L’Abbaye du Mont Saint-Michel et ses secrets, si proches

La Normandie n’a jamais été aussi proche et facile d’accès. Paris – Le Mont Saint-Michel sont quasiment porte à porte. Il est possible de partir à l’exploration de ce haut lieu du tourisme et de son Abbaye, sans sortir sa voiture ou en partager une avec un inconnu.
Le duo Intercités train + bus permet de voyager en toute quiétude pour se faire un trip culturel et patrimonial. 

Et profiter d’une visite qui donne accès à des décors en dehors du circuit grand public comme l’escalier de dentelle, vous rapprochant un peu plus de l’archange. 

Train direct pour la baie

Départ en gare de Montparnasse Vaugirard 3 à 7h38 avec un Intercités ultra confort griffé Normandie avec des visuels second degré conçus par Heula et le blason de la région Normandie.
Arrivés en gare de Villedieu-les-Poêles, un bus équipé de prises USB pour recharger ses appareils, attend les voyageurs pour les conduire au plus près du Mont Saint-Michel.
Il faudra ensuite enchaîner avec une navette new generation pour se retrouver au pied de ce village monument très apprécié par les Japonais.

L’Abbaye se laisse découvrir à travers un parcours grand public fait de pierres, escaliers, colonnes et gargouilles innombrables. Le périple donne à voir une multitude de points de vue sur l’édifice et le paysage aux mille nuances qui l’entoure. Aucune journée ne ressemble à une autre en lumière et en nuances de couleurs. Et ne croyez pas que la pluie pourrait gâcher ce moment. 

L’Abbaye : deux visites spectaculaires

Des visites originales viennent révéler quelques-uns des secrets ce lieu qui regorgent de recoins, escaliers et portent menant vers des lieux inconnus.
On a été totalement bluffé par la visite Dans le ciel de l’archange. Une porte tenue fermée donne accès grâce à conférencier à deux niveaux de terrasse de l’Abbaye. Deux niveaux pour apprécier aussi bien l’architecture incroyable, le village en dessous et la baie qui se découvre autrement.
L’escalier de Dentelle réserve un petit frisson avec ses balustrades ouvertes et son étroitesse. Tout en haut, le spectacle est captivant. Difficile de s’en extraire. 

L’autre visite : celle des cachots fait froid dans le dos. Car l’Abbaye a aussi une prison. Et quand les portes des cellules “témoins” dites des jumeaux et de Barbès s’ouvrent on ne peut qu’être pris de claustrophobie. La lumière du jour est rare.

Enfin, en été, l’Abbaye garde ses larges portent ouvertes pour une série de nocturnes grisantes jusqu’à minuit. Une manière de redécouvrir le monument avec une lumière tout autre. Spectacle garanti. 

Le test sans voiture est concluant.  On est prêt à renouveler avec deux autres destinations : Etretat et Honfleur !

L’Abbaye du Mont Saint-Michel

ouverture toute l’année
horaires du 2 mai au 31 août : 9h à 19h (dernière entrée à 18h)

La visite « Dans le ciel de l’archange »

tous les dimanches
Départ à 11h
Rendez-vous sur la grande terrasse
Visite conférence de 2h
Limitée à 18 personnes
Visite proposée par un guide conférencier
Sur réservation au 02 33 89 80 00 ou abbaye.mont-saint-michel@monuments-nationaux.fr

Visite« La Bastille des mers »

le 1er samedi du mois
Départ à 11h depuis la grande terrasse
limité à 18 personnes
Visite de 2h
Sur réservation au 02 33 89 80 00 ou abbaye.mont-saint-michel@monuments-nationaux.fr

Itinéraire Nocturne 2017 : L’habitant secret de l’abbaye
du 10 juillet au 26 août
Visite libre de 19h30 à minuit (dernière entrée 23h)
tous les soirs sauf le dimanche
sans réservation

Via Aeterna – Festival de musique du Mont-Saint-Michel et sa baie
du 21 au 24 septembre 2017

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Fnac Live 2017 : il va faire chaud avec Julien Doré, Biolay, Møme, Calypso…

FNAC LIVE 2017 c’est 3 jours de concerts, un plein soleil, une programmation qui fait battre le cœur.
A l’affiche, un ultra beau gosse qui déplace les foules (Julien Doré), un regard de tombeur (Benjamin Biolay), une mamie que tout le monde voudrait avoir (Calypso Rose), des mecs poilus (Cassius), des labels inventifs (Microqlima, Vietnam, Beggars), un beau couple (The Pirouettes), deux brunettes ténébreuses (Fishbach, Juliette Armanet)Et un anniversaire : Julien Clerc fête ses 50 ans de carrière ! 

Cette année, le festival incontournable du début d’été est raccourci : 3 jours au lieu de 4. Mais le casting d’artistes n’en est pas moins euphorisant. La preuve !

Esperluette en mode festival, Calypso la divine doyenne 

Julien Doré va faire une halte remarquée de son Esperluette Tour. Le simple spectacle de sa belle chevelure blonde prenant le vent du soir va être inoubliable. La Seine coulant à proximité, ses ponts, le cadre est idéal pour une love affair avec le chanteur ou sa moitié.

Calypso Rose met le feu à chacune de ses apparitions, son sourire est rayonnant et son tempo fait vibrer tous les corps.
Benjamin Biolay, avec ses influences venues d’Argentine, va dérouler une bande-son parfaite pour des bisous dans le cou.

The Blaze, Les Inrocks les adorent, nous aussi ! Première scène pour le duo de frérots. Ecoute le titre Juvenile, c’est entêtant et ça te fera oublier définitivement le cloud rap de PNL.

Des talents à Fnac Live !!! 

Le Fnac Live offre une série de live d’artistes inconnus ou émergeants qui risquent fort de faire sensation. Les programmateurs ne nous ont jamais déçus. On peut parier que les rythmes des DJ belles gueules Polo & Pan ou encore de Témé Tan vont faire danser le parvis de l’hôtel de ville jeudi. Clara Luciani et Aliocha partageront une petite tranche de leur bel univers le samedi.

Du beau monde dans le salon

Avec une jauge aussi basse, c’est quasiment un tête-à-tête qui est offert au public privilégié. Ma mère serait folle de pouvoir assister au  concert de Julien Clerc. Et je suis sûr qu’elle tomberait sous le charme d’Albin de la Simone doux à souhait ou encore de François and The Atlas Moutains.

Grosse attente de notre côté pour Juliette Armanet et pour le Suédois Jay-Jay Johanson qui a une fidélité sans faille pour Paris.

Festival Fnac Live 2017

Du 6 au 8 juillet 2016 à partir de 17h00
Scène du p
arvis de l’Hôtel de Ville de Paris et Scène du salon

Scène principale : Julien Doré, Benjamin Biolay, Calypso Rose, Cassius, The Blaze, Valerie June, The Horrors, Fishbach, Camille, Mome…

Scène du salon : Julien Clerc, Juliette Armanet, Albin de la Simone, Rover, Tim-Dup, François and The Atlas Mountains, Jay-Jay Johanson

Place aux Indés ! à partir de 17h

INFO ESSENTIELLE ! Invitations à retirer pour la Scène du Salon à partir du jeudi 6 juillet à 12h dans les billetteries Fnac Paris et Ile-de-France (2 places par personne maximum).

Concerts gratuits !

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Cyril Mokaiesh : une chanson, c’est un petit volcan ! #Interview festivals d’été

Cyril Mokaiesh a la poésie qui fait sens dans ce contexte particulier de secousses politiques, d’incertitudes, de rêves empêchés, gâchés. Avec son nouvel album Clôture, il nous encourage à nous débattre, à savourer, à crier notre liberté.
La loi du marché en duo avec Bernard Lavilliers est un regard porté poignant et efficace sur le monde qui se dérobe tout autour de nous.
Dans ces temps troubles, l’attachement à la musique est plus fort que tout, un vrai réconfort, que ce soit pour nous, que ce soit pour un artiste. D’ailleurs, C
yril redevient collectionneur de vinyles depuis qu’il a reçu une platine disque à Noël et son album préféré de Bashung, Fantaisie Militaire.

Il sera à l’affiche de 3 festivals cet été : Les Francos de la Rochelle, le Paléo Festival et les Nuits de Fourvière à Lyon !

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INTERVIEW / Cyril Mokaiesh

Selfie original pour UsofParis

UsofParis : Trois duos dans cet album. C’est pour partager un moment privilégié avec un artiste ou lui faire dire des mots qu’il n’a pas l’habitude de dire ?

Cyril Mokaiesh : C’est un peu des deux. 🙂
Je n’avais jamais fait de duos. Je suis donc crédible en disant que je ne cours pas après cet exercice. Mais parfois, il y en a qui peuvent s’imposer dans un disque. C’était cohérent de chanter La loi du marché avec Bernard Lavilliers, un artiste avec lequel je peux revendiquer une espèce d’héritage. Je l’ai beaucoup écouté et je me fais encore cueillir par certaines chansons un peu confidentielles, d’une époque un peu révolue.
J’aime bien quand on prend la plume pour parler d’actualité de se mettre à deux pour le chanter. Ça peut avoir une résonance supplémentaire.
Le duo met de l’air aussi dans un album. Élodie Frégé amène une lumière. Je savais qu’il fallait une voix de femme. Il y a quelque chose qui plane dans ce titre. C’était naturel de faire appel à elle, parce que ça fait un moment qu’on se suit, qu’on s’aime, qu’on partage de la musique ensemble.
J’ai aussi pensé à Mélanie Doutey, mais la chanson n’est pas sur le disque.

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Houleux avec Élodie Frégé est un très beau titre, comment l’as-tu conçu ?

Je l’ai écrit en pensant que j’allais le chanter tout seul. Et c’est en studio que j’ai pensé à elle.
C’est une des dernières chansons que j’ai écrites. Je voulais essayer de faire une chanson un tout petit plus fraîche même si je n’ai pas pu m’empêcher de parler de l’époque.
Ce mot houleux caractérise bien ce que l’on vit. Et il est peu utilisé.

C’est audacieux comme titre !

Je revenais d’Ostende aussi. Peut-être qu’à force de prendre du vent dans la gueule, ce mot est resté. ! 🙂

Il se passe de belles choses dans ces collaborations ? Ou c’est trop court pour en profiter ?

Il y a eu une petite correspondance par mail avec Stéphane Brizé, le réalisateur du clip La loi du marché, avant que l’on se rencontre. On avait la pudeur de se donner des nouvelles sans trop se dire que l’on aimerait bien faire quelque chose ensemble. J’ai aimé l’élégance de cet échange. Je me souviens du moment où je lui ai demandé de réaliser mon clip, il a dit oui. Je me suis dit : quelle chance !

L’écriture au fil des années est plus facile ?

J’aurais tendance à dire oui. Parce que j’ai commencé tard, et j’étais autodidacte. Parce qu’au début, je voulais mettre toute la poésie, la philosophie, la politique que je connaissais, dans une chanson. Ça passait en force.
Aujourd’hui, je m’autorise à penser qu’une chanson est une photo d’un moment qui dure 3 minutes, dans lequel on a le droit de se gourer, d’être maladroit. Une chanson c’est un petit volcan.
J’essaie d’écrire le plus possible et avec un peu plus de confiance qu’avant.

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J’ai lu sur un site : “J’aime cet album, bien sûr, même s’il est très dur.”

Cyril Mokaiesh : Je suis conscient que c’est un disque sombre, qui ne mâche pas ses mots sur l’Europe, les hommes politiques, la confiance en l’avenir. Aujourd’hui, je suis très sceptique. J’ai l’impression d’avoir été trahi par un candidat à qui j’ai donné ma voix.
J’évoque mes doutes avec cet album.
J’ai lu un article dans Libé qui disait : “ça parle de l’époque et d’amour, les deux ne sont pas très en forme.” Et c’est vrai.
Je l’aime cet album car il n’a jamais été aussi vrai. Je ne pas être plus nu dans un disque, même s’il est âpre.

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L’amour, c’est toujours l’espoir ?
Oui. C’est ce que l’on a inventé de mieux. Il n’y a pas de chanson qui ne soit pas d’amour. On peut parler de politique avec amour.
Quand on est romantique, on a envie que ça brûle sans cesse, que ça vibre.
Écrire, c’est poser des mots sur ce qu’on rate et sur ce qu’on aimerait réussir.

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Quelle était ton intention avec le titre Clôture ?

Cyril Mokaiesh : On ne la connaît jamais avant de faire une chanson. C’est l’histoire d’un mec qui se balade dans Paris, avec les heures de la nuit, il fatigue un peu et fait le bilan de sa propre vie.
Il y a un lien avec le contexte actuel. Ça démarre sur l’Europe et ça finit par son fils. Il y a un côté à la fois désabusé et ironique car il est un peu bras cassé ce mec, mais il peut dire toutes les vérités du monde.

Quel est ton rapport aux réseaux sociaux ?

On se renifle un peu. On se regarde de loin, parfois on se rapproche un peu. Mais on ne passe pas nos journées ensemble.
C’est indispensable d’avoir une page Facebook pour un artiste. Et je m’aperçois que ça pourrait être un jour un outil si je n’ai plus de label. Si je décidais que j’avais suffisamment de personnes qui me suivent, que je ferai uniquement la promo avec. C’est peut-être l’avenir des labels.
Je le fais volontiers mais je ne suis pas très à l’aise.

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by Alexandre

Cyril Mokaiesh

Cyril Mokaiesh
nouvel album Clôture
(Un Plan Simple / Sony Music)

CONCERTS

14 juillet – Francos de la Rochelle
20 juillet – Paléo Festival / Nyon
26 juillet – Nuits de Fourvière / Lyon

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Baywatch – Alerte à Malibu : abdos, maillots, dingo #cinéma

Si tu as besoin d’une nouvelle bonne raison de retourner faire du sport pour entrer dans ton joli maillot cet été : fonce voir Baywatch. Les abdos inouïs de Zac Efron (il a repris encore du muscle), les silhouettes gracieuses et sculpturales de Kelly Rohrbach et Alexandra Daddario peuvent être des maître-étalons pour fixer ton prochain programme sportif. L’adaptation de la série 90’s nous offre aussi une grosse dose d’action (avec feu, noyade, trafic de drogue…), de sketchs potaches poilants, le tout avec de belles vues sur la baie d’Emerald en Floride. 

Baywatch – Alerte à Malibu 1990/2017

Le torse poilu de David Hasselhoff fait place au corps gonflé à bloc de Dwayne Johnson, avec tatouages en supplément. Le “body” de Pamela Anderson – qui avait inspiré une bouteille de soda à l’époque – est dynamité par les mensurations de Summer et C.J. Parker. C’est démoniaque, il n’y a pas que les protagonistes qui sont troublés.

Mitch Buchannon est un héros pour la baie. Il est connu de tous et toutes, il a sauvé tellement de vies qu’il a droit au respect et à l’autorité quand on vient le titiller de près. Comme cet ancien champion olympique, Matt Brody, en reconversion et qui vient se redorer le blason suite à de gros écarts de conduite.

La complétion est rude pour faire partie de l’élite des sauveteurs ou lifeguards. Les surnoms que Mitch réserve au beau gosse sont jubilatoires et seront les guimmicks qui te suivront pendant toute l’aventure. 

Les scènes les plus poilantes sont sans au doute celles portées par Ronnie, le geek mou du ventre de l’équipe, dans la veine des films des frères Farrelly. Son trouble face à C.J lui occasionne une série de déconvenues complètement barrées.

Le second degré est totalement assumé avec les ralentis sur les filles plantureuses, les apparitions de David H et Pamela A en guest. 

Dommage que certains effets spéciaux soient approximatifs comme le feu sur un bateau, le feu d’artifice et certaines incrustations sur fond vert peu convaincantes.

Baywatch, c’est la série Alerte à Malibu qui a pris en muscles et en testostérone. Des personnages qui ne se prennent pas trop au sérieux alors qu’ils sauvent des vies. Une aventure bien menée avec une bande-originale entêtante (en tête : Easy de Lionel Ritchie !)

Baywatch, Alerte à Malibu 

de Seth Gordon 
Avec Dwayne Johnson, Zac Efron, Priyanka Chopra, Alexandra Daddario, Jon Bass, Kelly Rohrbach, Ilfenesh Hadera

Sortie le 20 juin 2017

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Oh my God! au Théâtre Tristan Bernard : déjanté et épatant !

Adaptation d’un succès de Broadway au Théâtre Tristan Bernard. Un jeu de marionnettes dans une paroisse qui part en vrille totale. Une performance d’acteurs exceptionnelle, un humour acéré, des chansons qui nous rappellent Un long fleuve tranquille. Oh my God! est taillé pour faire salle comble cet été. 

L’animatrice a bien du mérite à faire classe devant quelques jeunes brebis qui tentent tant bien que mal de préparer le spectacle de la paroisse. Mathias est plus récalcitrant que les autres, ado bad boy à casquette, sweat et TN : un cliché sur pattes musclées. Il est campé par Jérôme Alexandre que l’on avait apprécié en jeune premier dans La Poupée Sanglante. Cette fois, son faciès est limite flippant, à se contorsionner, se démonter le cou, et cracher. Difficile de le reconnaître. La performance vaudrait à elle seule de prendre son billet pour la pièce. 

À ses côtés, une jeune fille sans relief en apparence et un garçon réservé, doué de ses mains pour réaliser une marionnette qui dépote. Il forme un duo inséparable avec Raymond – plus excessif encore que Jean-Marc, le compagnon de Jeff Panacloc – et qui va générer une source de conflits inouïe. On salue le jeu physique de qui est pris dans une sorte de montagne russe avec retenue et moments très intenses. 

Le Père Alexandre suit ce joyeux bordel avec discernement, patience et raison. Il est aussi attachant que les autres personnages car il est un humain comme les autres. 

Ce qui est passionnant dans cette écriture c’est que le manichéisme est balayé. C’est un joyeux pétage de plomb généralisé avec du grand guignol, de l’amour, de la passion dévorante, des quiproquos en série. C’est surtout beaucoup plus subtil qu’il n’y paraît. 

On se laisse happer sans résistance que l’on soit spectateur “grand public” ou un fin “théâtreux”. 

Bonus : le spectacle commence dès votre arrivée, dans le hall du théâtre. Pour une fois, n’hésitez pas à écourter vos discussions sur le trottoir et à venir plus tôt. 

Oh my God! 

de Robert Askins
adaptation : Sébastien Azzopardi et Sacha Danino
mise en scène : Sébastien Azzopardi

avec : Thomas Ronzeau, Patrice Latronche, Tadrina Hocking, Alexandre Jérôme, Marie-Camille Soyer

Théâtre Tristan Bernard
Rue du Rocher
64, rue du Rocher
75008 Paris

du mardi au samedi à 21h
matinée le samedi à 18h

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Ludo expose à la Magda Danysz Gallery : il nous avait manqué !

Après 5 ans de tour du monde, de projets fous, l’artiste revient enfin à Paris avec l’exposition I’ve been missing you à la Magda Danysz Gallery à partir du 17 juin. Un événement !
Le travail de Ludo aka Ludovic Vernhet s’est enrichi de ses expérimentations (peinture phosphorescente, broderie, nouveaux types fonds pour ses toiles) de ses rencontres, délaissant toujours autant l’ordinateur et s’inspirant des techniques des artistes qu’il aime. 

Ludo

Ses collages géants sont célèbres, ils assurent à celles et ceux qui les partagent sur les réseaux sociaux, un nombre de likes tout à fait stimulant ! Ces images ont la particularité d’avoir toujours un élément “surligné de vert”, “pas forcément l’élément le plus important du visuel”. Un vert conçu par l’artiste, en référence au bleu d’Yves Klein. Chaque image est un message, une critique, une référence comme ce serpent vu récemment dans un passage du 11e qui a un lien direct avec la Bible. A nous de trouver la clé de lecture à chaque nouvelle rencontre visuelle.

Son style a séduit la Chine, NYC, Radiohead qui l’a invité à performer lors d’un de ses concerts à Berlin et même David Gilmour (du groupe Pink Floyd) lors d’une rencontre à Chantilly – le résultat sera à découvrir en septembre.

Ludo

A la Magda Danysz Gallery, trois niveaux présentent les multiples talents de Ludo : dessinateur,-peintre avec des toiles faites de mine, fusain, peinture à l’huile et aérosol, photographe avec ses tirages d’installations spectaculaires dont ce navire dans les Caraïbes, de concepteur-sculpteur avec deux belles pièces dont cette rose célèbre qui aura demandé 6 mois de conception. Un musée allemand chercherait à exposer un modèle beaucoup plus grand.

Au sous-sol, l’artiste a conçu une installation avec une armée de lucioles phosphorescentes, plongées dans le noir. L’idée lui est venue de Chine où certains villages ne sont pas éclairés de nuit. Il en a conçu un collage phosphorescent représentant une luciole.
Ces “firefly” en vente individuellement sont au nombre de 100  et ont été réalisées avec une imprimante 3D et peinte à la main par Ludo lui-même. Il ne délègue pas les petites tâches à un assistant. Il assure aussi ses collages dans la rue, seul, sur les coups de 5h-6h du mat.

LudoIl parle facilement de ses influences : “je suis fan de Basquiat, bien qu’il soit à l’opposé de tout ce que j’aime. Je peux mettre 3-4 mois pour une toile. Il est l’anti-thèse de tout ce que je fais.” Keith Haring, H.G Giger complètent le générique, aux côtés de Murakami dont il s’est inspiré pour la réalisation de ses sculptures. Des petites prouesses passant par l’étape de prototype, scan, rescan et retravail à la main.

Le Ludo tour va se poursuivre par une série d’expositions en Chine, Berlin, Amsterdam pour un projet fou. The Garage va accueillir un pop-tatouage proposant une série de visuels à se faire tatouer. “Via Instagram qui est le seul réseau que j’utilise, je reçois pas mal de photos de personnes qui se sont fait tatouer une de mes œuvres. J’aime l’idée que l’on ne puisse pas acquérir une œuvre mais qu’on ne puisse pas s’en séparer, une fois tatouée.

Ludo

LUDO aka Ludovic VERNHET
exposition I’ve been missing you

du 17 juin au 29 juillet 2017

à la Magda Danysz Gallery
78, rue Amelot
75011 PARIS 

LudoLudo

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Photo du mois #63 : l’instant T

Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.

Le thème de ce mois choisi par Aude est : l’instant T.

C’est au We Love Green que mon cœur a battu. En plein milieu d’un titre de Solange Knowles, les vigiles demandent aux photographes accrédités de quitter la fosse. Je marche lentement pour saisir une dernière pause tout en gardant un œil sur la chanteuse. Et là, “strike a pose” : juste le temps de relever l’appareil, de shooter et de repartir.

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Don Giovanni aux Nuits de Fourvière : surprenant renouveau d’un classique !

Grand habitué des Nuits de Fourvière, l’orchestre de Piazza Vittorio nous revient avec une adaptation actuelle et exaltée de Don Giovanni. Le plus grand des enjôleurs est ici androgyne, porté par une voix féminine. Cette résolution audacieuse permet à cet opéra de s’inscrire totalement dans notre époque contemporaine.

Le but premier de Mario Tronco et André Renzi dans cet opéra est de supprimer les barrières qui existent entre les genres. En faisant incarner le personnage par une femme, son approche et surtout son interaction avec les autres lui offre une dimension inédite. L’instinct de liberté et de perdition dans lequel se vautre Don Giovanni avec une splendeur inouïe pousse encore et toujours plus loin les limites de l’amour.

La mise en scène est inattendue, parfois déroutante mais ne manque aucunement de saveur. Dans un décor très années folles, les personnages progressent avec une énergie et un dynamisme sans égal. Très clairement, ils sont passionnés et savent le communiquer. Le final est tout simplement piquant et détonnant. Tout n’est que plaisir(s) !

L’orchestre de Piazza Vittorio se permet des extravagances réussies en mêlant des musiques du monde mais aussi de différentes époques dans l’ambition d’aborder de manière ludique la musique classique. Fort de son esprit cosmopolite (onze nationalités représentées sur seize membres), l’ensemble rayonne dans son entièreté par l’éclat unique, assumé et mis en valeur de chacun.

Mario Tronco fait parti de ceux qui anéantissent les frontières afin de rassembler les êtres humains. Il y parvient avec sa musique et nous ne pouvons que souligner avec quelle félicité il fait appel à l’imaginaire. Le Grand Théâtre de Fourvière est le terrain de jeu idéal pour cet homme qui possède toujours son sourire d’enfant…

by Jean-Philippe

Don Giovanni

Orchestra di Piazza Vittorio
d’après Wolfgang Amadeus Mozart
Direction artistique et musicale : Mario Tronco
Mise en scène : Andréa Renzi
Avec : Petra Magoni, Simona Boo, Hersi Matmuja, Mama Marjas, Evandro Dos Reis, Omar Lopez Valle et Houcine Ataa.
Musiciens : Pino Pecorelli, Ernesto Lopez Maturel, Emanuele Bultrini, Andrea Pesce

Les Nuits de Fourvière
17 Rue Cleberg
69005 Lyon

mercredi 14 et jeudi 15 juin à 22h

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Bac Sucré 2017 : sensations sucrées-salées avec pointe de poivre

Cette année de nouvelles adresses gourmandes et des saveurs inédites sont à découvrir avec Bac Sucré du 14 au 18 juin. 5 jours dédiés à des voyages gustatifs éloignés les uns des autres de quelques mètres seulement. En avant-première, on s’est laissé bercé par la Demoiselle Tatin, le baba abricot, le rôti de canard ou les asperges vertes toutes et tous rehaussés d’une note poivrée, irrésistible !

La collaboration surprend et fait saliver tout autant. Olivier Roellinger s’associe à des pâtissiers, chocolatiers et chefs pour des créations inédites, des recettes à tomber et des petites merveilles que l’on n’a pas du tout envie de partager.

Bac Sucré : menu des réjouissances

Dégustation à l’aveugle (Hugo et Victor), démonstration (le laboratoire de Jacques Genin partage ses secrets), ateliers (fabrication de chocolat chez Chapon), showroom exclusif du Chef Philippe Contichi, le programme des réjouissances est immanquable !

Angelina nous a fait chavirer avec sa Demoiselle Tatin, une délicieuse tarte tatin revisitée avec un crumble croustillant et du poivre de Java. Le Bab’Abricot Sechuan de La Grande Épicerie est une petite pépite délicate, moelleuse et photogénique.

Le chocolat en majesté

Jacques Genin nous émerveille toujours. Sa ganache chocolat noir au poivre de Sichuan est fondante à souhait, aux côtés de ses classiques au miel de châtaigner, romarin ou menthe fraiche.
Hugo et Victor nous ont fait gouter à leurs amandes enrobées de chocolat et poudre de fraise : saisissant !
Le bonbon de chocolat au poivre de Timut de la Pâtisserie des Rêves est d’une finesse intense.
Audace, la boulangerie Poilâne offre des tartines au pain poivré et chocolat noir, délicieuses !

Le cheesecake mangue passion et sa note poivrée de Kampot signé Dalloyau nous a échappé. Nous tiendrons la promesse de le savourer au cours ces 5 jours.

Salé-poivré

Nous conseillons deux expériences salées : le rôti de canard poivré de la Boucherie Varenne et les asperges vertes, chutney de pamplemousse au poivre de Timut du chef Alexandre Navarro au nouveau spot food : Racines des prés, rue de Gribeauval.

Bac Sucré
du 14 au 18 juin 2017

dans le 7e arrondissement

site officiel : www.bacsucre.com

Table ronde “Le poivre et le sucré, paradoxe ou sublimation”
avec la participation d’Olivier Roellinger

samedi 17 juin de 11h à 13h
à la Mairie du 7e
116, rue de Grenelle
75007 PARIS
Inscription : 01 53 58 75 60
mail : rachida.dati@paris.fr

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Rhum maison La Mauny : rhum emblématique et incontournable

La Martinique, également appelée « l’île aux fleurs », n’est pas qu’une île de carte postale située dans les Caraïbes. C’est aussi et surtout ses champs de canne à sucre d’où est produit l’incontournable rhum Maison La Mauny,  qui bénéfice de la reconnaissance AOC. Au programme de notre soirée : dégustation et recettes de cocktail personnalisées. 

Maison La Mauny : des rhums estampillés AOC 

Élaborés à partir de pur jus de cannes, les rhums Maison La Mauny  détiennent l’appellation AOC depuis 1996, seule Appellation d’Origine Contrôlée de Rhum au monde à ce jour.
Très stricte, cette appellation exige du produit final qu’il soit typique, spécifique, et que son origine géographique soit clairement définie.
La Maison distille depuis 1749 le rhum blanc agricole Maison La Mauny entre 40° et 62° ainsi que des rhums vieillis en foudre de chêne ou en fûts 1.

A la découverte des Rhums Maison La Maury

C’est tout naturellement que La Mauny nous accueille au 6 Mandel,  un lieu magnifique et privilégié situé à deux pas du Trocadéro. Nous partons déguster cette boisson alcoolisée à travers les différents espaces que nous propose cet hôtel particulier.

Une ambiance dépaysante 

Accueillis par des hôtesses habillées aux couleurs de l’île, nous pénétrons dans le jardin du 6 Mandel, dont les tables sont toutes agrémentées de fruits locaux et bien évidemment de rhums La Mauny.
Nous commençons par un punch d’accueil, léger et fruité. Au premier étage, nous avons la possibilité de découvrir plusieurs rhums vieux dont l’obligation et de séjourner en foudre de chêne.

Nous continuons notre circuit et arrivons au deuxième étage où  les femmes qui le souhaitent ont la possibilité de porter  la coiffe traditionnelle antillaise qui consiste à nouer un foulard autour de la tête.


Nous redescendons au rez-de-chaussée où nous avons la possibilité de créer notre propre cocktail !
En fonction de nos goûts, plusieurs rhums (un rhum blanc, un rhum fruité et un rhum boisé) ainsi qu’une multitude de fruits locaux (corossol, mangue, maracuja, fruit de la passion), prune de Cythère, bananes, citrons…) nous sont proposés.
Mon ami opte pour un cocktail sucré qui sera élaboré à partir du rhum fruité, d’une mangue fraichement coupée, d’un peu de jus de citron et de sucre.
Je m’oriente, quant à moi, vers un cocktail acidulé composé par du rhum blanc et fruité, d’un fruit de la passion, de beaucoup de jus de citron et de sucre.
A consommer avec modération, le rhum est l’ingrédient incontournable pour la réalisation des cocktails que nous connaissons tous : ti-punch,  punch planteur, daiquiris au citron vert,  pina colada.

Un air de vacances

Très fiers de notre performance,  nous prenons le temps d’apprécier  notre délicieuse création.
Assis  confortablement sur des canapés, nous continuons de siroter notre cocktail tout en savourant des mets locaux : mangues et gambas grillées, petite salade de fruits, poisson cru, boudins créoles… un vrai délice pour les papilles.

by Caroline

 

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