Photo du mois : mon amie mon ombre

Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Les photos sont alors publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 du mois à midi, heure de Paris.

 

Cette fois, c’est au tour de Akaieric de proposer le thème : mon amie mon ombre.

Peu de temps après cette photographie, l’être m’ayant éveillé à la vie s’en est allé.


Pétri de douleur, je suis ainsi devenu une ombre, me déconnectant peu à peu d’un monde dans lequel je ne me retrouvais plus.

C’est alors qu’elles sont arrivées, les ombres de mon ombre.

Partageant une solitude malgré les frontières, me tenant la main afin d’apaiser mon sommeil ou me gavant de chocolat jusqu’à en devenir dodu. Mais aussi en insistant pour conserver un contact malgré l’agressivité de ma détresse…

La vie est drôle parfois. Une vague connaissance d’un jour finit par devenir un complice de toujours.

L’amitié véritable est une ombre de toi-même, elle te suit et ne t’abandonne jamais. Cependant, elle a l’avantage de te guider (en râlant souvent 😉 ) lorsque tu oublies ta route… 

Mes amis, mon ombre.

By Jean-Philippe

Photographie : Emilie Bacher

Ombre

Pour découvrir l’ombre amie des autres participants :
Akaieric, Amartia, Betty, Blogoth67, Brindille, Chris M, Christophe, Cynthia, Danièle.B, El Padawan, Escribouillages, Eurydice, FerdyPainD’épice, Frédéric, Gilsoub, Gine, J’habite à Waterford, Jakline, Josette, Julia, La Tribu de Chacha, Laurent Nicolas, Lavandine, Lilousoleil, magda627, Marlabis, Morgane Byloos Photography, Nicky, Philisine Cave, Pilisi, Pink Turtle, Renepaulhenry, Sous mon arbre, Tambour Major, USofParis, Who cares?, Xoliv’, écri’turbulente.

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Photo du mois : en mai fais ce qu’il te plaît !

Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Cette fois, c’est au tour de Lavandine de proposer le thème : En avril, ne te découvre pas d’un fil, en mai fais ce qu’il te plaît.

Déconfinement : tout le monde a ce mot sur les lèvres.

Un mot plein d’espoir et d’envies. Retrouver ses amis, ses proches, les serrer dans nos bras. Mais aussi, finalement, prendre du temps pour soi sous d’autre formes. Ça peut passer par une terrasse, un dîner, des galeries d’art, un musée ou encore un ciné…

Mais l’envie d’évasion reste forte après cette période et je n’arrête pas de penser à une ville dont le cœur bat fort, pleine de surprises, d’Histoire et de vie…

Berlin 🙂

Y découvrir de nouveaux musées, faire une balade en forêt à la découverte de mystérieux dômes et d’un cimetière perdu, arpenter les rues avec ses spots de street-art et trouver des lieux étonnants comme cette piscine en plein air bondée d’estivants…

Au final, se souvenir que les étés étaient beaux et doux, insouciants en somme… 😉

Déconfinement
Piscine Badeschiff @ Berlin

Envie de découvrir la folie d’autres blogueurs pour ce mois de mai :

Akaieric, Amartia, Betty, Blogoth67, Brindille, Chris M, Christophe, Cynthia, Danièle.B, El Padawan, Escribouillages, Eurydice, FerdyPainD’épice, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J’habite à Waterford, Jakline, Josette, Julia, La Tribu de Chacha, Laurent Nicolas, Lavandine, Lilousoleil, magda627, Marie-Paule, Marlabis, Morgane Byloos Photography, Nicky, Philisine Cave, Pilisi, Pink Turtle, Renepaulhenry, Sous mon arbre, Tambour Major, USofParis, Who cares?, Xoliv’, écri’turbulente.

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Photo du mois : vive le printemps

Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Cette fois, c’est au tour de Renepaulhenry  de proposer le thème : vive le printemps.

Dans le meilleur des mondes, être enfermé dans un appartement parisien avec deux ados serait l’occasion idéale de se retrouver. Le tout en faisant des gâteaux healthy tout en disant merci à la vie pour ce délicieux moment de confinement.

En réalité, ma vie ressemble plutôt à une espèce de Koh Lanta Paris où amour et haine s’entrechoquent continuellement autour d’une (incompréhensible) fonction exponentielle…

Il m’arrive souvent d’avoir envie d’étriper d’une pause et de respirer. Avant, je consultais les réseaux sociaux pour me divertir. Maintenant, je découvre un écran bien plus intéressant auquel je n’avais auparavant jamais réellement prêté attention : ma fenêtre.

Le printemps vient d’arriver. Mes cactus ne cessent de grandir et mon jasmin se développe doucement, ça m’apaise… La découverte ne s’arrête pas là. En effet, je sais maintenant où habite mon voisin psychopathe ! Mais également un étudiant mélomane d’un autre temps ou un couple de petits vieux redonnant foi en l’amour lorsqu’ils dansent ensemble tous les soirs…

Le printemps vient d’arriver. Tandis que ma peau frissonne au soleil, je sens monter en moi la sève d’une nouvelle ère qui arrive. Que me réserve-t-elle ? Je l’ignore, mais pour l’instant, elle me fait du bien et je profite…

By la team USofParisConfinement

 

Vive le printemps avec les autres blogs participants !

Akaieric, Betty, Blogoth67, Brindille, Chris M, Christophe, Cynthia, Danièle.B, El Padawan, Escribouillages, Eurydice, FerdyPainD’épice, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J’habite à Waterford, Jakline, Josette, La Tribu de Chacha, Laurent Nicolas, Lavandine, Lilousoleil, magda627, Marie-Paule, Marlabis, Nicky, Philisine Cave, Pilisi, Pink Turtle, Renepaulhenry, Sous mon arbre, Tambour Major, USofParis, Who cares?, Xoliv’, écri’turbulente.

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Photo du mois : Monochrome

Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Cette fois, c’est au tour de Magda627 de proposer le thème : monochrome, ou une seule couleur.

Nous aurions pu choisir Pierre Soulages ou Yves Klein, représentants emblématiques du monochrome. Cependant, nous n’aimons pas céder à la facilité et faisons de la photo du mois un véritable défi !

La force du monochrome réside dans le fait que la couleur se suffit à elle-même. Si le principe semble plutôt basique, s’approprier une couleur, la rendre iconique, lui donner une personnalité à part entière et en faire sa propre signature d’artiste est bien plus complexe…
L’idée a germé dans la morosité du métro. Dans le gris ambiant, une couleur se distingue nettement et m’interpelle. Une inconnue porte des escarpins dont la couleur ne laisse aucun doute sur son créateur : Christian Louboutin !

C’est donc un hommage au créateur, ayant fait de ce rouge vif et flamboyant l’identification même de tout son univers…
Un petit dérivé du thème, mais ô combien singulier !

Louboutin

Pour voir les différents Monochrome de nos amis blogueurs : c’est par ici :

AkaiericBetty, Blogoth67, Brindille, Christophe, Cynthia, Danièle.B, El Padawan, Escribouillages, Eurydice, FerdyPainD’épiceFrédéricGilsoubGineGiselle 43J’habite à WaterfordJaklineJosetteJuliaLa Tribu de ChachaLaurent NicolasLavandineLilousoleil, magda627Marie-PauleMarlabisMirovinbenMorgane Byloos PhotographyNickyPhilisine CavePilisiPink TurtleRenepaulhenryShandaraSous mon arbreTambour MajorUSofParisWho cares?Xoliv’écri’turbulente.

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Arman Méliès : concert unique le 16 mars 2020 – Théâtre de la Ville / Espace Cardin

C’est avec son 6ème album Laurel Canyon qu’Arman Méliès envoutera la scène de l’Espace Pierre Cardin pour un concert parisien unique.  Il dévoilera à son public quelques morceaux de ce nouvel opus, premier volet d’une future Trilogie Américaine, autour de l’utopie des grands espaces.

 

 

Pourquoi un tel projet ? Certainement son amour des voyages et un souvenir d’enfant : la musique d’un film en particulier : « La bande originale de Il était une fois dans l’ouest de Ennio Morricone me faisait très peur quand j’étais petit et en même temps me fascinait ».
Si on associe cela au teaser onirique de ce concert : la soirée s’annonce pleine de poésie musicale.

En plus de sa carrière solo, Arman Méliès a mis ses talents au service des autres se créant ainsi une belle aura dans le milieu de la création française. Sa plume ou ses instruments ont croisé Alain Bashung, Hubert-Félix Thiéfaine et aussi Julien Doré. Des vrais gages de qualité et d’originalité.

Si vous êtes touché par l’univers d’Arman Méliès, n’hésitez pas à passer le 16 mars en sa compagnie et celle de ses musiciens.

Arman Méliès

Arman Méliès, en concert 

Le 16 mars 2020 à 20 h

Percussions et samples : Antoine Kerninon
Saxophone et synthétiseurs : Adrien Daoud
Guitares : Pacome Genty et Darko

Théâtre de la Ville
Espace Pierre Cardin
1, avenue Gabriel
75008 Paris

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La Maison du chocolat : un printemps 2020 100% vegan

Pour le printemps 2020, la Maison du chocolat s’est associée au maître de la pâtisserie Pierre Hermé. De cette collaboration sont sortis en édition limitée deux plaisirs chocolats totalement vegans !
Mais la Maison du chocolat ne s’est pas arrêtée là, elle a également conçue une gamme de bouchées au chocolat 100 % vegan et 100% réussie…
On vous dit tout !

Pierre Hermé
Fleur de Cassis

Deux fleurs by Pierre Hermé

Autant dire que faire une pâtisserie gourmande en chocolat sans beurre, ni lait ou oeuf, c’est un pari assez fou…
Il n’y avait que Pierre Hermé pour relever le défi avec la Maison du chocolat.
Résultat, deux très beaux desserts individuels qui, rien qu’au visuel, donnent envie de croquer dedans à pleines dents !

Entre Fleur de Cassis et Rose des Sables, notre coeur balance.
Pour chacune de ces pâtisseries, les goûts sont équilibrés et surprenants, à l’instar de leur présentation.

Dans Fleur de Cassis, on aime beaucoup la subtile note de poivre de cassis apportant une saveur originale au chocolat.

Pierre Hermé
Fleur de Cassis

De l’autre côté, Rose des Sables se fait totale amande ! Comme pour rappeler les céréales composant habituellement ce dessert hyper régressif.
Caramélisées, torréfiées ou en praliné, les saveurs des amandes sont relevées par de délicates touches de rose…

Pierre Hermé

La vie en vert : bouchées 100 % vegan

L’autre gageure de la Maison du chocolat, c’était de concevoir une gamme de chocolat plaisir vegan… Pour les habitués, il s’agit d’une déclinaison de la gamme existante. Bien entendu, sans trop nous forcer, nous avons dû goûter les deux afin de comparer !
Pour les distinguer : les traditionnels n’ont qu’un trait de couleur en décor.

Maison du Chocolat
Gamme traditionnelle

Au menu cinq parfums n’ayant rien à envier à leurs cousins version ganache crémeuse…

Entre le Chiberta (à l’orange), l’Andalousie (au citron), le Maracuja (aux fruits de la passion) et le Salvador (à la framboise), nous avons eu un gros coup de coeur pour Noir de cassis… 😉

Maison du Chocolat

Dans chacune de ces recettes, les fruits sont présents dans une version plus intense que dans leur pendant classique.
Côté texture, il y a peu de différence.

D’abord septiques, nous avons été agréablement surpris par la version vegan que nous avons immédiatement adoptée ! Voici une bonne occasion de changer nos habitudes… 😉

Maison du Chocolat

Éditions limitées Fleur de Cassis et Rose des Sables
Du 02 mars à fin mai 2020 dans les boutiques de La maison du chocolat
Du 02 mars au 12 avril  2020 dans les boutiques Pierre Hermé

La vie en vert, 100 % Vegan
Disponible à partir de mai 2020 dans les boutiques de La maison du chocolat

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Expo L’exhibitionniste : Louboutin émerveille le Palais de la Porte Dorée !

Christian Louboutin est le pape de la chaussure de luxe, autant pour les femmes que les hommes.
L’exposition L’exhibitionniste est une ode à la création, à l’originalité d’un homme n’étant pas destiné à côtoyer les grands de la mode.
Même si on n’est pas fétichiste de la chaussure, on peut vraiment le devenir après avoir parcouru les dix salles composant cette exposition au Palais de la Porte Dorée

Le déclic de la création chez Christian Louboutin a débuté par un simple dessin… Une signalétique, interdisant le port de talons hauts, découverte lors d’une exposition au Musée des Arts d’Afrique et d’Océanie (ancien Musée de la Porte Dorée).

Louboutin

Car oui,  le petit Christian est un enfant du quartier. C’est donc tout naturellement que cette rétrospective se retrouve dans le musée de son enfance.

Cette interdiction allait révéler la destinée du jeune Christian afin qu’il devienne Monsieur Louboutin !

L’exhibitionniste : l’extravagance au service de la mode

Dans chacun des dix espaces composant cette exposition, on trouve des petits bijoux de mode plantaire…

Louboutin

La première salle est vraiment axée sur la recherche de l’originalité et de la création pure. Des idées à foison, avec parfois une sorte de militantisme.

Louboutin

On est aussi surpris et dans la communion avec les huit vitraux créés pour l’occasion par La maison du vitrail.Maison du vitrail

L’immense vitrine centrale de cette salle est comme un mausolée. Mais pourtant bien vivant, ce que l’on découvrira par la suite…

Louboutin

Plus on avance dans cette exposition dédiée à Christian Louboutin, plus on succombe à son art. Toutes les pièces exposées sont magnifiques, exceptionnelles.  On peut en admirer chaque détail de près. Une vraie orfèvrerie faite pour le pied.

Louboutin

 

Ce majestueux palanquin en cristal reflète bien la folie créative du maestro de la chaussure.

Louboutin

Et les artistes conviés pour lui rendre hommage sont tous aussi créatifs que lui, avec comme trait commun la même folie imaginative !

De salles en salles, le génie de Louboutin

Impossible de ne pas s’étonner de l’irrévérence du maître du pied avec cette reproduction d’un intérieur de grand-mère anglaise. Et son guest, le sieur Stéphane Bern en tête de pont télévisuel, mais dont on a coupé le sifflet.

Louboutin

Louboutin
C’est à la fois kitch et dépravé. Une mise en scène osée mais néanmoins douce.

Louboutin

La puissance de création de Louboutin provient de son immense appétit des différentes cultures. Amateur d’arts et de musique, il lui fallait créer un théâtre à sa mesure, sur un thème personnel : le Bhoutan.

Palais de la Porte Dorée

C’est une sorte de rêve en 3D qu’il nous propose entre hologrammes et chaussures plus fous les uns que les autres…

Bhoutan

Par la suite, après un retour sur l’histoire de sa vie et une salle de cinéma qui prête à la rêverie, il fallait bien un  Walk of Fame retraçant les aventures glamours et showbiz du petit frenchy !
pic walk of fame large

Palais de la Porte Dorée Mika

C’est clinquant, un peu trop pour les photos, mais cette partie lui donne une aura bien plus internationale.

Louboutin

Cette fascinante visite se conclut par deux univers totalement opposés : son musée imaginaire et la partie Fétiche.
pic photo fetiche

Louboutin

Un musée imaginaire lui rendant hommage en montrant des œuvres vraiment de toute beauté, collant à son univers…

On aime la pureté de cette création de Anne et Patrick Poirier Ruines d’Égypte (élément du surtout).

Anne et Patrick Poirier

Et les sculptures de Jean-Noël Lavesvre sont d’une folle sensualité  que l’on peut facilement rapprocher à la partie fétichisme de cette expo…

Jean-Noel Lavesvre
Jean-Noël Lavesvre

Cette exposition de Christian Louboutin au Musée de la Porte Dorée aiguise les sens. L’érotisme et la création reflètent la beauté que ce créateur désire insuffler en chaque chose…

Louboutin

L’exhibisionniste

Christian Louboutin

Ré-ouverture le 16 juin 2020
Prolongation jusqu’au 3 janvier 2021

Mardi – vendredi de 10h à 17h30
Samedi et dimanche de 10h à 19h

Palais de la Porte Dorée
293 avenue Daumesnil
75012 Paris

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Marc Tourneboeuf : un voyage amoureux frais et généreux !

Avec son titre de spectacle à faire mourir un twittos : Le récit poétique mais pas chiant d’un amoureux en voyage, nous avions très envie de découvrir le spectacle de Marc Tourneboeuf.
Assis dans la salle, jusqu’au dernier moment, nous nous sommes demandés si nous étions là plutôt pour rire ou pour un seul en scène plus dramatique !
Nous avons été vite fixés… 🙂

Au début du spectacle, Marc flashe sur une fille d’origine portugaise de passage à Paris. Après quelques jours de relation, il décide de la rejoindre à Lisbonne, le temps de vacances.

Marc Tourneboeuf

Marc Tourneboeuf : une énergie du tonnerre

Ce qui surprend dans ce one-man-show de Marc Tourneboeuf, c’est tout d’abord son énergie. Dynamique, expressif, il est également très généreux avec son public.
Ensuite, il mélange avec un talent indéniable poésie, figures de style, comique de situation et recul sur les travers quotidiens des parisiens. Le fait qu’il vienne de province n’y est pas étranger !
Bon, il faut tout de même concéder que certaines caricatures de parisiens et de portugais sont un peu éculées… Néanmoins, grâce à son ton et son interprétation,  Marc arrive tout de même à nous surprendre !

Mention spéciale pour sa surprenante imitation d’un grand comédien de théâtre en plein milieu du spectacle. 😉

Même avec son humour et son recul, personne n’aurait aimé être à sa place lors de sa première rencontre avec son beau-père… Une sorte de DRH de la pire espèce.

Le récit poétique mais pas chiant d’un amoureux en voyage est un spectacle léger, drôle et enjoué, bénéficiant d’une mise en scène énergique.
Aussi, (en plus d’être mignon), c’est un excellent acteur.
Généreux, il ne boude pas son plaisir à être sur scène. Et ça, c’est vraiment un gros kiff pour nous, spectateurs !
Nous en ressortons joyeux et revigorés.

Marc Tourneboeuf

Le récit poétique mais pas chiant d’un amoureux en voyage

Ecrit et interprété par Marc Tourneboeuf
Mise en scène de Grétel Delattre

Les vendredis et samedis 21h30
Relâche le 26 septembre

Du vendredi 18 septembre 2020 au samedi 2 janvier 2021

Théâtre du Marais
37 rue Volta
75003 Paris

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Prix Georges Moustaki : retour en photos sur la promo 2020 !

Retour en images sur la 10e édition du Prix Georges Moustaki qui a eu lieu ce vendredi 21 février à la Sorbonne en présence de Suzane, la marraine 2020.
Ce prix récompense  chaque année des artistes
francophones autoproduits et donc  indépendants sans distinction de style.

Nous étions présents pour supporter Brune, notre coup de coeur parmi les sept finalistes : Abel Chéret, Francoeur, Andoni Iturrioz,  Matéo Langlois Melba et Téophile.

Prix Georges Moustaki
Snapseed © USofParis
Prix Georges Moustaki
Abel Chéret © USofParis

Lors de cette soirée , USofParis a donc eu l’occasion de découvrir les six autres artistes. Et que de talents ! Chacun aurait mérité d’être célébré lors de cette remise de prix.

Prix Georges Moustaki
Melba © USofParis
Prix Georges Moustaki
Andoni Itturioz © USofParis

En plus du palmarès officiel, on avait envie de distinguer certains artistes.
Alors, USofParis attribue une mention spéciale à Francoeur qui nous a touchée avec sa harpe et aussi à  Melba qui a mis l’ambiance avec son pep’s et son flow.

Félicitations à Francoeur qui a remporté le Prix du Public et à Matéo
Langlois qui a raflé le Prix du Jury ainsi que le Prix Catalyse.

Prix Georges Moustaki
Remise du prix du Public à Francoeur
Prix Georges Moustaki
Remise du prix du jury et du prix Catalyse à Matéo Langlois

Et nous décernons notre prix spécial à Brune qui nous transporte à
chaque fois qu’on la voit sur scène.

Prix Georges Moustaki
Brune © USofParis

Le prix Georges Moustaki, c’est un gage de vitalité pour la musique, avec toujours à l’esprit la poésie mais surtout la liberté et  l’indépendance dans la création.
Et on aime beaucoup !

By Joan

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La mégère apprivoisée : inattendue et jubilatoire

Chaque artiste aimerait que son travail lui subsiste. Le (difficile) secret réside sans doute dans le fait de choisir un sujet intemporel, et lui permettre d’être adaptable à toutes les époques. La mégère apprivoisée en fait partie ! Venez assister à la version 2020 de l’œuvre de Shakespeare. La libre interprétation de Frédérique Lazarini est comme ses comédiens, pleine de charme, subtile, vive, terriblement actuelle et délicieusement surprenante…

En voyant la scène vide, un premier élément interpelle d’emblée. Nous y trouvons des bancs, du linge d’une autre époque et surtout, un énorme écran de cinéma. Cette adaptation semble prometteuse d’audace !

La mégère apprivoisée
Photo © Marion Duhamel

Nous sommes à Padoue, dans les années 50. Luciento et Tranio conversent avec ferveur lorsque l’écran se met en marche. Dans la plus pure tradition des films de l’époque, en noir et blanc, Baptista apparaît en présence de ses deux filles. Immédiatement, Luciento tombe amoureux de Bianca, la fille cadette, et désire la prendre en noces. Cependant, dans le respect des traditions, Baptista doit d’abord marier sa fille aînée : l’indomptable Catarina…

C’est une femme insoumise, se libérant de tout carcan et fardeau patriarcal. En effet, elle s’exprime, s’assume et le revendique haut et fort. C’est alors qu’entre en scène Pétruchio, son prétendant. Il montera tout un stratagème afin de dompter sa future épouse. S’ensuit alors une fresque, animée par la fraîcheur et le dynamisme d’une Italie enfiévrée !

Un message apprivoisé

Les comédiens portent la pièce de bout en bout avec entrain et dynamisme, sans un seul instant de répit ! Aussi inquiétante qu’éclatante, Sarah Biasani exulte aux côtés d’un bien malicieux Cédric Colas. Ils forment un duo détonnant et étrangement complice. Quant à Pierre Einaudi et Guillaume Veyre, leurs facéties et tendres désillusions convainquent. Autant que Maxime Lombard en père désespéré !

La mégère apprivoisée
Photo © Marion Duhamel

La mise en abyme de la pièce grâce aux séquences vidéos est un choix judicieux et particulièrement éclairé. Ainsi, Frédérique Lazarini insuffle au texte l’énergie et le vent de libération sociale du cinéma italien de cette époque. La misogynie se veut drôle tant elle semble déplacée et la soudaine soumission de Catarina éveille les soupçons… C’est trop facile, trop lisse, quelque chose nous échappe et nous le ressentons bien.

Au final, qui se joue des autres ? Qui s’amuse ? Il faut attendre les toutes dernières minutes afin que tout s’éclaire pour un final d’une délectable finesse…

La mégère apprivoisée

La Mégère Apprivoisée

D’après William Shakespeare

Adapté et mise en scène par Frédérique Lazarini, assistée de Lydia Nicaud.

Avec : Sarah Biasini, Cédric Colas, Pierre Einaudi, Maxime Lombard, Guillaume Veyre et la participation de Charlotte Durand-Raucher, Didier Lesour, Hugo Petitier et Jules Dalmas.

Jusqu’au 11 mars 2020

Du mardi au vendredi à 20h30
Samedi à 17h et 20h30
Dimanche à 17h

Relâches le 21 février et le 10 mars

 Artistic Théâtre
45 bis rue Richard Lenoir
75011 Paris

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