Après le premier opus à succès de Bharati, nous voici transportés dans un nouvel épisode. Toute la recette Bollywood est respectée dans Bharati 2 au Grand Rex : une bonne louche de chants que l’on mélange généreusement à des danses, avec un soupçon d’intrigue !
On s’assoit alors confortablement dans les fauteuils du grand Rex et on attache sa ceinture. Un narrateur, et en français s’il vous plait, nous invite à faire nos valises pour suivre les aventures de Bharati, professeure de danse en France. Née en Inde, Bharati décide d’emmener sa jeune sœur sur sa terre de naissance. Neelam, la plus jeune des sœurs, est quant à elle née en France, et ne connaît de l’Inde que ce qu’on a bien voulu lui raconter. Sa passion actuelle : utiliser son smartphone pour échanger avec ses ami(e)s…très actuel comme sujet !
Après un vol pour Mumbai, les deux sœurs se retrouvent plongées immédiatement dans tout ce qui caractérise ce pays : ses couleurs, ses saris (vêtements pour femme), ses saveurs, ses odeurs, sa musique traditionnelle, ses habitants. Mais tout va se compliquer pour nos deux sœurs lors de leur voyage en train. Un smartphone volé, et le début des ennuis commencent. Bharati et Neelam se retrouvent séparées. Les voici absorbées, malgré elles, dans des lieux et des habitudes peu conventionnels surtout pour la candide des deux sœurs. Des personnages charismatiques vont alors les aider à se retrouver l’une et l’autre. Des amitiés vont se créer au fil de leurs aventures, parmi lesquelles certaines ne seront que tromperies et d’autres un amour naissant ! L’arrivée dans le palais des illusions leur réservera bien des surprises.
Des musiques (regardez-bien sur votre gauche dans l’un des balcons, vous en apercevrez un qui joue en direct), des danses (dynamiques, rythmées, dépaysantes) et des chants (délicieusement interprétés par deux interprètes toujours souriants) ponctuent très régulièrement leur voyage. Le narrateur accompagne les spectateurs durant toute la représentation, ce qui rend agréable la compréhension de la comédie musicale. Une surprise vous attend tout à la fin, mais là chut !!
Luc Langevin, la star québécoise de la magie, a désormais un nom en France. Après avoir emballé le public parisien l’année dernière, bluffé Garou et Amélie Neten, il est de retour au Casino de Paris jusqu’au 2 février avec une seule idée en tête : nous faire rêver avec les maths et les sciences. Pari risqué ?
Illusions multi-écrans
Langevin ne fait pas une entrée sur scène avec des jeux de lumière de ouf, des lasers et de la fumée. Il est plus subtil et vit vraiment avec son temps. Naturel qu’il apparaisse sur un écran, joue avec le cadre et finisse par en sortir. La synchronisation est parfaite.
Il ne lui faut que quelques minutes pour séduire le public qui sera attentif aux moindres détails pour tenter de percer le mystère de ses tours. Le “rien dans les manches” est tacite.
Avec Langevin, tout semble logique, imparable. Les sciences sont partout et il les connaît suffisamment (grâce à ses longues études) pour en tirer le meilleur et réaliser ses illusions.
La magie, l’histoire de sa vie
Le story-telling lie l’ensemble des numéros les uns aux autres. Le premier magicien vu à la télé quand il avait 6-7 ans, son cahier de bord dans lequel il griffonnait ses premiers tours alors qu’il ne savait pas encore comment les réaliser, le casting pour l’émission de télé qui le fera connaître au Québec.
Chercher le truc
Sa bienveillance, son humour sont aussi essentielles pour apprécier ce spectacle qui peut rendre fou. Je me suis notamment réveillé dans la nuit qui a suivi le Casino de Paris en tentant d’élucider un tour, le grand final avec la boule rouge. Bien entendu, je suis toujours sur mes suppositions mais pas l’ombre d’une certitude.
Notre cerveau serait programmé pour faire les mêmes choix que notre voisin, preuve en est la focalisation quasi unanime sur un même objet lors d’un (mini)-tour, ce samedi soir à Paris.
Lévitation, carré magique, déportation, équilibre (ou tenségrité), balles en mousse, Luc Langevin varie les plaisirs pour capter l’attention de son public du début à la fin avec la totale participation des spectateurs.
Oui c’est magique, talentueux, bluffant et mathématique !
L’emblématique musical Les Misérables fait son grand retour dans sa ville natale, en version concert avec 30 chanteurs et orchestre symphonique. Rendez-vous en France dès le 28 février et à Paris les 4 et 5 mars pour redécouvrir l’œuvre de Victor Hugo.
Le show se joue depuis 32 ans à Londres, ce qui en fait “The world’s longest running musical“. Mais saviez-vous qu’à l’origine ce musical au 76 récompenses est une adaptation d’une production française ?
Les textes ont été écrits par Alain Boublil et Jean-Marc Natel, la musique est signée Claude-Michel Schönberg et la mise en scène de Robert Hossein. “Les Miz” ont été à l’affiche du Palais des Sports pendant 3 mois en 1980.
C’est le producteur anglais Cameron Mackintosh qui décide de l’adapter en anglais en 1985 à Londres. Les critiques n’ont pas été tendres avec le spectacle, mais le public lui était au rendez-vous, battant des records de réservations. Un véritable succès ! Depuis le musical a été vu par plus de 70 millions de spectateurs à travers le monde et se joue depuis octobre 1985 au West End à Londres affichant complet chaque jour.
C’est une version inédite du spectacle, avec les textes originaux, que propose Philippe Barreau avec Les Misérables en concert. 30 chanteurs et chanteuses lyriques, accompagnés d’un orchestre symphonique jouant live sur scène. Un pari osé en France, où ce format est totalement nouveau. De plus, le public français connait très peu ce musical, d’autant plus en français dans le texte.
Un peu sceptique au premier abord, la présentation que nous avons eu au Théâtre Comedia m’a totalement conquis.
Y’a pas à dire, un orchestre symphonique en live ça fait son effet ! Les costumes, les jeux de lumière, tout y est. Et les voix ! CES VOIX ! J’ai eu les frissons à plusieurs reprises. Un casting juste parfait pour reprendre les rôles mythiques de ce spectacle.
A la fin de la présentation, Philippe Barreau est monté sur scène pour dire quelques mots. Il a notamment partager la raison pour laquelle il a monté ce concert. Il avait vu la version française de la comédie musicale à Mogador en 1991 (la dernière fois qu’elle a été présentée en français en France) et rêvait depuis de la monter lui-même pour ressentir à nouveau la magie qu’il avait eu à l’époque.
La magie est bien là. Nous n’avons qu’une hâte, entendre à nouveaux toutes ces voix magnifiques au Palais des Congrès du 3 au 5 mars 2017 et en tournée.
Audacieux de débuter et terminer un spectacle de troupe (15 jeunes artistes) par un solo. La mise en scène de la 28e promotion du Centre national des Arts du Cirque est revigorante, une pommade contre le froid, une petite cure de jouvence pour les plus de 30 ans. Le spectacle Vanavara est à découvrir bien au chaud sous le chapiteau de La Villette.
CNAC 2017 : très bon cru
Juste avant de débuter le spectacle, une femme enrhumée ne pouvant saluer comme elle veut ses amis leur lance un :”je vous embrasse avec le cœur.”
Très belle entrée en matière, généreuse et bienveillante qui donne le pouls volontaire ou pas à ce qui va suivre sous le chapiteau.
Tout débute donc par un solo féminin avec une roue Cyr. C’est tout de suite captivant : le look, la chevelure, l’aisance de la circassienne, Lucie. On se laisse prendre dans un tour d’acier et on ne lâche plus.
Déboulent assez vite les 14 autres compagnons de tournée de la jeune fille.
Ça rampe, dessine sur la piste, courre avec des pierres sur les bras, tombe, virevolte, saute, joue de la musique avec troncs d’arbre. Tout est à la fois léger, inattendu, généreux.
Vient aussi une vague de maladresse. Celle d’une jeune clown également adepte du mât chinois, Camila, qui n’a pas besoin de nez rouge pour faire rire. Cette parenthèse absurde est bienvenue pour ne pas prendre tout ce que l’on voit au premier degré.
Rien de grave donc, même si les visages sont bien souvent peu souriants.
La mise en scène de Gaëtan Levêque joue avec intelligence sur les rythmes : il y a des moments en suspension, de la lenteur et puis des bourrasques qui balaient tout. On a aussi envie de chanter en chœur sur cet air inconnu, battre le rythme sur cette fausse pierre.
Et surtout oser les hauteurs, le vertige de la piste, les bras tendus par les sangles (Theo) pour une envolée qui nous réveille de notre torpeur urbaine. Marlène tout en haut de son trapèze “ballant” clôture avec un balancement sans relâche tout simplement hyptonisant et grisant.
Finalement, on n’attendait rien de Vanavara, si ce n’est qu’il nous surprenne. Ce spectacle nous a pris au col avec tout ce qu’il faut de curiosité, d’attraction et nouveauté.
Le trampoline a remplacé l’éternel numéro de bascule qui ennuie #bonheur
VANAVARA
par la 28e promotion du Centre national des arts du cirque CNAC 2017 mise en scène : Gaëtan Levêque, du collectif AOC
Au cours d’une soirée de clôture du Festival d’Humour de Paris saison 2 aussi improbable, surprenante que drôle, deux jeunes humoristes ont fait chavirer le public de Bobino et le jury : Jean-Philippe de Tinguy, Grand Prix du FUP 2017 et Alexis Le Rossignol, Prix SACD.
Olivier de Benoist & Shirley Souagnon
Des parrains, des chanteurs
Ce mardi, le principe de la soirée est simple : trois coachs connus se sont penchés sur les prestations de leurs trois poulains chacun. Parmi les “parrains” plus ou moins consentants : Olivier de Benoist qui semble découvrir ses protégés le soir-même, poilant et une Shirley Souagnon très attentionnée et en forme malgré sa gastro.
On apprend, en autres, que de Benoist avait fini bon dernier à un concours d’humour, au début de sa carrière, et qu’il a eu droit à un : “bien habillé” en guise d’encouragement. Un élément inavouable de son passé a aussi refait surface : il a été scout ! #bermudaétécommehiver
Oldelaf & Alain Berthier
L’animation assurée par Oldelaf et Alain Berthier nous assure de beaux moments musicaux : entre espoir et dépression, échec et succès. Des chansons illustrant plus ou moins fidèlement l’avenir d’un jeune artiste qui se produit sur scène.
BenHCéline Groussard
Jeune premier, folle dingue, transfert d’organe
Les premiers à se lancer sont BenH, un garçon de 29 ans qui fait bien 10 de moins. Incapable d’avoir une barbe de 3 jours “restée dans le ventre de ma mère”. Il parle avec facilité de guerre, de Marie #SainteVierge
Suit Céline Groussard, “la fille possible de Jean-Claude Van Damme et d’une licorne” dixit Shirley, sa marraine. C’est une fille qui manque de confiance, malgré ses grands gestes et son sourire. Elle a une vie moyenne et fait parler les rats dans le métro parisien. Sidérant ! Tristan Lopin, lui, n’a pas de “bite à la place du cerveau mais une chatte.” C’est assez rare pour ne pas évoquer son cas rapidement. Il boude, fait des listes à rallonge, fais checker les textos qu’il reçoit à toutes ses copines et il cherche un ours sauvage à apprivoiser. Apparemment, il l’aurait trouvé mais c’est pas tout à fait l’idée que l’on pouvait s’en faire.
Tristan LopinMarion Mezadorian
Marseillaise, chanteuse-ventriloque et poto pour la life
Nouvelle salve de graines de comiques avec Marion Mezadorian,“coup de cœur” d’Olivier de Benoist. Père marseillais arménien et maraicher (c’est du lourd), cette “célibataire volontaire” croque les absurdités qui nous entourent avec un réel talent. Son concept du “petit batard ou célibatard” est poilante.
Séquence surréaliste avec Laura Elko à la fois chanteuse lyrique et ventriloque et gentille petite tranche de complicité avec Rey.
Alexis Le Rossignol
Humour suisse, nom pourri et Julien Doré
Au final, c’est dans le dernier groupe que les deux prix de la soirée étaient cachés. Après la rencontre de Marina Rollman, une Suisse (que Shirley Souagnon a tenté de pécho y’a 2 ans) qui a une belle distance sur le Français à l’étranger, Alexis Le Rossignol nous a impressionné sur la dure réalité de son nom, les Deux-Sèvres et les témoins de Jéhovah. Ce garçon a vraiment des idées brillantes mais dangereuses pour nous tous.
Un OSNI (objet scénique non identifié) fait son entrée. Jean-Philippe de Tinguy, sosie plus ou moins probant de Julien Doré, a une façon de se mouvoir sur scène assez impressionnante.
Il évoque son prénom (un beau délire de ses parents), la mort mais jamais sa coupe de cheveux original.
La surprise certainement, ou la maladresse lui fera malencontreusement casser son trophée dès réception de son Grand Prix FUP 2017. N’aurait-il aussi un lien avec Pierre Richard ?
Le Festival d’Humour de Paris saison 2 c’est fini.
Une bonne raison d’aller voir :
Jean-Philippe de Tinguy dans Le Dernier Jean-Philippe
Les Victoires de la musique 2017 are coming! Le 10 février prochain, au Zénith de Paris, seront célébrés celles et ceux qui ont fait l’actualité musicale ces derniers mois. Que l’on soit raccord avec les artistes sélectionnés ou non, c’est l’occasion de communier autour d’une seule et unique émotion : la musique. Donc si vous avez envie de découvrir cette soirée en mode live, avec nous, lisez bien ce qui suit. On vous offre vos sésames pour la soirée.
Pour avoir eu la chance d’assister à plusieurs Victoires de la Musique en live, on vous confirme que l’expérience est radicalement différente de ce que l’on peut ressentir derrière son écran.
En live, aucun temps mort, il y a toujours quelque chose à voir : un changement de plateau, une caméra qui virevolte au-dessus de nos têtes, un assistant qui court sur la scène pour résoudre un problème. Un plateau télé sans temps mort.
Et si vous êtes férus de nouveautés pop, rock, ou indé et que votre taff ne vous laisse pas le temps d’assister à tous les concerts dont vous avez envie, Les Victoires de la Musique seront l’occasion pour vous de découvrir sur scène des chanteurs ou des groupes qui le lendemain rempliront les salles.
Cette expérience est vraiment comparable à un concert. Les futurs dieux de la scène se révèlent.
L’année dernière, team #USofParis avait été bluffée par la folie scénique de Jain, la performance musicale d’Hyphen Hyphen et la grandiloquente et efficace mise en scène des rois de la sape accompagnants Maître Gims sur Sapés comme jamais.
C’est sans compter aussi sur les moments d’infinie beauté que peut proposer ce genre de soirée, comme l’hommage rendu en 2016 à William Sheller pour sa victoire d’honneur.
#PursFrissons
Côté nommés et catégories, la soirée promet des lives d’exception voir unique.
Avec Jain, une de nos chouchoutes, dans la catégorie artiste féminine, face à Imany et Véronique Samson. On ne sait laquelle choisir.
Benjamin Biolay, La femme, Minuit, Julien Doré, L.E.J., Rokia Traoré, Louise Attaque, Cassius, Kungs, Jean-Michel Jarre ou Nekfeu… : la set-list globale est plutôt éclectique et généreuse !
Et pour parfaire la soirée , sachez que vous avez le droit et même le devoir de voter pour la chanson originale de l’année, Prix du public. Il suffit de cliquer ici !
#CONCOURS come with us!
Pour les fans de musique qui aiment le live, nous offrons la possibilité d’assister à la cérémonie des Victoires de la Musique 2017 qui se déroulera le vendredi 10 février 2017 au Zénith de Paris. Il est impératif d’être présent dès 19h30.
Pour participer au tirage au sort, c’est super simple : il suffit de compléter le formulaire ci-dessous.
Il faut faire vite, le concours est en ligne que quelques jours.
Et n’hésitez pas à nous laisser un commentaire sympathique (on adore !).
Mais avant de vous inscrire, vérifiez bien que vous êtes libre à cette date. 😉
Attention : en raison des mesures de sécurités de l’évènement, les deux noms distincts des gagnants seront mis sur la liste des invités.
Le dimanche à Paris, ce ne sont pas les brunchs, ni leur buffet qui manquent.
Si vous en avez marre des brunchs du coin de la rue, l‘équipe d’USofParis vous emmène à deux pas des Champs-Élysées pour une pause feutrée au restaurant Le W et sa salle fraichement rénovée. Au menu, une palette de saveurs colorée, variée et irrésistibles pour ce brunch d’hôtel (Warwick). Laissez-vous guider par vos papilles, aucune résistance n’est de mise.
Grâce à l’accueil chaleureux et malgré une salle sans fenêtre, on se sent vite comme chez nous au restaurant Le W.
Cuisine ouverte sur la salle, les cuisiniers s’activent pour préparer les assiettes chaudes des convives.
On s’attable à deux pas du buffet. Une place de choix qui permet de scruter les goûts des autres adeptes de plaisirs salés sucrés et de repérer les plus gourmands.
Un brunch-buffet taille XXL
Salé, sucré, chaud, froid : on ne sait plus trop où donner de la tête. Quelle est la priorité ? Jusqu’où va la gourmandise ?
Rien que pour le buffet salé : les huitres se prélassent dans leur coquille, les wraps à la dinde fleurent bon le frais, les finger sandwichs au magret de canard appellent la tentation et les assiettes des charcuteries (jambon de Bayonne, Speck, Rosette et autre Bresaola) invitent à l’excès.
Mais c’est sans compter sur les salades et le céleri rémoulade qui viennent nous rappeler à l’ordre diététique et à nos bonnes résolutions 2017.
Un petit compromis avec les makis californiens au saumon ?
Et là on a survolé qu’une partie du buffet salé.
Dans les casseroles et les poêles mijotent des pommes de terre grenailles, des saucisses de volailles ou du bacon grillé.
Mais il y a toujours une proposition pour rester raisonnable comme le wok de légumes.
Plats sur commande
C’est le plus de ce brunch : deux plats sont préparés à la demande.
Si vous le désirez un œuf au choix : brouillé, en omelette, à la coque, ou poché. Notre œuf coque était un peu sous-cuit ce jour-là mais c’est tout à fait pardonnable.
Puis un “plat du jour” à choisir entre poisson et viande. Et c’est la picatta de boeuf qui retient notre attention. Petite envolée italienne savoureuse.
Après ce plat, on file au plateau de fromages qui ne doit pas être délaissé. Il est concocté par le Maître Fromager du restaurant.
Place au sucré !
Bien sûr qu’il nous reste de l’appétit, notre gourmandise a fait toute la place qu’il faut. Arrive le moment de donner la touche finale à votre brunch.
Carrot cake, cake aux fruits, muffins, pain perdu et sa crème anglaise, salade de fruits, bavarois ou encore île flottante.
N’en jetez plus…
Mais si…
Il y a aussi les cookies, les macarons et le plateau de fruits exotiques.
De quoi terminer tout en douceur ce brunch de haute volée avant de faire une petite balade digestive sur l’une des plus belles avenues du monde…
A nos côtés, des tablées de quinqua amoureux avec un joli carat au doigt de madame, des trentenaires avec leur fille qui n’attend qu’une chose : le dessert, des tablées de familles recomposées et même un solo qui se prépare à une excursion de la ville. Peu de clients d’hôtel qui préfèrent un petit-dej pour découvrir les rues de Paris. L’ambiance est donc apaisée. Pas de rush, tout est calme et plaisirs gustatifs.
CONSEIL : mieux vaut réserver pour en profiter… Car oui, le brunch du W affiche le plus souvent complet.
Et c’est tout à fait mérité.
La Conciergerie est de toutes les révolutions : sociale, historique et technologie ! La preuve avec un nouveau parcours de visite, une belle collection d’objets, l’évocation la plus fidèle de la cellule de Marie-Antoinette, le tout agrémenté d’une tablette (l’Histopad) pour réalité augmentée et autres sources d’infos précieuses sur ce monument de Paris.
T’es à La Conciergerie : décroche de ton phone !
Deux catégories pour cet article : exposition et geek !
Oui, il est possible d’allier joies historiques et plaisirs de geeks.
Le Centre des Monuments nationaux a trouvé la solution pour attirer les jeunes aussi les geeks blasés par leur dernier filtre Snapchat.
Armés de notre histopad, l’exploration de La Conciergerie se fait avec encore plus d’envie et d’entrain. On est prêt à venir en bande pour partager nos découvertes.
Et on pensait tout connaître de ce lieu qui a traversé les siècles. Saisir son architecture à l’époque médiévale fascine tout simplement. Car il est possible avec la réalité augmentée de traverser le temps, de se frotter à ce que pouvait être ce décor qui s’est depuis vidé de ses occupants.
Dans les cuisines, il ne manque plus que les odeurs.
Seul inconvénient : de partager cet instrument en cas de grosse influence. On aimerait le garder pour soi pour tout explorer.
La cellule de Marie-Antoinette révélée
Les poupées de cire ont laissé place à des mises en scène plus sobres. C’est plus classe définitivement. La Conciergerie a les pierres bien ancrées en 2017. Et la cellule de la Reine décapitée révèle enfin ses secrets à travers l’écran que l’on peut déplacer au cœur de la chapelle qui lui est dédiée. On peut entrer dans son intimité, découvrir les quelques objets (archives en vitrine et évocation numérique) seuls témoins de sa présence en ces murs. C’est d’autant plus touchant.
Troublant de découvrir aussi les 4 000 noms, prénoms et professions de celles et ceux qui ont eu à paraitre devant le tribunal révolutionnaire. On en frémit pour elles, pour eux.
Des prêts du Musée Carnavalet (actuellement en cure de rénovation) et du Musée de la Révolution (Isère) offrent de nouveaux éclairages et nous font palper la dure réalité des lieux.
La Conciergerie fait sa Révolution pour le bonheur du plus grand nombre, nous transporte au Moyen-Age et en période révolutionnaire.
La Conciergerie comme vous ne l’avez jamais vue.
Chaque mois, les blogueurs et blogueuses qui participent à la Photo du Mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants le 15 de chaque mois à midi, heure de Paris.
Le thème de ce mois choisi par Who Cares? est : street art.
A l’énoncé du sujet, j’ai tout de suite pensé à ce portrait de femme original croisé il y a quelques semaines à l’entrée d’Anvers. Ce face-à-face a ralenti ma course au milieu de toutes les créations alentours prêtent à être shootées.
Si vous souhaitez rejoindre la communauté de la Photo du mois, rendez-vous sur la page FB du groupe, si ce n’est pas déjà fait.
Grosse affluence à La Maison Guerlain pour le vernissage de l’exposition Imperial Letters, une collaboration inédite avec L’Atlas, l’artiste calligraphe qui parcourt le monde.
Jusqu’au 26 février, les 3 niveaux de la boutique des Champs-Élysées accueille les jeux géométriques avec la complicité de la galeriste Magda Danysz, commissaire d’exposition, sous forme de toiles et de ruban adhésif collé à même le sol.
En franchissant la porte du 68 vous aurez la preuve que le street-art ou urban art se marie aussi bien à un intérieur design qu’à un salon rétro. Les toiles sont aussi spectaculaires quand on leur fait face que discrètes, elles ne cherchent pas à s’imposer non plus dans une pièce.
L’un des clous de l’exposition est certainement la réinterprétation de la célèbre abeille royale de Guerlain, sur le trait de L’Atlas. Cette toile faite de laque et aérosol est entrée dans la collection de la célèbre institution de parfum.
Le sourire et la gentillesse de Jules n’ont pas manqué de charmer toutes les tranches d’âge au cours de la dédicace improvisée derrière un comptoir.
À ne pas manquer, les flacons de parfum revisités par un autre artiste phare de la scène urban art : Jon One, et son carré de soie. L’Américain a d’ailleurs accueilli le Frenchy eu sein de son collectif : 156 All Starz.
Exposition Imperial Letters by L’Atlas
du jeudi 12 janvier au dimanche 26 février 2017
MAISON GUERLAIN 68, avenue des Champs-Elysées 75008 PARIS