril 2017

mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 21h15

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Roomies : burger de potes et nouvelle adresse !

Quand deux amis se mettent à la restauration… bienvenue chez Roomies qui compte 2 adresses  de burgers à Paris : à Etienne Marcel et à Miromesnil.
Qui a dit qu’une amitié ne pouvait pas perdurer à vie ? Édouard et Charles en sont le parfait exemple. Deux Nantais qui se rencontrent en petite section, et voilà le début de l’aventure. S’ensuivent, plusieurs années plus tard, une école de commerce ensemble et une colocation. Puis la fameuse crise de la trentaine ; bien heureusement pour nos estomacs car elle donne naissance à Roomies Burger.

Roomies-burger-cuisine-nouvelle-adresse-restaurant-avenue-percier-paris-mirosmenil-photo-usofparis-blog

Un premier restaurant ouvre alors rue du Cygne à Paris, dans le 1er. Le concept est simple mais efficace : du fait maison avec trois éléments de base (dont un steak de bœuf goûtu), puis un choix de fromage parmi plusieurs (dont la raclette), une sauce au choix, plusieurs légumes possibles, le tout servi par une équipe très accueillante et multitâche. Ce serait dommage de sentir tous les jours la cuisson à la plancha à la fin de la journée et de ne pas avoir d’autres choix que d’être dirigé vers la douche par madame dès le retour à la maison… n’est-ce pas les garçons ?

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Ce qui différencie Roomies d’autres restos de burgers ? C’est le “fait sur place“. Une cuisine leur permet de couper les légumes, préparer les sauces et concocter des cookies pour le dessert ! On notera les prix attractifs : un veggie burger (une vraie révélation) et son accompagnement (les frites sont délicieuses) pour 10 € et à peine plus pour les autres.

Deux idées de burgers improbables et pourtant déjà commandés ? Un double steak bien cuit et sans sauce ni légumes ou encore un double steak, triple fromage avec ration de bacon.
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L’autre bonne idée Roomies repose sur une carte illimitée à gagner pour une durée de trois mois. Une carte en bois gravée est remise au gagnant. Celui de décembre, par exemple, est venu 5 fois de suite !!!! Un passage régulier de clients a même lieu pour connaître la date du prochain tirage au sort et faire partie du “all inclusive Roomies.”

De fil en aiguille, on les retrouve par la suite pour une ouverture d’une boutique Chanel sur le thème “chantier” puis dans un mariage l’été dernier. Et depuis peu, Roomies réveille les papilles du quartier Miromesnil dans un second restaurant ouvert et toujours avec la même chaleur humaine ! Pour preuve le jour de l’inauguration, des visiteurs qui n’étaient pas sur la liste d’invités et qui voulaient acheter des burgers ont été invités et ont été reçus comme un blogueur !
Roomies c’est vraiment le burger autrement et ouvert le dimanche !

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ROOMIES
restaurant de burgers en 2 adresses 


14, rue du Cygne
75001 Paris
Horaires :
du lundi au vendredi 12h-14h30 / 19h30-22h30
samedi : 12h à 22h30
dimanche : 12h à 16h

6, avenue Percier
75008 Paris
Horaires  :
du lundi au vendredi 12h-14h30

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Rocky : une bande-son taillée pour les festivals #interview

Essayez seulement de détourner l’oreille d’un son pareil.
Même ma daronne n’a pas résisté à Band against the wall.
Rocky (the band) a enflammé les rédacs, les blogs, le Cent Quatre et le dernier Bar en Trans. Le groupe n’est pas prêt de lâcher les festivaliers qu’il va rencontrer sur sa route en 2017. Le programme est riche.
Inès et ses boys forment une équipée folle prête à encaisser un max de kilomètres et de miles pour déchainer les foules, à grands coups de tresses déchainées, de rythmes imparables et de ptits shoots de vodka d’avant-scène. 

L’album Soft Machines est d’une redoutable efficacité, dansant, trippant et addictif. A écouter en live à la Gaité Lyrique le 3 mai et dans un max de festivals.

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INTERVIEW SELFIE / ROCKY

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UsofParis : Votre culture musicale : plutôt bons disquaires, dealers de bons sons ?
Laurent : Y’a deux cultures dans le groupe. Inès qui est plus net et Youtube. Et nous, vu notre âge (bientôt 40 ans) : c’était les disquaires et les magazines.

Un titre de malade mal connu du grand public, incontournable pour vous ?
Laurent : Joe Smooth : Promise Land. Un gros tube de la culture gay !

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1er titre accrocheur de votre album pour moi : Band against the wall. Quelques mots sur sa genèse.
Laurent : On ne devait même pas encore s’appeler Rocky quand on l’a fait. Tom et moi avions le refrain et une vague idée du couplet.
Tom : Le titre s’appelait Seul tout !
Laurent : J’attendais en studio et je faisais une rythmique.
Inès est arrivée deux semaines après. Et on lui a fait chanter : Just away et ce titre.
Guillaume Brière (The Shoes) l’a aimé. Ça nous a vraiment donné confiance et nous a permis d’écrire les autres titres.

L’autre titre accrocheur : Edzinefa Nawo. Quelle est l’histoire ?
Laurent : Pour nous, c’est GINEFANO à l’écrit ! 🙂
Inès : Au départ, on avait un couplet au yaourt de Tom que je trouvais fort mélodiquement.
Un jour en studio, on écoutait un titre en mina. Et ça m’a inspiré pour le texte. J’ai tout de suite écrit en mina alors que d’habitude, je pense en anglais.
C’est l’histoire d’une mère qui donne du courage à sa fille et qui lui dit : “je ne suis pas inquiète, je sais que tout ira bien.” C’est une chanson bienveillante. C’est un clin d’œil à ma culture togolaise et à ma mère.
Laurent : C’est tout l’inverse de Band against the wall, en fait ! 🙂

Quel conseil vous a donné Guillaume (The Shoes) ?
Laurent : Il nous a surtout donné confiance en nous.
Inès : Il a un côté très rentre-dedans aussi.
Tom : Il est dans l’enthousiasme !
Laurent : Quand on doutait d’un son ou d’autre chose, lui le prenait direct pour servir la production et la chanson, sans aucun détour.

Pourquoi mixer à LA ? C’est pour se la péter un peu ?
Laurent : 🙂 Le label nous avait demandé une short-list de mixeurs. Et Eric Broucek a répondu très vite. C’était un de nos premiers choix et il était à LA. On s’est dit que c’était foutu. Mais le label a défendu le fait que tous leurs artistes participent au mix de leur album du coup, on est parti. Pour le groupe, c’était une expérience de fou.
Eric a apporté une sorte d’unité dans le son.
Tom : Il a lié tous les morceaux entre eux. Il a donné la couleur de la voix, de la batterie. Tu vois ton album se dessiner de jour en jour. C’est un peu fou. Chaque jour, une nouvelle chanson de l’album se découvrait.

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Soft Machines a-t-il eu une vie sur scène avant le studio ?
Laurent : On a testé l’album sur scène, une fois qu’il a été écrit. On le découvre en live maintenant. On ne peut pas le plaquer à l’identique. Il y a beaucoup de séquences, de synthés. Il faut donc tester pas mal.
On fera sans doute autrement pour le prochain.

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“KO”, “se faire dérouiller”… les mots sont forts dans la presse. Vous attendiez-vous à un tel accueil ?
Inès : Tu ne peux jamais savoir. Jusqu’à la date de ta release, tu flippes. Tu te dis que les gens peuvent ne pas comprendre.
On aurait pu avoir un bon accueil, point. Et on a un très bon accueil. On est plutôt verni.
Laurent : On avait peur que la presse parle d’une musique hétéroclite, sans unité. Et que les gens comprennent et écrivent qu’il y a un vrai univers et que c’est une qualité, c’est gratifiant.

On vous prédit une année 2017 en festivals, c’est le cas ?
Laurent : Tout n’est pas confirmé. Mais il y a déjà Les Vieilles Charrues, Sakifo à La Réunion, Les Eurockéennes, le Paléo…
On fait partie du dispositif Talents Adami Détours.
On va jouer en plein jour. On réfléchit à un dress-code pour se faire repérer. Et ne pas tous arriver habiller en noir.

Quand avez-vous pris votre pied pour la 1ère fois sur scène ?
Laurent : A Nancy, la première partie des Naive New Beaters.
Tom : On commençait à être un peu plus à l’aise. Il y a eu un vrai changement : le public a commencé à se mettre à danser.

Une appli de malade dans vos phones ?
Tom : J’ai un Iphone 3. J’ai Safari ! 🙂
Laurent : Figure par Propellerheads. Une appli très intuitif pour ceux qui veulent faire de la musique facilement.
Olivier : La carte de France des stations Total pour cumuler des points.
Inès : Prisma, une appli photo sympa.

Interview by Alexandre

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ROCKY 

album Soft Machines
(Labelgum)

Concert à Paris : le 3 mai @ La Gaité Lyrique

Tournée : Saint-Nazaire (18 février), Strasbourg (24 février), Lausanne (25 février), Belfort (31 mars), Romans sur Isère (14 avril),

Page FB officielle Rocky

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Calypso Valois : envoûtante & percutante #Interview

Calypso Valois est la première révélation musicale qui va compter en 2017. Après avoir dévoilé un clip claquant avec Le Jour (réalisé par Christophe Honoré), la jeune chanteuse se prépare à sortir son 1er EP en version vinyle. Audacieuse, non ?
Ne lui demandez surtout pas son style musical, elle est bien en mal de répondre. C’est de la chanson, de la pop en français dans le texte. C’est frais, efficace et captivant, comme ce sourire irrésistible quand elle est face à vous.
Cette fille de…, également comédienne, a tous les atouts pour faire de la scène musicale son nouveau cadre d’interprétation.
Elle sera en concertt au Festival Days Off à la Philharmonie de Paris, le 30 juin. 

INTERVIEW

UsofParis : Sortir un 45 tours c’est réaliste ou une pure folie ?
Calypso Valois : Je suis folle ! 😉
J’adore les vinyles. Je n’écoute pas de CD. Je déteste écouter de la musique sur ordi ; parfois je suis obligée pour le travail. Pour le plaisir, c’est toujours le vinyle.
Je ne suis pas matérialiste mais l’objet livre, comme le disque, est important et attrayant.
Ça me rappelle mon enfance aussi.

photo Christophe Decarnin
photo Christophe Decarnin

Quand as-tu décidé de devenir chanteuse, auteure ?
Au départ, la musique était avant tout un plaisir : jouer mal des morceaux que j’aimais. 🙂
Ma première émotion musicale a été Chopin, vers 5-6 ans. Je me suis demandé comment il pouvait ressentir ce que je ressentais et sans aucun mot. Ça m’a bouleversée.
J’avais aussi une cousine qui jouait du piano à la campagne. Je me disais : “que peut faire un être humain de plus beau que ça ?” Je l’espionnais par la fenêtre. Et j’ai demandé un piano à mes parents.
En parallèle du conservatoire de théâtre, j’ai commencé un groupe, mais c’était une blague ! Les chansons c’étaient des blagues.
On s’amusait tellement. Et puis des personnes ont commencé à écouter et c’est devenu sérieux. La musique m’a rattrapée.

Tu n’assumais pas ?
Sans doute. Et puis, cet esprit de contradiction à la con vis-à-vis des parents quand on te demande : “tu feras de la musique comme tes parents ?” Et que tu réponds : “NON !

D’autres émotions musicales fortes ont marqué ta jeunesse ?
Gainsbourg, j’adorais. J’ai compris que tardivement ce que voulais dire Love on the beat.
Je volais les CD de Gainsbourg à mon père. J’avais droit d’emprunter un disque à la fois.
J’ai beaucoup écouté Nico and The Velvet Underground. Quand j’étais petite, j’avais du mal à dormir. Ce disque agissait comme un calmant. J’ai dû l’écouter toutes les nuits pendant longtemps. 🙂
J’ai aussi beaucoup écouté de la musique classique avec mon père.

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Comment écris-tu ?
J’écris sur des carnets. Mais je pars toujours de la musique pour écrire des chansons. La musique m’inspire. Parfois, c’est une sonorité et je m’amuse avec les mots.
Il faut qu’il y ait toujours le fond et la forme.
Le jour, ce morceau je l’ai toujours bien aimé. C’est rare, car d’habitude, je me lasse vite de ce ce que compose : “Ah, cette vieillerie d’y à 2 mois me saoule.”

Yann Wagner qu’a-t-il apporté à ton projet ?
C’est assez fou. Nous avons une sorte d’osmose de la musique. Parfois, j’ai des trucs dans la tête que je n’arrive pas à exprimer. Je lui parle en en onomatopées ou bruits d’animaux. Et il comprend ce que je veux lui dire. C’est très particulier !
Je ne pensais pas rencontrer quelqu’un comme lui, musicalement. On s’est rencontré lors d’une interview croisée et puis on s’est retrouvé à Pleyel pour le concert d’Etienne Daho.
On se parle en termes de références, pas forcément musicales en plus. Du style : “j’aimerais un truc plus diabolique !” Et il me répond : “je vois tout à fait !
Il a une vision. Et il m’a dit, ce qui m’a impressionnée : “ce sont tes morceaux qui m’inspirent”. Ce n’est pas le producteur qui cherche à plaquer ses recettes habituelles sur les nouveaux projets.
Il sert à faire ce qu’il y a de meilleur pour les morceaux.

As-tu pensé, ne serait-ce qu’une minute, à être une artiste anonyme et ne pas être la fille de ?
Je n’ai pas honte de mes parents ! 🙂
Ça n’aurait pas été trop possible. Ce serait un peu dur de le cacher.
Et puis c’est normal. Les gens ne me connaissant pas ont, sans doute, besoin de me situer, de savoir d’où je viens. Ça rassure en quelque sorte.
Ce qui ne me dérange pas c’est que je fais quelque chose de différent. Je ne suis pas dans la comparaison avec mes parents.

Un conseil, une leçon de vie de tes parents ?
A 18 ans, quand j’ai dit à mon père que je voulais faire du théâtre, il m’a dit :”tu n’y arriveras jamais, c’est trop dur.” Mais après, il est venu me voir jouer sur scène et a accepté : “Ok. Tu y arriveras, mais ce sera très dur.
Et pour la musique, il me disait : “surtout, ne fais pas ça, tu vas t’en prendre plein la gueule. Fais autre chose !” Je lui ai demandé quoi, il voulait que je lui proposer autre chose 🙂
Il voulait avoir tout me protéger.

calypso-valois-le-jour-jeu-flou-pochette-cover-vinyle-45-tours-ep-pias-le-labelQue peux-tu nous dire sur ton EP ?
Chaque morceau a son univers. J’aime pas trop les albums qui sont très linéaires.
Il y aura du relief mais avec une cohérence.
Je suis contente. Je le vois comme un univers constitué de pleins de petits autres univers.
Ce ne sera pas autobiographique. Mais ça parlera de choses qui m’ont touchée.

Une chanson pour dire je t’aime ?
Il y en a tellement ! Je t’aime moi non plus de Gainsbourg.

Une chanson qui te fait pleurer ?
L’Adorer d’Etienne Daho. C’est assez systématique quand je le vois en concert, c’est tellement fort. Il me touche. J’étais allée le voir la première fois en live avec mon père. Et c’est assez rare d’avoir autant d’émotions en concert.
Etienne Daho est un exemple de ce j’aimerais tendre pour la scène. Il n’y a pas d’artifice, il ne fait pas de cabrioles et pourtant il t’emporte.

Une chanson pour t’évader ?
L’Etude Révolutionnaire de Chopin. J’ai tout de sa vie : je l’adore !
Il a écrit cette étude à 19 ans. Il y a une puissance impressionnante ! Une telle maturité à 19 ans c’est absolument improbable.
Quand on est comédien, on accepte notre part schizophrène. J’ai beaucoup de plaisir à être quelqu’un d’autre. C’est très reposant, mais il faut avoir confiance en son metteur en scène. On est l’instrument et pas le compositeur.
Et dans la musique : c’est très personnel car c’est ma composition, mes mots. Et en même temps, je ne suis pas dans l’autobiographie. Je suis très sincère dans l’émotion et aussi dans la distance dans qui parle à qui (je ne suis pas le “je” que je chante).

Interview by Alexandre

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CALYPSO VALOIS

LE JOUR / JEU FLOU
EP vinyle 45 T (édition limitée à 1000 ex)
(PIAS Le Label)

CONCERT :
30/06/2017 / DAYS OFF1ère partie concert Lady Sir
PHILHARMONIE DE PARIS 

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La pente de la rêverie @ Maison Victor Hugo : expo sublime !

A la maison de Victor Hugo, le poème La pente de la rêverie s’expose jusqu’au 30 avril 2017. Vous pourrez plonger dans le dédale d’une exposition originale. L’artiste peintre Anne Slacik, le photographe Jean-Christophe Ballot, huit poètes contemporains et 190 élèves de l’Académie de Créteil interprètent ce poème de 145 vers. Des regards uniques, des œuvres – peinture, sculpture, musique, poésie, photographie, films, installation, costume, meuble – peuplent le salon de Victor Hugo, dans celui-là même où il recevait, il y a presque deux siècles, son cénacle.

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De 1832 à 1848, Victor Hugo avait l’habitude d’accueillir Gaultier, Musset, Balzac, Vigny, Nerval, Dumas père, mais aussi Lamartine, Sainte-Beuve, Mérimée, Liszt pour philosopher le monde. Aujourd’hui, cette tradition se perpétue, mais le cercle d’amis s’est élargi depuis. Récit d’un voyage au cœur d’une exposition où foules et œuvres se mêlent, un soir de novembre.

Le poème, La pente de la rêverie, raconte le voyage intérieur et l’expérience onirique de l’éternité. Victor Hugo est emporté dans le flot de l’humanité, par ses amis – son cénacle auquel se joignent « tous ceux qui sont morts ». Ils forment une foule qui « s’écoule ».
Présent, passé, temps et espace, vivants et morts, édifices, tout se mêle. Victor Hugo expérimente la totalité des mondes. Pour saisir, le mystère de la vie, il y a un voyage que l’esprit ne peut faire que « seul et nu ». La foule disparaît, les lieux disparaissent et l’esprit de Victor Hugo plonge dans l’abîme. Et c’est bien au fond des ténèbres, qu’il trouvera l’éternité.

Vincent Gille, fin admirateur de ses pairs Victor Hugo et Charles Baudelaire, eut l’idée de créer une exposition autour d’un poème. C’est Baudelaire qui semble lui avoir inspiré le choix de La pente de la rêverie. Pour le poète, Victor Hugo avait posé dans ce poème les grandes lignes des grands récits de l’exil. Pionnier du romantisme en France et grand visionnaire, Victor Hugo incarne l’âme du génie. De ce choix, Vincent Gille eut l’envie de faire appel à des artistes – poètes, peintre et photographe mais aussi à des lycéens pour partager ce poème, les inviter à créer autour de cette œuvre, une forme qui puisse l’incarner, le raconter ce poème.

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Vincent Gille raconte :
« Il y a 3 ans, il y a eu au Bac de français un poème de Victor Hugo qui est sorti, et les élèves ont tweeté des choses terrifiantes sur Victor Hugo en disant : “mais qu’est-ce que c’est que ce bonhomme ? On n’y comprend rien. Ils nous emmerdent avec ses cimetières !”… Dans le poème, il y a le mot sépulcre par exemple cela ne dit rien à un adolescent d’aujourd’hui, alors, cela dit peut être à un adolescent d’Henri IV mais au-delà du 5ème arrondissement, plus personne ne sait ce que c’est donc, c’était de partager cela avec des gens et de partager aussi avec des adolescents. »
Pour les connecter à l’émotion des mots donc au souffle de Victor Hugo, il a demandé à son ami comédien Dominique Collignon-Maurin de faire lecture. De cette incarnation aussi bien sonore, visuelle et charnelle, les adolescents ont été saisis par des sensations. Accompagnés par leur professeur de lettres, de philosophie, d’histoire ou d’informatique, … ils ont élaboré et créé des merveilleuses œuvres.

Vincent Gille confie :
« Ce travail s’est fait tout au long de l’année, on s’est revu régulièrement avec les professeurs. Plus le travail avançait et plus il se dégageait de ses rencontres des formes d’énergies et de joie.
Alors c’est difficile à expliquer mais on était tous absolument émerveillés, par la progression de la chose et le fait que les élèves se soient effectivement emparés du poème, et ce soit d’une certaine manière appropriée.
Il détaille : « Il y en a qui l’ont dessiné, il y en a qui ont fait des boléros, un fauteuil, des films, il y a une classe d’Epinay-sur-Seine qui a déclaré et c’était sans doute vrai, qu’elle ne comprenait rien à ce poème. Ils ont commencé par le décortiquer, par expliquer tous les mots, et après les élèves ont dit : « Oui mais vous comprenez-moi si je veux en parler à un copain, il ne le comprendra pas donc il faut qu’on le traduise. Ils ont traduit le poème et ils ont créé une chanson sous forme de rap. Et la chanson transpose les scènes du poème dans leur univers à eux, qui ne sont plus des cités antiques mais des cités de banlieues. »

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La classe de première littéraire de Lagny sur Marne, a imaginé qu’une partie du poème a été perdue. Elle évoquait le voyage dans le futur, Victor Hugo s’avançant dans le temps. Les lycéens ont décidé de sélectionner des évènements entre 1830 et 2016 et ont écrit un bouleversant poème. Chaque élève récite son vers devant la caméra. Le film est projeté dans l’exposition.

Les élèves de la seconde bac pro Systèmes électronique et numérique du Lycée Louis-Armand à Nogent-sur-Marne ont adapté le poème à l’écran. Le pitch : au XIXe siècle, un jeune homme seul chez lui – Victor Hugo médite sur le temps qui passe, s’approche de sa fenêtre et, à partir de ce qu’il voit – un parc, la Seine, est projeté dans un passé jusqu’à se retrouver, de manière devant une mer immense et sauvage. Le travail s’est fait en binôme. 6 courts-métrages ont été réalisés. Les élèves ont choisi les deux meilleurs films pour figurer dans l’exposition.

Ainsi, Victor Hugo a réussi à activer le génie poète dans chacun d’entre eux.
Les jeunes artistes ont produit, ont créé des œuvres à leur image en s’inspirant d’une trace : le poème La pente de la Rêverie.

Pour Vincent Gille, Victor Hugo est un poète « extraordinairement visuel » et visionnaire. Le commissaire de l’exposition a mis en lumière ces œuvres et ces artistes qui ont sans doute inspiré le poète au 19e siècle.

Au fond, il lui aura fallu 184 ans à Victor Hugo pour me faire comprendre que l’éternité se niche dans les mains de « Celui dont l’unique bonheur et l’unique fonction sont de produire sans cesse ».

by La Baleine Quantique 

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Exposition La pente de la rêverie

jusqu’au 30 avril 2017

à la Maison Victor Hugo

6, place des Vosges
75004 PARIS

Horaires
du lundi au dimanche de 10h à 18h

Mercredi 16h et samedi à 14h30 : visites conférences sur réservation : inga.walc-bezombes@paris.fr

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Festival d’Humour 2017 : de l’impro, de la magie, des invits !

Pour bien affronter la nouvelle année, rien de mieux qu’un plein de déconnades, des barres de rires et de la surprise. 
Le Festival d’Humour de Paris offre du 8 au 17 janvier, 10 soirées de folie et des plateaux d’artistes à faire lever les foules.
De Bobino à la Salle Pleyel en passant par le Point Virgule, Eric-Antoine, Catherine et Liliane, GiedRé, Pierre-Emmanuel Barré, Thomas VDB, Shirley Souagnon et beaucoup d’autres vont 
créer l’événement chaque soir. 

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De l’humour et de l’inédit à gogo

Jean-Marc Dumontet et son équipe ont conçu des soirées uniques à Paris et en France pour cette 2e saison du Festival d’Humour. Aucune hésitation possible. C’est maintenant ou jamais !
Au programme : la première apparition scénique de Catherine et Liliane pour un plateau télé géant, une soirée stand-up histoire de vous prendre des salves bien senties avec la verve classée moins de 17 ans de Blanche, le bogosse de ces dames Fary, le cultissime Kyan Khojandi ou le jeune premier Vérino.
Un Cabaret Magique avec Eric Antoine et des guests qui vont faire des tours de magie décoiffants.
Mais aussi un plateau Génération Humour avec des talents confirmés.

De l’impro à Bobino ! 

Le lundi 9 janvier, tous et toutes à Bobino pour La Grande Soirée de l’Impro. Impossible de vous dire ce que vous réserve la soirée puisque qu’elle sera menée par la bande du Grand Showtime avec l’impossible Pierre-Emmanuel Barré capable de dégommer tout ce qui bouge. André Manoukian et le boxeur, champion olympique Tony Yoka seront de la partie. Attendez-vous à du grand bordel, à un débordement généralisé, à des surprises. Bref à une soirée à classer dans les OSNI (Objet scénique non identifié) !
On a déjà notre place et toi ?

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#CONCOURS 

Envie de partager avec nous la soirée Impro le lundi 9 janvier à Bobino ?

Pour tenter ta chance, rien de plus simple, remplis le bulletin juste en dessous.

Le/la gagnant(e) sera tiré(e) au sort parmi les inscrits. Il/elle recevra un mail lui confirmant son lot.

ATTENTION !! Avant de participer, vérifie bien que tu es libre à la date proposée afin de laisser sa chance à tous et toutes !

Augmente tes chances en partageant le concours sur Twitter et FB en nous citant !!

Concours Impro Bobino 9 janv
Sending

Plus de jeux concours
Concours Gratuits

 

Festival d’Humour de Paris, saison 2
du 8 au 17 janvier 2017

Site officiel : festivaldhumourdeparis.com

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