Interview de Léo & Victoria du groupe THE PIROUETTES pour l’EP L’Importance des Autres

Ce vendredi, Léo et Victoria arrivent ensemble au Pop In où nous leur avions donné rendez-vous. Les pieds sur terre et la tête ailleurs, The Pirouettes sont revenus sur les origines de leur style musical et la sortie de leur deuxième EP « L’Importance des Autres » prévue le 17 février prochain. On a également pu en savoir plus sur leur manière de vivre la progressive reconnaissance qui fait de leur duo un des grands espoirs de la synthpop hexagonale. Au final, un moment très convivial passé avec un couple souriant qui aimerait “briller comme des étoiles”, tout simplement. 

Gérald & Baptiste : Vous êtes déjà venus jouer au Pop In ?
Victoria : On est venus jouer il y a un an au Pop In.
Léo : C’était un peu notre pire concert de tous les temps.
: A inscrire dans les annales !

G & B : Vous avez 41 ans à vous deux, seulement. Quand avez-vous commencé la musique ?
L : Pour être exact, j’ai commencé à six ans à jouer de la batterie dans ma chambre avec mon frère ; quand j’ai eu 10 ans le groupe Coming Soon s’est formé, et quand j’étais en quatrième, vers mes 14 ans, on a fait notre premier concert. Ensuite les choses se sont bien enchaînées, on a sorti un album, quelques EP. Un de nos morceaux – Vampire – s’est retrouvé sur la bande originale du film Juno, et là Coming Soon a vraiment décollé.
V : J’ai commencé la musique avec Léo, j’avais juste fait un an de violon quand j’étais au CP (rires). Je joue du clavier et je chante dans The Pirouettes, qui est mon unique projet musical. A côté de cela, je fais des études de photo, et un peu de vidéo aussi.

G & B : On a pu lire que « Is This It » est l’album préféré de Léo, quant à toi Vickie c’est « Modern Life Is Rubbish » de Blur. Vous avez pu en mettre dans The Pirouettes ?!
L : Pendant très longtemps, les Strokes ont été mon groupe préféré, depuis peu mes goûts musicaux ont évolué, car évidemment ce ne sont pas les Strokes qui ont motivé les Pirouettes, même si des choses sont probablement restées, notamment dans les mélodies de voix. On aime bien s’identifier au duo Elli & Jacno, à Luna Parker, à France Gall et Michel Berger – on a d’ailleurs repris une de leurs chansons, Comment lui dire ? – et on aime bien Yves Simon.
V : Et Christophe, aussi bien pour ce qu’il a fait avant que ce qu’il fait aujourd’hui. On a eu la chance de le voir en concert l’année dernière, dans un cinéma, c’était très cool.
L : Il y a plein d’expérimentations sonores dans ses derniers albums, c’est super intéressant.

G & B : On vous a vus en concert à la soirée « Tombés pour la France #4 » le 15 janvier dernier. Magic vous a classés parmi ses huit espoirs de l’année 2014, et dans leur numéro de février votre EP à paraitre est consacré single du mois. Comment vivez-vous cette reconnaissance ?
V : Magic nous aide vraiment beaucoup pour la promo du nouvel EP « L’Importance des autres ».
L : On commence à être pas mal sollicités pour des interviews, mais on ne s’emballe pas. Les Inrocks avaient fait un live report d’une soirée à laquelle on avait participé, sans une ligne sur notre passage…

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B & G : Comment vous situez-vous dans la scène pop française actuelle, alors que beaucoup de groupes émergent, un peu comme dans les années 70-80 en Angleterre ?
L : On est super fiers de faire partie de cette dynamique-là. On peut citer La Femme, qui est un groupe que l’on respecte énormément.

B & G : Qu’est-ce-que vous répondez à ceux qui qualifient votre musique de simpliste, ou de niaise ?
V : Le mot « naïf » commence vraiment à nous saouler. Ça peut être positif d’être naïf, c’est un chouette mot, dans le sens de la candeur.
L : Candide sonne mieux que naïf pour nous. Naïf a une connotation péjorative.
V : Ceci dit, je peux comprendre : nos morceaux sont souvent sautillants, on parle d’amour et de la vie de tous les jours. Mais en fait, c’est plus de la sincérité, ce qui n’empêche pas une certaine profondeur. Parfois, avec des morceaux trop biscornus, tu perds en sincérité et en spontanéité, forcément. Au final, notre musique est assez clivante, dans la mesure où, pour simplifier, soit t’aimes, soit tu détestes. Elle ne laisse pas indifférent. Tant mieux !

G & B : La critique qui vous a fait le plus plaisir, et celle qui vous a fait le plus mal ?
V : Parlons-en ! (elle regarde Léo)
L : Récemment, il y a eu un live report de cette soirée « Tombés pour la France #4 », pas très sympa pour nous.
V : Un bloggeur qui fait du pseudo humour, mais qui a surtout écrit des trucs méchants. Internet peut être un véritable défouloir de haine pour certains.
L : Ça nous fait chier ces trucs-là, on est assez sensibles.
V : En ce qui concerne la critique qui nous a fait le plus plaisir, il y a le live report que vous aviez fait, toujours de la soirée Magic. Il y aussi eu ce mec d’une cinquantaine d’années environ qui était venu nous voir à la fin d’un concert (à la Maroquinerie en première partie de Pendentif) et qui nous avait dit qu’on était des « jeunes gens modernes », que c’est comme ça en tout cas qu’on nous aurait qualifiés au début des années 80 puisque nous étions vraiment dignes de cette vague d’artistes : Elli et Jacno, Taxi Girl… Il y avait vraiment de la sincérité dans ce qu’il nous a dit et ça nous a fait très plaisir.

G & B : C’est quoi le secret de The Pirouettes ? Un style qui évoque les années 80, mais sans revivalisme, sans passéisme. En gros une musique moderne avec des références culturelles bien marquées ?
L : Pour nous, le secret c’est de ne pas se prendre la tête. Je vous avoue qu’on ne pense absolument pas à tout cela. On fait ce qu’on a envie de faire. Les références dont vous parlez sont venues naturellement. Les années 80, c’est une période qui nous touche, une période qu’on n’a pas vécue mais qu’on fantasme.
V : A propos de références culturelles des années 80, on peut aussi citer l’extrait de Star Wars dans Danser dans les boites de nuit, c’est un petit délire entre nous. C’est dans l’épisode 4, mon préféré.

G & B : Vous avez des contacts hors de Paris ?
L : Oui à Bordeaux, on a joué dans deux salles là-bas.
V : Il y a beaucoup de groupes à Bordeaux, une super scène pop. Rennes aussi bien sûr. On a peu de contacts dans le Sud-est en revanche. Côté festivals, on espère des propositions, mais en général on programme des groupes après un album, pas après un EP.
L : On va quand même être programmés au festival Cabourg Mon Amour, fin août.

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G & B : Et votre rapport à la scène ?
L : On a l’impression d’être un groupe hyper mauvais en live. On aimerait garder ce côté mignon, serré, qui fait notre identité, tout en passant à un truc un peu plus pro. C’est compliqué de garder un bon équilibre.
V : Je crois qu’avant les concerts je stresse moins que Léo, même si je suis la moins douée. Si je rentre mal dans un concert, cela va se ressentir tout le long du set : je ne m’éclate pas, je ne danse pas.

G & B : Léo, comment gérer Coming Soon et The Pirouettes en même temps ?
L : Les choses se sont toujours bien goupillées, mais j’ai peur qu’à terme ça coince. Je n’ai pas de priorité pour le moment, j’ai le même investissement sur les deux projets. Coming Soon c’est une sorte d’histoire familiale, donc je ne pourrai pas arrêter.

G & B : Victoria, tu es encore étudiante. Ton planning n’est pas trop compliqué ?
V : Je fais des études de photo en parallèle, ce n’est pas toujours évident de tout faire. Je dois souvent manquer des cours pour préparer les concerts.

G & B : Qu’est-ce-que vous attendez de l’année 2014 ?
L : On espère qu’on va vendre un max d’EP. On aimerait bien tourner plus. Partir avec Vickie, c’est la belle vie, c’est un peu les vacances. On prend le train, c’est cool (rires).

,G & B : Quel conseil vous donneriez aux gens de votre âge qui aimeraient mener des projets artistiques, mais qui n’osent pas se lancer ?
L : Il faut y croire. Il faut se donner les moyens d’essayer, même pendant une courte durée. Et le soutien des parents est très important.
V : Oui, c’est important. Mes parents ont toujours été très ouverts, ils m’ont toujours encouragée.

 A noter tout de suite dans vos agendas : la Release Party le 7 mars à l’Espace B, et la sortie de l’EP « L’Importance des Autres » le 17 février

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by Baptiste et Gérald
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Festival de la BD d’Angoulême : MAFALDA « la gamine » impertinente de Quino a 50 ans ! – Une exposition anniversaire

Lors de la 41ème édition du Festival d’Angoulême, l’équipe d’USofParis est allée jeter un œil à l’expo anniversaire des 50 ans de Mafalda pour découvrir les dessins publiés pendant « la sale guerre », la « guerra sucia » dans les années 60 en Argentine.

L’auteur, Quino, n’étant pas présent nous avons interviewé, Fabien Gohier scénographe de l’exposition.

Créé par Quino en 1964 ce personnage de petite fille attachante et curieuse connaîtra un succès aussi durable qu’international en dépit d’une carrière relativement courte, puisque la série n’a été publiée dans la presse argentine que pendant neuf ans.

United States of Paris : Comment est né ce projet d’exposition ?
Fabien Gohier : En voyant l’année dernière l’exposition Walt Disney je me suis dit qu’il fallait garder cet esprit attrayant. J’avais rencontré Benoit Mouchart, ancien directeur artistique du festival, l’idée d’une exposition Mafalda est venue. Stéphane Beaujean a repris la direction artistique du festival. Ensemble nous nous sommes demandés comment on pouvait rendre un hommage à Mafalda, en reprenant les thèmes principaux de la BD et surtout en facilitant la compréhension car dans cette BD, il y a une double lecture. Notre but, était de parler de cette 1ère et 2ème lecture, tout en privilégiant le jeune public !

Qui est cette petite fille, Mafalda ?
C’est la plus adulte de tous les personnages. Elle se pose des questions différentes de ses camarades qui ont des préoccupations beaucoup moins philosophiques. Mafalda est contestataire. Elle veut savoir une vérité qui dérange. Quelquefois les parents restent un peu bouche bée, devant les questions de leurs enfants…

Elle pose des questions importantes comme “Pourquoi il y a la guerre ?”
Le plus intéressant, c’est le fait qu’il y a 50 ans on parlait d’évènements qui sont les mêmes aujourd’hui, les enfants posent le même genre de question à leurs parents.

Dans quel contexte est née Mafalda ?
En 1964, à la base Mafalda était destiné à une campagne de publicité. On a demandé à Quino de créer un personnage, un peu dans l’esprit des Peanuts. La condition était que le prénom devait commencer par « M » ou « A ». Quino, avait entendu le prénom Mafalda dans un film et l’avait trouvé « joyeux ». Il a alors dessiné trois ou quatre histoires qui n’ont pas été retenu, mais au fil du temps, Mafalda est réapparue.

Il y a une histoire très troublée autour de cette petite fille.
En effet, sous la dictature on ne pouvait pas nommer directement les choses, c’est l’idée de la « soupe ». C’est ce qui permettait à Quino de représenter quelque chose que l’on n’a pas envie de manger mais que l’on est obligé de manger, car les parents nous y force toujours. C’est pareil avec la dictature, on vous force à faire quelque chose que vous n’avez pas envie de faire.
Le fait que Mafalda détestait la soupe, c’était pour dire que Quino détestait cette époque de l’Argentine, de la censure, des exécutions, des disparitions, des enlèvements, il a perdu beaucoup d’amis à ce moment là. C’est pour ça qu’il est parti en exil.

Est-ce vraiment une BD à destination des enfants ?
Comme il y a une double lecture les enfants ont pu s’approprier les dessins. Ils sont fins ronds et naïfs. On s’identifie facilement à Mafalda. Sauf que dans le discours en arrière plan l’enfant ne va pas vraiment comprendre. C’est très engagé, très politique, les analyses sont un peu poussées.

Quelles ont été vos difficultés en travaillant pour le festival d’Angoulême ?
Ma première préoccupation c’était de faire quelque chose qui plaise vraiment à Quino. Avec Yvan Giovanunucci, commissaire de l’exposition, on avait envie de présenter des histoires simples. L’important c’est que les enfants puissent profiter de l’expo et s’identifier vraiment au personnage.

La petite Mafalda nous a impressionné par son courage ! Beaucoup de gags sont des évocations cryptées de la situation en Argentine sous la dictature militaire. Le festival lui a offert une belle exposition pour son anniversaire !

Exposition Mafalda, une petite fille de 50 ans

du jeudi 30 janvier au dimanche 2 février 2014 de 10 h/19 h
Espace Franquin, salle Iribe, 1, boulevard Berthelot – Angoulême

By Louis-Clément Mauzé

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Festival de la BD d’Angoulême 2014 : Jacques Tardi “Putain de Guerre”, une putain d’expo et une intégrale !

L’exposition majeure et incontournable du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, cette année, c’est Tardi et la Grande guerre. C’est la première fois et sans doute la dernière que l’intégralité des 600 planches (version noir et blanc et version couleur) de l’album Putain de guerre est présentée dans une exposition.

Auteur de BD le plus célèbre de France, Jacques Tardi n’a pas souhaité venir inaugurer son exposition – comme il n’a pas souhaité recevoir la légion d’honneur qui lui a été attribuée en 2013 – ce qui donne quelques indices sur la personnalité de ce grand travailleur, très peu mondain.

Cela fait 40 ans que Tardi travaille sur la guerre de 1914. Un épisode historique qui le hante suite à une histoire familiale douloureuse. Et pour cette exposition il a phosphoré en étroite collaboration avec un ami de longue date, l’historien Jean-Pierre Verney. Le thème du Festival d’Angoulême 2014 est Un regard sur le monde et c’est exactement ce qu’on découvre dans ces planches si travaillées : le regard sans jugement d’un auteur contemporain sur cette sale guerre dont le dernier survivant s’est éteint il y a 4 ans à peine.

Aucune prise de parti, ici. Il ne juge ni les français, ni les allemands. Il dépeint simplement des scènes avec une précision presque clinique. Comme dans Le démon des glaces ou Nestor Burma tout est reproduit avec exactitude ; le fusil utilisé par l’armée australienne, le type d’avion employé dans les bombardements aériens, le nombre de galons des gradés à la table des tribunaux militaires…

Et surtout cette précision n’empêche pas une émotion palpable en se promenant dans les couloirs de cette exposition.

Sur des panneaux de bois, dans la pénombre qui rappelle les baraquements des tranchées on retrouve les dessins classés par date.

En 1914 les minots qui partent la fleur au fusil ; en 1915 les secours qui s’organisent sur le front et l’attente dans cette monstrueuse tranchée ; en 1917 ces petits jeunes qui préfèrent mourir plutôt que d’y retourner.

A la fin du parcours on arrive dans une salle où est reconstitué un cimetière militaire avec des croix blanches. Au mur de grandes planches incitent au recueillement. Mieux qu’une exposition photo, Tardi réveille les consciences et nous entraîne dans un voyage dans le temps mémorable.

Exposition Tardi et la Grande Guerre

du jeudi 30 janvier au dimanche 2 février 2014 de 10 h à 19 h
Site Castro, 121, rue de Bordeaux – Angoulême


Putain de guerre ! 
(intégrale 2014)

avec Jean-Pierre Verney (Casterman)

 

By Hermine Mauzé

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Live Report : 2ème édition du WONDERFUL, WONDERFUL, WONDERFUL WORLD OF SWANN au Pop In Paris

Le 29 janvier dernier, Alma Forrer est déjà en piste depuis quelques minutes lorsque j’arrive, en retard (désolé pour Spaceman, que je n’ai pas eu la chance d’écouter), dans la grotte musicale du Pop In Paris.

On ne peut que louer la voix et la musicalité de cette jeune artiste qui s’inscrit sans prétention dans la lignée des chanteuses de ballades irlandaises traditionnelles, imposant une sorte de pastorale pop. Sur les trois premières chansons, Alma se suffit à elle-même, habitée qu’elle est par les mélodies qui forment le socle de son répertoire spleenétique : le regard dans le vague et le visage irradié de la lumière froide des projecteurs. Pour son dernier morceau, elle a choisi de reprendre Where Have All The Flowers Gone, en hommage à Pete Seeger, décédé il y a quelques jours. Accompagnée d’un certain Ryan O’Donnell, elle en propose une très jolie version, devant un public touché. Une voix à suivre de près, et qui pourrait délivrer tout son potentiel dans un groupe complet.

« Dix minutes de pause », puis Nina Savary et Michel, dit « Cheval fou » (pourquoi pas !), débutent leur set. On a affaire à une artiste totale – elle est aussi comédienne – dont le regard hypnotique et la voix sobre et vibrante provoquent des sentiments antagonistes : inquiétude et tranquillité, mélancolie et relative espérance. On peut citer Johnny Guitar et une reprise affinée de Rickie Lee Jones Altar Boy, deux morceaux qui illustrent bien l’univers de Nina Savary, au carrefour de nombreuses influences : des sonorités jazz, blues, des accents sud-américains, le tango notamment, et au final un contour pop. Son premier album « Tales of Fire » est sorti, on le conseille.

Changement de registre avec Baptiste W. Hamon. Bon, a priori c’est pas mon truc. Mais on doit reconnaître qu’il sait marier ses influences américaines – musique country, et Dylan bien entendu etc – aux grands noms de la chanson française, que ce soit sur Peut-être que nous serions heureux, en duo avec Alma Forrer et qui rappelle les Murder Ballads de Nick Cave, Aimer, ou une reprise de Billy Joe Shaver, Live Forever, encore une fois en duo avec Alma, et accompagné de Ryan O’Donnell. Un style volontairement daté, mais pas désagréable.

22h35. D’entrée de jeu Swann et deux de ses musiciens gratifient les cinquante personnes qui se serrent dans la cave du bar d’une magnifique interprétation de Show Me Your Love. Précision capitale : Chloé Lenique, alias Swann, joue sans guitare, handicapée par une tendinite. Son guitariste, tout en humour so british, indique qu’il souffre également d’une tendinite mais que cela ne l’empêche pas de bien jouer… !

Puis se succèdent cinq chansons, dont trois extraites de son premier album « Neverending », une chanson du dernier EP « Angels », Angel Of The Seas, et un morceau inédit du deuxième album en cours d’élaboration, Something Special. La jeune songwriter de vingt-quatre ans maîtrise son sujet, dévoilant une culture musicale résolument anglo-saxonne, allant de Blondie à Cat Power, en passant par le Velvet et Bowie. Et puis Swann, c’est aussi un look sage, flanqué d’une attitude parfois contemplative, et des morceaux durs, rageurs, comme God Is Dead – no comment ! Un excellent concert en somme, dans un style qu’on pourrait qualifier de contre pop-folk sous tension.

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On attend déjà avec impatience la troisième édition de ce monde merveilleux de Swann qui, en plus d’être un espoir confirmé de la pop hexagonale, se révèle être un authentique découvreur de jeunes talents.

Setlist de Swann : Show Me Your Love > Angel Of The Seas > Love Song #1 > God Is Dead > Something Special > Rappel : Trying Hard To Find Myself

By Baptiste Petitjean
http://ljspoplife.magicrpm.com

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Festival de la BD d’Angoulême 2014: Coups de coeur des libraires – Lydie, La Mondaine, Deadline et L’assassin qu’elle mérite

Lors du 41ème Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, nous sommes allés trainer nos guêtres du côté des éditions Dargaud et Glénat. Loris et Arnaud deux sympathiques vendeurs nous ont donné leurs deux conseils lecture.

Loris libraire chez Dargaud 

“Une petite BD d’ambiance : La Mondaine de Jordi Lafebre et Zidrou raconte l’histoire d’un jeune inspecteur fraichement débarqué à Paris dans la brigade des mœurs. Il découvre les bas fonds de la capitale, ses bars et ses prostitués ! Avec un trait très travaillé cette bd est notre coup de cœur du salon. Il n’y a pas vraiment de fil rouge mais une succession de scènes très réalistes.”

 

“Du même auteur, je vous recommande la BD Lydie. L’histoire d’une jeune femme qui s’appelle Camille et qui perd son bébé à la naissance. Suite à cet accident elle devient un peu cinglée et tout le quartier pour ne pas la perturber fait comme si le bébé existait toujours. Une belle histoire de solidarité très émouvante.”

Arnaud libraire chez Glénat

“Ma préférée c’est la bd Deadline Laurent Frédéric Bollée et du dessinateur Christian Rossi. L’histoire d’un jeune sudiste recueilli par un colporteur qui va assister au massacre de sa famille par des esclaves noirs. Ce jeune homme va être envoyé au front pendant la guerre de sécession et va être chargé de convoyer des prisonniers d’un camp à un autre. Ces chefs ont tracé une ligne au sol que les prisonniers ne doivent pas traverser sous peine d’être fusillés. Malgré le contexte, une jolie histoire d’amitié nait entre un prisonnier et ce garde.”

Un autre conseil, c’est L’assassin qu’elle mérite, de Wilfrid Lupano et Yannick Corboz. L’histoire d’un jeune autrichien sans le sou qui va rencontrer des jeunes de son âge mais issu de la grande bourgeoisie autrichienne. Cette équipe de nantis embarque ce pauvre malheureux dans les lieux de débauche les plus élégants puis lui coupe les vivres. Isolé le jeune homme tombe alors amoureux d’une prostituée, la suite c’est à vous de la découvrir.

Retrouvez très bientôt d’autres articles sur l’actualité du Festival International de Bande Dessiné d’Angoulême, cru 2014, sur le blog

By Louis-Clément et Hermine Mauzé

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CHLOE CHARLES : la belle plante folk qui affole avec son premier album Break the balance – INTERVIEW et concert au Nouveau Casino

Vous l’entendez partout, sur France Inter, sur FIP… Cette belle brunette, canadienne de souche mais qui possède des origines mélangées est la nouvelle coqueluche des français. Après avoir conquis l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suisse Chloe Charles sort son premier album “Break the balance.” Nous l’avons rencontrée lors de son passage à Paris. C’est autour d’une assiette de cookies, un verre de coca à la main qu’elle a répondu à nos questions. L’ambiance de cette rencontre était très décontractée et ses musiciens se sont joints à la conversation.

United States of Paris : Votre musique est un mélange de beaucoup d’influence, soul, jazz quelle est la vérité ?
Chloe Charles : La vérité c’est que c’est un peu de tout, un peu de rien en particulier. Plus que la musique elle même tout m’inspire, les livres, la nature, la vie ! Quand j’écoute de la musique je ne me dis pas que j’aimerais que ça sonne comme si ou comme ça. Vous savez je ne choisi pas un style particulier que j’essaie de copier.

A quel moment avez-vous commencé la musique ?
J’ai 28 ans et j’ai commencé la musique en 2009, j’étais à l’université et je voulais devenir musicienne. J’ai décidé de finir mes études et je me suis laissée un an pour réussir, sans stress juste pour voir si cela marchait.

Pouvez-vous nous parler de votre équipe ? 
(Elle se tourne vers ses musiciens) Voici David de Milan et Robert qui est allemand.

Vous jouez souvent ensemble ?
De plus en plus oui depuis que je suis en Europe. Au Canada je jouais avec d’autres personnes mais maintenant on joue souvent ensemble !
Les musiciens : Il y a une bonne alchimie entre nous, nous avons les mêmes goûts, le même sens de la “température”, c’est-à-dire la même idée de la musique. On contribue tous à apporter quelque chose de personnel et en même temps nous voulons donner la même couleur à notre musique. Et puis après on décide ensemble vers où on se dirige. Enfin c’est Chloé qui donne la direction !

Chloe c’est la chef? 
Oui c’est la chef, mais c’est aussi parce qu’elle à les responsabilités qui vont avec ! (éclat de rire)

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Vous aimeriez jouer avec des musiciens à Paris ? On passe une annonce ?
(Ils approuvent !) Oui je sais qu’il y a quelques canadiens qui vivent ici, c’est assez commun. Mais bien sûr oui ça serait bien de rencontrer plus de musiciens, des personnes différentes. Mais ça va arriver, Robert lui connaît quelques personnes. On doit faire un bœuf ce soir d’ailleurs avec des amis à lui.

Quel a été l’accueil du public en France lors de vos derniers concerts ?
Vraiment super ! Je pense que les goûts du public ici sont proches des miens, qu’ils sont plus éclectiques, moins limités à un genre qu’ailleurs en Europe. Le public semble apprécier la musique que je fais et pourtant c’est une musique qu’on ne peut pas catégoriser ! Dans certains endroits ça peut être un problème, mais ici c’est un vrai plus.

Et le public français est-il tout de même exigeant ?
La réponse du public quand on a joué a été vraiment géniale, ça n’aurait pas pu mieux se passer, on était même surpris. Et ce matin j’ai joué un titre sur France Inter, il y avait André Manoukian qui était bouleversé, c’était aussi une vraie surprise !
En France il y a eu une réaction immédiate du public, les auditeurs sont venus voir le concert, la réponse a été très positive, c’est quelque chose qui ne m’est pas arrivé dans d’autres pays. En général ce qui passe à la radio, rentre dans une oreille et sort par l’autre. Ici on dirait que les auditeurs entendent et écoutent et prêtent vraiment attention à notre son. Il faut dire que depuis quelques temps les radios françaises de qualité jouent mes morceaux tous les jours, et du coup c’est vraiment encourageant.

Sur votre album, il y a une belle photo de vous et la moitié de votre visage est grimée de noir, est-ce militant, êtes vous une activiste ?
Non pas du tout, ça n’as rien à voir avec ma couleur de peau, c’est plus pour évoquer les dualités de la vie, il y a deux facettes à tout ce n’est pas forcément équilibré, les facettes peuvent se juxtaposer.

Comme le ying et le yang ?
Le ying et le yang, d’une certaine manière c’est ce qui est beau. Mais rien qui relève de l’activisme pas du tout !

Dans vos paroles de chanson vous dites “goad is a toad“, “Dieu est un crapaud” vous le pensez vraiment ?
(Elle éclate de rire !) Non, j’ai grandi à la campagne en pleine nature, dans une grande propriété avec plein d’arbres et mon animal favori était le crapaud ! Je les aime beaucoup, je les trouve très amusant ! J’ai une sorte de lien spirituel particulier avec la nature et le crapaud et la représentation de ce lien. Tout le monde a sa propre spiritualité, son propre dieu et on n’a pas besoin de le nommer !

Décrivez nous une journée classique ?
Je suis une personne plutôt casanière. J’adore dormir alors j’aimerai me lever à 11h le matin mais souvent mon ami me tire du lit à 7h. Il est très dur ! J’aime lire et peindre, j’aime travailler mes chansons sur l’ordinateur, faire des arrangements. J’aime aussi acheter des vêtements et passer du temps dans des cafés, parler à ma mère au Canada sur Skype quand je suis en voyage. Comme je voyage beaucoup je n’ai pas envie de faire des choses stressantes ou de sortir trop, j’aime le calme, les endroits cosy.

Avec quels artistes voudriez-vous collaborer ?
Chloe : J’aimerais collaborer avec pleins d’artistes !
David et Robert : Bob Dylan.
Chloe : Oui tiens Bob Dylan ! J’aime beaucoup James Blake. Il est génial ! Je sais ce qui serait amusant, c’est collaborer avec des artistes de hip hop par exemple complètement différents de mon univers habituel.

Qu’est ce qu’on peut vous souhaiter pour votre album ?
Mon prochain album sort en mai, donc c’est serait super que les gens sachent qui je suis d’ici là et de consolider ce succès naissant en France !

Breaking the balance, premier album de Chloe Charles

Label Bee Pop

Chloe Charles en concert le 24 mars 2014 au Nouveau Casino à Paris

 

by Hermine Mauzé

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Théâtre : Court sucré ou long sans sucre ? un vaudeville moderne mis en scène par Jean-Muc Moreau avec Bruno Chapelle et Sylvie Audecoeur à la Comédie Bastille

Un couple adultérin, une consultante nymphoman, un client amoureux en secret et un collaborateur gaffeur, voilà les personnages aux trains joyeusement colorés de la pièce Court sucré ou long sans sucre ? Vous ne pouvez pas vous tromper c’est bien un vaudeville mais qui dépoussière le genre avec esprit et pépites.

Chloé et Patrick – qui dirigent Top Event, une agence de communication – doivent absolument décrocher le budget de la convention des Charcuteries Flocel afin de renflouer leurs comptes. Habituellement leur client et ami, Thierry, leur alloue d’office le “full budg” pour cette opé annuelle. Mais la fusion de la branche Europe et France de l’entreprise Flocel remet en cause cette attribution : Nancy l’adjointe anglo-saxonne – au-dessus – de Thierry est là pour veiller aux dépenses. Tout se passe plus ou moins bien jusqu’à ce que cette dernière ne décide d’assouvir ses pulsions sur – et non pas avec – Patrick. Heureusement, Aldo, le créatif un peu lourd, est là pour sauver la mise et s’occuper de la libido débordante de la miss.

Mise en scène par Jean-Luc Moreau, cette pièce est mener tambour battant. On évite les portes qui claquent à répétition mais pas les situations de quiproquos, ni le pote complice dont on aimerait se débarrasser et qui est resté caché dans le placard – de vrais fers de lance de ce genre théâtral. Chaque acteur est dans son rôle et les saillies font mouches. Pour une pièce affichant 10 bonnes années au compteur, c’est assez bluffant. Elle s’est fait, au passage, une petite cure de jouvence en collant à l’actu du moment et nouvelles technologies.

Il ne faut pas oublier de mentionner une “scène de lit” vraiment réussie avec Aldo qui surgit de derrière le canapé pour ses répliques et la partie musicale avec des détournements de chansons plutôt bien pensées d’Alexandrie Alexandra et d’autres que vous découvrirez sur place.

Un seul petit regret dans cette mise en scène : un défaut d’accent sur les anglicismes propres au jargon de la com’.
Alors le temps d’une soirée demandez-vous “court sucré ou long sans sucre ?” et partager 1h30 de rigolade à la Comédie BastilleToutefois attention ! Vous ne verrez plus vos relations de travail comme après cette pièce.

 

Court sucré ou long sans sucre ?

Depuis le 18 janvier 2014
Du mardi au samedi a 21h
Samedi et dimanche a 17h

à la Comédie Bastille

5, rue Nicolas Appert 75011 PARIS

Avec
Sylvie AUDCOEUR
David BASANT
Bruno CHAPELLE
Olivier YENI
Martyne VISCIANO

BON PLAN ! Tarif Jeune (moins de 26 ans) 10 € en fonction des places disponibles, réservation uniquement au téléphone auprès du théâtre ou sur place le jour même.

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Le projet collaboratif COCOON de l’artiste américaine Kate Browne illuminera la Goutte d’Or à Paris

Nous avons rencontré Kate Browne ce vendredi matin dans un petit café de la rue Stephenson. Cette artiste qui développe depuis 6 ans le projet “Cocoon” dans des milieux plutôt défavorisés à travers le monde entier (Mexique, USA) est venue poser ses valises à la Goutte d’Or à Paris.

Avec beaucoup de naturel et de spontanéité elle nous a tout de suite mise à l’aise et c’est autour d’un thé à la menthe qu’elle nous a parlé de ses “cocoons“, des installations collectives et éphémères, intégrées dans l’espace public. Le projet va mobiliser une partie des habitants du XVIIIe arrondissement pendant presque un an et l’installation définitive sera présentée à l’occasion de la Nuit Blanche 2014, probablement dans le Square Léon.

United States of Paris : Kate pouvez-vous nous parler de votre projet Cocoon ?
Kate Browne : C’est un projet international, je vais dans des endroits très divers chargés d’histoire où je fabrique des grands cocons. Je travaille en lien avec des populations locales qui fabriquent des petits cocons avec des objets de récupération et ces objets sont censés représenter les gens qui les font. Une fois que les habitants ont fabriqué leurs cocons je les rencontre en tête à tête, nous discutons et ils livrent un témoignage de ce qu’ils représentent pour eux.
Pendant la cérémonie finale d’illumination du cocon on peut entendre ces témoignages enregistrés.

Quel genre de témoignages par exemple ?
Aux Etats-Unis, à New York, j’ai rencontré des populations qui avaient fabriqué des bateaux et qui disaient que ces bateaux leur serviraient à rentrer chez eux en République Dominicaine. A la goutte d’or on a déjà fait un atelier dans la rue et là aussi, c’était frappant, il y avait une famille qui a fait des bateaux.

Pourquoi avez-vous choisi la Goutte d’Or pour ce nouveau projet ?
A la fois le mélange de population, la mixité et l’histoire de ce quartier m’intéressent.

Avez-vous reçu un bon accueil de la part des habitants ? Comment ça se passe avec les populations ?
Ca se passe très bien, j’essaie – comme dans chaque endroit ou je passe – d’établir un lien de confiance avec les gens du quartier et ici ça marche beaucoup par réseau, il y a une société civile qui est très active. Pour l’instant je suis satisfaite des rencontres et c’est facile pour moi de créer du lien.

Il y a tout de même certains problèmes de cohabitation, c’est un quartier où les problématiques d’intégration sont particulièrement complexes ?
Les problématiques qui sont présentes dans ce quartier sont présentes dans beaucoup d’endroits où je travaille, ce sont des problèmes que le monde traverse et que la France traverse aussi. Je travaille toujours dans des lieux chargés au niveau de la mémoire et je cherche à comprendre comment cette mémoire est intégrée dans la société et comment les infrastructures présentes dans le quartier prennent en compte cette mémoire et arrivent à en faire quelque chose de bien.
Souvent je suis confrontée à une forme d’échec et pas du tout dans ce quartier, il y a plein d’associations qui arrivent à prendre en compte cet héritage du passé et qui sont très actives !

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Et quelle aide aux populations défavorisées peut apporter la création artistique ? Quel est le but de cette œuvre ?
Beaucoup de gens sont en désaccord avec moi, avec l’idée que je défends mais l’art est éphémère (à la fin de l’expérience le cocoon est démantelé) de toute façon alors pour moi ce qui est important ce n’est pas le résultat mais plutôt le processus. On peut changer le monde avec la politique, avec les lois, avec le vote par exemple. Pour moi c’est l’art. C’est mon moyen de changer les choses.

A quel moment vous sentez que votre atelier apporte quelque chose ?
Dans les discussions avec les gens, le cocon est un assemblage il y a beaucoup de questions qui se mélangent. Il y a des points communs entre les interrogations des gens dans les différents pays que je traverse.

Kate nous a donné rendez-vous au mois de mars pour filmer un atelier de création à la Goutte d’or. Nous ne manquerons pas de vous faire partager cet évènement ! Que vous soyez étudiants, retraités, impliqués ou non dans la vie du quartier, n’hésitez pas à franchir le cap et à rejoindre l’équipe pour construire ce cocon géant de 8 mètres de haut sur 3 mètres de large. 

Une expérience artistique hors du commun !

Suivez l’actu de COCOON GOUTE D’OR sur :
https://fr-fr.facebook.com/Cocoon.Goutte.dOr.Paris

et
http://brownebarnes.com/cocoonparisgo

 

by Hermine Mauzé

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BON VOYAGE ! exposition arty et vente pratique pour baroudeurs & routardes à la boutique MERCI @ Paris

Tendance et toujours en avance de plusieurs mètres sur les autres enseignes, la boutique Merci du boulevard Beaumarchais vous convie à une exposition-vente d’accessoires de voyage.

L’évolution des comportements des voyageurs poussent les designers et créateurs à renouveler sans cesse les accessoires qui rendent nos voyages et leur organisation plus facile, les difficultés aéroportuaires plus simples, et nos vols plus confortables.
Familles aisées voyageant sur compagnies low cost pour dépenser plus sur place, étudiant profitant d’un week-end pour se faire un concert à Berlin ou globe-trotter voyageant en business pour se remettre de son trek dans l’Himalaya, chacun doit trouver les meilleures astuces pour se simplifier la vie de baroudeur.

Après les coffres bombés du Moyen-âge, les malles Vuitton du début du XXème siècle, l’explosion des valises à roulettes dans les 90’s, place aux bagages un peu plus de fun tout en étant très pratiques.

Dans un décor composé d’éléments rapportés des aéroports de Paris, BON VOYAGE vous propose des valises chics et pas toc – conçues par le créateur Globe-Totter vu dans les premiers James Bond – des sacs sportifs à roulettes pour les plus sportifs d’entre vous ou encore des bagages déjà cabossés par Francesco Pavia pour vous éviter les déconvenues quand votre valise arrive sur le tapis roulant à l’aéroport. Malin et esthétique !

Si vous en avez marre de chercher désespérément votre valise à votre arrivée, la solution compacte, solide, esthétique et passe-partout existe.

Et pour les voyageurs malins, vous trouverez aussi beaucoup de petites trouvailles pour maximiser la capacité de votre valise : kit de sac à vide d’air, étiquettes de bagages design, dentifrices en dose unique avec brosse à dent recyclable à usage unique…

A votre retour, grattez vite votre destination de retour sur cette mappemonde (comme les jeux de hasard). Vos amis pourront ainsi suivre vos différentes escapades à chacune de leur visite chez vous. Du plus bel effet dans vos toilettes, par exemple !

Pour parfaire le tout, Merci propose de découvrir les créations de Tom Dixon. Le créateur anglais –  vient tout juste d’inaugurer le restaurant Eclectic à Beaugrenelle – a cherché à rendre plus simple nos voyages avec une collection de sacs pendables avec compartiments ou des chaussures compactables pour réduire le volume déjà bien occupé dans nos valises.

Voyageur d’un jour, routard inassouvi ou businessman jet-lagué, vous trouverez certainement une nouveauté dans cette myriade de nouveaux designs.

Exposition BON VOYAGE

du 22 janvier au 8 février 2014

 

à la Boutique MERCI
111, Boulevard Beaumarchais
75003 PARIS

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ImageLogger : le Galaxy S4 Zoom de Samsung tient dans la poche & passe le test photo dans les rues de Paris

Alors que votre mobile tendrait à s’alléger, se miniaturiser, voire disparaitre dans la paume de votre main, Samsung a récemment dégainé avec un appareil susceptible de déformer la poche arrière de votre pantacourt mais aussi de vous faire oublier tous les autres qui sont passés avant lui.

Le Galaxy S4 Zoom tient bien dans la main – c’est pas à vous qu’on fera le coup d’annoncer le contraire – se perd difficilement et est sacrément futé de l’objectif.

Invité à passer 4 semaines de folle passion avec mon nouvel ami le Galaxy S4 Zoom dans le cadre du programme ImageLogger, je reviens avec pas mal de photos et un avis très perso sur ce joujou pour geeks qui a passé une partie de l’hiver en extérieur à Disneyland Paris, dans les rues de la capitale mais aussi à Lyon pour les illuminations et à Lille sous la pluie.
Et toute première réaction de ma mère à l’arrivée du bolide : “tu as rajouté un objectif à ton téléphone ?”

Celle de mon buraliste est plus attendue : “c’est pas un peu volumineux comme phone ?”
A première vue et tenue en main, on a l’impression de revenir aux premières heures du portable massif et robuste. Le type de matos sur lequel on peut vraiment compter mais pour lequel on rêverait aussi d’un peu plus de légèreté. Bref, une époque que l’on n’a pas vraiment connue. Et puis, on réalise vite que sortir de son sac à dos son appareil photo  – surtout pour un blogger et twittos – aussi mini soit-il,  c’est un peu la galère à chaque fois. Le lévrier blanc à patte rose vient de se barrer, le feu vert est passé au rouge et la décapotable rétro avec musiciens à bonnet est déjà à plus de 100 kilomètres de là.

Alors qu’avec le S4 Zoom, on peut même choisir le mode de son choix avant de déployer l’objectif : portrait, beauté, vitesse… Discrétion garantie. Notre ami Marwan de Dubaï nous assure même qu’avec le sien il peut prendre les frenchies en photo sans qu’ils s’en aperçoivent. C’est notre prochain défi !

Et aussi étonnant qu’il soit, il est assez plaisant d’avoir un peu du volume en main, car l’ergonomie est prévue pour vous faire oublier le poids. Et la tenue du phone sur le bureau est imparable.
Au moment de la photo, on peut tenir le tél-appareil à une seule main. Top efficacité !

Sinon il fait de belles pics l’engin ?
Et la réponse est oui ! Alors bien sûr, vous allez me dire : “tes photos sont instagramées ! ” Je vais pas me cacher. Mais j’ai aussi posté des #nofilter prises de nuit qui ne méritaient pas de retouche comme l’Arc de Triomphe juste au dessus depuis un rooftop. Car de jour, un appareil lambda avec un minimum de lumière peut vous faire une photo exploitable. De nuit, vous aurez beau lui rajouter tous les filtres possibles, s’il y a du grain, des mises au point laborieuses vous pourrez toujours ressortir votre Leica.
En mode intelligent, le S4 Zoom vous propose plusieurs options après le premier cliché. Par exemple : de nuit, paysage ou feu d’artifice. Libre à vous ensuite de suivre la recommandation pour voir le résultat.
Avec l’option nuit, le temps de pose est naturellement un peu plus long. L’Arc lui a été réalisé en intelligent et n’a pas démérité sur les rendus.

La manipulation ensuite du S4 Zoom pour partager vos photos sur les réseaux est un réel confort. La taille de l’écran offre une vraie maitrise de la qualité de la photo à diffuser à vos followers. Aucune erreur de jugement. Et pas la peine de zoomer dans l’image pour s’en assurer. Soit c’est net soit c’est flou parce que vous n’avez pas fait la mise au point où il fallait.

Et il n’a pas fini de vous surprendre. Preuve avec cette photo d’un diadème shooté dans l’exposition Cartier au Grand Palais. Toute la luminosité est portée sur les pièces serties de diamants. Les reflets des pierres avec la lumière, l’absence de nuisance de la vitrine sont bluffants. Car oui, il arrive souvent qu’avec un autre phone la mise au point se fasse sur la vitre et non sur l’objet derrière celle-ci.

Les petits moins : parce que c’est bien connu même les plus belles histoires ont des petits couacs.
– le S4 Zoom est un peu susceptible avec Instagram. Alors qu’on lance l’appli pour voir le fil de pics des autres, il arrive que l’objectif se déploie sans prévenir pour prendre une nouvelle pic.
– l’aperçu une fois la photo prise est trompeur. Lors d’une photo de nuit, vous pensez que votre photo est ratée car avec beaucoup de grains ou de bruit, comme disent les pros. Une fois dans la galerie, vous vous rendez compte que la photo est nickel. Qu’il n’est pas nécessaire de reshooter.
Un mal pour un bien : c’est un peu comme avec un Polaroïd, il faut attendre un peu avant d’être surpris du résultat.
– l’autonomie de la batterie. Notre pote Marwan a pris l’option 3 batteries pour pouvoir shooter à tout moment, tweeter et facebooker comme il veut. Si vous sollicitez votre S4 Zoom assez souvent pour la photo, sa batterie va vite se décharger.

Découvrez les photos de tous les ImageLoggers à travers le monde sur le Flikr : www.flickr.com/photos/samsungcamera

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