Believe : Roméo & Juliette sur patins le nouveau show d’Holiday On Ice

Holiday on Ice, c’est 72 ans de spectacles et c’est le premier événement donné dans un hôtel de Toledo, Ohio, en décembre 1943,  qui a laissé son nom à la troupe : Holiday.
Les spectacles ont bien changés depuis et la troupe revient en France ce printemps avec un spectacle inédit, Believe.
Nous avons assisté, ce mercredi, à la conférence de presse de présentation.
Et dans ce show, beaucoup de nouveautés pour Holiday on Ice, tant sur le fond que sur la forme.

Holiday on Ice 2016 Believe new spectacle évènement show Paris tournée scène décor costumes France troupe Photo ©Morris McMatzen
Photo by Morris McMatzen

Believe : de l’histoire aux costumes

Premier changement : ce spectacle a une histoire du début à la fin.
Et résumer son livret est simple : un Roméo et Juliette, sur glace, en mode lutte des classes.
Antonio (Andrew Buchanan), le héros, vit dans le monde d’en bas, un univers de machines et de labeur. Clarissa (Robin Johnstone), l’héroïne, vit dans la prospérité et l’opulence du monde d’en haut. Lorsque les deux personnages se rencontrent, l’inéluctable surgit : le coup de foudre entre  Antonio et Clarissa. Confrontés au rejet de leurs semblables, ils feront tout pour que leur amour triomphe.

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Pour restituer la dualité de ces univers, Luc Peumans, (qui en est à sa 7ème collaboration avec Holiday on Ice) a imaginé deux scènes superposées : une pour le monde d’en haut et une pour celui du bas. Celles-ci sont reliées par deux ascenseurs et deux rampes qui permettent aux acteurs d’évoluer entre les différents plateaux.
Un écran LED géant englobe ce décor pour faciliter le voyage entre ces deux univers.

Photo by Morris McMatzen
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C’est le champion des Jeux Olympiques 1984 de danse sur glace Christopher Dean qui a été choisi pour mettre en scène et chorégraphier le show Believe.
C’est une double première pour lui : la mise en scène d’un spectacle et sa collaboration avec Holiday on Ice.
Believe est aussi l’occasion d’une autre première collaboration celle de Nicolas Vaudelet pour la création des costumes.

Photo by Morris McMatzen
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Durant les 6 mois de travail, de la conception à la réalisation définitive, il a dû se confronter aux spécificités techniques d’un spectacle de si grande ampleur : matières souples pour les mouvements, zip pour les pantalons des hommes car ils ne peuvent enlever leurs patins lors des changements rapides de costumes. Mais il a aussi dû prendre en compte les impératifs artistiques. Car, si le metteur en scène souhaitait donné une silhouette plus “couture” aux costumes, il lui a fallu garder l’ADN d’Holiday on Ice : le cristal et les paillettes. Le parcours professionnel de Nicolas Vaudelet l’a certainement aidé à relever ce défi : concevoir 120 costumes en un temps si court.
En effet, le styliste a fait ses classes chez Christian Lacroix. Puis, il est passé parles maisons  Dior, Louis Vuitton, Givenchy et Sonia Rykiel. Il a aussi participé, chez Jean-Paul Gaultier, à la conception des tenues de scène de Madonna pour son Confessions Tour. Après une période au ballet national espagnol, il travaille depuis 2013 pour le groupe Franco Dragone pour lequel il a conçu les costumes de la dernière revue du Lido : Paris Merveilles.

Holiday on Ice 2016 Believe new spectacle show troupe tournée France Lido Photo by United States of Paris

De l’innovation !

Pour ce spectacle, point de grand sportif médaillé sur la glace. Nathalie Péchalat, qui aurait dû être sur scène, prend le rôle de narratrice (pour cause de grossesse). Mais on nous a assuré qu’elle serait tout de même visible par le public. Mais par quel moyen ? Surprise.

Avec Believe, il y a une réelle volonté de faire évoluer la troupe d’Holiday on Ice. De nouvelles disciplines ont été incorporées à la troupe classique. Acrobates sur glace,  pole-dance, et chanteurs en live qui sont les voix deux protagnistes de cette histoire.

Photo by Morris McMatzen
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Et cocorico !  La pole danseuse est française, mais surtout talentueuse. Un de ces numéros dévoilés lors de la conférence de presse est magique. Il faut dire que Vanessa Biel a remporté de nombreux prix internationaux.

Holiday on Ice 2016 Believe new spectacle show Andrew Buchanan Robin Johnstone Candice Parise tournée France Photo by United States of ParisCandice Parise et John Eyzen sont les voix du spectacle.
Leur parcours est bien distinct. Candice a joué le rôle d’Esmeralda dans la tournée asiatique de Notre Dame de Paris, mais aussi dans Hair et Roméo et Juliette. John, lui, a été repéré dans la Star Academy 2004. Il est aussi passé par la comédie musicale Roméo et Juliette.
L’extrait qui nous a été montré nous fait dire que le chant en direct va certainement donner une autre dimension émotionnelle à l’histoire qui sera jouée devant nous.

Holiday on Ice 2016 Believe new spectacle show tournée France Lido Acroboys Adam Nadas Ievgen Lukashenko Photo by United States of Paris
Adam Nadas & Ievgen Lukashenko

Adam Nadas & Ievgen Lukashenko sont impressionnants sur scène.
Véritables acrobates, ils vont sans conteste apporter une touche plus folle et débridée au spectacle.

Holiday on Ice 2016 Believe new spectacle show Philippe Candeloro casting Team 23 tournée France Lido Photo by United States of Paris
Philippe Candeloro, notre champion du patinage français, a été plusieurs fois danseur étoile des spectacle d’Holiday On Ice.
Pour Believe, il a revêtu une nouvelle casquette celle de directeur de casting à la recherche de nouveaux talents.

Mister Candeloro a pris la tête d’un casting organisé dans toute la France et ouvert à tous styles d’artistes (patineurs, acrobates, free stylers). La volonté du champion : créer un pont les milieux amateur et professionnel sans pour autant passer par le monde sportif.
Le gagnant de ce grand casting aura l’opportunité de participer à un numéro qui sera présenté en première partie de Believe.

Et le nom nous a été dévoilé nous a été dévoilé ce jour. Parmi les 100 candidats et les 12 sélectionnés c’est la Team 23 qui décroche la première place !
C’est l’occasion de mettre en lumière une discipline peu connue : le free style sur glace.
Découvrez la Team 23 avec une de leur vidéo. On a hâte de les découvrir sur la scène glacée !

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Ce spectacle créé en 2015, est déjà en tournée en Allemagne. Celle-ci, prévue pour trois ans, passera par la France en mars 2016.
La production attend d’ailleurs prêt de 250 000 spectateurs français.
Serez-vous de ceux-là ?

Believe par Holiday on Ice
En tournée en France à partir de mars 2016 :

Zénith – Paris : du 03 au 13 mars
Zénith – Nantes : du 18 au 20 mars
Zénith – Caen : les 22 & 23 mars
Le liberté  – Rennes : du 25 au 27 mars
Le Millesium – Epernay : les 29 et 30 mars
Grand Hall – Tours : du 1er au 03 avril
Zénith – Orléans : les 05 & 06 avril
Meriadeck  – Bordeaux :  du  08 au 10 avril
Parc Expo – La Rochelle : les 12 & 13 avril
Zénith – Toulouse :  du 15 au 17 avril
Zénith Pyrénées – Pau : les 19 & 20 avril
Zénith  –  Montpellier : du 22 au 24 avril
Zénith – Saint-Étienne : les 26 &27 avril
Palais des sports  – Marseille : du 29 avril au 1er mai
Zénith d’Auvergne – Cournon : les 03 et 04 mai
Halle Tony Garnier  –  Lyon :  du 06 au 08 mai
Arènes – Metz : les 10 & 11 mai
Zénith Arena – Lille : du 13 au 15 mai
Phare –  Chambéry : les 17 & 18 mai18 MAI
Zénith – Dijon :  du 20 au 22 mai

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Douceurs glacées pour les fêtes avec les bûches Nestlé ! #concours inside

50 ans que les bûches Nestlé font référence dans l’univers des desserts glacés. Séduisant les amateurs qui rechignent à plonger la cuillère dans une bûche traditionnelle, la marque fête ses 50 ans avec une collection spéciale.
De quoi ravir les adeptes et pourquoi pas séduire les sceptiques. Nous, on est conquis !

Et c’est peu dire car à travers les 25 parfums disponibles cette année pour les fêtes, il est certain que vous trouverez les saveurs qui finaliseront parfaitement votre repas.

Buche Nestlé dessert réduction les classiques concours 50 ans collection 2015 avis critique photo by United States of Paris
Les classiques des bûches Nestlé

Si la Dame Blanche fait référence dans cette catégorie, avec la sacro-sainte  3 chocolats ou la délice exotique, on ne saurait trop vous recommander de tenter la bûche Poire Chocolat plus subtile en bouche.
Buche Nestlé dessert réduction concours 50 ans collection 2015 dame Blanche photo by United States of Paris
Et dans cette gamme classique, il ne faut pas oublier les recettes avec feuilles craquantes. Ces recettes, proche du concurrent Vienneta, rivalisent pourtant d’inventivité. Notamment avec celles aux parfums caramel-spéculoos qui laisse entrevoir de véritables bouchées gourmandes.
Buche Nestlé dessert réduction concours 50 ans collection 2015 poire chocolat photo by United States of Paris
La collection 50 ans, spéciale Fêtes
Il y a dans cette collection une volonté de revisiter les incontournables des parfums glacés mais version bûche.
Le Parfait chocolat est surprenant avec son mélange chocolat/vanille, allié à son goût de crème anglaise, sa sauce chocolat, le tout couché sur un biscuit aux amandes.

Soulignons notre petit coup de coeur acidifié de cette spéciale 50 ans  avec la bûche citron vert meringué. Une réinterprétation plutôt originale de la trop classique tarte citron.

Buche Nestlé dessert réduction les classiques concours 50 ans collection 2015 3 chocolats avis critique photo by United States of Paris
Et pour finir avec une autre note positive : toutes ces bûches Nestlé glacées sont made in France. Et ça on jubile !

CONCOURS

Vous fondez devant les bûches glacées ? On vous propose de tenter de gagner des bons d’achat pour découvrir les bûches “feuilles craquantes » dans la gamme Les Classiques et la « Parfait Chocolat » dans la gamme Collection.

Pour cela rien de plus simple, remplissez le formulaire ci-dessous avant le 17 décembre 2015 23h59.

Les gagnants seront tirés au sort parmi les inscrits. Ils recevront un mail leur confirmant leur lot : 2 bons d’achat pour 2 bûches, envoyés par courrier. Préparez votre cuillère !

Bonne chance à toutes et tous !

 
Concours Nestlé
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Isabelle Carré interview lumineuse pour De l’Influence des rayons gamma au Théâtre de l’Atelier

Isabelle Carré s’engage pour la première fois dans le rôle de metteuse en scène pour la pièce De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites au Théâtre de l’Atelier à partir du 17 décembre. Une première pour l’actrice et comédienne qui se joue des contraintes en collaborant avec de jeunes actrices de cinéma, novices sur une scène de théâtre et dans un dispositif d’alternance pour deux d’entre-elles. Sans oublier qu’Isabelle Carré joue également dans la pièce.
Cette pièce promet une proximité de la troupe artistique avec le public : “Il n’y aura pas de 4e mur!” nous confie-t-elle.


Interview sur le plateau du Théâtre de l’Atelier face aux rangées de fauteuils vides avec la “jeune” metteuse en scène, souriante et d’une décontraction rare, accompagnée de l’une de ses interprètes, Lily Taïeb, âgée de 15 ans.

photo Carole Bellaiche
photo Carole Bellaiche

INTERVIEW 

Comment s’est fait le choix du texte ? C’est une rencontre ?
Isabelle Carré : C’est tout à fait ça, une rencontre ! Je me suis inscrite dans un atelier d’écriture organisé par Philippe Djian et j’ai rencontré Manele Labidi-Labbé. J’ai tout de suite adoré son écriture. Elle est scénariste, elle travaille sur des séries et est aussi jeune auteure (elle n’a pas publié de premier roman mais ça ne serait tarder, je pense). Elle m’a parlé de ce texte et je me suis dit tout de suite après l’avoir lu : je crois n’avoir jamais vu au théâtre ce trio de femmes, une mère seule avec ses filles. On a beaucoup de famille, nombreuse, des couples, des amis, des sujets politiques.
D’ailleurs, j’en parlais avec le journaliste et critique Gilles Costaz, qui a quand même un long passé de spectateur derrière lui. Et je lui ai demandé s’il connaissait un spectacle avec cette configuration de personnages et il m’a répondu non.
Cette singularité est finalement très actuelle : des mères qui élèvent seules leurs enfants. Même si ce personnage de Béatrice n’a rien d’admirable dans le sens où c’est quelqu’un d’assez nocif pour ses filles. Et c’était le deuxième aspect de la pièce qui m’a plu qui aborde le concept de résilience (cher à Boris Cyrulnik). Pourquoi certaines personnes qui ont la même histoire dans une famille, subissant les mêmes traumatismes, se retrouvent avec des blessures qui ne guériront jamais alors que d’autres feront de ces blessures une force.
Cette problématique m’a beaucoup questionnée et j’en trouve enfin un écho dans cette pièce.

Quelle est la spécificité de l’écriture de Manele Labidi-Labbé ?
Isabelle : J’avais envie de dépoussiérer l’histoire adaptée au cinéma mais de la garder dans l’ambiance des années 70 car c’est mon enfance. Un univers plus coloré, plus naïf mais avec beaucoup moins de cadres de la part des parents. C’était : “A bas les cadres !
Beaucoup d’enfants post-soixante-huitards, c’est mon cas, se sont retrouvés dans un joyeux bordel. Et le plateau représentera cet aspect : il sera bordélique !
Ce que j’ai demandé à Manele c’est aussi de faire ressortir l’humour de Béatrice, son côté cinglant. Son sens de la formule.

photo de Nicolas Le Forestier
photo de Nicolas Le Forestier

Qu’est-ce qui te touche dans ce texte, Lily ?
Lily Taïeb : J’ai dit à Isabelle un jour que ce n’était pas du tout mon genre de théâtre.
Isabelle : Elle aime les choses très classiques !
Lily : Et quand j’ai lu, j’ai compris la singularité et la tournure qu’ont voulu faire prendre Isabelle et Manele à la pièce par rapport à un texte original très 70’s – même si on est dans ce revival hipster…
J’ai trouvé passionnant de participer à ce projet à la fois dans le coup et très désuet.
C’est très intéressant de faire en sorte de remettre ce texte au goût du jour, sans pour autant le moderniser. Ce qui me touche, en fait, c’est l’adaptation très subtile.
Et puis le rôle de Mathilda aussi : très difficile à cerner mais pourtant plein de sens.

Qu’est-ce qui, dans cette histoire, va parler aux spectateurs de 2015 ?
Isabelle : Le rapport à la mère est très puissant. Le rapport aux rêves aussi, ce qui parle à tout le monde. Ce fait de rêver quand on débute sa vie de jeune adulte et ce à quoi on est parvenu. L’écart qui peut y avoir entre ces deux images. Et la blessure narcissique qu’elle occasionne dans le personnage de Béatrice, d’où cette violence et son incapacité à supporter que ses filles puissent la dépasser.
Il y a vraiment beaucoup d’angles abordés. L’histoire est subtile (pas de caricature avec de grosses ficelles) mais elle est très riche aussi.
Lily : Toutes ces choses sont sans doute très angoissantes pour plein de gens. Et on se rend compte qu’en les mettant en scène, dans un espace-temps différent, ces situations peuvent être finalement rassurantes pour les spectateurs car elles sont intemporelles et universelles.

L’idée de mettre en scène est-elle venue naturellement ?
Isabelle : Ca faisait un moment que j’y pensais, mais sans vraiment me l’autoriser. J’avais eu un coup de coeur pour le texte de Joan Didion, L’année de la pensée magique. J’avais même demandé à ma mère de faire l’adaptation française. J’étais venue dans ce théâtre pour monter le projet. Mais j’ai eu un blocage : je voulais absolument que Nicole Garcia interprète le rôle. Elle était intéressée mais elle a trouvé ce texte trop dur.
J’ai essayé de chercher une autre interprète, sans pouvoir oublier Nicole Garcia. Je suis passée à autre chose.
Et puis, en lisant le texte de Manele, je me suis dit que c’était ce genre d’histoire que j’aimerais raconter sous toutes ses coutures : de l’intérieur et de l’extérieur. Pouvoir tourner autour de l’objet tout en pouvant le vivre. Je voulais m’emparer de cette histoire.

Cette première mise en scène vous a-t-elle fait remonter des souvenirs de metteurs en scène avec qui vous avez collaborés ?
Isabelle : J’ai beaucoup pensé à Irina Brook. Parce qu’elle nous faisait faire beaucoup d’exercices. Ce que l’on a fait au début avec Alice, Lily et Armande pour cette pièce. Irina a une façon de créer une atmosphère. Je ne dis pas que j’y parviens mais j’ai un tel souvenir de détente le soir de la première, grâce à son travail. C’est quelque chose qui me ferait rêver, pas tant pour moi que pour mes comédiennes. J’espère qu’on y arrivera.
C’est pour cela qu’il faut du temps, beaucoup d’énergie aussi. J’ai décidé de débuter les répétitions le 25 septembre pour y arriver. On répète peu en journée mais tous les jours, en revanche.
Je sens que ce temps, d’avoir posé toutes les questions, d’avoir posé tous les doutes sur le plateau, a été nécessaire. Et j’espère que nous serons dans cette détente le soir de la 1ère.
J’ai aussi beaucoup pensé aussi à Zabou Breitman, à Jean-Luc Boutté, une immense rencontre qui m’a beaucoup marquée par son exigence du théâtre. Sa façon de nous écouter, de nous regarder, d’être dans une attente si exigeante. Cette pureté m’a complètement bouleversée. J’avais 20 ans et c’était pour le rôle d’Agnès dans L’École des femmes.

Lily Taieb actrice et comédienne pièce De l influence des rayons gamma sur le comportement des margerites Théâtre de l Atelier paris portrait photo

Isabelle Carré a-t-elle eu des mots qui ont été réconfortants pour aborder ton rôle ?
Lily : Je n’avais pas forcément approché mon rôle de Mathilda du bon côté. Et je me suis rendue compte avec les répétitions et surtout avec ce que m’a dit Isabelle que Mathilda n’était pas quelqu’un de désespéré. Elle est solaire mais aussi un personnage très droit et très taiseux. Et je ne suis tellement pas comme ça que ce n’était pas évident d’assimiler. Mathilda a aussi plusieurs couleurs et elle est très touchée par la vie.
Et je galère encore un peu. On ne sera jamais au zénith, chaque représentation sera une sorte de méga répétition.
Isabelle : Mathilda voit la beauté dans le noir…

Diriger de jeunes comédiennes demande-t-il plus d’attention ?
Isabelle : Pour ne pas vous le cacher : je suis pressée de répéter avec Lily car ça fait 4 jours qu’on n’a pas travailler ensemble. C’est le moment où la sauce monte et c’est un moment merveilleux.
Le fait d’anticiper les choses a été bénéfique. Heureusement que j’ai pensé à ce travail long, en débutant très tôt les répétitions. Ce qui a étonné l’équipe du théâtre.
Il faut aussi penser à cette difficulté d’élargir le jeu des comédiennes sans dénaturer leur fraicheur et spontanéité. S’il y a quelque chose que je n’aime pas au théâtre ce sont les voix placées, les fins de phrases sur lesquels on insiste et aussi le maniérisme de certains acteurs qui prennent parfois un accent pour montrer que le texte est intellectuel. Tout ça ce n’est pas le théâtre que j’ai envie de voir.

photo CinéWatt
photo CinéWatt

Jouer dans sa propre mise en scène, c’est plus de plaisir ou de contraintes ?
Isabelle : C’est étrange ! 🙂 J’ai l’impression à la fois de ressentir les choses davantage de l’intérieur. D’écouter encore plus mes partenaires et d’être proche d’elles.
Et en même temps, il ne me manque pas de vision extérieure puisqu’il y a Manele, pour qui c’est aussi une première fois en tant qu’assistante.
C’est une première fois pour toute l’équipe d’où le risque de se retrouver devant un objet non identifié.
Ce qui est étrange, c’est que sur tous les aspects ou détails sur lesquels je pensais avoir des doutes, des difficultés (la scénographie, la mise en scène) tout s’est bien passé. A l’inverse, les points sur lesquels j’étais sans doute présomptueuse, ou je pensais que c’était ma partie (la direction d’acteurs, par exemple), c’était plus problématique.
C’était plus facile d’avoir des images, un dessin que de trouver les mots justes.

Votre sommeil est-il serein ?
Isabelle : J’ai rêvé de la pièce toute la nuit ! Mais en bien. J’ai bossé, en fait !

La perspective de la première est ?
Isabelle : Réjouissante !
Lily : C’est très intéressant et moderne. C’est maintenant et à aucun autre moment.
Isabelle : On parle beaucoup du moment présent, en fait. Quand il y aura enfin le public dans la salle, le spectacle se réinterprètera. Mais s’il y a une chose vraiment nécessaire : c’est la présence et l’énergie.
Lily : Je m’inquiète d’être bien maintenant, pendant les répét’. Et plus tard, je m’inquiéterai quand on sera sur scène.

L’adhésion du public est préoccupante aussi pour vous ?
Isabelle : J’y pense bien évidemment. Mais la chose qui m’importe le plus c’est surtout de ne pas passer à côté de quelque chose. Et d’avoir le plus de correspondance possible avec ce que j’ai en tête. Que l’ensemble soit fidèle à ce que je veux dire de la pièce. Que ce soit le plus honnête, le plus juste pour moi et ce que nous avons découvert ensemble.
Affiche pièce de l influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites mise en scène Isabelle Carré avec Alice Issaz Lily Taieb Armande Boulanger Théâtre de l Atelier Paris

De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites
de Paul Zindel
Adaptation : Manèle Labidi
Mise en scène : Isabelle Carré
Avec : Isabelle Carré, Alice Isaaz, Lily Taïeb et Armande Boulanger en alternance

PROLONGATIONS jusqu’au 6 février 2016
du mardi au samedi à 19h
matinée le samedi à 17h

au Théâtre de l’Atelier
1 place Charles Dullin
75018 PARIS

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ITV d’Antoine de Maximy pour J’irai dormir chez l’Homme qui Brûle, le DVD halluciné !

Vous avez forcément entendu parler, certainement vu aussi des photos de ce grand rassemblement américain : le festival BURNING MAN. Dans le désert de Black Rock au Nevada, pendant une semaine en plein été et sous un soleil de plomb, une foule entière se retrouve pour des expériences aussi barrées, surréalistes que spirituelles.
Antoine de Maximy, le génial globe-trotteur trublion y a baladé sa caméra pour tenter de percer le mystère de ce rendez-vous devenu incontournable pour les adeptes de sensations fortes.
Après la diffusion de la version grand public sur France 5, J’irai dormir chez l’Homme qui Brûle fait l’objet d’une sortie DVD agrémentée de séquences coupées et des bonus à gogo ! 

Antoine de Maximy au festival Burning Man DVD J'irai dormi chez l homme qui brule programme France 5 avec bonus portrait photo

Quelle était la motivation première pour aller chez l’Homme qui Brûle, après toutes les aventures que vous avez vécues ?
Plusieurs personnes m’avait dit : “il faut que tu ailles là-bas ! Ça serait génial de tester le Burning Man.” Et effectivement, je me suis dit qu’il fallait que j’y aille, surtout quand j’en ai su un petit peu plus parce qu’au début on me parlait simplement d’un rassemblement.
Je ne suis vraiment pas du genre à aller regarder qui fait quoi, qui a fait quoi. Et finalement je me suis mis à creuser un peu et je me suis dit « Ça va être bien !».

En fait vous saviez très peu de choses et vous aviez vu très peu de photos ?
Au début je n ‘ai pas creusé tout de suite. C’est après quand j’ai vu que je me suis dit que c’était une bonne idée.
Mais quand je suis parti, j’avais préparé mon voyage, j’avais un camping–car correct (climatisé) car j’ai des toutes petites cartes mémoire, faut que je puisse regarder mes images. Il fallait vraiment que j’aie le courant pour charger les batteries et que je ne sois pas dans un endroit plein de poussière.

Une fois arrivé sur place, il y avait des contraintes particulières que vous n’aviez pas envisagées ?
Je n’ai pas eu de contraintes que je n’avais pas anticipées. La poussière : je savais, mais aussi que les gens ne seraient pas tous d’accord pour être filmés. Donc je n’ai pas eu trop de surprises.
J’avais quand même bien préparé mon coup. Le matériel était encore assez expérimental donc j’ai eu des problèmes techniques. J’ai raté des petites choses.

Justement, avez–vous eu des regrets pendant le tournage, un rendez-vous manqué ?
Non, je n’ai pas eu de regret de ce type. Ce que j’ai eu comme regret c’est de ne pas avoir pu rentrer dans la tente des suspensions. Et puis j’ai regretté à postériori de ne pas avoir été voir moi-même sans caméra mais le problème c’est que je n’avais pas le temps. Et on ne m’aurait pas laissé rentrer sans être accompagné.
C’est compliqué si j’avais voulu y aller car j’aurais dû aller décomposer mon matériel chez moi pour revenir après. Ce sont des déplacements qui m’auraient pris une heure.

Comme vous êtes en voyage, et plus particulièrement à Burning Man, quel est le numéro d’urgence que vous êtes prêt à appeler en cas de besoin : le producteur … ?
Pour le Burning Man c’est réglé car il n’y a pas de réseau ! Donc tu vas au poste de secours et là ils prennent soin de toi.
Et quand je suis en voyage, je pense que j’appellerai les producteurs. Après ils se débrouilleraient pour mettre en route le truc. Alors que si j’appelle ma famille, ça va leur mettre une grosse charge.

Antoine de Maximy au festival Burning Man DVD J irai dormir chez l homme qui brule désert de Black Rock au Nevada avec Bonus et scènes coupées

Quelle est la première impression que vous avez eue en arrivant sur le site ?
Il y a deux trucs. La première, pour arriver là-bas, c’est l’immense file de véhicules qui se suivent et qui n’avancent pas. Et la deuxième, elle est sonore parce qu’il y a une radio qui donne toutes les consignes en boucle. On l’entend d’ailleurs dans le film. C’est assez particulier parce que tu la mets et puis tu la laisses tourner. En fait, c’est très mécanique, bizarre. Ça te met un climat dans la voiture, une voix de femme qui répète sans arrêt la même chose.
C’est très 1984, le film. Parce qu’ils donnent les consignes en permanence et en boucle, sans coupure  musicale.

A quoi peut-on comparer Burning Man ? Un parc d’attraction hippie ? Une confrérie de bienheureux ? Une hallucination en plein désert ?
C’est tout ça mais pas que ! C’est un mélange de Woodstock, mais il n’y a pas de concert vraiment. C’est un camp de naturistes, un atelier d’artistes, une exposition géante. C’est une rave party.
Tu trouves aussi bien des cours de cunnilingus que des voitures à pédales tamponneuses. Il y a tout, n’importe comment et dans tous les sens.
C’est le carnaval de 2015, de notre époque. Le carnaval, c’était un truc où tout le monde jetait un peu toutes les conventions et faisait la fête. Et bien c’est ça ! Tu es forcément sur une planète bizarre parce que, en plus de ça, tu as beaucoup de véhicules qui sont incroyables. Les gens sont déguisés. Tu n’as pas une seule personne sauf moi – et heureusement j’avais mes caméras – qui est habillé normalement. Où que tes yeux se posent, tu ne vois rien qui est normal. Dans ce sens, c’est vraiment exceptionnel et ça se voit dans le film. Tu es dans un univers exceptionnel !

On peut lire sur Burning Man que ce sont des rencontres que l’on ne peut pas faire ailleurs que dans ce désert.
J’aurais tendance à moins le dire que beaucoup de gens. Parce que pleins de gens m’ont dit « C’est incroyable tout le monde se parle, se rencontre… ». Et moi comme je passe ma vie à aller à la rencontre de gens qui m’auraient pas parlé au départ, j’ai continué à rencontrer pleins de gens sur place. Donc je n’ai pas trouvé ça aussi fort à ce niveau-là, parce que je rencontre toujours des gens.
En revanche, il y a un grain de folie qui n’est pas du tout habituel. Si tu veux je n’ai pas eu l’impression qu’enfin les gens se parlaient. Je parle à plein d’inconnus tout le temps. Et dans toute ma vie.
Si j’ai fait J’irai dormir chez vous c’est parce que je parlais déjà aux gens avant.
Ça a un peu changé en France, car comme tout le monde me connaît, je le fais moins. Mais avant je parlais à tout le monde. Je rentrais dans un magasin, j’avais toujours une connerie à dire à mon voisin dans la queue. Des trucs comme ça.
Et c’est pour ça que j’arrive à faire J’irais dormir chez vous, parce que j’étais déjà comme ça.
Là, à Burning Man, j’ai parlé à pleins de gens. Mais à la limite c’était moi qui étais le plus décalé, dans une situation un peu bizarre. Parce que comme il fallait que je reste suffisamment conscient pour faire le film et qu’en plus je me filmais donc que je reste suffisamment présentable, en tout cas une partie du temps, ça a été difficile pour moi de faire ça. Un tournage difficile, contradictoire.

Après ce tournage, il y a eu une envie d’y retourner seul, sans caméra ?
Oui, tout à fait. Je n’ai pas encore eu l’occasion de le faire et je ne le ferais peut-être jamais d’ailleurs. L’année d’après, j’ai failli y aller avec un copain. Puis j’avais ma fille qui rentrait en fac. Elle avait besoin de son papa, je m’en suis occupé.
Mais là ça fait deux ans, alors je ne sais pas si j’y retournerai.
Effectivement, j’ai eu envie d’y retourner sans caméra : pour être disponible et vivre le truc sans avoir de souci. Parce que j’étais dans une situation un peu double personnalité où tu dois profiter et gérer. Quand tu rentres dans ton camping-car, faut mettre les batteries à charger, sauvegarder les cartes mémoires. C’est du boulot.

Donc il y a quelque chose d’attractif et d’addictif dans ce festival ?
Je ne dirais pas ça. J’ai envie d’y retourner parce que je considère que ce n’est pas fait comme il aurait dû à cause du fait que je travaillais.
Et que ce soit addictif ? D’abord je suis un anti addiction total. Le café quand j’ai vu que je commençais à plus pouvoir m’en passer j’ai immédiatement arrêté, je n’ai jamais fumé. J’ai très peu d’addiction. Je n’aime pas ça. Ça va à l’encontre de mon indépendance et de ma liberté.
Si je retournais là-bas, ça serait une fois. Je n’y retournerais pas chaque année.

Quel est votre moyen d’accéder au plus haut degré de bonheur ?
Mon grand plaisir c’est de faire ce que je fais. Et en fait, je dirais que c’est peut-être de gérer ma vie et d’avoir fait le maximum de choses, les plus variées. Donc c’est beaucoup mes réussites de travail qui sont le bonheur. D’avoir fait cette série, ce qui a été très difficile. Car pendant deux ans, personne n’en a voulu. Là, je suis sur un projet de long-métrage de fiction : personne n’en veut. Je ne m’arrête pas car j’ai bien compris il y a longtemps qu’il ne fallait jamais s’arrêter. Mais je ne sais pas quand je vais y arriver. Ça m’énerve et je me dis « ils sont cons !».
Je pense que ça fait partie de mon grand bonheur d’avoir fait tout ce que j’ai pu faire parce que toi tu connais J’irais dormir chez vous. Mais avant j’ai fait tellement d’expéditions fabuleuses. J’ai plongé en sous-marin à 5 000 m de fond, je suis allé dans des volcans, dans des gouffres de glace… J’ai fait tellement de trucs qui sont réellement exceptionnels que si je devais mourir maintenant, mais je n’ai pas envie de mourir maintenant, ça me ferait vraiment moins chier que beaucoup de gens. Mon bonheur c’est là que je l’ai placé.

Et le bonheur c’est aussi un peu les autres, non ?
Non. Et puis encore moins depuis que je fais J’irais dormir chez vous parce que je suis très souvent tout seul. C’est ce qui me pousse à aller vers les autres.
Mais c’est marrant que tu parles de ça parce que je reviens du Bhoutan, pays qui revendique d’être le pays du bonheur. D’abord, c’est plus le gouvernement qui le revendique. Je ne dis pas que les gens ne soient pas d’accord avec ça, mais ils ne t’en parlent pas particulièrement. Il y a quand même une certaine douceur de vivre. Je dirais une quiétude, mais elle est due à la religion et aussi au fait que le pays est très isolé car il est protégé des touristes. Il y en a très peu chaque année. Mais pour moi ce n’est pas l’image du bonheur. Moi je m’emmerde dans ce genre de bonheur. Je me fais carrément chier dans un bonheur pareil. Parce que c’est un bonheur qui est linéaire. J’ai besoin que ça bouge, qu’un jour il se passe quelque chose et le lendemain autre chose.
Et qu’est-ce qui est agréable quand il fait beau ? C’est qu’il a plu. Un endroit où il fait beau tous les jours ça fait chier.

Conseilleriez-vous Burning Man à votre meilleur ami, à votre meilleur ennemi ?
En fait, Burning Man est quelque chose de très particulier. Donc dans mes meilleurs amis, il y des mecs à qui je le conseillerai et d’autres à qui je le déconseillerai. Et ça c’est valable pour mes meilleurs ennemis. C’est à dire que le mec que j’ai envie de faire chier, si son profil fait qu’il va détester le Burning Man, je vais lui dire d’y aller.
Parce que Burning Man est un truc qui est tellement particulier que tu ne peux pas dire que c’est bien ou que c’est pas bien.
Il y des gens pour qui ça va être bien et d’autres, quand ils voient le film ils se disent qu’il était génial, mais jamais ils iront là-bas.
Et encore c’est ce que je pense mais je peux me tromper. Car certaines personnes, des enfants de chœur qui vont s’éclater dedans et trouver ça formidable et d’autres qui sont des déconneurs finis qui vont complètement perdre leurs moyens et qui seront incapable d’en profiter. C’est très particulier Burning Man.

Et dans votre entourage les réactions ont été aussi à la fois passionnées et contrastées ?
Oui, il a quand même beaucoup de gens qui étaient emballés, mais pas toujours avec l’idée d’y aller. Ils étaient emballés parce qu’ils avaient vécu de l’intérieur Burning Man, ce qui est quand même l’avantage de la manière dont je filme, et pour une partie jamais ils n’iraient mettre les pieds là-dedans. Mais justement, ils ont pu vivre et avoir les frissons sans y aller, sans avoir payé.

Antoine de Maximy et un homme tatoué au festival Burning Man désert de Black Rock au Nevada DVD j irai dormir chez l homme qui brule

Et cette fameuse séquence qui a été montrée quelques jours après la diffusion, est-ce que ça a été décidé tout de suite de jouer franc jeu avec le public ? 
Oui, ça a été décidé tout de suite. J’ai pris le parti depuis le début de la série d’être le plus proche, le plus authentique, le plus sincère possible. Bien sûr, je ne mets pas tout. Mais sincèrement, je mets vraiment beaucoup de choses. Et depuis le début, si je voulais qu’on me croie, dans ce que je faisais, il fallait que je me montre aussi quand ça ne marchait pas. Parce que sinon, le mec qui réussit tout le temps, on n’y croit pas. J’ai donc pris ce parti. Et à ça s’ajoute le fait que j’ai toujours eu pas mal d’autodérision. Donc voilà : je suis minable et je le montre.
Il y a eu ce truc à Burning Man (la séquence du space cookie NDLR), mais avant il y a eu la séquence en Corée du Sud, où j’avais pris une grosse taule parce que j’avais bu et bouffer des herbes dont je ne savais pas ce qu’il y avant dedans. Et j’aime bien pouvoir montrer ces moments-là. Mais cette fois, le film passait pendant les vacances de Noël, alors France 5 préférait qu’on ne montre pas cette séquence, et une ou deux autres d’ailleurs qui se trouvent dans la version intégrale. En fait, il y a 17 minutes de plus dans la version intégrale. Pas 17 minutes uniquement trash ou incroyables, c’est que quand tu as une séquence forte, comme le space cookie, au ¾ de ton film, tu peux encore faire un bon quart d’heure derrière.
Il y a d’autres séquences, comme cette nana attachée torse nue avec des chaînes en train de se faire papouiller, et qui est dans le DVD.

Il y a pas mal de détracteurs qui disent que l’esprit de Burning Man n’est plus. Pour ceux qui sont curieux et qui aimeraient vivre l’expérience, est-ce qu’il n’est pas déjà trop tard ?
Non, parce que l’expérience a évolué. Donc s’ils voulaient vivre l’expérience des années 90 ou 80 est bien ce n’est plus là. Ça reste Burning Man mais des années 2000-2010. C’est beaucoup plus techno, c’est beaucoup plus rave party. Mais le côté spirituel, il est quand même resté, il n’a pas disparu.
Tu as moins de hippies, c’est beaucoup plus branché. Les gens qui y vont ont entre 20/25 et 45 ans, 35 ans même. Oui, c’est ce que j’ai vu, ils sont plutôt jeunes.

Un conseil pour en prendre plein les yeux ?
J’ai tendance à dire, et c’est pareil quand je vais à une fête, je ne picole pas beaucoup parce que sinon je profite moins de la fête. Si tu te défonces d’un bout à l’autre, tu ne verras rien. Il faut être un peu raisonnable pour en profiter le maximum.

Votre Paradis sur Terre ?
Je ne sais pas. Je suis très content d’être à Paris parce que je m’en vais. Le paradis sur Terre, c’est d’être de partout et de changer d’endroits. C’est le mouvement, le transit !

https://www.youtube.com/watch?v=_rAu7Lebb8g

J’irai dormir chez l’Homme qui brûle – le DVD
avec Antoine de Maximy 

En vente depuis le 1er décembre 2015

L’édition DVD contient :
– le film en version intégrale : 1h45 (la version télé durait 1h23)
– les scènes coupées non diffusées en télé (17 min)
– 1h20 de bonus

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BIO par Eux, la compagnie d’improvisation : épatant !

Eux, la Compagnie d’Improvisation réinvente le genre en proposant la biographie d’un pur inconnu, inventée de toute pièce. Ce personnage original entouré d’autres personnages tout aussi réalistes et barrés a une durée de vie assez courte : 1 heure ! BIO c’est un spectacle 100% inédit, des éclats de rire non prémédités et des dérapages incontrôlables sur la scène de la Comédie des Boulevards.

Bio spectacle de la compagnie d improvisation EUX affiche Comédie des Boulevards Paris avec Jeanne Loïc Nabla Timothée humourL’impro, ça nous rappelle nos années de fac quand on se faisait un café-théâtre en semaine, histoire de se marrer entre potes, autour d’un verre et sans nuire à notre pouvoir d’achat. On se souvient d’avoir été traité de moule sur son rocher un soir et qu’on attendait que notre sujet soit tiré au sort, manque de bol, c’était toujours le papier du voisin qui se retrouvait sur scène.

Avec BIO, on monte d’un niveau. C’est de la dentelle ! L’interaction est vivement encouragée en début de spectacle pour convenir du prénom, de la profession, de la passion de notre personnage unique, 100% original. Ensuite grand noir, rideau tiré pour se rouvrir sur un pur show d’une heure, une histoire barrée, inventée de pure pièce et dont nous sommes en grande partie responsables par nos choix et du coup “de la qualité du spectacle” comme le précisent les 3 comédiens en début de soirée.

Timothée
Timothée

Et ce soir-là, lors de la 143e représentation de BIO par Eux, la Compagnie d’Improvisation, le public n’attendait qu’une chose : l’arrivée d’une caravane de modèle Eriba, un délire de potes dans le public qui a trouvé vie sur scène.
Timothée et Nabla qui officiaient ce samedi avec un de leurs invités, Fabien Strobel, ont trouvé une utilisation tout à fait recevable de ce véhicule inconnu de tous. Étrangement la caravane semblait plus grande que l’idée que l’on pouvait s’en faire, car équipée d’une cave et d’un jacuzzi.
Elle était au coeur de la formidable vie de Pablo, speaker sportif de profession. Et c’est justement ce qui a emballé notre équipe : jouer dans un univers inconnu, le foot, le sport à la télé ce n’est vraiment pas leur truc. Et ils se sont donné du mal à nous faire croire que ce cher Pablo était le spécialiste es football ou rugby officiant dans une télé-radio inconnue. Il était accompagné de ses meilleurs potes : Romain et Michel, de son père flic, d’une fille qui va mettre du temps à révéler son prénom, sans compter quelques collègues de boulot et un colocataire obnubilé par sa taille fine.
Notre cher Pablo avait une passion qui semblait calquer à celle d’un spectateur : collectionner les boules à facettes ! Complètement fou.
Et c’est cette combinaison totalement dingue de rebondissements insoupçonnés, dérapages contrôlés, fous rires inopportuns, pièges entre comédiens et gros moment d’oubli (comment peut bien s’appeler mon personnage ?).

Nabla
Nabla

Et ce soir-là, nous avons évité les marronniers : taxidermiste pour la profession du héros de la série, un vrai plébiscite. Un lieu aussi revient assez souvent : Istanbul. N’allez pas chercher une raison, l’inventivité d’un public peut être parfois plus extrême que celle d’une troupe de comédiens forgée à l’improvisation.

Forcément, on a envie de remettre ça pour voir les 2 autres membres de la troupe et surtout faire la connaissance d’un tout autre personnage que l’on ne reverra plus jamais de notre vie.

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BIO
par EUX la compagnie d’improvisation 

jeudi, vendredi et samedi à 21h30

à La Comédie des Boulevards
39, rue du Sentier, 75002 Paris

Métro : Bonne Nouvelle

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Une coupe dans la Bulle de l’Hôtel du Collectionneur Paris

Buller à deux pas de l’Arc de Triomphe et du Parc Monceau.
L’Hôtel du Collectionneur s’offre en son large patio un bar éphémère unique rehaussé d’une bulle pour la seconde fois après le plébiscite de l’hiver dernier. Expérience bluffante et originale à programmer de préférence la nuit tombée (pour les effets de lumière) jusqu’à mi-mars 2016.

Vue-plongeante-sur-la-bulle-de-l-hotel-du-collectionneur-paris-arc-de-triomple-5-étoiles-bar-éphémère-patio-andalou-photo-by-United-States-of-Paris-blog

Nul besoin de prendre une navette en direction de la lune. Ici vous aurez tout loisir de vous sentir soit en apesanteur, soit dans une film de science-fiction lové sous votre dôme à l’abri des menaces extérieures comme le froid, la pluie ou peut-être la neige.

Entrée-de-la-Bulle-de-l-hotel-du-collectionneur-Arc-de-Triomphe-Paris-5-étoiles-patio-andalou-terrasse-d-hiver-photo-by-United-States-of-Paris-Blog

L’atmosphère feutrée offre un cadre romantique et cosy à vos débuts de soirée mais aussi un après-midi de semaine ou week-end en mode slow et complice.
Les discussions ont un niveau sonore limité et pour cause, la bulle joue la résonance – ce qui n’est pas un vilain défaut, bien au contraire. Un petit temps d’adaptation après avoir passé le sas et vous serez dans votre élément.

Coupe de champagne, légères mignardises sucrées salées, le décor 5 étoiles est aussi bien propice à l’observation des lumières environnantes qu’aux conversations intimes. Une fois trouvé son point d’observation ou le cadre propice pour une confidence à l’oreille de sa-son partenaire, difficile de s’extirper de ce cocon accueillant et unique en son genre dans la capitale.

Pour votre découverte de la Bulle du patio andalou vous avez le choix des horaires. Au déjeuner pour apprécier la pleine lumière du jour, à l’heure du tea-time ou en soirée de 18h à 23h pour une coupe Moët & Chandon accompagnée ou non de quelques belle bouchées concoctées par le chef de l’Hôtel et ses confrères invités pour l’occasion.
Tous les prétextes sont bons pour déserter la frénésie des grands axes de Paris et s’offrir un peu de réconfort en attendant le printemps.

Jardin-patio-andalou-hotel-du-collectionneur-Bulle-bar-éphémère-déjeuner-tea-time-arc-de-triomphe-paris-5-étoiles-nuit-photo-by-United-States-of-Paris-blog

Le plus : l’espace est restreint limitant de fait le nombre de convives. L’affluence est raisonnable.

Le méga plus : les chambres donnant sur le jardin de l’hôtel ont une vue plongeante et imprenable sur ce cocon translucide. Le point de vue est assez saisissant d’autant qu’il est agrémenté de la Tour Eiffel au loin quand on relève les yeux.

Hotel-du-collectionneur-5-étoiles-arc-de-triomphe-paris-suite-présidentielle-avec-vue-sur-la-Tour-Eiffel-photo-by-united-states-of-paris-blog

Hôtel du Collectionneur
51, rue de Courcelles
75008 PARIS
Tél : 01 58 36 67 00

#labulleducollectionneur

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Shirley Souagnon totalement Free sur sa tournée ! Interview selfie

Laisser le choix au public, c’est le pari fou et ambitieux que la comédienne, humoriste et show woman, Shirley Souagnon a voulu pour la tournée de son spectacle Free en France. Villes, premières parties, prix des places, etc., c’est le public qui choisit via une plateforme participative.
Avant son passage à la Cigale à Paris, le vendredi 11 décembre, elle nous a donné au restaurant très années 50 de l’Hôtel Platine dans le 15e pour une interview cash.

Shirley Souagnon spectacle Free à la Cigale Paris avec le groupe The Krooks one woman show et concert
INTERVIEW !

USofParis : Comme beaucoup, on t’a connu avec On ne demande qu’à en rire, tu gardes de bons souvenirs de cette émission ?
Shirley Souagnon : Oui, je garde des bons souvenirs. Si tu m’avais demandé « est-ce que tu en gardes des mauvais ? » je t’aurais dit oui aussi. 🙂 C’est la vie en fait ! C’est vraiment une expérience hyper incroyable. Ça faisait 3 ans que je faisais de l’humour donc c’était très jeune, et d’un coup je me retrouve en télé, je dois faire des sketches qui doivent être très marrants. C’est un métier qui s’apprend sur de nombreuses années, donc c’était une expérience particulière mais qui m’a beaucoup appris.
Et il y a eu des moments de génie, on ne sait pas pourquoi ça marche alors qu’on n’a pas écrit. Des fois, on arrivait avec des sketches super écrits et on se prenait des tollés et puis des fois on arrivait avec des trucs écrits à la dernière minute et c’est ce qui marchait le mieux. J’ai appris beaucoup.

L’émission t’a permis de faire des rencontres ?
Du côté production, oui. Après du côté humoristes, on se connaissait tous déjà, parce qu’on fait beaucoup de scènes ouvertes, de festivals, de galas ensemble.

Free, c’est le nom de ton spectacle avec lequel tu tournes depuis un an. Tu te sens totalement Free aujourd’hui ?
Oui oui ! Je pratique la liberté et je la paie. Je paie ma liberté professionnelle car je suis productrice et ça me demande ma vie. Mais j’aime ça car je suis passionnée. Il y a des moments où je ne suis pas loin de vraiment faire des comas, en termes de fatigue, car j’ai tendance à tirer sur la corde aussi. Je fais deux métiers. Mais je me complète et je m’épanouis comme ça. Je ne sais plus quelle était la question, mais j’avais envie de parler de moi (rires).

C’est bien ça. Je voulais savoir si tu te sentais Free, tu as bien répondu.
Tu vois : je suis tellement Free que je ne sais plus où on va ! 🙂

Selfie original exclu blog UsofParis
Selfie original exclu blog UsofParis

C’est un projet fou quand même, cette plateforme participative, c’est toi qui en a eu l’idée ?
Oui, c’était un mix entre une idée d’humoriste et une idée de productrice. L’humoriste parle beaucoup avec ses fans et la productrice cherche des solutions pour gagner de l’argent. Je me suis dit qu’on parlait tout le temps sur Internet avec le public, souvent ils te demandent des villes pour que tu viennes jouer en tournée, tu leur dis : « Hey, je joue au Mans ! » Ils te font : « Non mais viens à Lille ! »
T’es là : « Mais ta mère ! » quand je vous dis que je vais à Lille vous me dites viens au Mans et au final, choisissez la tournée vous-même. C’est comme ça que l’idée est venue. Pour le moment, ce n’est pas un projet argent, c’est vraiment un projet sur le long terme, un lien de communication avec le public profondément. Au-delà de faire une billetterie, il y a aussi le fait de partager un vrai tchat’ avec les gens sur un sujet, de les faire choisir les premières parties, de permettre à des artistes régionaux de se montrer dans une salle pour laquelle ils n’ont pas forcément les moyens de l’avoir seul. Créer du trafic en fait. Internet et le monde dans lequel on vit aujourd’hui c’est ça en fait, créer du trafic mais souvent pour rien. Et je trouve ça cool que dans ce trafic là il y ait de l’enrichissement, et de tout le monde !

Tu en es venue là car tu n’avais pas de producteur qui s’intéressait à toi ou c’est vraiment par envie de produire toi-même ?
Ah non non non, moi j’ai arrêté. J’étais signé en production et je leur ai dit que j’avais envie d’arrêter et de me produire moi-même. C’est vraiment un choix. Si ça ne l’était pas, je ne serais pas du tout épanouie aujourd’hui. Je me sentirais juste mal, comme une célibataire, tu vois : « Non, j’aime bien ma vie, ça va, je vais en boîte tous les week-ends. Je me fais sauter par des inconnus. » Super ! Non ça va je kiffe ma vie. La base de la liberté, c’est de faire le choix.

Pas trop stressant de voir la jauge au jour le jour se remplir ?
Non ça va, je vois plus ça comme des objectifs à atteindre. « Aujourd’hui, on avait dit qu’on serait à temps et finalement non”. Je me dis que ça nous donne un challenge en plus. Je vois ça comme des challenges et pas comme des obstacles.

Shirley-Souagnon-Free-the-one-woman-funky-show-spectacle-photocall-Le-Grand-Point-Virgule-paris-humour-engrenages-fun-happy-face-photo-by-United-States-of-ParisSur le site web, on peut te proposer des villes pour venir jouer, comment vous choisissez ensuite ?
C’est hyper compliqué à mettre en place ça. Il faut beaucoup attendre. Tu ne peux pas dès qu’il y a une proposition de villes la mettre en place car il y a beaucoup de paramètres à gérer, qui ne sont pas financiers mais logistiques, surtout avec Free qui déplace des musiciens, par exemple. Clairement, on ne peut pas jouer à Nantes si on est à Marseille la veille, des conneries pareilles. On fait selon le nombre de demandes et ensuite de la logique. C’est nous qui choisissons les dates, pas les gens, parce que faut pas déconner quoi ! 🙂

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J’imagine que vous avez des propositions farfelues ?
Pas encore des conneries. Des gens ont proposé la Pologne, mais je ne suis pas sûre que ce soit une vraie proposition. Y’a eu des trucs cool en Afrique, beaucoup l’Amérique du Sud aussi. Comme il y a des expatriés partout… On nous a aussi proposé l’Italie…

Tu montes sur scène avec un groupe de musique, The Krooks, dont tu as produit le premier album. Pourquoi la musique, d’un coup ?
J’ai fait ça au feeling. J’aime beaucoup la soul music et le jazz, je trouve que c’est très peu produit en France. Maintenant, je comprends pourquoi. J’en produis et je comprends ce que c’est que de produire des musiciens et de produire une musique qui est vraiment contre toute société de consommation.

Comment as-tu rencontré le groupe ?
C’est un pote qui nous a présenté quand je cherchais des musiciens pour le spectacle. Il m’a dit qu’ils me correspondaient vraiment bien. Et c’est vrai ! C’est les mecs avec qui j’ai le plus accroché, avec qui il y a eu le feeling tout de suite, un vrai esprit de famille.

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Et du coup tu chantes ! J’ai vu quelques vidéos sur le net, mais tu chantes même très bien ! C’était un don caché ou c’est quelque chose que tu as travaillé pour ce show ?
Mon assistante qui est vraiment chanteuse, elle aurait entendu le mot “don“, elle aurait été morte de rire car elle se fout de ma gueule quand je chante.
Je n’ai jamais pris de cours, ça me stresse. Je n’aime pas prendre des cours pour apprendre des trucs. Et la soul music, c’est la musique de l’âme. C’est vraiment un truc que je ressens et j’ai toujours aimé chanter. On me fait beaucoup de compliments sur le fait que je chante bien, je suis super contente. Après tant mieux car je chante dans mon spectacle donc autant que les gens aiment ça. Mais ça n’a pas toujours été le cas. Dans mon adolescence, j’adorais chanter dans les spectacles de fin d’année et on m’a toujours dit « Ne chante surtout pas ! » Je chantais très faux effectivement, mais c’était l’adolescence. Je chantais très mal, je dansais très mal, je n’étais pas bien dans mon corps. Ça m’a lancé un challenge, il ne faut surtout pas me dire de ne pas faire un truc.

Comment as-tu réussi à trouver l’équilibre entre les chansons et les sketches pour ne pas perdre le rythme du spectacle ?
C’est très dur de rebondir après une chanson et je m’en suis rendu compte au fur et à mesure. C’est en créant le spectacle, en le jouant devant des gens, en me regardant, en s’écoutant, qu’on a réussi à réajuster ce spectacle. Au début, c’était très déséquilibré, il y avait trop de musique car j’avais des musiciens et je ne voulais pas les laisser à ne rien faire sur scène. Même pour moi c’était un concert à un moment. Ça a duré 3 dates comme ça, puis on a réajusté. Mais il a beaucoup évolué.

Ce spectacle ça fait un an que tu tournes avec,  il y a des dates jusqu’en mars 2016, et après ?
On a des propositions pour septembre mais je souhaite arrêter le spectacle car c’est un spectacle assez lourd. Il en train de prendre, même mon site est en train de prendre car il y a d’autres producteurs qui aimeraient investir dedans. C’était un peu un spectacle éphémère pour moi. Je pense que tous mes spectacles vont être comme ça, j’ai pas forcément envie d’installer un spectacle pendant 10 ans, à ramer, faire TF1, et être obligée de faire des trucs que tu n’as pas envie de faire en TV, pour remplir ta salle.

Donc 3e spectacle ?
Je commence à écrire le 3e spectacle là, dès que tu commences à écrire un spectacle tu as déjà d’autres idées qui viennent. J’ai pleins de trucs pour le 3e qui, à mon avis, va être complètement rock’n’roll, J’ai vraiment beaucoup de choses à dire qui vont choquer des gens, pour aucune raison car je ne trouve pas ça choquant. Des choses que j’ai vécu ces 2-3 dernières années et il faut absolument en parler car je trouve qu’il y a peu de sujets dont on parle sur scène qu’on n’a pas déjà entendu, même si on le fait avec brio. Mais il y a des trucs dans lesquels on ne va pas du tout…

Comme ?
La psychiatrie par exemple. J’ai passé 3 jours en HP et il faut absolument que j’en parle. J’ai pas de complexe. Comme je te disais j’ai tiré sur la corde, j’ai fait un burn out et je me retrouve avec des gens qui ont fait un burn out depuis qu’ils sont nés. C’est génial car ça a conforté quelque chose que je pense depuis toujours : c’est que les fous ne sont pas fous. Ma philosophie étant de dire que l’on considère les gens fous ceux qui ne sont pas productifs pour cette société. Comme ils ne servent pas à grands choses, on dit qu’ils sont fous. Je ne vois pas la différence des fois entre un humoriste et un mec croisé en HP, dans la façon d’être et de parler.

Tu envisages de faire le même principe pour le prochain spectacle ?
Oui oui, la plateforme peut marcher pour n’importe quel spectacle et même pour d’autres potes. Je vais garder le site le plus longtemps possible, c’est cool de pouvoir avoir ce rapport aux gens.

Avec ce qu’il s’est passé en Novembre à Paris, as-tu modifié des passages dans ton spectacle ?
Non, pas du tout. J’ai voulu en ajouter, sur la notion de liberté, mais je préfère les garder pour le prochain spectacle.

On passe à la petite série de questions…

Le dernier spectacle que tu es allée voir ?
Je me vois dans la salle, mais je ne me souviens pas. Le dernier dont je me souviens c’est Une nuit avec Cole Porter avec un super belle mise en scène d’Ariane Raynaud.

Ton dernier coup de cœur humoristique ?
Adrien Arnoux
, que j’ai signé et qui fait ma première partie à La Cigale.

Ton dernier coup de cœur musical ?
Snarky Puppy
, un groupe américain de soul funk

Ton endroit préféré à Paris ?
Melun ? (rires)
J’ai du mal avec Paris, j’y habite pour le taff. Mais, sinon j’aime bien le 18e.

As-tu une bonne adresse food à nous recommander ?
Chez moi ! 🙂

Ah oui, tu cuisines bien ?
Oulah mon p’tit, si tu aimes bien l’huile. 🙂 Non, non je ne cuisine pas bien.
Je cherche un restaurant africain où tu as envie de rentrer sans dire : « Oulalah, c’est l’Afrique ! » Chez Maimouna et Mandela à Château Rouge, très sympa, 5 euros le plat.

Ton rêve le plus fou ?
Non, j’en ai pas.

Tu n’as pas de rêves ?
Je les vis.

Interview by Joan

 

Shirley Souagnon, spectacle Free

Prochaines dates :
11 décembre Paris – La Cigale
12, 13, 14 février Marseille
18, 19, 20 février Bruxelles
12 mars 2016 Bordeaux

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Alice Isaaz et Armande Boulanger : interview révélations pour De l’influence des rayons gamma au Théâtre de l’Atelier

A quelques jours de la première et avant de déménager le plateau de répétitions et de partir s’installer au Théâtre de la Cité Internationale pour les filages, rencontre avec deux révélations. L’une a pris la pleine lumière avec le film Les Yeux Jaunes des Crocodiles, l’autre a été une revenante effrayée et égarée dans la saison 2 de la série événement de Canal +, cette rentrée. Les deux montent sur scène pour la première fois dans De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites, première mise en scène signée Isabelle Carré, au Théâtre de l’Atelier.
Dans les coulisses du théâtre de la Place Dullin, Alice Isaaz et Armande Boulanger ont partagé avec nous les précieux
moments de cette expérience exceptionnelle. Complices, rieuses et d’une brillante maturité sur leur pratique théâtrale, nous avons pris une réelle vraie leçon de comédie. 

Alice Isaaz
Alice Isaaz
Armande Boulanger dans les Revenants 2
Armande Boulanger dans les Revenants 2


INTERVIEW

Qu’est-ce qui vous a touché dans cette histoire ?
Armande Boulanger : Tout ! 🙂 J’ai lu le texte d’un coup et j’ai adoré. J’ai été très surprise par la fin de l’histoire, par l’évolution des personnes, comment ils se désintègrent un peu.
Alice Isaaz : Ce qui m’a plu, c’est le rapport de cette mère avec ses deux filles. A savoir, on peut imaginer en voyant une famille, ceux qui peuvent s’en sortir et les autres qui ne s’en sortiront pas. Et parfois ça peut être l’inverse. Comment on fait pour vivre malgré l’oppression d’un parent ? Comment ne pas être imprégné d’une mauvaise influence ?
Les rapports sont comme inversés, on a l’impression que ça tourne. C’est Béatrice qui est la mère, et à certains moments c’est Mathilde, l’une de ses deux filles qui prend ce rôle-là. Et après Ruth, la deuxième. Chacune leur tour devienne l’enfant. Même entre les soeurs, on se demande qui est la plus vieille et qui est la plus jeune. Je me souviens – après avoir lu le synopsis (Mathilda, la plus jeune, Ruth, la plus âgée) et ensuite la pièce avec l’idée – du moment où je me suis dit : “mais c’est Ruth la plus jeune !”
Et c’est ce déséquilibre qui me plaît.

Comment décririez-vous l’écriture?
Armande : Un mélange de poésie et de réalisme très simple. Des petites phrases simples mais justes. Mais l’ensemble est très naturel.
C’est un peu comme une pièce de Joël Pommerat : il y a une langue très théâtrale et en même temps qui est très facile à dire, pour nous qui venons du cinéma.

Isabelle Carré a-t-elle eu besoin de défendre ce projet pour vous convaincre ?
Alice : Ca s’est fait naturellement. J’ai reçu un coup de fil de Thierry Chèze qui m’annonce qu’Isabelle cherche de jeunes comédiennes. Il lui a parlé de moi et elle lui a dit : “je n’ose pas la déranger, j’ai peur qu’elle ait trop de tournages.” En fait, Isabelle est comme ça : timide et elle n’ose pas. Et elle n’a pas osé me le demander directement. C’était génial et touchant ! 🙂
J’adore le théâtre, j’ai fait le cours Florent en classe libre. Et j’ai très vite bifurquée vers le cinéma. J’ai eu des auditions pour le théâtre mais ça demande un temps d’engagement énorme quand on tourne.
Alors apprendre que c’était sur une durée courte, que c’était Isabelle Carré, sa première mise en scène et au Théâtre de l’Atelier, je savais que je le ferai bien avant de lire le texte. C’étaient les meilleures conditions pour débuter au théâtre.
Armande : J’ai reçu le texte par mail pour passer des essais avec une directrice de casting. C’est le texte qui a primé !

Le théâtre ce sont des contraintes, c’est facile à gérer ?
Alice : C’est deux manières de travailler vraiment différentes, le cinéma et le théâtre. Je n’avais pas l’habitude de répéter tous les jours.
Pour la pièce, j’ai débuté les répétitions le 28 septembre. C’est long, surtout quand c’est samedi et dimanche compris. Depuis peu, j’ai réussi à négocier mes dimanches ! J’avais un peu la tête sous l’eau 🙂
Et ça fait du bien aussi de rebosser sur un texte en profondeur comme je le faisais en cours. Lors des répétitions tu as l’impression de tout piger et le lendemain tu te dis l’inverse : “je suis complètement à l’ouest”. C’est ça que j’aime. Et ça donne envie de travailler ses rôles autrement au cinéma. On se rend compte de l’importance de la préparation en amont du tournage.
Mais il faut être aussi très organisée !
Armande : Je trouve génial d’essayer différentes choses comme venir avec des habits différents. Ça change le rapport à la scène. De se dire : “aujourd’hui je vais mettre une jupe pour voir comment je me déplace.” On ne peut pas faire des expériences pareilles au cinéma.
Et tu peux proposer des choses. On n’est pas juste des marionnettes. On est mêlé à la création.

Armande Boulanger et Isabelle Carré photo CinéWatt
Armande Boulanger et Isabelle Carré
photo CinéWatt

Isabelle Carré a-t-elle une manière particulière de travailler avec vous ?
Alice : C’est sa première mise en scène. Donc on a toutes eu l’impression de débuter ensemble, en nous retrouvant pour les répétitions. On n’a pas l’impression d’être novices.
Isabelle était aussi fébrile que nous malgré son expérience du théâtre. Et du coup, ça nous a mis vraiment mise à l’aise.
Quand elle nous a expliqué comment elle allait aborder notre travail, j’ai été rassurée. On s’est rendu compte qu’elle allait nous laisser énormément de liberté. Elle a eu cette chance de travailler avec de nombreux metteurs en scène. Et elle a fait un tri en retenant ce qui lui avait plu.
Elle se remet en question aussi, même sur un élément de décor qui semblait pourtant acquis.

Est-ce qu’elle cite des noms de metteurs en scène qui ont compté pour elle ?
Armande : Elle a beaucoup d’admiration pour Ostermeier mais, ça n’a rien à voir, elle ne nous dit pas : “on va faire comme lui”.
Alice : Elle aime beaucoup les exercices de préparations d’Irina Brook ! 🙂
Armande : Je ne les ai pas faits. Pourtant je les ai réclamés ! Elle m’a dit que vous aviez dormi.
Alice : Elle nous a proposé des exercices de décontractions. Elle parlait un peu comme une prof de yoga : “le corps est un sac de sable”. A la fin, j’étais toute endormie.

Armande Boulanger
Armande Boulanger

Des phrases, un conseil qui vous ont marquées ?
Armande : Beaucoup ! Une chose qu’elle m’a dite à la première répét’ : le personnage fonctionne par contraste. C’est en marquant, en poussant ses moments de joie, ses moments de détresse qu’on va le rendre intéressant et vivant. Et que si on le joue sans nuance, ça n’a pas d’intérêt.
Elle nous amène à jouer différentes émotions mais de façon assez intense pour qu’on ait un personnage qui vit comme nous, comme vous.
Alice : La phrase qu’elle répète tout le temps : “surtout pas d’aqua-planing !
C’est quand elle nous dit les points positifs, et ceux à améliorer et que le lendemain, on essaie de tout refaire en calquant sur ce qu’elle nous a dit, qu’on essaie de replaquer.
Elle nous a dit aussi de ne rien forcer et de venir et jouer avec l’humour du jour. “Si vous venez à une représentation alors que vous êtes un peu triste, voyez ce que ça donne”. Peut-être qu’un jour Ruth ou Mathilda seront de mauvaise humeur ou triste…
Rien de pire qu’un acteur qui se dit : je suis là et je dois aller à la 15e marche.” Et ça se voit quand les gens s’acharnent à y arriver. Alors qu’avec notre humour du jour, on peut y arriver petit à petit à cette 15e marche.
Armande : Elle m’a dit de trouver des tensions. Parce que c’est différent du cinéma où les gros plans permettent facilement d’exprimer des choses avec son regard, son visage. Alors qu’au théâtre, c’est différent. Et je n’ai jamais eu l’habitude de pousser les réactions. Trouver une tension c’est donc, par exemple, se lever de son siège quand le personnage trouve une solution à un problème, des petits détails qui ne sont peut-être pas naturels dans la vie mais qui sont nécessaires pour le spectateur du dernier rang.

Alice Isaaz
Alice Isaaz

Le Théâtre de l’Atelier a-t-il une atmosphère qui vous stimule ou enrichit cette première expérience de la scène ?
Alice : La première fois qu’Isabelle m’a emmenée sur le plateau, j’ai été bluffée. La salle est magnifique. Et c’est une vraie question d’atmosphère.
Manèle Labidi-Labbé – qui a fait l’adaptation de la pièce – nous a confié, lors de notre petit rituel du matin autour du thé et du café en coulisses : “je sens que l’odeur de ce théâtre me restera”. Et ces mots ont raisonné en moi, comme quand on retrouve des odeurs de notre enfance, chez notre grand-mère…
Armande : Le plateau est hyper accueillant avec cette rondeur. On se sent encerclé, positivement. On a envie d’y jouer. La lumière est toute douce aussi dans les lustres.
Alice : On se croirait dans un conte.

La tension commence à monter à l’idée de rencontrer le public ?
Alice : Jusqu’à présent on répétait entre nous quatre. Hier, nous avons eu notre premier filage devant 7 personnes.
Armande : Notre premier public ! 🙂
Alice : Et je me souviens de la scène où l’on est couché. On est censé dormir. Et j’avais le ventre qui gargouillait. Et j’ai dit à Armande : “tu sais ce que c’est ça ?” Elle répond non. Et je lui dis : “C’est le stress !
Et elle me fait : “j’ose pas imaginer quand il y aura 600 personnes” 🙂
Quand on répète on a les 600 sièges, mais vides. Et après on se rend qu’il y a aura plein de petites têtes.
A partir de vendredi, on va répéter à la Cité Internationale pour être dans le décor, pendant 10 jours. On pourra faire plein de filages. Et ça nous préparera. La première c’est dans 15 jours.
Armande : Parce qu’actuellement, c’est le système débrouille. Isabelle fait les bruitages… de voiture, de pluie…
Alice : On ressent ce besoin de tout caler pour être prêtes.
Armande : On a besoin de se reposer sur un vrai décor et nos costumes.

Comment ça se passe le principe de l’alternance de comédiennes ? C’est Lily le matin et Armande l’après-midi ?
Armande : Tout à fait ! On ne se voit pas jouer avec Lily. C’est chacune notre tour.
Alice : Isabelle ne voulait pas qu’elles se voient pour ne pas que Lily et Armande s’influencent. Qu’elles se comparent entre elles. Pour Isabelle et moi, c’est des heures de répétitions intenses.
Et c’est vrai que parfois ce n’est pas évident au niveau des placements. Par exemple, si on cale quelque chose avec Armande, on ne peut pas dire à Lily : “on a vu ça ce matin avec Armande”. Pour laisser la totale liberté à chacune.
Ça demande double effort de concentration. Sachant que le rythme de jeu de mes deux partenaires est différent. Chacune propose le sien. Mais c’est aussi très stimulant pour Isabelle et moi.

Armande, vous n’avez pas l’impression de rater des choses en étant en répétition à “mi-temps” ?
Armande : Pas vraiment. Quand je ne répète pas, j’ai mon petit carnet où je note plein de choses. Je suis un peu maniaque des petits carnets dont un Moleskine rose qui commence à être bien chargé. Du coup, je cogite. Et puis il faut être très souple pour se rappeler de ce que l’on a fait la fois précédente. Ça me permet d’être très concentrée.
Alice : Parfois, j’aimerais bien aussi laisser reposer.
Armande : C’est vrai que c’est agréable. Comme voir un film quand je ne suis pas en répet’. Et j’arrive à capter et prendre des détails pour la pièce. Comme hier, j’ai vu Trainspotting, ou encore quelqu’un dans le métro. On a l’impression que tout est lié à la pièce, quand on est concentré sur cette histoire. Par exemple, je vois des marguerites partout ! 🙂
Alice : Avant la pièce, j’entendais parfois mes copines qui me parlaient de leur relation avec leurs parents. C’était quelque chose d’abstrait pour moi. Et je ne m’attardais. Mais maintenant que je vis ça avec Isabelle dans le rôle de Béatrice, et que ces copines me reparlent de leur mère, je leur dis : “je comprends tellement ce que tu vis”. Ça fait forcément écho en moi !

Affiche pièce de l influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites mise en scène Isabelle Carré avec Alice Issaz Lily Taieb Armande Boulanger Théâtre de l Atelier Paris

De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites
de Paul Zindel
Adaptation : Manèle Labidi
Mise en scène : Isabelle Carré
Avec : Isabelle CarréAlice IsaazLily Taïeb et Armande Boulanger en alternance

PROLONGATIONS jusqu’au 6 février 2016

au Théâtre de l’Atelier 
1 place Charles Dullin
75018 PARIS

du mardi au samedi à 19h
matinée le samedi à 17h

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NEXT THING YOU KNOW : a lovely musical in a Scottish pub #exciting

Anything is possible in Paris! Even an American musical theatre show in the cellar of a Scottish pub.
The Franco-American company American Musical Theatre Live! Paris (AMT) caters for expats, anglophiles and other spectators looking for new horizons and love stories. it doesn’t take much to believe you’re somewhere else, several miles away from Paris.
A night or two per week, the insiders meet up at the Highlander Pub in Paris’ 6th district. Low key setting, just a chalk board in front of the pub letting customers know there’s a show taking place.
Next thing you know american musical theatre live paris american Pub Highlander Bar écossais rue de Nevers 6e photo by United states of paris usofparis
Next Thing You Know, by Joshua Salzman and Ryan Cunningham, is a joyful mix of Friends, When Harry Met Sally (minus the orgasm scene) and some pearls from “Made in New York” rom-coms.
photo Christine Coquilleau - Naït Sidnas
photo Christine Coquilleau – Naït Sidnas
On stage : an inspiring actress who struggles to shine, a new and hopefully upcoming theatre writer, a lesbian singer ready to move to LA, and a womanizer. Four characters for a nice, spicy yet sensible and uplifting show. When the young couple lives a perfect romance, questions about the future, commitments and compromises come to shake up their daily lives.
Will the pretty Waverly accept a position in a law firm, to the risk of giving up her artistic aspirations? Does Darren have time to give attention to and comfort his beloved girlfriend while being torn between his (casual) job and his writing?
Another strong point is that the cast is international. We have the Franco-American Quentin Bruno (Luke), a Brasil-Belgian mix with the young Vinicius Timmerman (Darren), the “Charming French” caution with the spicy Marion Preïté (Waverly), and finally 100% US with the with the high-spirited Miranda Crispin, Devon Graves (playing Lisa in alternance) and Lauren Berkman (alterning with Marion Preïté as Waverly).
Next thing you know musical by AMT Live Paris Marion Preite Vinicius Timmerman Quentin Bruno MIranda Crispin Tolgay Pekin Mathieu Becquerelle Pub Highlander Bar photo usofparis
The lively score and the songs manage to make us forget how small the place is. Tolgay Pekin’s staging is inventive and plays wonderfully with the (real!) bar and the proximity with the audience.
The 4 artists sing in your ear and don’t hesitate to get up close and personal during the evening.
We’re far from the grandiose of the super-production of Singin’ In The Rain that plays at the Chatelet. Here, we jump a few blocks to go Off Broadway, where you can talk to your neighbour, sip on a beer before, during and after the show. Andwhen it’s time for the bows, you’re so full of energy that all you want is sing along with these characters who feel like your friends already!
 

NEXT THING YOU KNOW
Music : Joshua Salzman
Lyrics : Ryan Cunningham
direc : Tolgay Pekin
musical direction : Mathieu Becquerelle

@ Pub Highlander Paris
8 Rue de Nevers
75006 Paris

Next shows : March 14th, 15th, 20th and 21st

And @ Théâtre Blanche de Castille
Place de la République
78300 Poissy

april 15th and 16th

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Idées cadeaux : déco qui a cumulé les miles, collection capsule de Cristina Cordula et chocolat ! avec e-Parisiennes

La trêve des confiseurs et les fêtes en famille s’approchent à grand pas. Vous n’avez pas le petit cadeau à apporter à votre belle-mère pour le 24 au soir ou vous cherchez une super déco pour le 31 ? USofParis est là pour vous aider avec la complicité des e-Parisiennes.
Champagne, objets uniques qui ont parcouru le monde, déco Magnifaik et chocolat : on est des vrais tentateurs !

Du style avec des voiles
Vous savez qu’USofParis aime le style et l’originalité. Avec 727 Sailbags, vous avez du deux en un.
Imaginez des bateaux de courses, des voiliers qui ont fait le tour du monde, une ou deux fois et des voiles qui ont besoin d’être changée régulièrement.

estory idee cadeaux noel 727 sailbgs voilier écologie sac voile recyclée déco coussin photo by United States of Paris
La société française 727 Sailbags, basée à Lorient, recycle ces voiles de champion pour en faire des accessoires de mode ou de déco très trendy et super résistants.
Du sac à main, pour madame, au sac de sport, pour monsieur, si le modèle n’est pas forcément unique, sa réalisation le sera forcément grâce à la matière principale : la voile de compet’ et ce malgré les infinités de créations.

Car oui, avec 727 Sailbags, vous vous appropriez des matières qui ont parcouru les différentes mers du globe.
America’s Cup, Vendée Globe, voyages de plaisance sont la base des bateaux qui fournissent leurs différentes voiles pour être recyclé. La marque propose actuellement une collection Under the Pole qui met en avant une expédition marine bloquée 22 mois dans la glace et les eaux du Pôle Nord.

estory idee cadeaux noel 727 sailbgs voilier écologie sac voile bateau recyclée besace authenticité photo by United States of ParisPortefeuille, pouf, bain de soleil ou coussin, cette matière ultra résistante donne libre court à la conception en grande partie made in France.
La bagagerie et les accessoires sont entièrement conçus, découpés et assemblés à Lorient. Pour les autres produits, les voiles sont découpées en France suivant les modèles mais assemblées à l’étranger.

estory idee cadeaux noel 727 sailbgs voilier écologie sac voile bateau recyclée authenticité photo by United States of Paris
L’autre originalité du produit, outre sa résistance et sa facilité d’entretien (un coup d’éponge suffit à nettoyer ces matières) réside dans le certificat d’authenticité qui atteste de la provenance de la voile : fabricant, type de voilier, parcours, type de voile, et palmarès éventuel.

estory idee cadeaux noel 727 sailbgs voilier écologie sac voile recyclée déco pouff photo by United States of ParisComme pour ce pouf qui est fabriqué avec un voile qui appartenait à un bateau qui à gagner l’America’s Cup. Forcément, il a fait plus de miles que nous tous !
Pour une déco, ou des accessoires originaux, tentez le spy, la grand voile, le génois ou le gennaker.

L’Aube du Champagne
Si Reims est la capitale du champagne, il faut vraiment découvrir les caves de la région troyenne méconnues.
Représentant près de 25% des surfaces cultivées en AOC avec une trentaine de vignerons, la région de la Côte des Bars de l’Aube n’a pas à rougir de sa grande sœur Rémoise.

Douceur et fruité du goût, finesse des bulles, fraicheur en bouche, ce champagne made in 1-0 rivalise avec beaucoup d’autres.
Sachant que l’Aube (le 1-0 pour faire jeune, ou le 10) est aussi la région du Chaource et de châteaux réputés comme celui de La Motte-Tilly. On ne serait trop vous inciter à visiter l’Aube pour faire le tour de ses différentes maisons de champagne mais aussi pour redécouvrir cette région autrement que pour les soldes monstres des magasins d’usine de Troyes…

Tati, c’est Magnifaïiik ! 

L’impératrice de la mode, la sympathique Cristina Cordula, signe la ligne déco et accessoires de l’enseigne Tati pour ces fêtes de Noël 2015.
Avec plus de 80 références créées par la papesse du relooking, la marque au vichy rose et blanc poursuit le renouvellement de son image.

estory idee cadeaux noel tati cristina cordula accessoire mode déco fashionphoto by United States of Paris

Accessoires déco, fringues et chaussures pour femmes, petite papeterie : dans cette collection tout est passé sous les mains expertes de notre Cristina nationale.

estory idee cadeaux noel tati cristina cordula chaussure accessoire mode déco photo by United States of Paris
Et ses notes de bons goût, qui peuvent parfois paraître excentriques dans ses émissions de télé, s’accordent parfaitement à l’esprit de fête que tout à chacun a envie de retrouver.

estory idee cadeaux noel tati déco cristina cordula photo by United States of Paris

Même si cette peluche mouton by Tati n’est pas estampillée Cristina, on voulait  lui faire un clin d’oeil car elle est vraiment trop cute !

Un final très cacao
On finit ce billet par une note de douceurs avec Paris Chocolat.
Même si ce  n’est qu’une des multiples maisons passées maître dans l’art chocolatier, on apprécie la douceur et la finesse de leurs créations dont ces petits macarons hautement addictifs !
Et si vous n’avez pas la possibilité de venir à Paris pour déguster leurs chocolats, vous serez certainement comblé par le chocolatier proche de chez vous.

estory idee cadeaux noel paris chocolat cacao saveur luxe photo by United States of Paris
Notre dernier mot d’ordre : succombons tous aux saveurs douces ou amères de la fève !

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