Laurent Sciamma : débuts prometteurs avec Une heure debout

L’Echapée Volée et Les Inrocks ont repéré Laurent Sciamma dans son petit écrin du 11e à banquettes vertes moyennement confortables : la Comédie des 3 Bornes.
Ici, les trentenaires sont légion, s’amusant des incohérences, aberrations ou autres contrariétés de la vie quotidienne relevées par ce jeune stand’upeur. 

Laurent Sciamma n’a pas le physique d’un musclor type Jean-Claude Muaka, n’a pas des yeux bleus renversants de Gad Elmaleh, ni même la blondeur indécente de Geremy Credeville. Et pourtant, il n’est pas impossible de s’attacher à lui car il a un don : l’empathie ! 

Et puis, au fond, c’est assez stimulant d’assister à l’éclosion d’un jeune talent, sur scène. Il prévient : “le spectacle est en rodage, il est différent chaque soir, je tente de nouvelles blagues.

La durée est donc variable. L’humoriste vérifiera l’heure au cours de la soirée pour s’assurer qu’il ne déborde pas trop. Ce mercredi, l’heure annoncée sur l’affiche sera largement dépassée de plus de 20 minutes.
Bien sûr, on a un peu chaud, une crampe à la fesse droite commence à nous violenter mais on lui pardonne. 

Laurent Sciamma affiche donc ses 32 ans avec modestie. Il rit en baissant la tête – un brin de timidité ? – ; garde encore sa liste de sketchs sur une feuille, comme un chanteur et ses chansons. On ne sait jamais, il pourrait perdre en pleine digression.

Il nous fait rire de choses simples comme des nouveaux Transiliens, de poules, de journal intime, de célibat et de son martyr consentant orchestré par ses deux sœurs aînées.
Il s’enlise parfois dans quelques longueurs mais les spectateurs rient en majorité.
Ce soir-là, une fille se fend la poire au point de baisser la tête de manière spectaculaire, voire dangereuse au niveau de ses genoux.

Laurent Sciamma

Laurent Sciamma Une heure debout 

Tous les dimanches à 19h00

à la Comédie des 3 Bornes
32 rue des trois bornes
75011 PARIS
Tél. 01 43 57 68 29

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Voyager en mode Planète Geek avec Lonely Planet : le pied

Quand on part à l’autre bout du monde, on a tous des envies, des lieux incontournables que l’on veut visiter. Et s’ils sont uniques ou décalés c’est encore plus trippants !
Planète Geek de Lonely Planet nous propose de trouver les spots qui font référence à un film, une série, un jeu vidéo ou encore plus forts : à des animaux fantastiques…
Bref de faire de la magie une image réelle et un souvenir incroyable.

Planète Geek : un guide décoiffant !

Ce guide n’est pas un guide de voyage traditionnel que avez en main. C’est plus un complément pour vous détourner des chemins habituels du voyageur-barroudeur.

Planète Geek
Les décors sont regroupés en 73 grandes thématiques : Alien et Predator, Vaudou et sorcellerie, Le Maine de Stephen King, Les rendez-vous de l’e-sport, Sciences bizarroïdes…et bien sûr les grands classiques Starwars, Game of Thrones, Harry Potter
Un recueil pour tous les geeks, pour tous les fans !
A travers chaque thème, vous pouvez quasiment toujours faire le tour du monde.

La Planète Geek x USofParis

Bien sûr, il n’y a pas que des lieux qui ont servi de décor à des tournages référencés. Vous y dénicherez des salons de fans, des bars, des musées, des monuments.

La team a fait une courte sélection d’endroits insolites, bizarres,  connus ou non des fans afin de montrer la diversité de ce guide.

Pas très loin, en France !

La Reine Alien dans le Vieux Lyon

Le Musée Miniature et Cinéma créé par Dan Ohlmann dans un immeuble du XIVe siècle déborde de costumes, maquettes et autres trouvailles issues de plateaux de tournages.
LA pièce maîtresse la Reine alien, du film de James Cameron. Dan l’a dénichée abandonnée dans un hangar, puis l’a restaurée. Elle est donc à admirer dans une mise en scène apparemment surprenante.
Beaucoup d’autres pépites pourraient aussi faire votre bonheur.

Planète Geek
Photo © musée miniature et cinéma

La petite fête du Loup-Garou

Voici la seule commémoration pour ces personnages fantastiques connu dans le monde.
Depuis 1997 à Amange, petit village du Jura, chaque année on célèbre la capture et la mise au bûcher de Gilles Garnier, en 1574. Il est l’un des rares criminels condamné comme loup-garou par la justice.
Et pour les fans d’excursion, tentez le Sentier du loup-garou.

Tout près de la Capitale et du Capitole

Rendez-vous à l’Espace d’Abraxas à Noisy-le-Grand au nord de Paris.
Devenez Katniss Everdeen ou Peeta le temps d’une visite de cet ensemble immobilier de 600 logements.

Planète Geek
Photo de l’artiste AHTLAQDMM


L’architecture néo-classique de l’Espagnol Ricardo Bofill a séduit l’équipe de production qui y a tourné une des séquences majeures de Hunger Games, la Révolte épisode 2.
A noter que ces bâtiments sont déjà apparus dans Brazil de Terry Gilliam, en 1985.

Un peu plus loin, un saut en train ou en avion…

Le quartier général des Ghostbusters

En plein cœur de Tribeca, à New York, cet immeuble est l’emblématique extérieur du film S.O.S. Fantômes, version 80’s.

Planète Geek
Cette caserne, construite en 1903, abrite toujours la Hook & Ladder Company 8.
Et lorsque qu’on lui tombe dessus au détour d’une rue, on a forcément les yeux qui pétillent !

Le Musée dédié à Schwarzenegger

Bienvenue en Autriche dans la petite ville de Thal Bei Graz (oui, ça ne fait pas très autrichien…) Mais c’est bien ici, dans la ville natale d’Arnold, que sa maison d’enfance a été transformée en musée.

Planète Geek
Photo © Planet Geek

Tenu par un ancien camarade de classe, vous pourrez parcourir la vie d’Arny : de Mister Olympia à l’acteur jusqu’au gouverneur de Californie.
T-800 en taille réelle, en chair et en exosquelette, l’épée de Conan le Barbare, mais aussi son lit d’enfant.
Insolite et culte !

Le restaurant classé secret

Downtown Chicago, sans le mot de passe, impossible de diner au Safehouse, sans subir un interrogatoire digne d’un espion.
Ce restaurant caché vous fera entrer l’instant d’une soirée dans la peau d’un espion lors d’un rendez-vous secret.
La légende veut qu’un agent du FBI airt perdu un suspect dans l’établissement d’origine à Milwaukee…

Le Manoir de la Famille Wayne

Batman by tim Burton, Downtown Abbey, The Queen ou 28 semaines plus tard ont aimé le style gothique du manoir Knebworth House en Angleterre. Ce lieu majestueux ouvert au public vous permet de visiter l’intérieur ou les jardins qui ont accueillis Oasis, Metallica ou les Pink Floyd.
Un moment magique de temps suspendu comme seule l’âme british le permet.

Planète Geek

Difficile de faire un choix parmi les 500 lieux proposés.
Alors il vous reste à découvrir la librairie Lello de Porto qui inspira J. K. Rowling pour Harry Potter, les paysages de Nouvelle-Zélande qui ont accueillis les tournages des films du Seigneur des Anneaux.
Et pour un trip technologique, cet hôtel japonais géré par des robots…

So geek notre planète !

Planète Geek

Éditions Lonely Planet

Auteurs : William Audureau, Damien Leloup, Joffrey Ricome, Morgane Tual

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Gerbes d’amour : Constance déchainée à l’Apollo Théâtre

Après Partouze Sentimentale, Constance brille avec un max de love, des beats et de l’humour corrosif à souhait avec Gerbes d’Amour à l’Apollo Théâtre à partir du 18 janvier.
Notre petite beauté comique se met, pour l’occasion, au chant. Et ça pulse à mort !
Que Giedré soit prévenue, elle a une vraie concurrente, en beaucoup plus féroce. 

Gerbes d'amour

Constance est capable de tout !

On savait la trentenaire redoutable en matière d’humour noir, très noir, en situations qui font déglutir de travers et en poil à gratter puissance 1000.
Constance est vraiment capable de tout et même de s’autoproduire ! Adieu le confort d’une production toute dédiée à son artiste. Constance s’émancipe avec ce spectacle et emmène dans son nouveau dérapage contrôlé une complice : Marie Reno. 

Avec la musicienne-chanteuse, elle goûte avec toujours plus d’intensité aux joies de la scène, mais cette fois en duo, après 10 ans de solo sur toutes les scènes de France. 

Gerbes d'amour

Ptit chat, pute, princesse, Picarde, fêtarde… 

Constance excelle dans l’art de se costumer, de surprendre à chaque fois, de se dégueulasser la tronche pour les besoins de la vanne.
Didier Super, le metteur en scène de Gerbes d’Amour, a eu la géniale idée du paravent noir. Cette fois, l’artiste ne quitte plus la scène pour changer de costume.
Ce qui nous donne droit aux apartés de très haute volée que l’on mérite.
“Artiste pute, produit de consommation” ouvre le spectacle. Constance n’a une nouvelle fois pas froid aux yeux, ni aux cuisses. Ce shorty lui va si bien.
Cette chanson fait penser à ces Youtubeuses capables d’émerveiller avec leur dernier masque de beauté, d’émouvoir avec leurs petits tracas (“un twittos a été trop méchant avec moi hier“), tout en n’oubliant pas d’encaisser les virements bancaires pour les nombreux placements produits dans leurs vidéos.
Cute à mort ! Ou plutôt so 2018 ! 

Mais Gerbes d’Amour c’est aussi un max de love avec le public. Constance excelle dans la pleine communion avec ses spectateurs, quitte à en “maltraiter” un au passage. 

Du love en chanson : la nouvelle princesse qu’elle campe est irrésistible, comme sa mère de famille au coup de main exceptionnel. 

A la sortie du spectacle, on ne regardera plus les saisons comme avant (le printemps, l’été, quelles emmerdes !), on aura un mal à oublier cette délicieuse illustration d’une famille picarde très particulière, sans parler de la soirée de beuverie avec gros dommages collatéraux. 

Gerbes d’Amour :

C’est des beats dans ton body, de l’humour qui tâche mais pas autant qu’un verre de vin rouge, c’est une soirée de fête totalement déconnante mais sans la gueule de bois.
C‘est une blonde qui dégomme tout et une brune qui vous achève avec doigté au piano ou en guitare.
Un spectacle recommandé pour tous les couples, les célibataires. Et encore plus si t’es déprimé(e) et que tu sors d’un burn-out. 

Gerbes d'amour

Germes d’Amour
spectacle de Constance
avec Marie Reno
mise en scène : Didier Super

à partir du 18 janvier 2018

du mardi au jeudi à 21h30

à l’Apollo Théâtre
18 rue du Faubourg du Temple
75011 PARIS
Tél : 01 43 38 23 26

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Julie Zenatti : Voyage en terres Méditerranéennes #Interview

Après son album Blanc et une tournée qui a duré plus de deux ans et demi, Julie Zenatti revient avec un projet passionnant réunissant plusieurs artistes aux univers bien différents. C’est un véritable retour aux sources et une envie de renouer avec ses racines qui ont motivé la réalisation de Méditerranéennes. Une très belle façon de rendre hommage mais aussi de découvrir les cultures musicales du bassin méditerranéen.

INTERVIEW SELFIE

Julie Zenatti
selfie exclu #UsofParis

USofParis : Comment est né le projet Méditerranéennes ?

Julie Zenatti : Quand j’ai commencé à le penser je me suis dit qu’il fallait très vite que j’entre en studio pour essayer des choses. J’en ai parlé avec Franck Authier (réalisateur de l’album Blanc) qui a aimé l’idée. On s’est enfermé pendant 3 semaines pour voir ce qui était possible. Je l’ai ensuite proposé à  l’équipe Capitol qui a été emballée.

Dès le départ, vous avez pensé le projet comme un album de duos ?

En fait, c’est un album collégial. On a essayé de créer des formats de duos, de trios différents. L’idée c’était que les artistes participent à cet album en tant que solo mais pas que. Certains viennent sur un titre faire les chœurs, d’autres qui ont fait une double voix,… L’idée c’était vraiment de créer un groupe.

Certaines personnes que vous auriez aimé avoir sur le projet vous ont-elles dit non ?

En fait, je ne suis jamais déçue de rien. Je ne suis pas fataliste mais je crois au destin. Toutes les personnes qui ont embarqué sur ce projet (les 13), je n’ai pas eu besoin de leur raconter ce que j’avais envie de raconter, ni de les convaincre. C’était pour eux une évidence.
Dès qu’il fallait que je passe à 3 phrases, je savais fatalement que c’était des gens que je n’aurais pas sur le projet. Je ne m’attendais à rien, j’ai laissé les choses venir.

Un album de reprises c’est une démarche très différente que de sortir un album à soi, il y a une vraie démarche derrière.

C’est un peu ma madeleine de Proust. Nos vies sont souvent ponctuées par des chansons qui font partie de notre héritage, de notre inconscient, d’un moment de notre vie, et c’est un peu comme ça que ça commence quand on a envie de reprendre les autres.
Puis, il y avait aussi une envie de faire découvrir des gens d’ailleurs, c’est pour ça qu’il y a des chansons très connues et d’autres moins, même parfois il va falloir qu’on dise d’où viennent les chansons, comme Zina. C’était cette envie-là de faire découvrir des chansons incroyables qui viennent d’ailleurs. La démarche est très personnelle au départ.

Image de prévisualisation YouTube

Dans le contexte actuel, on peut penser à un album engagé, c’est ce qui m’est venu à l’esprit quand je l’ai écouté et que j’ai découvert le concept.

Pour moi, ce n’est pas un concept, c’est une parole. D’essayer que le beau métier qu’on fait serve à raconter des choses qui soient réelles, en y mettant un peu de magie. De se dire qu’un jour, ça a été possible et ne jamais l’oublier.
Je ne sais pas si c’est un album engagé car déjà j’ai beaucoup de mal avec les étiquettes et c’est vrai qu’après on a du mal à s’en défaire.

Il y a quand même un message de tolérance. Je l’ai ressenti avec la reprise de Et si en plus y’a personne d’Alain Souchon, qui est juste magnifique.

Cette chanson, c’est une chanson qui a tout de suite fait partie de ma liste, même si elle n’est pas méditerranéenne. Ça me semblait assez normal et évident de donner mon point de vue, qui n’est  que mon point de vue. D’ailleurs, au départ, je devais la chanter seule, je ne voulais imposer mon point de vue à personne. Je la chante avec Samira Brahmia qui est une chanteuse algérienne. J’étais en train de l’enregistrer quand elle est arrivée au studio pour enregistrer une chanson, et elle m’a dit « Je veux chanter ce titre ! ». Et là je lui ai dit « Tu sais ce que ça implique de chanter ce titre, c’est que tout d’un coup tu te positionnes » et elle m’a répondu « Mais je veux ! ».
Donc oui cette chanson est une chanson engagée à la base et c’est vrai que nous, de par notre association et de par la manière dont on l’a réalisée, c’est à dire qu’on ne met que les mots en avant (si on avait pu la faire a capella on l’aurait fait), c’était vraiment une envie de mettre en valeur ce texte et cette pensée qui, au fond, est la mienne.

 

En parallèle, avez-vous un album solo en préparation ?

Avec la période de blanc avant Blanc, j’ai eu pas mal le temps de réfléchir à pleins d’envies. Au moment où Blanc est sorti, j’avais déjà Méditerranéennes en tête. Il ne s’appelait pas comme cela au départ dans ma tête. Le prochain album j’y pense, bien sûr. Je fais des chansons et puis après on verra si ça va au bout, si cela devient un truc à la fin. Là, le fait de travailler différemment, avec d’autres chanteuses, de travailler sur la réalisation, ça m’a aussi permis de respirer et de me donner beaucoup de matière pour commencer déjà à écrire la suite. C’est assez chouette.

Julie Zenatti
Selfie polaroid original #UsofParis

C’est vous qui avez choisi les combinaisons d’artistes sur les différents titres ?

J’avais prévu et après je me suis adaptée en fonction des envies, des voix et aussi de la manière dont les artistes avaient envie de raconter leurs appartenances à un endroit ou à une double culture. C’est pour cela que ça chante en différentes langues, que certains textes ont été adaptés, mais pas dans le sens original ou littéral, plutôt complètement réécrits. C’est considéré comme des adaptations mais ce sont des textes tout nouveaux.
Par exemple, Slimane avait très envie de porter Mon amie la rose car pour lui c’est un hommage à la femme. Il voulait rendre hommage à toutes ces femmes et à son éducation matriarcal. Et il n’a pas voulu qu’on change le texte qui est tout au féminin. Pour lui, c’était ça aussi rendre hommage. On s’est adapté aux envies, à la manière dont ils avaient envie de porter ce message parce que cela peut faire peur aussi de se dévoiler.
Ce que j’ai envie c’est que ces artistes défendent et racontent cette histoire et je suis assez contente parce que chacun de son côté porte ce projet et le porte fièrement et j’en suis la première surprise.

Difficile de ne pas évoquer Notre Dame de Paris qui a fait son retour à Paris. L’avez-vous vu ?

Non, j’étais en studio et je n’ai pas pu aller les voir.

Que pensez-vous de ces reprises de comédies musicales à succès ?

On m’a dit que c’était super, et cela ne m’étonne pas car Hiba Tawaji est juste magique. C’est un choix super.
Qu’est-ce que j’en pense ? Je suis fière. Je me dis qu’il y a une Fleur-De-Lys qui regardait mes prestations pour savoir quoi faire et comment se différencier aussi de mon interprétation. Je trouve ça génial. Quelque part, j’ai l’impression que nos rôles, notre manière d’aborder le rôle a un moment, ça a été un petit modèle pour quelqu’un et ça continue à grandir. Notre Dame de Paris est un spectacle très moderne, c’est à dire que c’est cruellement d’actualité.

Un bon ptit resto  à nous conseiller à Paris ?

Un très bon resto que j’ai découvert récemment : Bonhomie. C’est dans le Xe (22 rue d’Enghien) et c’est très très bon.

Votre dernier coup de cœur musical ?

Le dernier album de Véronique Sanson. Sur le cul. Textes, voix, arrangements, dans sa globalité pour un album complet.

Le dernier artiste que vous avez vu sur scène ?

Samira Brahmia, qui fait partie du projet. Je suis allée la voir au Cabaret Sauvage dans un spectacle qui retrace l’histoire de l’Algérie. C’était super, je me suis régalé.

Un duo rêvé ?

Oum Kalthoum, une très grande chanteuse du Moyen-Orient.

On vous a connu lorsque vous aviez 15 ans, vous en avez plus aujourd’hui. Vous n’avez pas changé ! Quel est votre secret ?

C’est sympa ! (L’attaché de presse derrière confirme ce que je viens de dire). Je suce toujours mon pouce c’est peut être ça.  🙂
Non, je ne sais pas. C’est gentil, ça me fait plaisir.
Un jour, on ne me le dira plus et là, je saurais que je l’ai pris d’un coup mon âge.

Interview by Joan

Julie Zenatti

Julie Zenatti
nouvel album Méditerranéennes
(Capitol Music France)

Julie Zenatti

Julie Zenatti et Chimène Badi
en concert
samedi 3 février 2018

au Bataclan
50 Boulevard Voltaire
75011 Paris

 

site officiel : juliezenatti.fr

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Secret 8 by Buddha Bar : carte d’hiver saisissante

Secret 8, le speakeasy du Buddha Bar Paris, dévoile sa carte d’hiver de cocktails aux doux noms de Revolution 8, Promenons-nous dans les bois, Lady J, Fleur de Geisha ou Travel Box
Une fois trouvé le mot de passe pour accéder à cet espace dissimulé, place à un voyage gustatif et stimulant dans un petit écrin au plafond élevé. Comme une impression d’être en suspension. 

Secret 8 by Buddha Bar
Snowy Venezia

Il est impératif de connaitre le mot de passe pour ouvrir la porte dérobée ou dissimulée de la célèbre adresse de la nuit parisienne.
Lumière tamisée dans un espace qui joue plus de sa hauteur sous plafond que de sa largeur.
Les photos ne sont pas évidentes mais il y a des astuces pour tenter un post sur insta ou en story.

On a très envie d’être aux premières loges devant le barman du Secret 8 pour découvrir ses secrets de compositions des 11 cocktails qui composent la carte d’hiver. Et surtout ses tours d’illusions : comme ce nuage de fumée sous cloche, ce verre homme au corps féminin. 

Secret 8 by Buddha Bar
Hiver Tropical

Secret 8 by Buddha Bar : Hiver Tropical vs Snowy Venezia 

On a testé 2 des  9 cocktails  signatures à la carte. Les 3 autres étant sans alcool.

L’Hiver Tropical dans son verre ananas transparent est délicat à souhait. Je recherchai la saveur sucrée et je l’ai pleinement avec la crème de coco à l’huile essentielle de chou de girofle et l’ananas.
Le rhum blanc infusé à la clémentine et cannelle ne cherche pas à s’imposer. L’équilibre des ingrédients est parfait.

A côté, le Snowy Venezia semblait s’annoncer comme assez brut et âpre avec le prosecco et la ginger beer. Il n’en est rien.
Les saveurs de vin chaud annoncées sont bien là. Et ce cocktail n’est, en fait, que chaleur et douceur. Son gros plus : les tranches de pains d’épices qui décorent le haut du verre. Comme un gros bon cannelé.

Le calme, le cadre intime nous feraient presque oublier que nous sommes privilégiés et que d’autres amateurs de belles alliances liquides attendent pour connaître à leur tour un dépaysement délicieux, sans attraper froid pour autant.

Un autre cocktail a attiré toute notre attention : le Smoky Woody servi sous une cloche enfumée. Spectaculaire à souhait ! On reviendra.

Secret 8 by Buddha Bar
Smoky Woody

Secret 8 by Buddha Bar

Secret 8 by Buddha-Bar

8-12 Rue Boissy d’Anglas
75008 Paris

Tél : 01 53 05 90 39

page FB officielle : Secret8bybuddhabar

Info essentielle : Pour accéder au Secret 8 rendez-vous sur le compte Instagram @secret8bybuddhabar afin de déchiffrer l’énigme du mois vous permettant de réserver – Uniquement par téléphone.

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Cantate pour Lou Von Salomé : ode ardente au Studio Hébertot

Au hasard d’un dîner, Bérengère Dautun est saisie par la ressemblance entre Sylvia Roux et Lou Von Salomé. Ainsi, l’illustre comédienne a trouvé la muse lui inspirant l’écriture de son premier texte. Au Studio HébertotCantate pour Lou Von Salomé offre une douce et passionnée déférence à la vie captivante d’une des premières femmes psychanalystes. En effet, elle a marqué son époque par son esprit libertaire et son statut d’égérie auprès d’hommes influents.

Cantate pour Lou von Salomé

D’entrée, la scène nous interroge : un cheval à bascule, une veste de général, un rideau blanc servant de toile de fond et une grande malle, intrigante. En apparaissant, sobres et élégantes, Bérengère Dautun et Sylvia Roux vont alors se mettre à explorer cette mystérieuse malle. C’est ainsi que nous partons à la découverte de la mémoire de Lou Von Salomé…

Devant nous, une quinzaine de personnages prennent vie par le biais d’accessoires. De son intelligence remarquée dès son plus jeune âge à la relation vibrante que Lou menait avec Friedrich Nietzsche et Paul Rée dans un ménage à trois, vous serez impressionnés par sa force d’attraction. Son unique mari, Friedrich Carl Andréas, peut en témoigner. Tout autant que le jeune Rainer Maria Rilke qui l’éveille aux multiples désirs… Enfin, sa rencontre avec Sigmund Freud sera décisive. Elle devient alors sa disciple en entrant en psychanalyse, faisant d’elle une pionnière.

De tous les hommes ayant croisé sa vie, Lou produit toujours le même effet : déchaîner la passion et inspirer aux êtres la force de se révéler…

Cantate pour Lou Von Salomé

La complicité évidente unissant les comédiennes transparaît dans leur interprétation. Grâce à une mise en scène délicate et tendre, elles se répondent, se complètent, telles de doux miroirs. Lorsqu’une apparaît ingénue aux prémices de la vie, l’autre lui insuffle l’énergie de l’espérance.

En définitive, dans un monde où la place de la femme reste toujours un combat, ce devoir de mémoire de Bérengère Dautun résonne comme un partage, une offrande pour ne surtout pas oublier…

by Jean-Philippe

Cantate pour Lou Von Salomé

De : Bérengère Dautun
Avec : Bérengère Dautun, Sylvia Roux
Mise en scène : Anne Bouvier

jusqu’au 28 janvier 2018

du jeudi au samedi à 21h
matinée le dimanche à 17h

au Studio Hébertot
78, bis Boulevard des Batignolles
75017 Paris

tél. 01.42.93.13.04

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Momix au théâtre des Champs-Élysées : hommage raffiné & splendide !

Momix fascine, émerveille et surprend depuis maintenant 37 ans ! En incitant le monde à l’évasion grâce à un univers particulier, aux confins de l’illusion et de la réalité, Moses Pendleton redéfinit avec passion les codes du raffinement et de l’esthétique.
Au Théâtre des Champs-Élysées, Viva Momix Forever revient sur cette aventure humaine extraordinaire en mêlant les plus belles chorégraphies ayant fait le succès de la compagnie, avec des inédits prometteurs pour la suite !

Momix

Les créations de Momix se remarquent par un subtil dosage d’ingéniosité, d’audace, de poésie et de rêve. Tout n’est que surprise ! L’être humain exulte, aidé par des effets techniques impressionnants par leur délicatesse…

Les danseurs-athlètes-illusionnistes accordent une dimension nouvelle à l’enveloppe corporelle. Les limites sont sans cesse repoussées. Le corps est en perpétuelle mutation, se métamorphose. Il devient imprévisible. Il sert alors de moyen d’expression à des mondes animés.

Ainsi, une femme gracieuse, aérienne et sensuelle danse, joue et devient une étoile… Des femmes-fleurs terminent leur germination avant d’éclore dans un halo lumineux nous laissant croire qu’elles finissent par s’envoler…

Moses Pendleton, le directeur artistique de la compagnie, trouve son inspiration dans son vécu et ce qui l’entoure. Nous retrouvons des thèmes aussi variés que les danses guerrières amérindiennes, l’art ancien de l’alchimie, les créatures du désert, la complexité de l’esprit ou encore la nature influencée par son enfance dans une ferme du Vermont.

Momix

Une scénographie exceptionnelle !

Momix aime jouer sur les illusions afin de nous transporter dans un ailleurs… Pour cela, tous les moyens techniques possibles sont déployés avec une justesse et une élégance sans pareil, conférant ainsi le caractère spécifique de ce spectacle.

Bien entendu, une part belle est donnée à la lumière. Qu’elle soit intense, tamisée, en pluie, froide, chaude ou à ultraviolets, elle est toujours terriblement adaptée ! Des projections vidéo ou en 3D apportent une dimension grandiose et inattendue en envahissant tout l’espace… Nous trouvons également des accessoires tels que miroirs, barres ou de surprenants ballons. Tout est donc fait pour mettre en valeur les saynètes ainsi que les costumes riches et flamboyants, allant du papier froissé au tulle le plus vaporeux…

En alternant des tableaux à l’impact différent, Moses Pendleton nous permet de reprendre notre souffle. De cette manière, nous apprécions encore plus chacun d’entre eux. Finalement, ce choix judicieux nous fait penser à la vie : des moments simples, plus lents, nous font savourer, plus intensément, les moments d’exaltation…

Avec ce spectacle, le temps n’a plus aucun impact… De ce fait, notre corps est au Théâtre des Champs-Élysées, notre tête dans un voyage à travers le monde et notre esprit s’en invente un nouveau…

Vous l’aurez compris, Viva Momix Forever fait du bien ! En effet, au sortir du spectacle, voici mes impressions à chaud : « C’était beau… Le genre de beauté donnant du baume au cœur, montrant ce que le monde est capable de produire de merveilleux ! Du genre à faire renaître un sourire sur un visage fatigué par les habitudes et le quotidien 🙂 ».

by Jean-Philippe

Momix

Viva Momix Forever

Avec : Jonathan Eden, Amanda Hulen, Sarah Nachbauer, Jason Williams, Morgan Hulen, Jennifer Chicheportiche, Seah Hagan, Heather Magee, Jacob Stainback
Mise en scène, chorégraphie : Moses Pendleton

Jusqu’au 7 janvier 2018

Du mardi au samedi, ainsi que le dimanche 31 décembre à 20h
Matinée le samedi 6 janvier à 15h et le dimanche 7 janvier à 17h

au Théâtre des Champs Elysées
15 Avenue Montaigne
75008 Paris

site officiel : www.momix.com

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La Surface de réparation : Franck Gastambide fascinant et épatant

Rarement l’univers du foot ne s’offre au cinéma. Avec La Surface de réparation, il y fait une nouvelle incartade.
Non, ne fuyez pas de suite, car le premier film de Christophe Regin n’a pas pour thème le foot. Ce milieu est juste prétexte à dérouler une histoire de passion, d’amour et de résilience.
Avec un Franck Gastambide tout en nuances.

La surface de réparation
Selfie pour USofPAris

Au Football Club de Nantes, Franck (Franck Gastambide) est la nounou des sportifs. Il surveille les entrées en boite de nuit, materne les joueurs pour leur trouver tout ce qui leur ferait plaisir.
Il protège aussi les stars du club de leurs errances pour éviter que leurs relations adutérines se retrouvent sur les réseaux sociaux.
Jusqu’à croiser Salomé (Alice Isaaz) qui vient de coucher avec le footballeur numéro 1 du club et qui va bouleverser la vie de Franck.
C’est sans compter aussi sur le retour de l’ancien joueur vedette du club Djibril Azembert (Moussa Mansaly).
Sans statut ni salaire officiel, Franck, qui vit pour son club, va voir son quotidien remis en cause par ce duo.

La surface de réparation

Dans les coulisses du foot

La Surface de réparation n’est pas un film sur le foot.
L’univers du ballon rond ne sert que de parabole pour évoquer la vie de gens qui se retrouvent briser alors qu’une carrière rêvée leur échappe un jour.
J’avais rencontré des gens qui n’avaient pas réussi dans le milieu du foot, raconte le réalisateur Christophe Regin, mais j’aurais très bien pu écrire cette histoire dans un autre milieu professionnel. Le personnage de Franck me ramène à moi aussi.

Certes Franck s’est créé une place à la marge, pour vivre et survivre mais ce n’est pas un looser pour autant.

D’ailleurs, Franck Gastambide est parfait dans ce rôle de “nounou”. Perdu dans un monde qu’il a un temps désiré.  Pour quelqu’un qui dit n’avoir “jamais pris de cours, ni fait de casting“, sa performance est subtile, franche.
Mais il a pu puiser dans “les petits boulots qu’il faisait avant le cinéma. Je suis allé chercher mes ressentis“.

La surface de réparation

Pour conter cette histoire, la maîtrise visuelle et technique de Christophe Regin est parfaite. On a aimé les plans séquences du film qui sont parfois nés d’un échange entre le réalisateur et les acteurs.

Comme pour la scène pivot du film : celle du baiser être Franck et Salomé, qui, à la base, devait être découpée en plusieurs axes, mais qui sous l’impulsion des acteurs, s’est vue transformer en plan séquence. J’en suis assez fier,  c’est une vraie performance !” confira Franck Gastambide. Une performance juste et sensuelle.

Image de prévisualisation YouTube

So Foot! 

La Surface de réparation est un film tendre et sensible, avec certains défauts des premiers films.
On tourne parfois en rond dans les situations et la psychologie des protagonistes qui prend le pas sur la narration.
On a envie de baffer les personnages pour qu’ils se reprennent et retrouvent le bon chemin de vie.
Mais ce film met en lumière des parcours uniques et rarement vu au cinéma.
Un focus sur des écorchures psychologiques singulières avec en toile de fond une certaine forme de résilience.

Un film humain en somme.

La surface de réparation

La Surface de réparation

Sortie en salle le 17 janvier 2018

Réalisation : Christophe Regin
Avec : Franck Gastambide, Hippolyte GirardotAlice IsaazMoussa Mansaly.
Musique : Para One

Merci à Ciné + pour cette découverte et la rencontre avec l’équipe artistique ! 

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Aimez-moi : Pierre Palmade émouvant et ensorcelant @ l’Atelier

Pierre Palmade revient enfin à ses premières amours : un seul en scène !
Sans doute moins hilarant que les précédents spectacles, Aimez-moi nous surprend par la tendresse de son regard, les situations improbables et les observations qui font écho en nous que nous soyons gays, hétéros, vieux, jeunes, désespérés par l’état du monde ou des joyeux utopistes.
Pierre Palmade nous touche pour notre plus grand bonheur !
Rdv au Théâtre de l’Atelier à partir du 22 septembre.

Pierre Palmade

Avec Aimez-moi, il y a du loufoque total – proche de la fable – comme cette parenthèse animalière qui l’a conduit à être adopté par une famille d’aigles. Il y a aussi de la prise directe avec la réalité du couple – un père quitté par sa femme, sans ultimatum, faisant face à ses enfants. Et surtout de l’invention géniale : comme ce chanteur médium poilant.

Tous ces personnages sont attachants, dénués de méchanceté, ce qui ne veut pas dire qu’ils sont sans aspérités.
Ils sont heureux aussi bien de leur bonheur,  leurs contrariétés que leurs beaux malheurs. 

Un spectacle tout en finesse

C’est un Palmade un peu désabusé, voire mélancolique qui évolue sur scène.
Les textes de ses sketches laissent transparaître les angoisses et les expériences de l’homme mais transposées avec bienveillance dans une galerie de personnages efficace.

Alors, il est possible de rire du cancer sans tomber dans la provocation pure, du handicap affectif et aussi du cas très particulier du fan transi de Barbara Streisand – une espère en voie de disparition. 

Petite touche supplémentaire, l’humoriste débriefe certains de ses sketches en mode “Je“, histoire de mettre en lumière l’homme derrière le comique. Une pause qui peut être douce-amère mais jamais moralisatrice.

Aimez-moi est une vraie bulle de rire, de poésie et d’émotions. 

Pierre Palmade

Aimez-moi

Un spectacle de et avec : Pierre Palmade
Mise en scène : Benjamin Guillard
Scénographie : Jean Haas

du 22 au 29 septembre 2018

à 20h du mardi au samedi

au Théâtre de l’Atelier
1 Place Charles Dullin
75018 Paris


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NEKTART WINE – rencontre subtile entre vin et street-art

Naw (pour Nektart Wine) c’est tout d’abord une rencontre entre des personnes amoureuses de l’art et du vin.
Pour Guilhem de Castelbajac (Directeur Artistique), Hubert  de Castelbajac (Spécialiste du management des vins et spiritueux) et  Julien Verry (Détaché de presse), les bons vins se devaient d’avoir un habit à leur mesure reflétant leur identité propre… quoi de mieux que d’associer des artistes reconnus venant de l’art urbain est des viticulteurs de renom ?

Une façon intelligente et originale d’unifier ces œuvres d’art réalisées dans la rue et des richesses telles que le vin issues du terroir.

Nektart Wine

Nektart Wine – carte blanche aux artistes 

Quatre artistes – dont deux duos (trois français et un artiste britannique),  ont été sélectionnés pour la réalisation de ce projet innovant : le duo Lek & Sowat a été chargé d’habiller la bouteille de haut médoc 2015, Jean Charles de Castelbajac , la bouteille de bordeaux supérieur 2015,  le duo THTF la bouteille de rosé cote de Provence 2016 et Nick Walker la bouteille de Carbardès 2015.

Le cahier des charges est simple : à partir du format de l’image et de l’intégration du logo Nektart Wine dans cette dernière, les artistes doivent réaliser  leur œuvre associée au vin qui leur a été confié.

Pari réussi : les quatre vins sont donc parés d’une jolie étiquette qui reflète l’esprit du domaine dont ils sont issus. De cet ensemble se dégage une agréable sensation de modernité, de fraicheur et d’inventivité.

Les informations concernant l’artiste et le vin sont indiquées à l’arrière de la bouteille. Passionnés d’art et amateurs de bons vins pourront ainsi en savoir plus sur leur passion respective.

L’ambition de NAW est d’étendre, très prochainement, ce concept à d’autres artistes.

Nektart Wine
Guilhem de Castelbajac

Nektart Wine

Une collaboration intelligente 

Les artistes ont collaboré gracieusement à ce projet et recevront en contrepartie un pourcentage sur les recettes. Les bouteilles, quant à elles, seront également proposées à la vente dans les galeries des artistes.

Les prix sont abordables : de 11,50 pour le  bordeaux supérieur jusqu’à 18,90 pour le rosé.

Raisonnable, je n’ai goûté que deux vins : le bordeaux supérieur 2015, un vin léger, au goût de plusieurs fruits noirs mélangés et le côte de Provence, à ma grande surprise mon préféré des deux (je ne suis pas très rosé), un vin délicat, floral, très agréable en bouche.

L’occasion, pour Noël, de se laisser tenter par l’acquisition d’une œuvre d’art consommable !

by Caroline 

Nektart Wine


Les vins Nektart Wine : 

Patrick Hospital & Jean-Charles de Castelbajac – Cuvée Bordeaux Supérieur 2015
Famille Sumeire & T.H.T.F. – Cuvée AOP Côtes de Provence 2016
Miren de Lorgeril & Lek & Sowat – Cuvée AOC Cabardès 2015
Jean Riffaud & Nick Walker – Cuvée AOC Haut Médoc 2015

Disponible dès maintenant sur le réseau du Repaire de Bacchus
dans l’ensemble des boutiques & sur Internet :
www.lerepairedebacchus.com


Site officiel : nektartwine.com

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