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Petit Théâtre de Paris: L’ETUDIANTE ET MONSIEUR HENRI avec Roger Dumas – PROLONGATIONS

Vieux cabot!
Nous avions quitté Roger Dumas, la saison dernière, sage et complice dans la pièce Je ne serai pas au rendez-vous. Cette rentrée, nous le retrouvons en double de Tatie Danielle, dans L’Etudiante et Monsieur Henri.

Mauvais esprit, envie d’en découdre avec la jeune génération et son entourage proche, Henri, 78 ans, vit seul. Jusqu’au jour où il reçoit la visite d’une étudiante toulousaine en quête de la perle rare: une chambre pas chère à Paris.

Après un dialogue intense, sous tension et un questionnaire désopilant, Henri finit par accepter de partager son domaine privé, sous la pression d’un fils inquiet pour sa santé.

Va débuter alors une colocation savoureuse et le plan machiavélique et jubilatoire du retraité pour forcer la jeune fille a séduire son fils. Car, stupeur: il ne veut plus de sa belle-fille, véritable grenouille de bénitier, car dit-il, les optimistes le fatiguent!

A partir d’une situation simple, Ivan Calbérac, réalisateur du film Irène et auteur de théâtre, tisse de la dentelle autour de ce patriarche dont le sale caractère et les salves sont hilarantes. Le râleur et vieil homme aigri nous apparaît pourtant touchant au fil des bons mots.

Dans le public, un spectateur souffle à sa voisine: “il a 80 ans!“. Il ne s’agit plus du personnage mais bien de l’acteur dont il est question. Un Roger Dumas exceptionnel de malice, qui fait le nouveau pari de jouer une pièce originale.

A ses côtés, la jeune première, Claudia Dimier, révèle un jeu subtil et le couple improbable formé par Sébastien Castro et Lysiane Meis est un vrai régal.
Ne cédant jamais à la caricature, l’auteur nous offre d’un côté un fils comptable, pas doué pour le bonheur car étouffé par la personnalité du père et de l’autre, une épouse, dévouée aussi exceptionnellement excessive que naïve.

“A 40 ans, on est responsable de la tête qu’on a!”
Les répliques fusent, aucune baisse de régime en vue; la mise en scène de José Paul ne manque pas d’atouts pour donner du corps à ce bijou d’écriture.

L’étudiante et Monsieur Henri
au Petit Théâtre de Paris

Du mardi au samedi à 21h
Samedi à 17h et dimanche à 15h

15, rue Blanche 75009 PARIS

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WE LOVE GREEN Festival – samedi – Camille, Beirut, Klaxons et Micachu & The Shapes

Deuxième journée de musique au Parc de Bagatelle.

Alors que les sonorités des anglais de Micachu & The Shapes surprennent plus d’un festivalier.
Certains ont déjà fait le choix des charmes gastronomiques que We Love Green propose.

La qualité des prestations est donc aussi à trouver côté assiettes. Pas de grosses plâtrées de nouilles, pâtes ou autres tartiflettes, de pizzas indigestes ou de burgers dégoulinants que l’on peut trouver à Rock en Seine ou aux Eurockéennes de Belfort.

Dans le Parc de Bagatelle, nous avons droit à de fines propositions. Salade tout tomate, tartes salées, soupe de concombre menthe, ou autres fromages goûteux.
En échange de plusieurs jetons recyclables, seule monnaie autorisée sur le site, vous aurez droit à un large choix de produits.

Let us introduce you: la tarte salée blettes et chorizo du restaurant Les 400 Coups.

Et côté dessert, céderez-vous au carot cake sans gluten de La Guinguette d’Angèle?

Dans la catégorie tatouage original, l’équipe souhaite partager sa découverte. Une carte du monde sur avant-bras. Fin et discret. Une belle invitation au dépaysement.

Reprise des réjouissances sonores avec Camille qui marque son engagement écolo avant d’entrer sur scène.
La chanteuse choisit, en effet, de mettre en lumière une association de préservation des semences.

Le couché de soleil illumine le teint de la chanteuse à son entrée sur scène. Pieds nus, elle se lance dans un tour de chant sans artifice.
Habituée aux jeux de lumière lors de ses concerts en salle, l’artiste joue de sa voix tout en délicatesse et nuances.

Camille – Strike a pose!

A l’invitation de la chanteuse espiègle, un couple d’amoureux se forme avec deux régisseurs scéniques lors de la chanson: La France.

A noter la séquence décalée qui s’est jouée au premier rang de la fosse.
Aux premières notes de “Ta douleur“, une nuée de photographes et cameramen est venue mitrailler ferme la chanteuse tout en proximité avec ses 3 musiciens.

Tombée de la nuit sur le Parc et nouvel univers musical avec le Beirut.
Le sex-appeal de cette soirée a quelque peu baissé d’un niveau avec les 6 membres du groupe mais les échappées sont joyeuses.

Les airs de fanfares procurent toutes vibrations aux festivaliers commençant à se couvrir.
Au bout de 4 titres, un papa vient récupérer ses filles au milieu du public pour les ramener à la raison.

Le titre phare Santa Fe en point d’apothéose pour un tour de chant plutôt sage et raisonnable.

Mais c’est sans compter l’énergie juvénile de Klaxons, tout en force et électro dense.

La suite dimanche pour We Love Green avec: Herman Dune, Electric Guest, C2C, Cody Chesnutt et Breakbot

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WE LOVE GREEN Festival – vendredi – Norah Jones, James Blake, Kindness et Django Django

Parc de Bagatelle. Paris. Vendredi fin d’après-midi et derniers jours d’été.
Deuxième édition du Festival We Love Green.

Alors que certains n’ont toujours pas compris où se trouvait l’arrêt pour la navette gratuite, non VIP à la sortie du métro, d’autres festivaliers étaient arrivés à l’heure pour le premier set avec le groupe guilleret et électro Kindness.

Le leader, Adam Brainbridge impressionne par son déhanché et sa longueur de cheveux.
Alors qu’en fin de concert, il s’offre une danse-bain de foule très champêtre, une image pourtant nous dévie de son charisme. Celle de l’une de ses choristes.

Dans le public, quelques prémices à l’automne qui nous rafraîchit déjà le cou, avec une collection de bonnets.

 L’attente de la déflagration Django Django est palpable parmi les festivaliers. Les quatre membres du groupe au dress-code parfaitement homogène emporte les festivaliers.
C’est rugueux, nerveux et révélé.

Django Django band music singer concert show paris We love green festival Bagatelle

Il n’y a pas que des jeunes filles en fleurs au We Love Green Festival. Les garçons savent aussi partager un peu de légèreté capillaire pour séduire leur belle.

21h. Norah Jones entre en scène, discrète pour présenter son dernier opus Little Broken Hearts. Sa timidité est troublante, adressant quelques sourires sur les instru.
Son charme ne tarde pas à réchauffer le coeur des amoureux. Mais l’exubérance des groupes précédents a du mal à se faire oublier totalement.

On attendrait un peu plus d’audace. Reste un charme délicieux. Une silhouette aux couleurs en accord parfait avec l’événement du week-end.
Et quelques tubes enchanteurs: Chasing Pirates, Miriam…

La suite, samedi avec Camille, Klaxons, Beirut, La Femme.

On vous a prévenu que Charlotte Gainsbourg avait annulé sa venue dimanche?

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Humour : CONSTANCE – la princesse devient mère de famille à la Comédie de Paris PROLONGATIONS

“Et Dieu créa Constance.” Thank God!

Après Je suis une princesse bordel, Constance, la révélation de la jeune scène comique et de l’émission On n’demande qu’à en rire de Laurent Ruquier est à l’affiche de la Comédie de Paris, avec Les mères de famille se cachent pour mourir.

Que ça soit dit: “Les moches n’ont pas le monopole de l’humour.”
La preuve avec Constance, qui nous revient toujours plus glamour et démoniaque avec un second spectacle sous forme de galerie de portraits.
Des visages de femmes tous plus insensés les uns que les autres.

Fini cette fois, les grosses cuillères de Nutella en pyjama et les baguettes magiques.
Mais pour autant pas de maturité en vue. Non. La jeune humoriste revendique une insolence d’adolescente. Un étendard porté par une fougue désarmante.

Constance a pris la place laissée vaquante par Julie Ferrier, celle d’une performeuse capable des plus grands sauts périlleux pour atteindre sa cible: vous charmez jusqu’à vous faire oublier toutes ces filles fades que vous avez rencontrées dans votre petite vie.

La jolie princesse plaintive est donc devenue une femme au foyer gémissante, qui finit par être raisonnable, un peu trop d’ailleurs. Si bien que la bienséance finit par se fissurer pour ne laisser entrevoir que la face obscure des travers les plus hilarants de ces figures féminines à double tranchant.

Le talent de Constance est de savoir malmener avec merveille les plus beaux clichés qui ont la vie dure sur la gent féminine. Court-circuitant l’ensemble de petites trouvailles jubilatoires. Comment ne pas être séduit par Cynthia?  Sidérante ingénue, qui propose un cours d’éducation sexuelle accéléré à une classe de collégiens.

Sensations fortes en vue également quand la belle se transforme en employée de bureau mal fagotée, un verre de lunette opaque, mug à la main. Dans la salle, une jeune spectatrice lance à sa voisine: “c’est vache”. Ça l’est forcément quand vous trouverez à ce personnage une ressemblance avec votre boulangère ou gardienne d’immeuble, ayant pour rictus nerveux un maladroit: “Voilà voilà“.

 Pour le moment, aucune chienne de garde n’est venue réclamer un droit de réponse à cette jeune fille effrontée qui balance un sacré coup de vieux à l’humour de grand-mère Roumanoff.

Attention toutefois à ne pas vous endormir sur vos lauriers et à ne pas rire frénétiquement pour un rien. Car chaque soir, Constance part à la recherche de son “chaton”. Ayant croiser son regard lors de sa quête, la minute qui dure une éternité n’est que frissons et sueurs froides.
Aux dernières nouvelles, Jason, le chaton de mercredi dernier ne s’est toujours pas remis de sa prestation.
Et si la prochaine fois c’était vous?

Constance: Les mères de famille (et les chatons) se cachent pour mourir 
à la Comédie de Paris
42, rue Pierre Fontaine 75009 PARIS

Reprise pour cause de succès!!!
Du mardi au samedi à 21h30

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Cirque – LE GRAND C : les incroyables portés acrobatiques de La Compagnie XY à la villette

Le Grand C ou la mécanique de l’équilibre. La Compagnie XY offre une sorte de pièce montée humaine renversante d’un peu plus d’une heure, sous chapiteau, jusqu’au 21 juillet à la Villette.

Autant prévenir, le tour de piste débute par une tonalité abstraite quelque peu déroutante. Un tableau en clair-obscur avec des notes d’accordéon, des portés à deux ou trois hauteurs d’hommes et de femmes. Sous les jupes des filles se trouvent de redoutables athlètes aux lombaires bien accrochées.

Puis grand silence, pas de deux, tapes sur la cuisse, équilibre sur rondin de bois. Les bruits du dehors, du Parc de la Villette, traverse la toile du chapiteau. On perd pied tant la suite du jeu paraît improbable.

Mais le spectateur va vite comprendre que la compagnie aime tromper son public et changer de registre au cours de la soirée. Alors que l’on vient de croiser les sosies de Gérard Darmon et de Corto Maltese parmi les 17 acrobates, un ballet perché, poétique, vient rassurer des multiples ressources de cet art délicat de l’équilibre.

Enlacés, enchevêtrés, propulsés, les corps de chacun sont des alliés silencieux, affrontant les pressions des autres et de l’apesanteur.

« C’est les champions de la pyramide !» lance un jeune spectateur dans le public familial, à la vue d’un numéro impressionnant demandant pleine concentration et maitrise parfaite du sang-froid.

Ici point de filet de sécurité. Ce sont les mains des partenaires de jeu qui assurent les retours de gravité parfois un peu difficiles. Car certains numéros sont d’une précision au millimètre, quand il s’agit, par exemple, de lancer sa partenaire dans les airs et de la récupérer par les pieds à la force des poignets.

Cette chorégraphie des hauteurs laisse aussi place à des numéros de cirque comme une séquence de bascule ou ce sketch du canon humain débordant dans les gradins. Savoureux.

Dernier tour de force. Une chanson reprise en chœur par la troupe alors en plein effort. Une bleuette douce-amère accompagne la dernière prouesse physique au cours de laquelle un groupe d’hommes portent le plus grand nombre de partenaires à la seule force des épaules. La poésie nait d’un coup de la fragilité et de la vision éphémère d’une performance à couper le souffle.

Les regards complices échangés entre les artistes tout au long du spectacle ne laisseront aucun spectateur insensible.

Le Grand C
de la Compagnie XY

Espace Chapiteau de la Villette

Jusqu’au 21 juillet 2012

Du mardi au samedi 20h30
Jeudi à 19h30

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Concert de Björk aux Nuits de Fourvière : après Nîmes, réjouissante étape Lyonnaise du Biophilia Tour 2012

 Björk pose ENFIN ses valises à Paris pour présenter au plus large public son projet Biophilia.
Des concerts exceptionnels donnés à l’Ile Seguin sous le chapiteau du Cirque en Chantier pour les premières dates (les 21, 24, 27 février et 2 mars 2013) et au Zénith de Paris (le 5 et 8 mars 2013)
L’été dernier, la chanteuse islandaise nous avait gratifiés d’une mise en bouche à Lyon.

Retour en images sur l’événement!

Le dernier concert de Björk à Lyon remonte à la sortie de l’album Vespertine. Elle se produisait alors à l’Auditorium avec un orchestre symphonique.
Depuis 11 ans, le public lyonnais se désolait d’attendre son retour.

C’est dire que ce samedi soir au Théâtre Antique, le public est impatient de retrouver l’univers électro-organique de la chanteuse islandaise.
Les annulations de date, les rumeurs d’une faiblesse vocale et les retours du premier concert français à Nîmes critiquant le manque d’échange avec le public, et toujours la crainte de la pluie, étaient de mauvais augure pour cette date au cœur des Nuits de Fourvière.

Les rares fans qui espéraient croiser la star lunaire lors des balances ont du revoir leur attente. La belle a attendu que les visiteurs du site romain sortent pour répéter Heirloom avait ses 2 musiciens et choristes déjà sur scène.

21h piles. Comme à son habitude, Björk fait une entrée spectaculaire non avec force d’effets de lumière ou d’éclats pyrotechniques. Suivant l’arrivée de ses choristes grimées, c’est par le simple choix de sa tenue de cette scène qu’elle ménage à nouveau ses effets.

Apparition surréaliste, en perruque à la Divine, dragqueen préférée du cinéaste John Waters, dans une robe bleu agrémentée de protubérances sur ressort.

Deux premiers titres, et le rang des VIP compte sa première défection en la personne de l’acteur français André Wilms.

Difficile de ne pas remarquer que les titres de l’album Biophilia ne secouent pas les gradins et poussent parfois à de curieuses envies de regarder le ciel s’assombrir au dessus de soi. L’ennui est parfois palpable. Mais le public attentif ne ménage pas son accueil en applaudissements généreux.

Les classiques éprouvés des anciens albums permettent d’exalter l’énergie retenue sur les derniers titres surfant dans une abstraction cosmique difficilement saisissable à la première écoute. Ainsi Hunter, Hidden Place, All is full of love, Heirloom ou Joga trouvent une nouvelle saveur avec le chœur de jeunes filles.

Et puis, un appareil de torture descend sur scène. C’est le Tesla Coil, machine qui envoie une décharge électrique contenue, mais visuelle et sonore et utilisée comme instrument de musique. Spectaculaire.

Phénomène rare, la chanteuse est joueuse. Elle danse, remue volontiers des fesses, dos au public. Pour le coup, les seuls signes apparents de sa fatigue seraient le nombre de tasses de boissons chaudes et les deux sprays nasaux sur scène. Quelques « Merci bien » ponctuent le tour de chant.

Seul regret : que les yeux de la chanteuse soient un peu trop concentrés sur les deux écrans prompteurs, dont leur seul présence permet de calmer une nervosité durable.

Au rappel, la tension des poils sur les avant-bras des fans est palpable. L’elfe venu du froid offre un moment de grâce pure avec une version de One day en acoustique. Accompagnée du percussionniste au mille talents, Manu Delago et de son instrument Hand, elle opère un savoureux ballet vocal aérien. Poussant l’audace en demandant au public de siffler en chœur.

Dernière demande pour le titre Declare Independence: « Last song. I ask you to sing with me.»

Nouvelle pluie de coussins à Fourvière, de couleur verte cette année.
Public sur un nuage à la sortie du concert.

BJORK en concert à PARIS en 2013

Cirque en Chantier les 21, 24, 27 février et 2 mars 2013
Zénith de Paris les 5 et 8 mars 2013

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Concours: 2×2 invitations pour le spectacle SOLO & l’exposition OPTICON de Philippe Decouflé à Villette Paris

Philippe Decouflé se remet en scène dans le spectacle Solo à la Grande Halle de la Villette.

Un vrai moment de grâce chorégraphique.

And guess what!
La fine équipe a une nouvelle fois le plaisir de vous offrir des places pour un évènement, exceptionnel!

Vous êtes libre le 5 Juillet 2012? Et vous adorez l’univers ludique et inspiré du chorégraphe Philippe Decouflé? Ou bien vous voulez tout simplement découvrir le travail du grand
ordonnateur de la cérémonie des J.O. d’Albertville en 1992?


Pour gagner 2×2 places pour la représentation de Solo couplé avec des entrées pour l’exposition Opticon, le jeudi 5 juillet 2012 à 19h30.

Répondre à deux questions:
1°) Citez-nous un spectacle de Philippe Decouflé. Indice
2°) Quelle artiste suédoise est mise en lumière dans le dernier portrait vidéo du blog? Indice

Envoyer un mail avec vos réponses avec vos nom et prénom à usofparis@gmail.com
avant le 03 Juillet 2012 19h.

BRAVO aux gagnantes: Esther et Charline! 

Et pour augmenter vos chances Likez la page Facebook du Blog.
Et vous serez informer en priorité des nouvelles actus et concours de notre blog.

SOLO et OPTICON
à la Grande Halle de La Villette
211, avenue Jean Jaurès
75019 Paris
Métro Ligne 5 : Porte de Pantin

Merci au Parc de la Villette
et à
Jeux concours gratuits

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Jennie Abrahamson – The Sound of your beating heart – Interview à l’Institut Suédois @Paris

La chanteuse Jennie Abrahamson de passage à Paris pour deux concerts dans le cadre du Festival AAO organisé par l’Institut Suédois, nous a accordé quelques minutes avant de monter sur scène.

L’équipe étant tombée sous le charme du titre Hole in you, l’appel des inspirations nordiques était trop forte.
Elle est heureuse de partager sa rencontre avec vous.
Enjoy!

Image de prévisualisation YouTube

Radio Nova ayant diffusé avec passion le titre She don’t lie sur ses ondes lors du séjour parisien de Jennie, cette dernière a mis en free download le titre sur son site.
Vite vite: “limited offer”!

Jennie Abrahamson
Dernier album: The Sound of your beating heart Almost Musique

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Grande Halle de la Villette : The Big Show Decouflé avec PANORAMA, OPTICON et SOLO

Philippe Decouflé à la Villette!

Pour les passionnés de danse contemporaine joyeuse et euphorique, les curieux de tous poils et les amateurs d’installations interactives, le show Decouflé qui vient d’envahir la Grand Halle de la Villette va vous retourner.

Alors qu’Octopus, son dernier spectacle à succès, n’en finit plus de jouer les prolongations et qu’il sera de retour au Théâtre de Chaillot en décembre, le chorégraphe quinqua s’offre un terrain de jeu pendant plus d’un mois.

Pour commencer, OPTICON: une exposition rétrospective et expérimentale.


Une entrée dans les grandes heures de la foisonnante inspiration du chorégraphe.  Dessins de sa main, costumes de scène, photographies (de spectacle, coulisses et tournées), maquettes de décors. Croquis pour un clip du groupe New Order qui continue de le diffuser lors de ses concerts.  Souvenirs d’un événement ayant fait basculer Decouflé dans le gigantisme: les cérémonies des JO d’Albertville.
C’était en 1992 et les enfants et ados de l’époque s’en souviennent encore.

Passé ce premier sas, les plus drolatiques attractions vont vous conduire dans des jeux de perspectives et d’illusions optiques.
Le parcours, dense en expériences en tout genre et pas de danse, force le visiteur à se désinhiber, à jouer de son corps face aux autres.
Vous serez surpris de vous faire prendre au jeu du Plasma japonais, de l’hexaboite noire ou du kaléidoscope gratuit.
Demandez le guide: la comédienne Julie Ferrier parcourrait les allées certains week-ends. Mais chut…

Pour continuer deux spectacles.

PANORAMA : une création à partir d’un patchwork de pièces diverses de la longue carrière du directeur artistique de la Compagnie DCA. Des oeuvres de jeunesse comme Jump et quelques valeurs sures, comme ce duo d’amoureux porté par des élastiques.
Dans un premier temps, déroutant car aucun lien n’unit les extraits d’oeuvres, les uns les autres, le spectacle séduit doucement entre instants de poésie pure, de savoureuses lenteurs et de délicieuses folies surréalistes.
Le décor rappellera à certains le spectacle culte Shazam! avec l’arche métallique et les coulisses apparents. Alors que d’autres, cherchent et décortiquent le spectacle auquel appartient chaque extrait.
Pour les connaisseurs de la Compagnie DCA, ce jeu peut vite décontenancé.

Le second rendez-vous chorégraphié débutera le 4 juillet.
SOLO: une reprise d’un spectacle crée il y a quelques années.
Alors que certains solos sont parfois prodigieusement désastreux comme Le Funambule d’Angelin Preljocaj, celui de Philippe Decouflé est un modèle du genre. Mélangeant projections, jeux de mains et pas de danse, audace et moments d’intenses émotions, le chorégraphe se dépouille de tout artifice et d’exercice de facilité.
Il n’est pas forcément tendre avec ce corps vieillissant et pourtant l’alchimie est intense en émotions.

Compagnie DCA – Philippe Decouflé
Deux spectacles: Panorama et Solo
Une exposition Opticon

Grande Halle de la Villette
Jusqu’au 15 juillet 2012

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MOMUMENTA 2012: Excentrique(s) de Daniel Buren au Grand Palais – Spectacle addictif

Après l’immersion gonflée d’Anish Kapoor en 2011 et son Léviathan toujours aussi obsédant une année plus tard, il semblait impossible au public fidèle du rendez-vous Monumenta de pouvoir être étonné une nouvelle fois par une toute autre proposition spatiale.

Et pourtant, Daniel Buren produit un spectacle absolument addictif fait de couleurs et de lumières dans la nef du Grand Palais.
377 cercles de couleur portés par 1300 pieds composent une sorte de forêt ou de prairie. Pour une expérience à vivre de jour comme de nuit.
De jour, les rayons jouent avec les reflets de couleur. De nuit, ce sont les projecteurs parcourant la Nef qui créent des jeux de lumière fugaces.

Lieu d’expérimentation pour les visiteurs. Faisant partie de l’oeuvre, le public a pleine liberté de points de vue dans ce terrain de jeu plastique. La conception du parcours permet ainsi de multiplier les surprises. Après la première immersion à votre entrée, la vue saisissante sur le dôme du Grand Palais grâce aux miroirs installés au sol ne laissera aucun photographe amateur insensible.
Il n’est pas rare de croiser des groupes d’amis se tirant le portrait debout ou couchés à même le verre. Tandis que d’autres prennent la pose pour une séance photo fashion.

D’ailleurs, le public est invité à partager ses clichés les plus créatifs pour la section PHOTOGRAPHIER MONUMENTA mise en ligne sur le site officiel et le Tumblr.

Véritable évènement, Monumenta 2012 est aussi hautement attractif pour tout touriste et autre artiste étranger de passage à Paris, bien renseigné. Comme ici Jake Shears. Alors en pleine promotion du dernier album Magic Hour des Scissor Sisters, le leader du groupe n’a pas hésité à se faire tirer le portrait couché sur le miroir central. Photo ensuite partagée avec ses followers on twitter.

Excentrique(s) Travail in situ
Monumenta par Daniel Buren

Au Grand Palais
jusqu’au 21 juin 2012

Tous les jours sauf le mardi
De 10h à 19h le lundi et le mercredi
Et de 10h à minuit du jeudi au dimanche

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