A box for lovers, curious and passionate who dream of Paris, want to visit the city and to plan the best stay of their life. Dreaming of Paris? L’Esprit Français is made for you! With this original and connected box, we have found the best way to share a little taste of Paris, a kind of amuse-bouche so Frenchy!
L’Esprit Français, Paris is a box! Do you want to become a Parisian, for one day, one week? Before your trip, try the lovely box: L’Esprit Français. We are French, and even we were surprised by the gifts inside. Of course, we can see the Eiffel Tower, the Arc de Triomphe, the Sacré Cœur every day of our Parisian life. But discovering tasty and cute high quality gifts all about Paris has excited us.
Full of French gifts Chocolate! A good one, made in France with a nice graphics and a lot of good ideas.
A delicate 3D view of famous monuments. Gold and black: more original than a plastic Eiffel Tower! A bracelet “Vive la France”, because of the French flag colors! We wear it on our wrist. Looks great on the subway. A tote bag, high quality! Not the one the brand offers for 2 purchased products.
Connected box
And a guide full of good tips, addresses…
Two versions: a nice glossy booklet or digital with a QR code for exclusive contents. So 3.0!
We find a chocolate quenelle, we have to taste it urgently at Miroir Restaurant (Les Abbesses subway stop). Emergency again with the carrot and goat cheese glam made by Le bio d’Adam & Eve, organic address (Louvre Rivoli stop). We have to shoot and taste it now! Bateaux Parisiens, in the Spotlight on Famous page, is our favorite boat run on La Seine river. Close your eyes and follow the guide.
Vanessa Carlton était de passage à Paris pour un concert à la Flèche D’Or le 17 mai pour présenter son album Liberman. 12 ans qu’elle n’était pas revenue en Europe, c’était donc un évènement. Les fans l’attendaient nombreux devant la salle quand nous sommes arrivés. Nous nous sommes faufilés jusque dans sa loge pour rencontrer l’interprète culte du tube mondial A Thousand Miles, quelques heures avant sa montée sur scène.
INTERVIEW SELFIE – Vanessa Carlton
Polaroid exclu pour #UsofParis
UsofParis : Cela fait 12 ans que tu n’es pas venue en Europe, es-tu nerveuse de revenir après tant d’années ? Vanessa Carlton : Honnêtement, la seule chose qui m’ait donné envie de revenir est de présenter quelque chose de nouveau. Ça fait tellement de bien de jouer cette musique. C’est probablement la musique la plus authentique que je n’ai jamais faite. C’est une réflexion de ce que je suis maintenant. Je pense que c’est merveilleux d’avoir l’opportunité de revenir avec cet album. Je suis très contente de jouer ici.
Ta musique est vraiment différente maintenant, comment as-tu travaillé sur cet album ? Je pense que cela a commencé avec ma collaboration avec Steve Osborne en 2010. J’ai beaucoup appris avec lui, son ingénierie et le sonique. Sur ce que je voulais être aussi. J’ai appris beaucoup en le regardant. Sur Rabbits on the Run, il y a la chanson Hear the bells et quand j’ai écouté les sons je me suis dit que je voulais aller dans cette direction pour la fois d’après. Rabbits on the Run, c’est le premier album que j’ai fait hors des majors et labels. C’était la première fois que je me sentais libre de faire ce que je voulais faire.
Donc tu n’étais pas libre avec ton premier album ? Ma tête était dans le sable. J’étais obligée de travailler avec certains producteurs car sinon les labels me lâchaient. J’ai essayé d’exercer le plus de pouvoir que je pouvais. Mais ce n’était pas facile. Tout était dans les compromis.
Lors de tes concerts, chantes-tu les chansons du passé ? Je chante seulement une chanson : A Thousand Miles, en tout premier. Je dis “Let’s get this out of the way”, je la joue et puis « Let’s start the show!»
Le concert est basé sur mes deux derniers albums. Si les gens partent et ont aimé le show, c’est bon. Mais si les gens partent et se disent « j’aurais voulu plus de vieilles chansons » ce n’est pas bon parce que je suis passée à autre chose.
selfie exclu #UsofParis
Pourquoi avoir donné le nom de ton grand-père à ton album ? C’est son vrai nom.
Derrière moi, pendant le concert, il y a une peinture. Cette peinture, ma grand-mère me l’a envoyée après la mort de mon grand-père. Les couleurs sont incroyables. J’ai écrit Liberman chez moi à New York, et quand je suis assis à mon piano, tout ce que l’on voit c’est cette peinture. Pour moi, c’est comme si j’avais écrit les couleurs de cette peinture. J’ai traduit la palette visuelle en musique. C’est ce que je ressens. Il y a 50 ans, il a changé son nom pour Lee. Il avait un showroom et il pensait qu’un nom un peu plus exotique ferait vendre. Je voulais remettre en lumière son vrai nom qui est aussi le vrai nom de ma famille.
Quel est ton dernier coup de cœur musical ? J’écoute beaucoup Bill Withers. C’est enregistré d’une façon incroyable.
Quel est le dernier concert que tu as vu ? Deer Tick. Mon mari est dans ce groupe et c’est le dernier concert que j’ai vu. Ils ont joué plusieurs fois à Paris.
Ton duo rêvé ? Je pense qu’on a ce genre de rêve avec mon mari : de faire un album de duo. Quelque chose de hippie. Ce serait cool, on pourrait faire des shows ensemble et avoir la famille avec nous.
Ce samedi, c’etait le final du festival Fnac Live version 2016.
A posteriori, le plateau réuni pour cette soirée était le plus homogène au niveau de la qualité musicale des groupes.
Les festivaliers ont dansé et chanté avec Bachar Mar Khalifé, La Maison Tellier, Get Well soon, Lianne La Havas, Balthazar et les tant-attendus Louise Attaque.
Report d’une soirée en forme de communion musicale.
Bachar Mar Khalifé : émotions orientales
A peine arrivé sur scène, l’artiste donne le ton avant son premier morceau : “Ô seigneur, prends pitié et accorde moi cette dernière prière : épargne nouset laisse nous tranquille.”
On sent que Bachar Mar Khalifé a des émotions denses qui couvent en lui. et il les transmet parfaitement dans ses chansons.
Ce Franco-Libanais mêle musique orientale et musique pop-électro soulevant déjà une envie de danser de la part public, très réceptif.
Mais avec l’ouverture tardive des accès au parvis de l’Hôtel de ville (5 min avant le concert), le public est un peu clairsemé pour les premiers titres. Bachar lâche alors, en montrant le point de contrôle : “c‘est long de passer la douane. […] C’est vrai que c’est dangereux une bouteille d’eau. Et le coupe-ongle aussi”
Ballades empreintes de lyrisme ou compositions lorgnant même vers le jazz, les 30 min du concert file à toute allure. Avant son dernier morceau, l’artiste lance un ultime “c‘est bientôt l’heure du couvre-feu“. Le set de Bachar Mar Khalifé est une bonne mise en bouche pour la suite de cette soirée.
La Maison Tellier : Frenchy rock
De la pure chanson française, dans le sens noble du terme.
Des pointes de Noir Désir dans certaines tournures musicales, des accents de Bashung dans certaines syntaxes de phrases, mais avec un style propre.
La Maison Tellier fait voler sur le parvis de l’Hôtel de ville son univers poétique et son énergie rock.
Des mélodies de guitares incisives, une batterie bien en place et des cuivres (cor et bugle) pour donner à leurs chansons une couleur particulière.
Mais détrompez-vous les “cinq garçons manqués” ont aussi des messages à faire passer. Mission réussie.
Get Well Soon : Prompt rétablissement…
Chanteur gominé et tiré à quatre épingles, le groupe allemand arrive sur scène devant un énorme LOVE tout en lumière.
Dès les premières notes, leur musique capture nos oreilles et elle ne nous lâchera pas avant la fin du set.
Efficaces et énergiques, les mélodies arrivent même à faire pointer le soleil à travers les nuages. Preuve que l’astre du jour est accro à cette musique qui flirte avec le meilleur des années 80.
Dans la voix du chanteur, un peu de Bowie et de Divine Comedy.
Qui a dit que la musique allemande se résumait à Rammstein,Tokyo Hotel et Kraftwerk ? Get Well Soon ? Oui merci, ça va déjà mieux…
La preuve même l’agent de l’hôtel de ville à l’entrée de l’espace pro battait la mesure du pied.
Lianne La Havas : Divine Diva
Robe blanche à gros brillants, guitare plus large qu’elle autour du coup, la belle Anglaise débute sa set-list avec Au cinéma.
Un titre qui commence en ballade et qui évolue peu à peu vers une pop très électrique. On adore les “au cinéma” susurrés en français au milieu du texte anglais.
Le public adhère direct à la voix et les rythmes de Lianne La Havas. Grosse ambiance devant l’Hôtel de ville.
De sa voix chaude est puissante, Lianne réchauffe les cœurs avec ses titres pleins de couleurs ardentes.
Généreuse en musique, elle l’est aussi envers le public. C’est clair qu’elle prend plaisir à transmettre son art.
Avant d’entonner son titre Forget, elle annonce non sans humour “une chanson qui parle de quelqu’un que je n’aime pas : mon ex-petit copain“. On se dit que cette rupture valait le coup.
Lianne propose même une reprise stratosphérique du tube I say A Little player. On a quitté Paris, on est à Brooklyn.
Entre la chanteuse et les spectateurs, personne ne boude son plaisir en chantant sur ce morceau et sur les autres.
“Je n’arrive pas à croire que vous êtes autant. Merci pour votre écoute, pour façon de danser. […] C’était la meilleure façon de passer cette soirée, avec le coucher du soleil ”
La douceur, la grâce, et la voix ! C’est ce qui fait de Lianne La Havas une diva soul. C’est ce qui a subjugué la foule !
Balthazar : le rock belge à l’honneur
Totale découverte pour nous que le groupe Balthazar qui était très attendu par le public, venu en nombre l’applaudir.
Les fans sont au rendez-vous et se font entendre, ça chante et danse dans la foule et l’on voit de larges sourires se dessiner dès les premières notes d’un nouveau morceau.
Le groupe au look de hipster mêle guitares (of course !), violon et voix rocailleuses pour un rock qui n’est pas sans nous rappeler les Artic Monkeys.
Peu diserts sur scène car Belges Flamands, le groupe enchaine les titres de manière magistrale. Le public bouillonne !
A retrouver très bientôt sur le blog, leur interview réalisée à l’occasion de ce Fnac Live, avec un selfie exclusif à la clef. Restez connectés…
Louise Attaque : climax et renaissance
“Ce soir, on vous dit bonsoir avec une chanson d’avant avant-hier. Dès les premières notes de Ton invitation, premier morceau du set, Louise Attaque met le feu !
Il faut bien dire que c’est LA réformation de l’année. Peut-être même plus émouvante que celle des Insus (ex-Téléphone) qui sent trop la cash machine.
On sent le groupe heureux d’être sur scène. L’énergie est toujours là et la volonté de faire plaisir au public aussi.
Gaëtan Roussel rayonne sur scène, comme toujours. C’est agréable de voir la joie dans les regards des membres du groupe. La même que dans ceux du public.
Toutes les générations chantent d’une seule et même voix les titres phares du groupe. C’est rare pour un groupe français.
Tous les tubes sont là : Léa, Tu dis rien, Les nuits parisiennes, Amours, Savoir, et bien évidemment J’t’emmène au vent. Après les saluts, le public en réclame une dernière. Peu d’hésitation. Louis Attaque se relance pour l’ultime chanson. Un très beau moment de partage, de plaisir, de communion. Louise Attaque rassemble et ça fait du bien.
Cette édition 2016 du Fnac Live ne pouvait pas mieux se terminer.
Fnac Live édition 2016 c’est terminé ! Rendez-vous l’année prochaine pour d’autres émotions musicales
Vendredi, troisième jour pour le Fnac Live édition 2016. Vu les artistes qui vont monter sur scène, la soirée promet d’être plutôt rock. Autour du point d’orgue Hyphen Hyphen, quelques bogosses comme Sage ou I Am Stramgram, les gaillards rockeux de Stuck In The Sound, et comme tous les jours une pointe d’électro avec Synpason et Fakear.
I Am Stramgram : une pop enflammée
Premier bogosse de la journée, Vincent (chanteur et guitariste) nous offre un début tout en douceur. Mais le jeune homme cache bien son jeu et I Am Stramgram ne tardera pas à lâcher les chevaux.
Son ample, sonorités profondes, pour une pop-rock un peu folk parfois, mêlant des textes en anglais et en français.
Les chansons accrochent le public, Vincent se donne sur scène, tout comme son comparse : le batteur tête de lézard.
Un camouflage du meilleur effet pour faire un selfie en coulisses.
Selfie pour US of Paris
Stuck in the sound : le bon gros rock !
Dès le premier morceau, ça rock grave sur le parvis du l’hôtel de ville. Les cinq gars sont là pour envoyer du gros son.
Rock indé par excellence, le groupe balance des mélodies et riffs de guitares acérés, parfois plus pop, et la batterie n’est pas en reste, bien présente.
Plus la set-list avance, plus Stuck In The sound offre au public un rock plus lourd, plus gras. Mais aussi une balance son déséquilibrée : les festivaliers en sont quittes pour sortir leurs bouchons d’oreilles.
Sage : nouvelles sensations
Catégorie bogosse à mèche la suite, avec Sage qui présente bien en blanc et bleu, costume classe, assis derrière son clavier.
Le chanteur et ses deux acolytes donnent le meilleur mais le public est en retenu, certainement un peu calmé par sa semaine de taff, ou par le groupe précédent.
Peu d’échanges avec le public entre les chansons, simplement un petit saut ou deux après un titre.
Pourtant bien parti, c’est slow down en milieu de set. On prend le temps d’échanger 2 ou 3 mots avec son voisin. Mais le charme de sa musique nous accroche toujours, nous faisant rêver à un futur amour d’été.
Hyphen hyphen : la claque ! C’est la déflagration musicale du moment qui déboule sur scène. Et côté spectateurs, c’est tout de suite une autre ambiance.
“On attend ce concert depuis très longtemps.” Et nous aussi !
“Nous sommes Hyphen Hyphen et on va danser ensemble !”
La proposition est forcément emballante.
Un univers à part, une énergie folle : aucun groupe n’avait encore électrisé de la sorte le public de cette édition 2016.
Et comme dans tout bon festival : un drapeau breton flotte même dans le vent.
Un set lumineux, sauteur, jumpeur. We light the sunlight trippant, suivie d’une très belle cover de Chris Isaac, Wicked Game.
“La chanson rouge“, Close to you, apporte son lot de fumigènes pour une messe euphorique.
Surexcitation capillaire, tous les cheveux sont en mouvement.
Transe généralisée avec le sommet : Just need your love. Et le cœur s’emballe.
Ensuite croiser le sourire de Santa à sa sortie de scène et on atterrit direct sur un nuage.
Synapson : sans le son
On aurait aimé apprécier le show proposé par Synapson. Le duo pop-électro avait eu la bonne idée de faire des featuring en live avec les artistes qui ont collaboré à son album.
Malheureusement, quelques problèmes techniques semblent avoir perturbé le show.
Fakear : world électro
Dernier artiste électro à clôturer une soirée Fnac Live cette année, Fakear fait groover cette nuit parisienne.
Entouré des quelques musiciens, le jeune Caennais prend son pied face au public auquel il envoie des sons aux couleurs très world music.
Mention spéciale pour la harpiste à caquette : gros kiff de ce Fnac Live 2016.
Ce samedi, c’est le dernier soir du Fnac Live 2016 ! Une dernière cure de concerts 100% gratuite.
Jour 2 du Fnac Live 2016. La programmation est entièrement consacrée au label Tôt ou tard qui fête ses 20 ans. Découvertes ou artistes confirmés, les poulains du label présents montrent l’éclectisme de la production avec cinq univers bien différents : pop, folk n’beat, hip-hop, électro ou chanson française.
Un jeudi soir passé en compagnie du belge Nicolas Michaux, des rayonnantes A-WA, des décapants Odezenne, du showman Vianney, de l’impériale Yael Naim et de l’hypnotique Thyalacine.
Nicolas Michaux : le dandy belge C’est sur un rythme apaisé que débute cette 2eme soirée #FnacLive 2016 avec les chansons pop de Nicolas Michaux. Sans effet de manche, le dandy belge égraine ces titres en français et en anglais devant une foule qui arrive progressivement devant la scène.
Dommage pour les absents, ils auront loupé une petite perle de son set : la reprise de Requiem pour un con jazzy et punchy à souhait !
Un rayon de soleil nommée A-WA Le clip à succès, Habib Galbi, d’A-WA ne nous avait pas forcément emballé. Le phénomène du moment nous était un peu passé au-dessus.
Une fois entrées sur scène, les sœurs Haim nous ont accrochés, avec une simplicité rare. Leur sourire, leur complicité, leurs pas de danse sont pour beaucoup dans notre pleine attention.
Les girls entourées d’hommes enchaînent un maximum de titres, sans avoir le temps de tout nous dire sur leurs textes. On a pu accrocher un indice : “Si tu n’es pas mon homme, tu ne seras celui d’une autre !”
Un hymne qui pourrait être repris par tant de femmes déçues par les sites comme Adopte un mec…
A-WA a pris les airs depuis Israël pour faire danser les Parisiens avec leurs beats efficaces et trippants : “Paris c’est notre 2e chez nous“. Les festivaliers n’ont pas manqué de leur réserver un bel accueil.
Le ras de marée Odezenne Un son de synthé très 70’s s’élève dans les airs, le quatuor bordelais Odezenne prend possession de la scène.
Le show commence tout en douceur mais rapidement, Alix et Jacques s’accaparent l’espace en gambadant et sautant dans touw les sens, surtout Jaques et sa tignasse épaisse, en fait.
Avec leur hip-hop percussif, leurs mélodies accrocheuses et riches et leurs paroles “épicuriennes” mais toujours personnelles, les boys d’Odezenne attisent le feu allumé par les girls A-WA.
C’est sans compter le problème technique sur Rien : “ça nous arrive rarement. Normalement il faut parler. Nous on sait pas” Après cinq minutes, la tornade sonore redémarre : Je veux te baiser, Bouche à lèvre, Tu pu du cu,Un corps à prendre, Souffle le vent… Surtout ne pas s’arrêter aux titres des chansons.
Espérons juste que les CRS autour du Fnac Live ont du second degré en entendant Bûche ” Si j’étais une bûche, je ferais du saut à ski sur la gueule d’un CRS.”
Après 50 min de show, les Bordelais ont pris possession totale du public.
Vianney : “Que tout ceux qui ne m’ont jamais vu lève la main” On n’a pas pu levé la main car elle était prise par notre appareil photo, mais le cœur y était.
A l’écoute, Vianney n’est pas trop notre came. On profite alors pour le découvrir sur scène. Sans déception.
“Paris, faites un “Oh !“”
Très communicatif avec le public, il se donne, occupe l’espace, même seul avec sa guitare comme unique compagnon de scène. II prend le temps d’expliquer le fonctionnement de sa pédale de loop.
Vif et énergique le jeune homme est un vrai showman.
“Vu tous ceux qui ont levé la main, il y en a beaucoup qui ne connaissent pas les paroles. Mais j’en vois qui essayent de chanter ! 🙂”
Comme un cri, le chanteur reprend Je ne suis pas un héros avec une belle intelligence musicale En fosse VIP, Alex Lompard, PDG de la FNAC, n’a pas perdu une miette du concert.
Yael Naim, magistrale
Robe blanche et hibou psychédélique en toile de fond, le set commence en mode douceur.
“On est vraiment content d’être là pour notre dernier album, mais aussi parce que ça fait 10 ans que l’on partage notre musique“.
Derrière son piano en arrière de scène et entourée de son orchestre (clavier, cordes, chœur, guitare et percussion), Yael Naim joue l’entrée discrète. C’est sa musique que l’artiste veut mettre en avant.
Un dispositif qui rend la prise de photos plutôt difficile quand on est limité aux 3 premiers titres, même pour les pros. Du coup, déception pour les photographes accrédités quand elle se lève pour rejoindre le devant de scène au bout du 5e morceau.
Selfie exclu pour #USofParis
Côté zik, Yael Naim nous offre toute l’étendue de son talent musical, la nuit tombée. Que ce soit avec son dernier single Dream my head ou des titres plus doux en mode piano solo et chœur pour Coward. Elle parcourt tous les styles musicaux.
Et que dire de cette réorchestration de sa reprise de Britney, Toxic ? Début en version slow avec pizzicato de cordes, elle prend de plus en plus d’envergure. L’arrangement évoluant constamment, il se conclure en apothéose musicale. Une vrai B.O. de film !
Le public est conquis.
Alors que les première notes de New Soul résonnent pour le final, les VIP accourent pour chanter en chœur. Ceux-là auront raté les autres moments de grâce de ce concert.
“William !”
Le public s’impatiente en attendant Thylacine. Le changement de set demande plus de temps que prévu.
C’est que les festivaliers ont envie de bouger leur corps et on les comprend. Enflammés par les dernières prestations, il n’est pas encore l’heure de se coucher. Et l’électro, c’est fait pour terminer sa journée en beauté.
L’Angevin a concocté pour le Fnac Live une set-list planante.
Pas de beat hardcore, mais un voyage électro le long du transsibérien, planant et grisant.
Le mix Thylacine, entre musique enregistrée et live au saxophone, est parfait pour se faire un vrai trip électronique. Belle dextérité et avenir à succès en perspective.
Avec un très beau plateau d’artistes, le label Tôt ou tard a démontré ce jeudi soir que la diversité musicale est une force et un vrai plaisir en live. On ne peut que le remercier pour ces choix.
Le Fnac Live 2016 c’est pas fini ! Encore 2 jours de pure musique, 100% gratuite.
Premier jour de l’édition 2016 du festival incontournable de l’été à Paris. Le Fnac Live c’est une programmation de choix avec de vraies belles révélations et des valeurs sûres de la scène française et internationale. Au programme, ce mercredi : la délicatesse de Lola Marsh, la poésie de Feu! Chatterton, l’espièglerie de Jain, la fougue de Lilly Wood and The Prick et la transe Jungle.
Le charme discret de Lola Marsh
Yael, toute de blanc vêtue, fleurs au cou et lunettes de soleil entame son numéro de charme dès le premier titre. Difficile d’accrocher son regard, mais son sourire en coin laisse présager d’un set complice.
Elle quittera ses sunglasses assez vite pour communier pleinement avec les spectateurs qui ont bravé un métro chargé de fin de journée, la chaleur (raisonnable), et le nouvel accès au site pour cause de sécurité.
La chanteuse osera même faire chanter le public sur le tube You’re mine.
La lovely Yael offre toute sa sensualité et son ptit air mutin. Les photographes ne perdent rien de ses petits gestes gracieux.
Alors que le soleil bat son plein de son côté, on apprend qu’Édith Piaf a été une inspiration pour le groupe. Une chanson du lui est dédiée. Classe !
Feu! Chatterton, “incandescent cadavre“
Pantalon porté au dessus du nombril, veste, chemise. Arthur semble venu d’un autre temps. Du temps d’Arletty, de Gabin, quand on gouaillait plus qu’on ne parlait vraiment. Un Titi parisien qui semble bien loin du 2.0.
Ophélie entame le tour de chauffe, poétique. L’amour, le désir sont convoqués. C’est intense. L’interprétation subjugue.
L’île St Louis est convoquée, souviens-toi Paris. Fou à lier. Un festivalier torse poil, musclé comme un Dieu du Stade, lève les bras et est pris par la transe de Feu! Chatterton. Mélange des genres, surréaliste. Au FnacLive tout est possible ! Regardez bien votre voisin, il pourrait vous surprendre.
Arthur ose un “grand honneur de jouer sur le parvis, nous étions dans la foule adolescents au début“. Touchant !
Si près de la lagune et les cœurs sont emportés bien loin de Paris.
Arthur, en nage, file à sa descente de scène pour trouver un peu de fraîcheur. Tentant tant bien que mal d’éviter les sollicitations. On le retrouvera un peu plus tard, frais, autour d’un babyfoot, avec les autres membres du groupe.
“Paris, t’es chaud pour danser ?”
Pour le FnacLive, Jain est exceptionnellement en mode été ! La robe est restée en loge, et le shorty est de sortie, tout en gardant le duo noir et blanc qui fait sa marque. Sexy demain !
L’électro de la révélation musicale 2016 emporte une nouvelle fois tout sur son passage. L’addiction aux beats est palpable sur le Parvis de l’Hôtel de ville.
Jain évoque les conditions d’écriture d’un de ses titres, sur Paris. Une chanson écrite “très tôt le matin, à 12h”. Des travaux à proximité lui ont donné le rythme de On the Roof.
Elle arbore une collection de bracelets de festivals au poignet droit : Beauregard, Solidays… Autant de public conquis, autant de bras soulevés.
Après Christine and The Queens en 2015 qu’il ne fallait surtout pas manquer, Jain est déjà, en début de festival un très bel éclat de l’édition 2016. Come my baby, c’est le plein fun généralisé. Jain galvanise la foule et ne va pas lâcher. Le délire est total. #Euphorie !
Pour finir, la jolie brunette s’offre un bain de foule incroyable dans une bulle. Les smartphones n’en croient pas leur écran.
“Benjamin, je t’aime !”
Ce n’est pas une ado qui a crié en début de concert de Lilly Wood and The Prick mais un moustachu, la petite vingtaine. Le jeune homme assume son attirance pour le guitariste charismatique et moustachu lui aussi.
Put my body in a box. Nily, cagoule casquette, fait son entrée dans une lumière rouge passion. Les sonorités africaines du dernier album vont enflammer les festivaliers.
Nily et Benjie prennent leur pied sur scène, heureux de retrouver le festival qui leur avait fait déborder d’émotions, il y a 3 ans. Paris est définitivement : “la plus belle ville du monde”
La sincérité est palpable, après tous ces événements qui nous ont malmenés : “merci de continuer à être heureux !”
Et ça danse, la nuit tombée, au FnacLive : “je veux voire cette place de l’hôtel de ville folle !!” Et elle le sera.
Jungle l’emporte !
Dernier à passer sur la scène en cette soirée de lancement, le groupe anglais Jungle balance au public sa pop électro délicieusement acidulée. Des tempos smooth qui font se déhancher tranquillement les spectateurs. Des sons qui oscillent entre le rétro des années 80 et la modernité des années 2010.
Ce n’est pas une explosion de son hard sur le parvis, mais cette ambiance “chill out” réchauffe la morosité ambiante. Parfait pour la moiteur de cette soirée.
Le Fnac Live 2016 c’est pas fini ! Encore 3 jours de pure musique, 100% gratuite
Charlotte Creyx revient sur scène, et cette fois au Point Virgule, avec son spectacle sobrement appelé L’intégrale, tout l’été. Il est temps de la découvrir, le mardi à 21h15. Suivez notre avis !
Gil Remon
Une fille qui à la niaque, en veut et vous retourne un théâtre ! Voilà, ce qu’est Charlotte Creyx. Une meuf qui défonce tout… ou presque. Parce que la fille dynamique qui nous enfume avec sa bonne humeur agaçante ou des torrents d’aigreur contre le monde qui l’entoure, c’est pas vraiment son truc ! Charlotte Creyx n’a pas d’énergie à revendre, il lui suffit de nous raconter ses histoires de vacances, de boulot et de… se taire. C’est ce qui est fort chez elle. Un simple regard, une attitude, et on sent déjà nos zygomatiques qui s’activent. « Beaucoup d’humoristes sont sur la sur-énergie alors que ce n’est pas nécessaire. Certains le font très bien, mais pour les autres, c’est souvent une béquille », explique-t-elle.
Neurasthénie Tout comme Charloose, le personnage qu’elle a créé pour son premier spectacle, en 2008, et qu’elle reprend dans son Intégrale, Charlotte Creyx est timide et a tendance à voir le côté négatif dans toute chose. « C’est ma mère qui m’a donné ce surnom. J’ai passé mon bac et mon permis de conduire à de nombreuses reprises tant j’étais angoissée à l’idée de passer un examen. ça m’a inspiré. J’aime les loosers, les outsiders. Quant on rate, c’est souvent drôle et touchant à la fois ».
Bien vu, son stoïcisme à la limite de la neurasthénie fait mouche et le spectacle, malheureusement un peu trop court, est désopilant. Anti-héroïne par excellence, elle a des faux airs de Nora Hamzaoui, Elle affronte la vie la fleur au fusil et se vautre avec le même entrain. L’écriture est fine et incisive mais jamais cruelle. Si elle se moque, c’est souvent d’elle même. La jeune femme, n’a pas froid aux yeux et n’y va pas de main morte. Elle raconte ses nuits d’amour dans un langage aussi cru que grossier. Ça surprend mais les silences qui suivent sont tout aussi drôles que les répliques en elles-mêmes. « Je me considère comédienne avant d’être humoriste. Je ne veux pas uniquement raconter des blagues. Je joue avec le dialogue intérieur du personnage. Mon corps est en contradiction avec de ce que je dis », continue-t-elle.
Le théâtre contemporain, l’une de ses cibles préférées, lui donne également matière à réflexions. Il faut la voir décrire dans un récit très imagé une pièce dont on taira le nom par respect pour l’auteur (et le théâtre qui l’a programmé). C’est jubilatoire ! Le spectacle devrait évoluer et tout l’art contemporain en général pourrait y passer. D’autres personnages, dont celui de sa tante Marie-Do, devraient également être développés. Chouette ! Nous avons déjà hâte d’entendre les conseils de cette dame très avisée.
“Les Franglaises à Bobino : une méga claque musicale ! Un kiff d’enfer. Le pied !!!”, tweet envoyé à la sortie du spectacle à Bobino. La joyeuse compagnie est de retour à Paris avec une nouvelle version de leur show Molière du meilleur spectacle 2015. Au programme : toujours autant de folie, des nouvelles choré, un décor flambant neuf et des surprises !!
Autant être prévenu, les membres de la troupe Les Franglaises sont de grands malades. Ils ne tiennent pas en place et n’hésitent pas à se répandre dans les allées de Bobino juste avant de monter sur scène pour amuser le public. Alors, une fois le plein feu des lumières sur eux et leurs instruments, ils ne sont plus du tout contrôlables. Le délire est total ! Et le Molière 2015 du Théâtre Musical est mérité !
photo Emmanuel Lafay
Le Viens-Retour à Bobino
Les Franglaises c’est un blind-test original. A la différence que ce ne sont pas les premières notes d’une chanson (comme chez Ardisson) qu’il faut reconnaître, mais bien la traduction fidèle en français des plus grands hits musicaux anglo-saxons. Queens, Beach Boys, Michel Fils-de-Jacques (Michael Jackson), The Beatles, Les Filles Épices, tout y passe. Le répertoire est sans limite : du slow au disco, du rock à l’électro, tout en passant par la britpop ou la ballade amoureuse.
photo by Victor Delfim
Le maître de cérémonie-présentateur de la soirée, Yoni Dahan, est un vrai trublion qui met en œuvre les meilleures conditions pour préparer nos tympans aux interprétations loufoques qui suivent.
Et les beaux atours des 12 chanteurs (8 mecs, 4 nanas) ne doivent pas nous tromper. Ils ont beau être fringants – on les croirait prêts pour la prochaine cérémonie des Molière – ils ont capables des plus belles cabrioles et blagues et aussi des meilleurs déhanchés et moonwalk qui n’ont pas à démériter de l’original.
La séquence Billie Jean en VF est bluffante. Les Franglaises ne sont pas que des excellents chanteurs et musiciens, ils sont d’insoupçonnés comédiens.
Quentin Bouissou – Yodi Dahan – Philippe Lenoble
Mention spéciale pour Quentin Bouissou dont les faux airs de Droopy, sont tordants, surtout quand il se lance dans un captivant duo sur Hello, Goodbye des Beatles.
C’est jubilatoire du début à la fin. Les interprétations sont des vrais diamants polis de multiples facettes ; surveillez bien le fond de scène, il s’y passe aussi des choses.
Et on reprendrait bien 5 chansons en bonus pour finir la soirée.
Au fait, faudra nous trouver une bonne raison de ne pas courir voir le retour fracassant des Franglaises à Bobino !
Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Le thème de ce mois choisi par Testinauteest : reflet.
Et quel plus beau reflet que celui de la Tour Eiffel, une fois la pluie passée ? Un point de vue rare depuis le toit terrasse du Musée du Quai Branly, rebaptisé Jacques Chirac ?
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Soirée de pluie, de mots bleus, de tonitruantes sonorités, d’audace aussi bien du côté de la trentenaire que du septuagénaire, un brin de Radiohead, un doigté à la Sigur Ros. Jeanne Added et Christophe, accompagné des musiciens du conservatoire de Lyon, ont su éloigner les nuages pour ne pas nuire à leur set, ce lundi de juillet aux Nuits de Fourvière 2016.
Vers 19h, la pluie fait ralentir le pas des festivaliers-ères à l’approche du Théâtre Antique de Fourvière. Certains s’en vont quand les goutes se répètent avec frénésie.
“Y’a quand même pas beaucoup de jeunes” deux quadras assises en fosse, se tournant vers le public remplissant les gradins.
Jeanne Added n’aura certainement pas réussi à faire baisser totalement la moyenne d’âge de cette soirée.
Je suis certainement l’un des rares à pouvoir apprécier, sans distinction, les deux têtes d’affiche.
Jeanne Added live à Fourvière
Ce n’est pas le plein sourire à l’entrée sur scène de la belle Jeanne. Certainement la concentration avant le premier titre, Catch me.
Ce sera bien la première fois que je verrai Jeanne Added, assis confortablement – du moins, c’est ce que je pense en début de soirée.
Deuxième titre, Missing, Jeanne lâche la guitare pour prendre le pouls du public et jauger son espace de jeu scénique.
Il ne faudra pas beaucoup de temps pour qu’elle lance au public : “Vous êtes assis, j’aime pas ça. Pas du tout, du tout ! 🙂 ”
Toutefois, elle laisse un peu de répit pour la chanson d’amour Ready. Le Lyonnais n’est pas susceptible pour autant, et applaudi en rythme sur le titre.
Photo by Paul Bourdel
“Tout le monde a mis son kway ?”
Elle avait promis, elle pousse les festivaliers à se lever de son gradin ou son siège sur l’imparable It. Et les empêche de se rasseoir avec un “non non !” sur Look at me. En plein titre, la pluie revient et les panchos et autres capuches ressortent.
War is coming vient réchauffer tout le monde. Aucune baisse de régime, la furie Added ne lâche pas son public si facilement.
Ma daronne me sourit sur I Love you, elle ne doit pas trop mal apprécier la décharge de décibels de Jeanne.
A la fin du concert, un quadra à ses voisines : “Y’a pas mal de revival des années 80 dans sa musique !”
Public conquis et la pluie reprend pendant le changement du plateau.
Christophe avec orchestre
Le set de Christophe début par l’énoncé du menu : “on va jouer les titres du dernier album pour ceux de ma génération qui ne le connaissent pas, et ceux qui aiment l’album“.
On croise en cours de set Stella, mystérieuse, une icône du Velvet Underground, reconnue par un spectateur criant un : “Merci pour Lou Reed !“.
Il y aura aussi la voix d’Anna Mouglalis, plus grave que dans la série Le Baron Noir. Dangereuse, le premier single du dernier album, touche au coeur. Suit Le retour de la Tangerine, démoniaque.
Photo by Paul Bourdel
Dans un clair-obscur, on pourrait parfois le confondre avec Véronique Samson. Mais musicalement Christophe tient la route, aucune trace de ringardise en vue, bien au contraire. Audacieux, il surprend, nous accroche l’attention alors que Benjamin Biolay nous avait perdu, ici même, en juin, avec ses nouveaux titres.
Le chanteur s’entoure d’une équipe de musicos classe qui va de Rachel, la bassiste à Lawrence, le percussionniste à chapeau, en passant par Christian le guitariste qui utilise un archet comme Jonsi de Sigur Ros qui a foulé cette même scène quelques jours avant.
Le live de Christophe à Fourvière est une première aussi. Jamais je n’aurais vu un ingé son retour, Philippe de son prénom, autant pris par son ouvrage, que par les mots de l’artiste, qu’il accompagne a cappella.
Entre temps, Ton visage pâle… sur une très belle mélodie donne envie d’être fleur bleue.
En milieu de set, le chanteur sort un appareil jetable Kodak, rétro à mort, pour immortaliser quelques vues sur scène. Cadeau ! Il l’offre à un festivalier.
“La loi du moment et de l’endroit”
Court entracte pour installer un “piano proto electro techno” qui n’a aucune protection. Ses cordes, son mécanisme, ses touches de ce squelette de piano sont entièrement à nu.
Débute la partie : les succès fous de Christophe. D’habitude, il laisse le choix des chansons au public. Mais le temps est compté à Fourvière et le concert doit terminer impérativement à minuit.
Il choisit de partager : Marionnettes, Paradis Perdu, Les Mots bleus en solo avec son “piano fou”. Émotions et communion avec les plus de 3 000 spectateurs.
On finit avec une orchestration qui fait furieusement penser à Creep de Radiohead (hommage au groupe qui a ouvert la saison des Nuits en juin ?) mais ce sont les paroles d’Aline qui viennent nous cueillir. Pas de lâcher de coussins verts pour cause de pluie.
Dommage, les festivaliers étaient bien mûrs pour partager cette tradition avec l’icône qui traverse les décennies.